FIGAROVOX/TRIBUNE - En démissionnant, la journaliste éditorialiste Bari Weiss du New-York Times a révélé les dessous peu reluisants du journal américain, qui en affectant une ligne progressiste, se transforme en «prédateur de la liberté d’expression» analyse l’essayiste Céline Pina.
Extrait : Le «New York Times» était un journal de référence, comme le fut «Le Monde» en son temps. Cela fait aussi belle lurette qu’il vit sur sa réputation, comme le fait le quotidien français aujourd’hui, mais cela suffit à lui donner une force de frappe et un réel pouvoir de nuisance. Le problème c’est que maintenant non seulement sa réputation s’avère usurpée, mais les pratiques qui ont cours à l’intérieur du journal suscitent légitimement l’indignation: harcèlement, insultes, réécriture des articles dont l’opinion dérange, parti-pris idéologique… C’est la journaliste Bari Weiss qui révèle les dessous guère reluisants du journal américain dans sa lettre de démission, mais elle ne fait que dire tout haut, ce que nombre de signaux faibles indiquaient déjà.
«Qui veut faire l’ange, fait la bête» est un vieux proverbe, il n’aura jamais été plus d’actualité qu’ici. Déshumanisation, accusations sans preuve et censure, tel est le triptyque faisant de jeunes journalistes, qui s’affichent progressistes, les nouveaux prédateurs de la liberté d’expression. En traitant au moindre prétexte leurs détracteurs de nazis ou de fascistes, ils ne se rendent pas compte que leurs comportements sont plus violents et néfastes que celui de ceux qu’ils prétendent épingler.
Citation : « La presse, comme la femme, est admirable quand elle avance un mensonge, elle ne vous lâche pas qu'elle ne vous ait forcé à y croire, et elle déploie les plus grandes qualités dans cette lutte où le public, aussi bête que le mari, succombe toujours. »
Citation de Honoré de Balzac
Extrait : Le «New York Times» était un journal de référence, comme le fut «Le Monde» en son temps. Cela fait aussi belle lurette qu’il vit sur sa réputation, comme le fait le quotidien français aujourd’hui, mais cela suffit à lui donner une force de frappe et un réel pouvoir de nuisance. Le problème c’est que maintenant non seulement sa réputation s’avère usurpée, mais les pratiques qui ont cours à l’intérieur du journal suscitent légitimement l’indignation: harcèlement, insultes, réécriture des articles dont l’opinion dérange, parti-pris idéologique… C’est la journaliste Bari Weiss qui révèle les dessous guère reluisants du journal américain dans sa lettre de démission, mais elle ne fait que dire tout haut, ce que nombre de signaux faibles indiquaient déjà.
«Qui veut faire l’ange, fait la bête» est un vieux proverbe, il n’aura jamais été plus d’actualité qu’ici. Déshumanisation, accusations sans preuve et censure, tel est le triptyque faisant de jeunes journalistes, qui s’affichent progressistes, les nouveaux prédateurs de la liberté d’expression. En traitant au moindre prétexte leurs détracteurs de nazis ou de fascistes, ils ne se rendent pas compte que leurs comportements sont plus violents et néfastes que celui de ceux qu’ils prétendent épingler.
«Le New York Times qui était un journal de référence devient un symbole du totalitarisme bien-pensant»
TRIBUNE - En démissionnant, la journaliste éditorialiste Bari Weiss du New York Times a révélé les dessous peu reluisants du journal américain, qui en affectant une ligne progressiste, se transforme en «prédateur de la liberté d’expression» analyse l’essayiste Céline Pina.
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Citation : « La presse, comme la femme, est admirable quand elle avance un mensonge, elle ne vous lâche pas qu'elle ne vous ait forcé à y croire, et elle déploie les plus grandes qualités dans cette lutte où le public, aussi bête que le mari, succombe toujours. »
Citation de Honoré de Balzac
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