LE MONDE du 18 mai 2016
Sur le tapis rouge déroulé à sa descente d’avion, à l’aéroport d’Hongkong, mardi 17 mai, Zhang Dejiang, président de l’Assemblée nationale populaire et chargé des affaires hongkongaises, a affirmé qu’il venait pour « voir, écouter et parler ». Sa mission est d’apaiser alors que les relations sont très tendues entre Pékin et les habitants de la région administrative spéciale, et qu’approchent deux importantes échéances politiques : les législatives d’abord, en septembre 2016, puis l’élection par un comité de 1 200 membres du chef de l’exécutif, en mars 2017.
La jeunesse hongkongaise affiche de plus en plus ouvertement sa défiance à l’égard de Pékin. Le sentiment « localiste », nourri d’un rejet des Chinois continentaux, monte. Pour que rien ne trouble la visite de l’envoyé du pouvoir central, mais aussi pour limiter sa perception du mécontentement populaire, le gouvernement local a multiplié les mesures dites « antiterroristes » : 6 000 policiers ont été mobilisés ; la zone des bâtiments gouvernementaux a été encerclée de barricades infranchissables ; les pavés de certains trottoirs ont été recimentés, afin qu’ils ne soient pas utilisés comme projectiles. A l’aéroport, un photographe s’est vu confisquer un petit chiffon jaune, couleur du « mouvement des parapluies » qui avait occupé trois artères névralgiques de la ville, à partir de septembre 2014.
http://pan.baidu.com/s/1dFM6Mcx
Sur le tapis rouge déroulé à sa descente d’avion, à l’aéroport d’Hongkong, mardi 17 mai, Zhang Dejiang, président de l’Assemblée nationale populaire et chargé des affaires hongkongaises, a affirmé qu’il venait pour « voir, écouter et parler ». Sa mission est d’apaiser alors que les relations sont très tendues entre Pékin et les habitants de la région administrative spéciale, et qu’approchent deux importantes échéances politiques : les législatives d’abord, en septembre 2016, puis l’élection par un comité de 1 200 membres du chef de l’exécutif, en mars 2017.
La jeunesse hongkongaise affiche de plus en plus ouvertement sa défiance à l’égard de Pékin. Le sentiment « localiste », nourri d’un rejet des Chinois continentaux, monte. Pour que rien ne trouble la visite de l’envoyé du pouvoir central, mais aussi pour limiter sa perception du mécontentement populaire, le gouvernement local a multiplié les mesures dites « antiterroristes » : 6 000 policiers ont été mobilisés ; la zone des bâtiments gouvernementaux a été encerclée de barricades infranchissables ; les pavés de certains trottoirs ont été recimentés, afin qu’ils ne soient pas utilisés comme projectiles. A l’aéroport, un photographe s’est vu confisquer un petit chiffon jaune, couleur du « mouvement des parapluies » qui avait occupé trois artères névralgiques de la ville, à partir de septembre 2014.
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