Les talibans annoncent la tenue d'une conférence inter-afghane à pékin

lafoy-china

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08 Mar 2009
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Hong-Kong - Dongguan - Beijing -
Une conférence inter-afghane destinée à «trouver une solution au problème afghan» se tiendra à Pékin, a annoncé le porte-parole des talibans Suhail Shaheen sans préciser qui y participerait.

Communique :
La délégation talibane, menée par le co-fondateur du mouvement, le mollah Abdul Ghani Baradar, se rendra en Chine les 29 et le 30 octobre, a-t-il précisé. Ce déplacement a été décidé après une rencontre à Doha entre le mollah Baradar, qui est également le chef du bureau politique des talibans, et l'envoyé spécial chinois Deng Xijon, selon Suhail Shaheen. «Les deux parties ont discuté de la conférence inter-afghane à venir à Pékin et des questions relatives à la solution du problème afghan», a-t-il dit sur Twitter. Le gouvernement afghan n'a pas réagi dans un premier temps à la déclaration de Suhail Shaheen. Le porte-parole des talibans a ajouté que «tous les participants assisteront (à la conférence) à titre personnel et présenteront leur point de vue personnel pour trouver une solution au problème afghan».

Les talibans nient toute légitimité au pouvoir afghan, qu'ils qualifient régulièrement de «marionnette» des Etats-Unis. En mai des opposants politiques au gouvernement afghan avaient rencontré une délégation talibane à Moscou. En juillet, une rencontre -la première depuis de nombreuses années- s'était tenue entre des talibans et divers hauts responsables afghans à Doha. Les deux parties s'étaient engagées à établir une «feuille de route pour la paix» en Afghanistan. Pour sa part Pékin a déjà accueilli une délégation de talibans en juin, puis à la fin septembre, après la suspension par le président américain Donald Trump des pourparlers avec les insurgés sur un retrait des forces américaines d'Afghanistan en échange de certaines contreparties des rebelles. La Chine, qui partage une courte frontière de 76 km avec l'Afghanistan à ses confins du nord-est, s'intéresse à ses ressources minérales et s'inquiète du vide sécuritaire qui pourrait se produire après le départ des dernières unités combattantes américaines. Donald Trump a mis fin aux pourparlers avec les insurgés après la mort d'un soldat américain dans un attentat revendiqué par les talibans.


 
Une conférence inter-afghane destinée à «trouver une solution au problème afghan» se tiendra à Pékin, a annoncé le porte-parole des talibans Suhail Shaheen sans préciser qui y participerait.

Communique :
La délégation talibane, menée par le co-fondateur du mouvement, le mollah Abdul Ghani Baradar, se rendra en Chine les 29 et le 30 octobre, a-t-il précisé. Ce déplacement a été décidé après une rencontre à Doha entre le mollah Baradar, qui est également le chef du bureau politique des talibans, et l'envoyé spécial chinois Deng Xijon, selon Suhail Shaheen. «Les deux parties ont discuté de la conférence inter-afghane à venir à Pékin et des questions relatives à la solution du problème afghan», a-t-il dit sur Twitter. Le gouvernement afghan n'a pas réagi dans un premier temps à la déclaration de Suhail Shaheen. Le porte-parole des talibans a ajouté que «tous les participants assisteront (à la conférence) à titre personnel et présenteront leur point de vue personnel pour trouver une solution au problème afghan».

Les talibans nient toute légitimité au pouvoir afghan, qu'ils qualifient régulièrement de «marionnette» des Etats-Unis. En mai des opposants politiques au gouvernement afghan avaient rencontré une délégation talibane à Moscou. En juillet, une rencontre -la première depuis de nombreuses années- s'était tenue entre des talibans et divers hauts responsables afghans à Doha. Les deux parties s'étaient engagées à établir une «feuille de route pour la paix» en Afghanistan. Pour sa part Pékin a déjà accueilli une délégation de talibans en juin, puis à la fin septembre, après la suspension par le président américain Donald Trump des pourparlers avec les insurgés sur un retrait des forces américaines d'Afghanistan en échange de certaines contreparties des rebelles. La Chine, qui partage une courte frontière de 76 km avec l'Afghanistan à ses confins du nord-est, s'intéresse à ses ressources minérales et s'inquiète du vide sécuritaire qui pourrait se produire après le départ des dernières unités combattantes américaines. Donald Trump a mis fin aux pourparlers avec les insurgés après la mort d'un soldat américain dans un attentat revendiqué par les talibans.


Pas d'ingerence qu'ils disaient, pas d'ingérence.... On ne traite qu'avec le pouvoir en place qu'ils disaient....

Enfin il faut remarquer que c'est plutôt habile.
 
Pas d'ingerence qu'ils disaient, pas d'ingérence.... On ne traite qu'avec le pouvoir en place qu'ils disaient....

Enfin il faut remarquer que c'est plutôt habile.

Quand c'est pour oeuvrer pour la paix afin de concilier les protagonistes on ne peut pas parler d'ingerence , ce serait de l'ingerence si seul un de ces memes protagonistes etait represente !

" «Les deux parties ont discuté de la conférence inter-afghane à venir à Pékin et des questions relatives à la solution du problème afghan», a-t-il dit sur Twitter. Le gouvernement afghan n'a pas réagi dans un premier temps à la déclaration de Suhail Shaheen. Le porte-parole des talibans a ajouté que «tous les participants assisteront (à la conférence) à titre personnel et présenteront leur point de vue personnel pour trouver une solution au problème afghan». "


Apres c'est jouer dans le pre carre des Etats Unis , c'est un fait certain ! Deja que les Russes comme prevu maitrisent le conflit en Syrie , ca commence a faire beaucoup pour l’orgueil des Etats Unis ! Il seront vite persona non grata au Moyen Orient a cette cadence !



Extrait : "Les États-Unis servent-ils encore à quelque chose ? On a vu leur inaction suite à l'attaque en Arabie Saoudite le 14 septembre. Le retrait des forces américaines de Syrie est un cadeau fait à la Russie et à l'Iran, et cela envoie un message très inquiétant aux Saoudiens ou aux Israéliens", a analysé le sénateur de l'Eure, Ladislas Poniatowski (Les Républicains).

......
 
Dernière édition:
Quand c'est pour oeuvrer pour la paix afin de concilier les protagonistes on ne peut pas parler d'ingerence , ce serait de l'ingerence si seul un de ces memes protagonistes etait represente !

" «Les deux parties ont discuté de la conférence inter-afghane à venir à Pékin et des questions relatives à la solution du problème afghan», a-t-il dit sur Twitter.
Donc organiser à Paris ou Vancouver une "conférence inter- hongkongaise", en invitant les représentants des protestataires et les représentants du gouvernement, pour "trouver une solution au problème hongkongais" ne serait pas considéré comme de l’ingérence ? :hum:

(Et pour la "conférence inter-ibérique" pour "trouver une solution au problème catalan", on la fait à Cuba ou au Mexique ? :siffle:)
 
Mais le plus important dans l’histoire c’est que pekin reconnaît les talibans comme une organisation internationale légitime et non comme des terroristes.
 
Mais le plus important dans l’histoire c’est que pekin reconnaît les talibans comme une organisation internationale légitime et non comme des terroristes.
Bah, si ça emmerde Trump, c'est toujours bon à prendre ...
 
Mais le plus important dans l’histoire c’est que pekin reconnaît les talibans comme une organisation internationale légitime et non comme des terroristes.

Bah de toute façon, Trump avait déjà prévu de les recevoir à Washington avant de changer d'avis.