CRITIQUE - Cet artiste chinois a porté le camouflage à des sommets, ludiques et politiques. La MEP lui offre sa première rétrospective française. La Galerie Paris-Beijing dévoile sa dernière série axée sur l'environnement.
Extrait : L'homme invisible est chinois. Il est né en 1973 dans la province de Shandong, à l'est de la Chine, «heureux, dans une petite ville, près du fleuve Jaune». Enfant espiègle, il «escalade les murs, pille les vergers, multiplie les embardées, ne se calme que pour dessiner des heures», nous dit-il, tout en pianotant sans fin sur son smartphone. À la fois modeste de posture et impudent d'indifférence, il surveille, pendant la traduction de ses réponses, les progrès de sa dernière série où il intègre les photos d'actualités les plus violentes, restées prisonnières de vieux modèles de téléphones portables (sa lubie et sa photo préférée!). La MEP offre sa première rétrospective française à cette gloire de 44 ans, créant le même enthousiasme immédiat auprès du public et des amateurs.
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Source : LE FIGARO