Le président demande aux chinois de consommer moins de nouilles à l’étranger

la preuve en image
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Quand on est à moitié sonné par le voyage, on n'est pas du tout dans les bonnes conditions pour faire du tourisme culinaire.

Pour les chinois, manger bien et à l'heure est important.
Et sans éducation particulièrement ciblée, nos menus n'offrent pour beaucoup rien qui corresponde à "bien manger".
Dans ce cas, les fangbianmian sont une bouée de sauvetage appréciée.

Nos "restau" ne sont pas tous dignes de ce nom en ce sens qu'il n'ont pas tous de vrais cuisiniers mais seulement du personel qui appliquent des recettes précises.
J'ai été dans des situations surréalistes où tout ce que j'ai pu obtenir est de l'eau chaude. Les voyageurs y ont fait trempé la salade avec du sel et du poivre pour simuler la soupe qui semblait nécessaire à leur alimentation !

En 5 jours de voyage en France, je n'ai trouvé qu'un hôtel qui ait accepté le challenge de leur faire une soupe de spaghetti au petit déjeuné. Elle était totalement "french taste", mais elle a fait l'unanimité et le bonheur du groupe !

Pour les citer, les campaniles sont d'une effrayante rigidité. On ne change pas un oeuf dans un menu. Rien à faire, aucune discussion possible. Ils méritent à mon sens les nouilles dans la bouilloire, mais ne fournissent pas de bouilloire. Pas fous !

Donc si vous voyagez avec des chinois, la question préalables pour le choix de vos points de chute pourrait être "sauriez-vous éventuellement écouter et tenter de suivre des demandes particulières simples, voir laisser un membre du groupes venir en cuisine donner quelques consignes". C'est très facile, avec les mêmes ingrédients de base, de provoquer la satisfaction ou le désespoir des convives...