Les Chinois sont des hommes comme les autres

Ludovico

Dieu suprême
09 Juin 2010
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Shanghai
Source: le grand soir

Les Chinois sont des hommes comme les autres


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Maxime VIVAS

Zhen Ruolin (Ruolin est le prénom) publie chez Denoël un livre délicieux et malicieux : « Les Chinois sont des hommes comme les autres ».
L’auteur vit en France depuis une vingtaine d’années. Son père, récemment décédé, était un intellectuel Chinois célèbre dans son pays et un traducteur d’auteurs français (dont Balzac). Il avait subi la rigueur de la terrible époque de la Révolution culturelle à l’époque de Mao.

Voici ce que dit le quatrième de couverture du livre de Zhen Ruolin :
« La Chine se développe à une vitesse vertigineuse. Elle intéresse, suscite l’admiration ou fait peur, mais toujours intrigue. Que signifie l’incroyable transformation de l’ex-empire du Milieu pour ses 1 300 millions d’habitants ? À Pékin ou à Shanghai comme dans les campagnes, quelles sont leurs joies, leurs frustrations ou leurs espérances ? Pour une fois ce n’est pas un Occidental qui nous dit ce que pensent, redoutent, désirent, consomment... en bref comment vivent, travaillent et se distraient les Chinois. Sans langue de bois et non sans humour, loin des clichés, Zheng Ruolin aborde tous les aspects de la vie quotidienne et des préoccupations des Chinois. Ainsi saura-t-on ce que racontent et se racontent les 500 millions d’internautes du pays, à quoi rêve la nouvelle « classe moyenne », comment se comportent les amoureux de Canton ou d’ailleurs, ce que signifie la possession d’un logement ou d’une automobile... Un portrait peu banal des habitants de la future première puissance économique mondiale, que prolonge un récit de la Révolution culturelle, telle qu’elle a été vue, avec ses yeux d’enfant, par l’auteur ».

J’ai la chance de bien connaître Zhen Ruolin, le plus Parisien des journalistes Chinois, le plus Français sans doute. Nous trouvons toujours l’occasion de déjeuner ensemble quand je « monte » à Paris.
Il est le correspondant en France de plusieurs journaux chinois, dont le quotidien de Shanghaï Wen Hui Bao et le quotidien de Hong Kong le Wen Wei Po. Il écrit aussi pour le quotidien de Pékin, Global Times. Quand j’ai publié en 2008 mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières » , Zhen Ruolin en a informé largement ces journaux. J’ai eu l’ivresse d’être d’un seul coup plus connu à Pékin qu’à Paris, à Shanghaï qu’à Toulouse (où je vis), à Hong Kong que dans mon village natal.
C’est sans doute grâce à cette gloire asiatique que les Chinois, quand ils ont voulu faire visiter le Tibet à des grands reporters du Figaro et du Monde, ont pensé que je ferais aussi un observateur utile. C’est pourquoi j’étais au Tibet en 2010 ; j’ai publié en 2011 en France (éditions Max Milo ), puis en Chine, puis aux USA, mon livre « Le dalaï lama, pas si zen ». Zhen Ruolin a été un intermédiaire précieux dans ces opérations.
Zhen Ruolin est un homme chaleureux, plein d’humour, aimant la France et son pays. Et c’est parce qu’il souhaite que Pékin et Paris se connaissent et se comprennent mieux qu’il a écrit « Les Chinois sont des hommes comme les autres », un livre d’amour et de paix.
Un livre pour cadeau de Noël, tiens. Un livre qui rend meilleur et plus intelligent.
J’ai déjà évoqué, ici et là, des informations surprenantes sur la Chine que la majorité de nos concitoyens voient par le prisme déformant des médias, c’est-à-dire comme un empire monolithique et mystérieux (donc inquiétant), peuplé de plus d’un milliard de fourmis jaunes, en bleu de travail, s’activant jour et nuit et se délectant de bols de riz tout en nous observant derrière la fente de leurs yeux qui ne sont rien d’autre que des meurtrières horizontales de châteaux-forts ou des lamelles de persiennes subrepticement écartées par un observateur embusqué.
Le Grand Soir a posé récemment à ses lecteurs quelques questions inspirées du livre de Zhen Ruolin) : « Vous saviez qu’en Chine on parle chinois ? Oui, sauf quand on parle une des 200 autres langues que le mandarin.
Vous le saviez, vous, que dans la région du Xingjiang, peuplée de Ouïghours (et non de yoghourts comme a dit un jour Bernard Kouchner, ministre socialo-sarkoziste) quand l’assemblée des élus se réunit il faut 5 interprètes pour qu’ils se comprennent ? »
Sans doute est-il grand temps que les Français, dans l’intérêt réciproque de nos deux pays, s’arrachent à un analphabétisme géo-politique qui induit une cécité économique et une glaciation des rapports humains.
Or, c’est pour nous y aider que Zhen Ruolin a écrit ce livre sérieux, amusant, simple et savant. On devrait le remercier pour cela, comme on le ferait pour un invité qui, tout en vous félicitant pour votre table, vous instruit agréablement d’un pays lointain et méconnu où vivent des hommes et des femmes qui nous ressemblent. « Ah ! insensé qui crois que je ne suis pas toi ! » s’écriait Victor Hugo, celui-là même qui fustigea de belle manière le sac du Palais d’été de Pékin par des soudards Anglais et Français (voir www.legrandsoir.info/Victor-Hugo-contre-le-paiement-des.html).
N’ayez pas peur, Zhen Ruolin ne cherche à aucun moment à vous vendre le système économique, politique, administratif, social, judiciaire, syndical, culturel chinois. Il vous parle de la Chine et de la France tels que sont pour lui ces deux pays appelés à évoluer, mais jaloux de quelques-unes de leurs spécificités. Son regard original nous éclaire et nous fait mieux comprendre la Chine...et la France. Il nous persuade de la nécessité de se parler davantage. Sans crainte et sans arrogance, dans le respect mutuel, comme il sied à deux grandes puissances qui ne sont pas ennemies.
Maxime Vivas
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PS. En avril 2008, le passage de la flamme olympique des jeux de Pékin fut interrompu à Paris à la suite d’agressions, appuyées par une intense campagne médiatique antichinoise. Il s’ensuivit un schisme entre nos deux pays. Quelques mois plus tard, Zhen Ruolin, de retour d’un séjour dans son pays me confiait :« J’ai constaté avec une grande tristesse la montée d’un sentiment anti-français parmi la jeunesse chinoise ». C’est cette tristesse éprouvée par ce Chinois qui fait de lui un Français comme les autres.
« Les Chinois sont des hommes comme les autres . »
Zhen Ruolin.
Editions Denoël. 293 pages.




Une lecture que l'on m'a conseillé, je vais donc commander ce livre prochainement, si quelqu'un à vu cet ouvrage dans le rayonnage d'une librairie sur Shanghai je suis preneur.
 
Ainsi saura-t-on ce que racontent et se racontent les 500 millions d’internautes du pays, à quoi rêve la nouvelle « classe moyenne », comment se comportent les amoureux de Canton ou d’ailleurs, ce que signifie la possession d’un logement ou d’une automobile...

Cette phrase est tellement ridicule... Encore un "MOI, j'ai tout compris" mais 1.3milliard de personne c'est bien trop a apprehender pour un seul esprit et en moins de 300 pages! De quoi faire de nouveaux cliches...
Si c'est pour casser qq gros cliches pour des Francais qui ne sont jamais sorti du pays, pourquoi pas,a la limite... Pour quelqu'un ayant vecu un peu en Chine, je vois beaucoup moins l'interet.
Ah? on parle plusieurs dialectes en Chine? je le sais depuis que j'ai 6 ans...
Si c'est pour dire que tout les etres humains ont en gros les memes besoins et aspirations, bel enfoncage de portes ouvertes.
 
Robert Robichet et Philippe Patoulacci sont aussi des hommes comme les autre, ce ne sont pas des surhommes...
 
Oui ni plus ni moins, c'est un article pour la promo de ce livre, avec des brèves explications.

L'intérêt n'est pas dans cet article mais peut être dans ce livre. Si vous l'avez vu sur Shanghai, dites le moi.

Cette phrase est tellement ridicule... Encore un "MOI, j'ai tout compris" mais 1.3milliard de personne c'est bien trop a apprehender pour un seul esprit et en moins de 300 pages! De quoi faire de nouveaux cliches...

A gueuler sur tout tu en deviens ridicule xiao bai et deviens ce que tu critiques.
 
merci pour cet article utile apparemment pour rappeler à quel point nous sommes semblables!

enfin, merci également pour le plaisir que j'ai eu à relire la lettre de Victor Hugo, dont le lien est dans l'article, ou il exprime avec un brio à jamais inégalable, ce qu'il pense du sac du Palais d’Été... un régal!
 
Oui ni plus ni moins, c'est un article pour la promo de ce livre, avec des brèves explications.

L'intérêt n'est pas dans cet article mais peut être dans ce livre. Si vous l'avez vu sur Shanghai, dites le moi.



A gueuler sur tout tu en deviens ridicule xiao bai et deviens ce que tu critiques.

Desole d'avoir critiquer ton article sur le bouquin, grosse bise a toi.
 
/HS/
François Fillon est un homme comme Jean François Coppe
/HS off/
 
on devrait renommer le thread: "venez vider votre sac"...

j'attend l'avis de l'harmonisateur !
 
Synopsis:

Un pétoulard est venu se perdre à Shanghai et fait le beau en laissant croire qu'en habitant une résidence en colloc à trentes minutes du centre c'est le "luxe" Shanghaien (ah mince j'avais oublié il a la master bed room, autant pour moi)

Ref: commentaire sur FB en dessous des photos sur sa ô combien nommée "résidence":

residence.jpg


La vidéo : (à regarder dans son ensemble pour en retirer l'intérêt, car souvent ces artistes sont juste des incompris)

Dès la "très" prometteuse première minute:

Jimmy: Salut tonfion çà va ? çà va bien !!!?? bonne année ! c'est moi, euuuuuuuuh la racaille de Shanghai, comme tu m'as reconnu, donc euuuuuh com chté promis j'vais euuuuuh je vais filmer chez moi d'accord ? et euuuuuh je vais je t'montrer un peu chez moi comme tu m'as dis "ouuuuais montre un peu chez toi ou t'habites et tout" t'as vu et je vais t'montrer chez moi… d'accord ? donc moi j'habite dans ce trou là… là bas voilà, çà c'est ma résideeence… voilà…. çà c'est ma résidence….. voilà c'est la rue c'est ma ruuuue, donc voilà çà c'est mon quartier éééeuhihein…

Ceci nous amène au premier dénouement du film:

- 00'50": Jimmy: Donc la normalement, première chose c'est on va traverser la rue… c'est boooon là, tac çà c'est taxi, TAXI DE SHANGHAI youhou !!!

LE leitmotiv : (il est bon de noté qu'il n'est jamais répété lors de la vidéo, seul une oreille vive sera capable d'entendre ce précieux commentaire) :

01'07" Jimmy: Donc j'habite dans cette résidence là, voilà.


Les phrases mythiques du dialoguiste engagé sur cette super production:

- 2'53": Pour un week end il fait pas très beau.
- 3'10": Les maisons ici elles font 28 étages, çà va quoi, tranquille, la classe.
- 4'10": Avec la carte, tac tu rentres.
- 5'36": Wouaaaw alors y'a beaucoup de numéros, alors numéro 12.
- 7' 50": C'est haut hein ? çà va y'a encore des étages en haut.
- 10'02": Chocapic hèhèHè chOocapic.
- 12'46: Là c'est une guitare, mais bon j'y joue pas quoi.
- ...
Notre équipe étant en effectif réduit et le travail étant gigantesque, nous sollicitons les bonnes âmes de ce forum et demandons aux membres BC de bien vouloir nous aider. Nous vous proposons sous la forme d'un jeu de compléter cette liste afin de savoir si cette vidéo est éligible pour le prix de la vidéo la plus chiante du web, La personne ayant récolté le plus grand nombre de phrase sans queue ni tête se verra remettre un DVD collector "les vidéos sans âmes" ainsi qu'une paire de pantoufle à l'effigie de Nicolas Anelka.

Interlude:

La fondation "sauvez Jimmy" vous propose d'aider un Jimmy à regagner son habitat naturel en achetant mug, verre, slip, tapis de souris ou encore un porte clé "jimmy one forever":


colek.jpg


Au cas où cette vidéo remporterait le premier prix, l'unité de production se réserve le droit de:

- Changer quelques dialogues en les remplaçant par:

- La vie de ma mère.
- J'ty jure.
- La vie d'tes mort.
- (D'autres) Voilà quoi.

- Changer l'acteur principal, la dyslalie étant un phénomène discréditant son jeu. Ceci dit, Jimmy a l'air d'être un jeune homme beau et fort, insouciant et plein d'espoir, autrement dit, Jimmy est à la vidéo ce que le personnage de Voltaire est à la littérature, c'est bien pour cette raison que nous l'avons choisi.

Nous voudrions connaitre l'avis du public:

Est ce que la scène de la salle de bain (13'05") a un intérêt pour la compréhension du film ?

la réponse du réalisateur a été:

"Je voulais montrer que le protagoniste savait lire en focalisant sur les bouteilles de shampoing…"

Si Jimmy est élu à la première place, nous prendrons en charge les frais de retranscription de son oeuvre à l'écrit. Nous sommes dorénavant très impatient de voir l'effet que cet ouvrage palpitant pourrait donner dans un livre, l'excellence de cet auteur n'étant plus questionable.

Bon visionnage !
 

Fichiers joints

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La vidéo incriminée:

[video]http://v.youku.com/v_show/id_XNDc3NTc0NjQw.html[/video]


Plus sérieusement Jimmy, essaye d'aligner plus de trois phrases avec un sens commun et on pourra débattre sur l’intérêt (ou le non intérêt) d'un livre.

Ceci implique de lire le livre avant tout ! (toujours preneur pour le livre)
 
Dernière édition:
Hahaha bordel merci AKB46.
 
Ahahha, merci ABK6 pour ce bon moment de rigolade!