LE POINT du 4 mai 2016
http://www.lepoint.fr/technologie/high-tech-chinois-acte-ii-04-05-2016-2037065_58.php
Une idée à voir sur la page du POINT
La Chine, pays qui détient déjà le titre de champion du monde de dépôts de brevets, est aussi le pays qui réalise le plus d'acquisitions high-tech au monde. L'empire du Milieu a ainsi mis la main l'an dernier sur quelque 456 sociétés du numérique, chiffre l'institut américain d'analyse Dealogic. Le fait nouveau, c'est que la Chine ne se contente plus d'acheter de la technologie, mais en invente, comme on peut le voir dans #TECH24, l'émission high-tech de France 24 présentée avec Marjorie Paillon dont Le Point.fr est partenaire.
Ainsi, eHang, un drone que l'on contrôle de son smartphone, a fait sensation à l'occasion de China Connect, le grand rendez-vous du numérique chinois organisé début avril à Paris par Laure de Carayon. Capable de revenir tout seul là où il a commencé à voler, eHang a aussi la particularité d'être totalement commandé via un smartphone. Il est aussi possible de coupler la vision avec un casque de réalité virtuelle, ce qui permet de voir ce que filme le drone. Au porteur d'orienter la caméra grâce à des mouvements du casque.
Un drone à selfie
Également issu des laboratoires chinois, Hover, un drone développé par la start-up de Pékin Zéro Zéro Robotics doté d'une caméra en 4K, est capable de prendre des photos de 13 mégapixels et de se stabiliser pour réaliser un selfie de son propriétaire grâce à la reconnaissance faciale. Certes, la surveillance du Web n'a jamais été aussi forte en Chine et l'accès à Twitter et à Facebook y est toujours extrêmement difficile.
Mais l'empire du Milieu n'est pas absent du marché ultra-prometteur de la réalité virtuelle : ainsi du casque ANTVR, qui, selon son créateur Qin Zheng, promet d'offrir une expérience supérieure à Oculus, le casque immersif de Facebook. De son côté, le studio Zanadu, soutenu par Tencent, a impressionné Jean-Pierre Raffarin à l'occasion de China Connectgrâce à ses films de voyage à 360 degrés. Bref, à l'heure où le spectre de la bulle n'a jamais été aussi présent dans la Silicon Valley, la Sino Valley s'invente son propre univers.
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Une idée à voir sur la page du POINT
La Chine, pays qui détient déjà le titre de champion du monde de dépôts de brevets, est aussi le pays qui réalise le plus d'acquisitions high-tech au monde. L'empire du Milieu a ainsi mis la main l'an dernier sur quelque 456 sociétés du numérique, chiffre l'institut américain d'analyse Dealogic. Le fait nouveau, c'est que la Chine ne se contente plus d'acheter de la technologie, mais en invente, comme on peut le voir dans #TECH24, l'émission high-tech de France 24 présentée avec Marjorie Paillon dont Le Point.fr est partenaire.
Ainsi, eHang, un drone que l'on contrôle de son smartphone, a fait sensation à l'occasion de China Connect, le grand rendez-vous du numérique chinois organisé début avril à Paris par Laure de Carayon. Capable de revenir tout seul là où il a commencé à voler, eHang a aussi la particularité d'être totalement commandé via un smartphone. Il est aussi possible de coupler la vision avec un casque de réalité virtuelle, ce qui permet de voir ce que filme le drone. Au porteur d'orienter la caméra grâce à des mouvements du casque.
Un drone à selfie
Également issu des laboratoires chinois, Hover, un drone développé par la start-up de Pékin Zéro Zéro Robotics doté d'une caméra en 4K, est capable de prendre des photos de 13 mégapixels et de se stabiliser pour réaliser un selfie de son propriétaire grâce à la reconnaissance faciale. Certes, la surveillance du Web n'a jamais été aussi forte en Chine et l'accès à Twitter et à Facebook y est toujours extrêmement difficile.
Mais l'empire du Milieu n'est pas absent du marché ultra-prometteur de la réalité virtuelle : ainsi du casque ANTVR, qui, selon son créateur Qin Zheng, promet d'offrir une expérience supérieure à Oculus, le casque immersif de Facebook. De son côté, le studio Zanadu, soutenu par Tencent, a impressionné Jean-Pierre Raffarin à l'occasion de China Connectgrâce à ses films de voyage à 360 degrés. Bref, à l'heure où le spectre de la bulle n'a jamais été aussi présent dans la Silicon Valley, la Sino Valley s'invente son propre univers.
