Perte de contact vol MH370 Kuala Lumpur - Pékin

Mais c'est peut-être sous contrainte de la communauté internationale (notamment la Chine) que la Malaisie balance cela, pour se "dégager" un peu de cette pression...

Oui, je pense que c'est sans doute pour ca.
Ils ont apparemment du mal a gerer les familles des disparus sur place, donc refiler la patate chaude au gouvernement australien semble une bonne solution de ce point de vue.
Egalement, le grand prix de F1 en Malaise est pour tres bientot, donc il est possible aussi qu'ils essaient de se liberer de certaines obligations chronophages pour pouvoir organiser au mieux l'evenement.
Ou peut etre juste qu'ils n'ont pas de tact et ne savent pas communiquer, c'est pas a exclure non plus...
En tout cas, c'est tout de meme curieux.
 
Dui ni shuo de dui, c'est un peu le Michel Chevalet du forum ;)

Je me voyais plutot en Grichka Bogdanov, surtout physiquement, mais merci quand meme :D
 
Oui, je pense que c'est sans doute pour ca.
Ils ont apparemment du mal a gerer les familles des disparus sur place, donc refiler la patate chaude au gouvernement australien semble une bonne solution de ce point de vue.
Egalement, le grand prix de F1 en Malaise est pour tres bientot, donc il est possible aussi qu'ils essaient de se liberer de certaines obligations chronophages pour pouvoir organiser au mieux l'evenement.
Ou peut etre juste qu'ils n'ont pas de tact et ne savent pas communiquer, c'est pas a exclure non plus...
En tout cas, c'est tout de meme curieux.

Oui j'ai pas trop saisi la transition entre "des-débris-aperçus-mais-pas-repêchés" à "c'est-le-mh370".

En tous cas ça manifeste devant l'ambassade de Malaisie et je ne serai pas étonnée qu'ils se mettent à tous boycotter les restos/produits/whatever malaisiens... :batte:
 
Je me voyais plutot en Grichka Bogdanov, surtout physiquement, mais merci quand meme :D
Vu que les Bogdanov sont des pseudo-scientifiques qui n'assument pas le fait de "n'être que des présentateurs télé" (parce qu'ils veulent pêter plus haut que leur menton et se voient comme des génies incompris), et que tu n'utilises pas tes posts pour défendre l'intelligent design, tu n'es pas un Bogdanov. :)
 
Le satellite se trouve a une certaine distance de l'avion, sur un point fixe (par rapport au sol) a 36000 kilometres du niveau de la mer, du coup les signaux mettent un certain temps a faire l'aller retour avion/satellite. en determinant precisement ce temps, on arrive a trouver la position par rapport au satellite, mais de facon imprecise car il s'agira alors d'un cercle de probabilite tout autour de celui ci.
Merci Dui pour ce résumé for clair, compréhensible et synthétique.

Mais il me semble que ce n'est pas le "temps" de transmission du message (comment aurait il été déterminé?), mais l'angle (ou incidence) de réception par rapport à l'antenne du satellite qui aurait permis de tracer les arcs de cercles de positions probables.
 
Cela dit, je les trouve bien presses de faire cette annonce, sans avoir pour le moment au moins recupere les debris localises. Il semblerait plus judicieux de trouver des debris d'abord car l'histoire recente des evenements nous a deja prouve qu'ils pouvaient se gourer. Ca me parait donc toujours etrange d'etre aussi affirmatif pour le moment.
Les autorités Malaysiennes ont été tellement critiquées pour leur manque de transparence et mauvaise communication, qu'elles s'empressent de donner les informations dès qu'elles sont disponibles.
 
Merci Dui pour ce résumé for clair, compréhensible et synthétique.

Mais il me semble que ce n'est pas le "temps" de transmission du message (comment aurait il été déterminé?), mais l'angle (ou incidence) de réception par rapport à l'antenne du satellite qui aurait permis de tracer les arcs de cercles de positions probables.
Ça dépend de ce qu'il y a dans le "ping". S'il y a le moment UTC d'émission du message, il est tout à fait possible de déterminer la distance au satellite, les positions possibles étant un cercle, de plus en plus petit si l'avion se rapproche de l'aplomb du satellite. En utilisant ça, la position de départ approximative et les vitesses déterminées par effet Doppler, il est possible d'avoir une estimation de la position de l'avion, c'est pas très éloigné du principe du point en mer, mais inversé. Je sais qu'on peut déterminer les angles d'incidence des ondes pour une émission continue (c'est notamment utilisé pour détecter les portables de skieurs pris au piège sous la neige), mais je ne sais pas si ça s'applique aussi pour un signal court.
 
Ça dépend de ce qu'il y a dans le "ping". S'il y a le moment UTC d'émission du message, il est tout à fait possible de déterminer la distance au satellite, les positions possibles étant un cercle, de plus en plus petit si l'avion se rapproche de l'aplomb du satellite. En utilisant ça, la position de départ approximative et les vitesses déterminées par effet Doppler, il est possible d'avoir une estimation de la position de l'avion, c'est pas très éloigné du principe du point en mer, mais inversé. Je sais qu'on peut déterminer les angles d'incidence des ondes pour une émission continue (c'est notamment utilisé pour détecter les portables de skieurs pris au piège sous la neige), mais je ne sais pas si ça s'applique aussi pour un signal court.
Utiliser l' "horodatage" du message (si tant est que le message soit daté) suppose que les 2 horloges (avion et satellite) soient PARFAITEMENT SYNCHRONISÉES.
L'horloge du satellite (horloge atomique?) est vraisemblablement bien "à l'heure", mais je n'en suis pas sûr pour celle de l'avion.
Une erreur d'1/1000eme de seconde sur le temps se traduit par un écart de 300kms sur la distance.
 
Utiliser l' "horodatage" du message (si tant est que le message soit daté) suppose que les 2 horloges (avion et satellite) soient PARFAITEMENT SYNCHRONISÉES.
L'horloge du satellite (horloge atomique?) est vraisemblablement bien "à l'heure", mais je n'en suis pas sûr pour celle de l'avion.
Une erreur d'1/1000eme de seconde sur le temps se traduit par un écart de 300kms sur la distance.
La synchronisation parfaite des horloges est impossible, on a juste besoin d'horloges précises dont on peut négliger les dérives pour la période temporelle qui nous intéresse (ça me rappelle mes cours de géodésie spatiale tiens). Il suffit que l'avion ait un système de GPS pour avoir le "temps GPS", qui est bien plus précis que la milliseconde (entre 100 et quelques nanosecondes suivant la configuration des satellites). Le temps GPS est bien assez proche de l'UTC, et le système d'horloge du satellite aussi, pour pouvoir faire ce genre de calcul. Avec une précision de 100ns, on a une incertitude de 3m sur la distance, donc ça ne va pas être le facteur limitant.
 
La synchronisation parfaite des horloges est impossible, on a juste besoin d'horloges précises dont on peut négliger les dérives pour la période temporelle qui nous intéresse (ça me rappelle mes cours de géodésie spatiale tiens). Il suffit que l'avion ait un système de GPS pour avoir le "temps GPS", qui est bien plus précis que la milliseconde (entre 100 et quelques nanosecondes suivant la configuration des satellites). Le temps GPS est bien assez proche de l'UTC, et le système d'horloge du satellite aussi, pour pouvoir faire ce genre de calcul. Avec une précision de 100ns, on a une incertitude de 3m sur la distance, donc ça ne va pas être le facteur limitant.
Effectivement si le système ACARS est relié à l'horloge GPS, cela se tient. (mais je ne sais pas si c'est le cas)
 
Effectivement si le système ACARS est relié à l'horloge GPS, cela se tient. (mais je ne sais pas si c'est le cas)
Vu l'utilisation massive du temps GPS pour toutes les mesures scientifiques à cause de sa stabilité et de sa diffusion massive (à part tout ce qui est étude des temps, bien sûr), ce serait idiot que l'industrie n'ait jamais suivi (voire aurait été la première à l'utiliser). Si ce n'est pas le temps GPS, ce sera un système de temps à précision équivalente.
 
La synchronisation parfaite des horloges est impossible, on a juste besoin d'horloges précises dont on peut négliger les dérives pour la période temporelle qui nous intéresse ....précision de 100ns, on a une incertitude de 3m sur la distance, donc ça ne va pas être le facteur limitant.
Pfedac, j'adore quand tu nous racontes des choses romantiques..
:girl:
 
Mais il me semble que ce n'est pas le "temps" de transmission du message (comment aurait il été déterminé?), mais l'angle (ou incidence) de réception par rapport à l'antenne du satellite qui aurait permis de tracer les arcs de cercles de positions probables.

Il me semble que c'est bien le temps de transmission.
J'imagine qu'il doit y avoir plusieurs allers retour de donnees entre le satellite et l'avion et non juste un seul. Du coup a partir du moment ou on a plusieurs echanges on peut facilement determiner le temps exact auquel le message a ete recu et renvoye par l'avion: division du temps d'attente de reponse par le satellite en 3, entre :
-temps de trajet du signal satellite/avion,
-temps de traitement du signal par le systeme de l'avion (une constante connue en principe)
-temps de trajet retour du signal (theoriquement pratiquement le meme que le temps de trajet aller).
Le satellite sait precisement a quelle heure il a envoye les donnees et a quelle heure il les a recues. Apres exclusion du temps de traitement du signal par l'avion on deduit facilement la distance.
Apres, ca n'est valable qu'a partir du moment ou le satellite est l'initiateur de la requete, ou dans l'hypothese ou il y aurait au moins deux allers retour de donnees avec l'avion en tant que premier emetteur.

Personnellement, je ne vois pas comment techniquement il serait possible de connaitre l'angle de reception de l'onde, mais peut etre est ce possible?
Dans tous les cas cette methode n'a pas ete utilisee ici.

Pour le fait que les autorites avaient communique uniquement des arcs de cercle plutot que des cercles complets, ca s'explique simplement par l'utilisation de la methode decrite au dessus, + le fait que l'avion possede une autonomie et vitesse maxi limitees excluant du coup certaines positions trop eloignees de son point de disparition initial. L'avion n'aurait pas pu parcourir 8000 kilometres en 5 heures pour se retrouver au milieu de l'Afrique par exemple.
 
Il me semble que c'est bien le temps de transmission.
J'imagine qu'il doit y avoir plusieurs allers retour de donnees entre le satellite et l'avion et non juste un seul. Du coup a partir du moment ou on a plusieurs echanges on peut facilement determiner le temps exact auquel le message a ete recu et renvoye par l'avion: division du temps d'attente de reponse par le satellite en 3, entre :
-temps de trajet du signal satellite/avion,
-temps de traitement du signal par le systeme de l'avion (une constante connue en principe)
-temps de trajet retour du signal (theoriquement pratiquement le meme que le temps de trajet aller).
Le satellite sait precisement a quelle heure il a envoye les donnees et a quelle heure il les a recues. Apres exclusion du temps de traitement du signal par l'avion on deduit facilement la distance.
Apres, ca n'est valable qu'a partir du moment ou le satellite est l'initiateur de la requete, ou dans l'hypothese ou il y aurait au moins deux allers retour de donnees avec l'avion en tant que premier emetteur.

Personnellement, je ne vois pas comment techniquement il serait possible de connaitre l'angle de reception de l'onde, mais peut etre est ce possible?
Dans tous les cas cette methode n'a pas ete utilisee ici.
D'après ce que j'ai pu lire, il y a uniquement une transmission dans le sens avion-satellite. De plus, je ne pense pas que le temps de traitement du signal soit constant avec une précision suffisante pour le calcul en question.
L'estimation de l'angle de réception est possible avec des antennes directives.

Pour le fait que les autorites avaient communique uniquement des arcs de cercle plutot que des cercles complets, ca s'explique simplement par l'utilisation de la methode decrite au dessus, + le fait que l'avion possede une autonomie et vitesse maxi limitees excluant du coup certaines positions trop eloignees de son point de disparition initial. L'avion n'aurait pas pu parcourir 8000 kilometres en 5 heures pour se retrouver au milieu de l'Afrique par exemple.
Oui. Et il y a 2 arcs de cercles, car si l'avion avait été dans la partie centrale, il aurait dû être repéré par un autre satellite d'Inmarsat, plus à l'est, et cela n'a pas été le cas
 
D'après ce que j'ai pu lire, il y a uniquement une transmission dans le sens avion-satellite. De plus, je ne pense pas que le temps de traitement du signal soit constant avec une précision suffisante pour le calcul en question.
L'estimation de l'angle de réception est possible avec des antennes directives.


Oui. Et il y a 2 arcs de cercles, car si l'avion avait été dans la partie centrale, il aurait dû être repéré par un autre satellite d'Inmarsat, plus à l'est, et cela n'a pas été le cas
Je sais que pour les satellites scientifiques, les délais de traitement par le satellite sont très bien connus, parce qu'on en a besoin justement. Pour les satellites qui ont vocation à recevoir des données mais pas à faire des mesures, j'avoue que je ne sais pas.
Plus de détails techniques: http://tmfassociates.com/blog/2014/03/17/locating-satellite-pings/
 
[mode rumeur ON]
(Ma femme a lu que)
le pilote a prévenu les autorités qu'il voulait qu'elles libèrent son pote dissident et homo (si j'ai tout suivi). Il a donc attendu la réponse en vol et aurait effectué des ronds dans le ciel (aller-retour océan-Malaysie). La réponse positive ne lui étant pas parvenue, il s'est foutu en l'air (enfin en l'eau). Le cas échéant il serait revenu se poser à KL et les passagers auraient été informés d'une avarie technique. Les autorités savent donc ce qui s'est passé, et ont tardé pour cette raison à signaler la disparition de l'appareil.
[mode rumeur OFF]
On n'est plus à une hypothèse près. Elle permet de chauffer les chinois contre les malaysiens un peu plus.