Papy Wen v2.0

C-E

Dieu
Modérateur
19 Nov 2009
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Peking
2012-03-14 xinhua


Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a indiqué mercredi que la Chine avait non seulement besoin d'une réforme économique, mais également d'une réforme politique, en particulier de son système de direction du Parti communiste chinois et du gouvernement.

Les tragédies telles que la Révolution culturelle pourraient à nouveau se produire en Chine si le pays ne réussit pas à promouvoir sa réforme politique afin d'éliminer les problèmes dans la société, a indiqué mercredi le Premier ministre chinois Wen Jiabao lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion de clôture de la session parlementaire annuelle.


Sans des réformes plus approfondies, la Chine risque de perdre les résultats de la réforme et de l'ouverture acquis au cours des trois dernières décennies, car les nouveaux problèmes tels que la répartition inégale des revenus et la corruption ne sont toujours pas résolus.


"La réforme est entrée dans une phase critique", a souligné M. Wen, ajoutant que les réformes devaient avancer, non pas stagner voire même reculer.
 
Je ne sais pas dans quelle mesure cette déclaration est importante ou pas.
C'est difficile de distinguer la langue de bois et les vrais messages...

Le PM a aussi plaidé pour la réforme politique :
La Chine a non seulement besoin d'une réforme économique, mais également d'une réforme politique, en particulier de son système de direction du Parti communiste chinois et du gouvernement.
 
Dernière édition:
Ca dépend, ce cher monsieur Wen lance souvent (plutôt dans les médias étrangers) des pics envers le parti et le système chinois.
 
Je sais bien, mais je me demande comment a été reçu son discours de clôture des sessions.

J'vais attendre l'analyse des journalistes anglophones pour voir. (J'y verrai pas tellement plus clair, mais bon..)
 
Les tragédies telles que la Révolution culturelle pourraient à nouveau se produire en Chine si le pays ne réussit pas à promouvoir sa réforme politique afin d'éliminer les problèmes dans la société
Attendons une grosse récession économique pour voir les réactions du peuple et de son gouvernement...

Pour C-E , je réponds à
Tiens, c'est nouveau ça ! Les livres français d'Histoire chinoise sont donc tous faux ?
vu que les thread ferment plus vite que leur ombre.

Pour les livres d'Histoire, qu'ils soient français ou autres, ils ne se basent que sur des témoignages ou d'observateurs sur le terrain , après aux lecteurs (historiens) de les interpréter comme ils le désirent , quand je lis une description d'un médecin occidental sur les conditions d'hygiène de Beijing, aucun entretien des canalisations charriant la merde et autres joyeusetés par manque de poignon par exemple , on peut en déduire que le gouvernement de ce pays part à la dérive, on pourrait parler aussi des examens des fonctionnaires militaires, etc...
Donc je te conseille d'aller à la source (les témoignages , ce n'est pas ce qu'il manque).
 
Pour C-E , je réponds à vu que les thread ferment plus vite que leur ombre.
Pour les livres d'Histoire, qu'ils soient français ou autres, ils ne se basent que sur des témoignages ou d'observateurs sur le terrain , après aux lecteurs (historiens) de les interpréter comme ils le désirent , quand je lis une description d'un médecin occidental sur les conditions d'hygiène de Beijing, aucun entretien des canalisations charriant la merde et autres joyeusetés par manque de poignon par exemple , on peut en déduire que le gouvernement de ce pays part à la dérive, on pourrait parler aussi des examens des fonctionnaires militaires, etc...
Donc je te conseille d'aller à la source (les témoignages , ce n'est pas ce qu'il manque).

Les Qing, déjà décadents, ne sont pas tombés tout seuls. Les rançons démesurées réclamées après les guerres de l'opium ont bien aidé à précipiter leur chute !
Par ailleurs, les Historiens français spécialistes de la Chine ne se basent pas que sur des témoignages, mais aussi sur les archives chinoises, etc...
Après, je ne suis pas du tout spécialiste du sujet, je me rappelle juste de mes lectures de Gernet, Roux, Bergère, les cours de l'Inalco, etc..
 
Le même information un peu plus détaillée.

Lien retiré


Wen Jiabao veut des réforme... depuis 10 ans

14/03/2012 | Lien retiré.
Lien retiré

Pour le premier ministre chinois, les réformes politiques sont urgentes, pour continuer le développement et éviter une nouvelle Révolution Culturelle. Toujours pas de précisions sur leur détail ou leur rythme.



Lien retiré



Une «urgence», mais pas de calendrier, un « risque de tragédie » mais pas d'annonces pour l'éviter… devant la presse ce mercredi, Wen Jiabao a appelé à la réforme de façon plus pressante que jamais, mais s'en est tenu à l'orthodoxie du Parti Communiste sur la plupart des dossiers majeurs.
"Il nous faut aller de l'avant dans nos réformes structurelles économiques et politiques, en particulier la réforme de notre système de gouvernance, de notre Parti et de notre pays", a déclaré le premier ministre chinois, au dernier jour de la réunion plénière annuelle du parlement.
Répondant longuement aux questions des journalistes internationaux et chinois il a estimé que « sans une réforme politique structurelle, la Chine ne pourrait pas résoudre les nouveaux problèmes qui se posent à elle, et des tragédies historiques comme la Révolution Culturelle pourrait arriver de nouveau ».
La tâche est donc « urgente », « mais, a-t-il ajouté, je suis bien placé pour savoir qu'elle n'est pas facile ».
Des réformes... Mais quand ?
Wen Jiabao le sait, son discours progressiste fera la une des journaux du pays et du monde entier. Et pourtant, rien, dans les 3h de questions-réponses ne laisse penser que Pékin envisage en pratique une réforme politique ou que l'avis du gouvernement ait évolué sur certains dossiers.
Car le premier ministre chinois n'en ai pas à sa première sortie sur le sujet. Sa relative liberté de parole et son humilité en on fait un des leaders communistes les plus populaires dans le pays et à l'étranger. En octobre 2010, il avait marqué sa visite officielle aux États-Unis par des déclarations très réformistes à CNN (Voir vidéo). A l'époque, l'interview avait été harmonisé par les Lien retiré.
Il a cette fois salué ses « chers amis journalistes », précisant que « cela pourrait être sa dernière conférence de presse ». « Papy Wen » a dirigé 10 ans le gouvernement chinois et devrait, comme le président Hu Jintao et la plupart de l'état-major du Parti, entamer un passage de pouvoir à la fin de l'année. 10 ans pendant lesquels l'économie a été florissante mais les réformes politiques sont restés au point mort, ou presque.
Certes, les réponses de Wen détonnent avec les discours que l'ont a pu entendre à la tribune de l'Assemblée Nationale Populaire ces jours-ci, mais le premier ministre ne s'est pas aventuré hors de la dogmatique du Parti : l'avenir de la Chine est lié au PCC.
Il a une nouvelle fois évoqué « la démocratie socialiste », qui avance « pas à pas », rejetant explicitement l'idée d'une réforme brusque, même si l'exemple de Wukan montre selon lui qu'une implication accru du peuple est possible.
"Si le peuple est capable d'administrer un village, alors il peut administrer les affaires d'une commune et d'un district, donc nous devons encourager le peuple à poursuivre avec audace sur cette voie en lui permettant de se rôder", a assuré le Premier ministre.
Si les aspirations démocratiques des pays arabes « doivent être respectées », « aucune force ne pouvant les jugulées », la démocratie chinoise, elle, « progresse en parallèle avec le développement ».
Les économistes préconisent la réformes
Pas neuve donc, la « réforme » selon Wen Jiabao, mais le discours a tout de même son importance.
D'une part parce que de nombreuses voix se lèvent, en Chine comme à l'étranger, pour réclamer ou conseiller une réforme politique. Dans un document rendu public la semaine dernière, la Lien retiré préconise une de profondes réforme et une diminution du rythme de croissance de la Chine, « à un tournant de son développement ».
"Chine: 2030", une étude menée par des experts de toute nationalité, qui a immédiatement reçu l'appui de Wen Jiabao et de son futur successeur, Li Keqiang, met en exergue le besoin de chagement dans le modèle de croissance et dans le style de gouvernance du pays.
A l'intérieur du pays, la grogne se fait sentir contre les inégalités de richesse, et elle rejailli sur le Parti. Wen a d'ailleurs proposé de limiter les hauts salaires, et de rendre l'accès au crédit plus facile pour les ménages modestes.
D'autre part parce qu'à la veille d'un changement de génération à la tête de l'état, les discours revêtent une signification particulière. Mis à part le futur président Xi Jinping, et le futur premier-ministre, Li Keqiang, il est difficile de savoir qui sera propulsé au tout-puissant Politburo fin 2012.
On sait le Parti divisé entre réformistes et les partisan d'une ligne communiste dure, qui ont paru monter en puissance ces dernières années. Le discours de Wen confirme que les réformistes on aujourd'hui le vent en poupe, notamment depuis l'affaire Wang Lijun, qui a plombé le chef de file des conservateurs, Bo Xilai.
Non seulement la référence à la révolution culturelle de Wen parassait viser directement ce « rouge » qui prône un retour en force de la culture socialiste, mais ilLien retiré sur les affaires de Chongqing, dont Bo est le chef. « Le Comité municipal du Parti doit tenir compte sérieusement et apprendre de l'incident Wang Lijun ».
Les réformistes bien placés pour prendre les rennes de Pékin, reste à savoir ce qu'il vont en faire. Le train des réformes a paru bien lent sous la gouvernance de Wen. « Papy » s'est déclaré « désolé » des problèmes sociaux et économiques qui ont émaillés son mandat.


 
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Wen Jiabao veut des réforme... depuis 10 ans

14/03/2012 | Lien retiré.
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Pour le premier ministre chinois, les réformes politiques sont urgentes, pour continuer le développement et éviter une nouvelle Révolution Culturelle. Toujours pas de précisions sur leur détail ou leur rythme.



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Une «urgence», mais pas de calendrier, un « risque de tragédie » mais pas d'annonces pour l'éviter… devant la presse ce mercredi, Wen Jiabao a appelé à la réforme de façon plus pressante que jamais, mais s'en est tenu à l'orthodoxie du Parti Communiste sur la plupart des dossiers majeurs.
"Il nous faut aller de l'avant dans nos réformes structurelles économiques et politiques, en particulier la réforme de notre système de gouvernance, de notre Parti et de notre pays", a déclaré le premier ministre chinois, au dernier jour de la réunion plénière annuelle du parlement.
Répondant longuement aux questions des journalistes internationaux et chinois il a estimé que « sans une réforme politique structurelle, la Chine ne pourrait pas résoudre les nouveaux problèmes qui se posent à elle, et des tragédies historiques comme la Révolution Culturelle pourrait arriver de nouveau ».
La tâche est donc « urgente », « mais, a-t-il ajouté, je suis bien placé pour savoir qu'elle n'est pas facile ».
Des réformes... Mais quand ?
Wen Jiabao le sait, son discours progressiste fera la une des journaux du pays et du monde entier. Et pourtant, rien, dans les 3h de questions-réponses ne laisse penser que Pékin envisage en pratique une réforme politique ou que l'avis du gouvernement ait évolué sur certains dossiers.
Car le premier ministre chinois n'en ai pas à sa première sortie sur le sujet. Sa relative liberté de parole et son humilité en on fait un des leaders communistes les plus populaires dans le pays et à l'étranger. En octobre 2010, il avait marqué sa visite officielle aux États-Unis par des déclarations très réformistes à CNN (Voir vidéo). A l'époque, l'interview avait été harmonisé par les Lien retiré.
Il a cette fois salué ses « chers amis journalistes », précisant que « cela pourrait être sa dernière conférence de presse ». « Papy Wen » a dirigé 10 ans le gouvernement chinois et devrait, comme le président Hu Jintao et la plupart de l'état-major du Parti, entamer un passage de pouvoir à la fin de l'année. 10 ans pendant lesquels l'économie a été florissante mais les réformes politiques sont restés au point mort, ou presque.
Certes, les réponses de Wen détonnent avec les discours que l'ont a pu entendre à la tribune de l'Assemblée Nationale Populaire ces jours-ci, mais le premier ministre ne s'est pas aventuré hors de la dogmatique du Parti : l'avenir de la Chine est lié au PCC.
Il a une nouvelle fois évoqué « la démocratie socialiste », qui avance « pas à pas », rejetant explicitement l'idée d'une réforme brusque, même si l'exemple de Wukan montre selon lui qu'une implication accru du peuple est possible.
"Si le peuple est capable d'administrer un village, alors il peut administrer les affaires d'une commune et d'un district, donc nous devons encourager le peuple à poursuivre avec audace sur cette voie en lui permettant de se rôder", a assuré le Premier ministre.
Si les aspirations démocratiques des pays arabes « doivent être respectées », « aucune force ne pouvant les jugulées », la démocratie chinoise, elle, « progresse en parallèle avec le développement ».
Les économistes préconisent la réformes
Pas neuve donc, la « réforme » selon Wen Jiabao, mais le discours a tout de même son importance.
D'une part parce que de nombreuses voix se lèvent, en Chine comme à l'étranger, pour réclamer ou conseiller une réforme politique. Dans un document rendu public la semaine dernière, la Lien retiré préconise une de profondes réforme et une diminution du rythme de croissance de la Chine, « à un tournant de son développement ».
"Chine: 2030", une étude menée par des experts de toute nationalité, qui a immédiatement reçu l'appui de Wen Jiabao et de son futur successeur, Li Keqiang, met en exergue le besoin de chagement dans le modèle de croissance et dans le style de gouvernance du pays.
A l'intérieur du pays, la grogne se fait sentir contre les inégalités de richesse, et elle rejailli sur le Parti. Wen a d'ailleurs proposé de limiter les hauts salaires, et de rendre l'accès au crédit plus facile pour les ménages modestes.
D'autre part parce qu'à la veille d'un changement de génération à la tête de l'état, les discours revêtent une signification particulière. Mis à part le futur président Xi Jinping, et le futur premier-ministre, Li Keqiang, il est difficile de savoir qui sera propulsé au tout-puissant Politburo fin 2012.
On sait le Parti divisé entre réformistes et les partisan d'une ligne communiste dure, qui ont paru monter en puissance ces dernières années. Le discours de Wen confirme que les réformistes on aujourd'hui le vent en poupe, notamment depuis l'affaire Wang Lijun, qui a plombé le chef de file des conservateurs, Bo Xilai.
Non seulement la référence à la révolution culturelle de Wen parassait viser directement ce « rouge » qui prône un retour en force de la culture socialiste, mais ilLien retiré sur les affaires de Chongqing, dont Bo est le chef. « Le Comité municipal du Parti doit tenir compte sérieusement et apprendre de l'incident Wang Lijun ».
Les réformistes bien placés pour prendre les rennes de Pékin, reste à savoir ce qu'il vont en faire. Le train des réformes a paru bien lent sous la gouvernance de Wen. « Papy » s'est déclaré « désolé » des problèmes sociaux et économiques qui ont émaillés son mandat.



Legerement hors sujet, il est presque surprenant de voir la popularite de Bo Xilai dans toutes les couches de la societe, et pas seulement a Chongqing. Il y a une dizaine de jours, dans le yunnan, a chaque fois que l on nous demande d ou l on venait, a la reponse "chongqing", la discussion portait invariablement sur les bienfaits de sa politique et de sa personnalite. Idem dans le guizhou...
 
Les déclarations de Wen JIABAO de plus en plus "directes"..

Bonjour,
- un petit extrait du figarotte de mercredi/jeudi 15.03...

Les réformes politiques en Chine sont nécessaires.
Mieux, elles sont « urgentes »: un « stade critique » a été atteint, selon le premier ministre chinois.
« Sans réforme politique, les réformes économiques ne peuvent être couronnées de succès. Les résultats que nous avons atteints pourraient être perdus.»
Wen Jiabao a ainsi clairement affirmé que la réforme devait s'attaquer « au système de gouvernance du Parti et de l'État ». Faute d'avancées, les problèmes les plus aigus de la société - les inégalités sociales et la corruption - ne pourront être résolus. Et la Chine n'est pas à l'abri de sombres moments. Il a ainsi averti que des « tragédies comme la Révolution culturelle pouvaient se reproduire ».

Ces déclarations ont été faites lors de la conférence de presse de clôture de la session annuelle de l'Assemblée nationale populaire, le Parlement chinois. Et ce alors que le premier ministre s'apprête à passer la main à l'automne, après dix années au pouvoir. Interrogé sur l'expérience de Wukan, ce village frondeur du Sud de la Chine qui vient de voter librement au niveau municipal après s'être levé contre des cadres corrompus, Wen Jiabao a évoqué un modèle possible. Selon lui, la Chine peut se démocratiser pas à pas, en apprenant de ces expériences au niveau local. « Je suis persuadé que la démocratie à la chinoise va continuer à progresser, au rythme du développement du pays, a-t-il déclaré, c'est un processus qu'on ne peut stopper. »
Sur le plan international, Wen Jiabao estime aussi que les « aspirations à la démocratie des populations arabes doivent être respectées et obtenir une vraie réponse ».
Ce mouvement « ne peut être jugulé par la force » a-t-il ajouté. Tout en réaffirmant la ligne chinoise sur la Syrie, de recherche de solution politique sans intervention étrangère.

Cela fait plusieurs mois, voire des années, que Wen Jiabao parle d'une nécessité d'avancer sur le front des réforme politiques. Mais cette dernière sortie, lors d'un moment solennel et en pleine période de transition politique, n'en a que plus de poids.
Ceci dit, le premier ministre n'a guère plus concrètement développé le sujet que les fois précédentes. Et ces déclarations passées sur le sujet n'ont guère été suivies d'effets. Sur le plan politique, la répression de toutes les voix dissonantes n'a fait que se renforcer depuis trois ans.
Certains observateurs voient Wen Jiabao comme le plus libéral des dirigeants chinois, en décalage avec nombre de ses pairs. D'autres, plus sceptiques, estiment qu'il s'agit plutôt d'une répartition des rôles et des prises de parole entre lui et le président Hu Jintao.

Bon, ceci dit, il en parle, il en parle... mais il s'en va bientôt !

 
Searogers;287160 . D'autres a dit:
Tout a fait d'accord avec la derniere phrase. Du pipeau pour amuser la gallerie ces declarations, rien de plus

Wenjiabao a commence en politique il y a 40 ou 45 ans, et a bati la fortune de sa famille sur sa carriere. Ca se saurait si c'etait un amoureux du peuple ou du changement politique / democratique.
 
Au fait, petite question : ça veut dire quoi "révolution culturelle" ???

La révolution culturelle, c'est le Parti qui a incité les jeunes à dénoncer, et ce pour des luttes de pouvoir internes...

Quand Wen Jiabao dit s'attendre à une nouvelle rev cul, ça veut dire qu'une partie du PCC va envoyer les jeunes dans la rue manifester ? Par exemple, envoyer les jeunes patriotes contre les jeunes réformistes qui prônent plus d'ouverture et de liberté ?
Je trouve l'emploi de ce terme très singulier ! Franchement, je pige pas du tout.
 
Je ne pense pas que Papy Wen voulait parler de la revolution culturelle comme ce qui s'etait passe dans les annees 60, mais plutot un revolte des pauvres contre les riches, alors que la rev cul des annees 60 concernait plutot les paysans contre les intellectuels, une periode que le PCC veut ignorer dans leur histoire. (vue que maintenant, il y a des paysans plus riches que les intellectuels)
 
Dernière édition:
Simple.

Une chute économique, possible, risque de créer des tensions.
Pour maintenir le pays uni, il est fort possible, que le parti communiste soit plus autoritaire.

Wen & Hu, expriment peut être des regrets, de temps en temps.
Peut être n'ont ils pas pu, ou eu, le temps ou le soutien nécessaire pour appliquer toutes leurs idées.

Peut être bien que Wen voulait plus de réformes dans certains domaines, mais le parti communiste a refusé, de crainte d'ouvrir la porte à l'instabilité & la division.

A minima, je crois que nous pouvons dire qu'ils sont plus sincères que Sarko.

Ils savent tous deux, qu'ils arrivent à la fin de leur temps au gouvernement.

Sarko lui manipule uniquement la population & l'info pour sa réélection.

Ils se sont bien débrouillés.
Ils ont développé le pays; et dans la répression se sont limités au minimum pour maintenir la Chine unie.
Ils ont maintenu la paix en Asie.

---

Pour Bo Xilai, je ne vais pas le salir.
Mais entre ce que les Chinois disent à un étranger, ou même à un Chinois, dans la vie publique, et leurs pensées profondes, il y a une mesure.

Bo Xilai, n'est pas un héros.

Maintenant, je ne désire pas le salir outre mesure.
Mais en faire un idole me semble culloté.
 

Pour Bo Xilai, je ne vais pas le salir.
Mais entre ce que les Chinois disent à un étranger, ou même à un Chinois, dans la vie publique, et leurs pensées profondes, il y a une mesure.

Bo Xilai, n'est pas un héros.

Maintenant, je ne désire pas le salir outre mesure.
Mais en faire un idole me semble culloté.

Comme je l ai ecrit precedemment, il faut avoir connu chongqing avant et apres BO pour pouvoir juger. Personne n a parle de "hero", ni "d idole", c est simplement un constat du travail qu il a effectue, un travail colossal de moralisation dans tous les domaines. Et ce travail s est vu, a chongqing les changements ont ete palpables dans la vie de tous les jours. L opposition entre le courant de BO et de WEN vient peut etre de la : une moralisation dans le developpement est possible. Les "petites gens" s en rendent compte, d ou un certain mecontentement qui monte. Alors on coupe la tete...
 
Wenjiabao a commence en politique il y a 40 ou 45 ans, et a bati la fortune de sa famille sur sa carriere. Ca se saurait si c'etait un amoureux du peuple ou du changement politique / democratique.
- ça me rappelle aussi ses déclarations lénifiantes lors du gros accident ferroviaire l'année dernière à la même époque..

(scusi pour C-E, je n'avais pas vu ton thread avant de poster celui-ci..si tu veux les "fusionner".., no problem)

A noter aussi que le FIG' de ce vendredi matin à Paris (enfin, en France, quoi..) a remis deux gros articles sur le limogeage de BO Xilaï dans sa version papier, plus un article sur la régression du statut social des femmes en Chine, et un article sur ZHOU YouGuang, toujours aussi plaisant à lire, lui par contre (malgré ses 106 ans).. :D

ça fait presque Figaro - version bonjourchine
 
Dernière édition:
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(scusi pour C-E, je n'avais pas vu ton thread avant de poster celui-ci..si tu veux les "fusionner".., no problem)

Attends, je vais essayer la mégafusion. Mais j'ai jamais fait, donc si ça plante, faudra pas m'en vouloir !
 
Fusion en cours

panneau-danger-nucleaire.jpg
 
Attention, Art. 1384 du Code civil français :
"Tout fait quelconque de l'homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer"