l'engouement des athlètes Chinois pour les JO expliqué

Y&Ycafehangzhou

Membre Bronze
24 Nov 2011
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hangzhou
yycafe-asia.com
Depuis le temps qu'on se demande le pourquoi de l'engouement des athlètes Chinois pour les JO, c'est expliqué par fabien Soyez dans le Figaro ;
Sex, beer & pingpong , un cocktail gagnant !
anim_grin





Des athlètes dévoilent les coulisses du village olympique, où les performances ne sont pas que sportives.

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Accueillant plus de 10.000 athlètes lors des Jeux d'été et environ 3000 lors des Jeux d'hiver, le village olympique forme un club fermé où «ce qui se passe au village reste au village», comme l'explique Summer Sanders, une nageuse américaine qui a participé aux JO de Barcelone, en 1992. Cet univers verrouillé, que l'on imaginait naïvement axé sur une préparation physique et mentale intense, s'est ébréché avec les témoignages recueillis par le magazine américain ESPN.
En coulisses, les villages olympiques sont aussi de véritables lieux de rencontres, et plus si affinité... On y trouve des appartements, des discothèques, de nombreux bars. Après une préparation spartiate avant les Jeux olympiques, les athlètes s'y défoulent.
Josh Lakatos, tireur américain, décrit un monde de beuveries et d'orgies. En septembre 2000, le sportif doit rendre les clés de son logement au village olympique de Sydney, mais s'arrange pour y rester une semaine de plus, grâce à la complicité d'une femme de ménage. Pour les athlètes, qui sont la plupart du temps obligés de partager leur logement avec un coéquipier, le logement du tireur américain devient une garçonnière. Les athlètes s'y croisent, «à toute heure du jour et de la nuit» - à commencer par «l'intégralité d'une équipe de relais 4 x 100 mètres scandinave, accompagnée par des Américains». Avec du recul, Josh Lakatos remarque: «Je n'ai jamais vu autant de débauche de toute ma vie.» Le record du nombre de préservatifs utilisés lors des JO est établi cette année-là: 100.000 en deux semaines.
Lors des Jeux, «70 à 75% des Olympiens ont des relations sexuelles», affirme Ryan Lochte, nageur recordman qui participera à ses troisièmes JO à Londres. Au village, les athlètes, épuisés, décompressent à leur façon, explique Tony Azevedo, capitaine de l'équipe de water-polo américaine: «C'est déjà dur de rencontrer quelqu'un, alors imaginez l'athlète qui s'entraîne de 6h du matin à 17h. C'est comme le premier jour de l'université: des gens nerveux, superexcités, tout le monde qui essaye de finir la nuit avec quelqu'un.»
«Orgie de minuit»

«Les Italiens sont particulièrement accueillants. Ils laissent souvent leur porte ouverte», note Jill Kintner, championne américaine de BMX. Brandi Chastain raconte comment elle a découvert, en 1996 à Atlanta, deux handballeurs français «simplement vêtus de chaussettes, cravates et jockstraps», dans la salle de repas. «Je me suis dit “Mon Dieu, c'est quoi cet endroit?”», se rappelle l'ancienne footballeuse américaine. Les villages des Jeux d'hiver ne sont pas en reste. À Vancouver, en 2010, un skieur raconte avoir vu six athlètes, «Allemands, Canadiens et Autrichiens», se rejoindre «pour un bain de minuit, qui s'est transformé en orgie de minuit».
Une ambiance «à 100 à l'heure» résumée par Hope Solo, gardienne de l'équipe américaine de football: «Les athlètes sont des extrémistes. Quand ils s'entraînent, c'est à fond. Quand ils sortent boire un verre, c'est 20 verres. Quand vous participez à une expérience unique, vous voulez vous créer des souvenirs, qu'il s'agisse de sexe, de fête ou de sport.» Mais parfois, cela peut déconcentrer. C'est le cas du cycliste américain Taylor Phinney, qui avait «presque oublié qu'il avait une course» et est rentré de Pékin bredouille, en 2008. Lors des Jeux de Londres, «j'essaierai de rester aussi loin que possible des femmes», s'amuse-t-il.


Par Lien retiréFabien Soyez