Suite à la discussion avortée sur les masques N95 dont les prix flambent, voici un sujet plus général qui permet de continuer.
Si Machin et Truc écoulent leurs stock, ça ne fait aucune différence avec une distribution en pharmacie. S'ils les gardent sur leur étagère, là ça pose un problème de gâchis, certainement dû à un prix trop bas pour la valeur du masque.
Maintenant, s'il n'y a pas de pénurie, et que Machin et Truc tentent d'écouler leur stock de 5000 masques chacun à 24rmb, alors qu'on trouve ces mêmes masques à 5~10 rmb à la pharmacie, que crois-tu qu'il se passera ?
Machin et Truc vendront-ils leur stock ou resteront-ils comme des idiots avec leur étagère pleine à craquer de masques invendus ?
C'est pas l'individu qui fixe les prix mais le marché, c'est à dire la valeur maximale que quelqu'un est prêt à payer pour obtenir quelque chose.
Vendre quelque chose, se mettre d'accord entre acheteur et vendeur pour une transaction commerciale, c'est tout le contraire d'un braquage de sac à main. Étonnant que tu ne fasses pas la différence, et si je peux me permettre, ne donne pas beaucoup de crédit à ce que tu es amené à dire par la suite avec de tels raisonnements.
Sinon vous avez une drôle d'idée de ce qu'est un riche. Vous savez que les riches ne sont pas riches par magie, s'ils ont un style de vie plus cher que le nôtre ce n'est pas parce qu'ils acceptent de payer la même chose que nous douze fois plus cher, mais qu'ils achètent des choses plus rares et de meilleure qualité donc plus chères.
S'ils payaient leurs choux 63rmb juste en applicant un coefficient correspondant à leur compte en banque, il y a longtemps qu'ils n'achèteraient plus de chou.
Ce n'est pas en laissant les denrées rares à bas prix que les pauvres vont automatiquement pouvoir survivre : il y a pénurie.
Premier arrivé premier servi, riche ou pauvre.
As-tu une idée de combien ça coûte maintenant de cultiver un chou en Chine ?
Le nombre de masques qu'il faut acheter à 24rmb pièce pour chacun de ses employés, les difficultés pour trouver quelqu'un qui veuille bien bosser pour transporter ce chou, etc.
Tout est lié.
Il n'y a aucune raison pour que ce magasin vende son chou 15rmb dans un contexte où il n'y a que 3 choux pour 10 000 habitants, et que ce chou coûte au magasin qui le vend probablement bien plus que 15rmb en amont.
Des soldats blessés lourdement impossibles à soigner. Des soldats légèrement blessés qui survivront même sans soins. Des soldats qui ont besoin de soins pour survivre.
Les médics sont-ils de gros salopards d'allouer leurs soins uniquement aux soldats qui ont besoin de soins pour survivre ?
Auraient-ils dû les gâcher pour les deux autres catégories de soldats ?
Le contexte de nécessité crée littéralement la valeur d'une ressource.
C'est le prix qui permet de savoir, du côté producteur comme du côté acheteur, si un objet est nécessiteux, s'il faut en produire davantage.
Sans la hausse des prix des masques et des choux, comment les producteurs aurait-il pu deviner qu'il y eu pénurie et réagir en conséquence en produisant plus ?
La pénurie vient du fait que tout le monde a besoin de masque, pas du fait que Machin et Truc ont acheté 5000 masques.C est vrai que le gars qui en achète 5000 pour les revendre a 25 rmb pièce ne participe pas a la pénurie : Il fait du business, il a tout compris a l économie de base. Et en plus il est utile.
Si Machin et Truc écoulent leurs stock, ça ne fait aucune différence avec une distribution en pharmacie. S'ils les gardent sur leur étagère, là ça pose un problème de gâchis, certainement dû à un prix trop bas pour la valeur du masque.
Maintenant, s'il n'y a pas de pénurie, et que Machin et Truc tentent d'écouler leur stock de 5000 masques chacun à 24rmb, alors qu'on trouve ces mêmes masques à 5~10 rmb à la pharmacie, que crois-tu qu'il se passera ?
Machin et Truc vendront-ils leur stock ou resteront-ils comme des idiots avec leur étagère pleine à craquer de masques invendus ?
C'est pas l'individu qui fixe les prix mais le marché, c'est à dire la valeur maximale que quelqu'un est prêt à payer pour obtenir quelque chose.
Le commerce a remplacé la guerre. Tout ce que tu as aujourd'hui tu le dois au commerce et à l'économie.Détrompes toi Wumao, la France fonctionne exactement comme tu le souhaites et décrits...
De petites magouilles sans envergures, sans ambitions, faites d opportunisme pour satisfaire son petit intérêt minable. (A l image de notre classe politique d ailleurs). Des projets sans réflexions, sans grandeurs, sans visions.
Je te laisse a ton economie du "braquage du sac a main de la petite vieille dans la rue". La grande classe. Grand économiste !
Vendre quelque chose, se mettre d'accord entre acheteur et vendeur pour une transaction commerciale, c'est tout le contraire d'un braquage de sac à main. Étonnant que tu ne fasses pas la différence, et si je peux me permettre, ne donne pas beaucoup de crédit à ce que tu es amené à dire par la suite avec de tels raisonnements.
T'as pas compris. C'est déresponsabilisant pour le gouvernement qui met cette politique en place (il n'est plus responsable de qui obtient quoi puisque c'est le hasard qui s'en charge), pas pour l'acheteur."Le hasard est éthiquement probablement déresponsabilisant mais aussi totalement stupide a posteriori".
Comme ce ne serait pas très compréhensible, on va laisser ça de coté.
Laisser flamber les prix, par contre, ce serait par contre, fausse légèrement le hasard en excluant de la possibilité d'achat ceux qui n'ont pas les moyens. Légèrement seulement car ceux qui ont trop de thune et pas assez de cerveau pour n'acheter que ce dont ils ont besoin pour vivre restent assez nombreux.
Est-ce plus responsabilisant ? Sortir un peu plus d'argent de son porte-monaie quand on en a de trop a quelque chose de responsabilisant ? Ne pas bouffer parce que c'est trop cher a quelque chose de responsabilisant ? Bof.
Sinon vous avez une drôle d'idée de ce qu'est un riche. Vous savez que les riches ne sont pas riches par magie, s'ils ont un style de vie plus cher que le nôtre ce n'est pas parce qu'ils acceptent de payer la même chose que nous douze fois plus cher, mais qu'ils achètent des choses plus rares et de meilleure qualité donc plus chères.
S'ils payaient leurs choux 63rmb juste en applicant un coefficient correspondant à leur compte en banque, il y a longtemps qu'ils n'achèteraient plus de chou.
Ce n'est pas en laissant les denrées rares à bas prix que les pauvres vont automatiquement pouvoir survivre : il y a pénurie.
Premier arrivé premier servi, riche ou pauvre.
As-tu une idée de combien ça coûte maintenant de cultiver un chou en Chine ?
Le nombre de masques qu'il faut acheter à 24rmb pièce pour chacun de ses employés, les difficultés pour trouver quelqu'un qui veuille bien bosser pour transporter ce chou, etc.
Tout est lié.
Il n'y a aucune raison pour que ce magasin vende son chou 15rmb dans un contexte où il n'y a que 3 choux pour 10 000 habitants, et que ce chou coûte au magasin qui le vend probablement bien plus que 15rmb en amont.
Temps de guerre. Les soins sont très limités.Par contre, c'est criminel. Et irresponsable. Criminel parce que quadrupler les prix de produits de nécessité mettrait des gens dans l'impossibilité de survivre. Irresponsable parce que toute celà justifierait parfaitement que tout un chacun, abandonné par les règles d'un contrat de société, applique ses propres règles et te fasse la peau sine die pour te piquer ton smartphone (les choux, on s'en lasse). ;-))
Après, il faut être un beau salopard pour vendre les choses beaucoup plus cher qu'elles n'ont couté au prétexte qu'un contexte de nécessité s'installe, mais ça, c'est de la morale et on en fera pas.
Des soldats blessés lourdement impossibles à soigner. Des soldats légèrement blessés qui survivront même sans soins. Des soldats qui ont besoin de soins pour survivre.
Les médics sont-ils de gros salopards d'allouer leurs soins uniquement aux soldats qui ont besoin de soins pour survivre ?
Auraient-ils dû les gâcher pour les deux autres catégories de soldats ?
Le contexte de nécessité crée littéralement la valeur d'une ressource.
C'est le prix qui permet de savoir, du côté producteur comme du côté acheteur, si un objet est nécessiteux, s'il faut en produire davantage.
Sans la hausse des prix des masques et des choux, comment les producteurs aurait-il pu deviner qu'il y eu pénurie et réagir en conséquence en produisant plus ?