Entre 630 et 895 (c'est le Dynastie Tang de Chine),
618 > 907 pour la dynastie ... Apres au niveau Japon je vais me documenter car c'est interessant la periode que tu cites ... Car l'influence de la langue chinoise et des caracteres me semble
anterieure , la dynastie Tang en a ete l'apotheose ...
Les kanji Pour ce qui est de l’écriture japonaise, elle peut constituer un redoutable défi pour plusieurs Occidentaux. Cette écriture résulte d’une adaptation de l’écriture chinoise — les kanji — propagée par les bouddhistes à partir du IVe siècle de notre ère. Le mot
kanji signifie littéralement en japonais «signe chinois».
De la fin du VIe au milieu du IXe siècle, le Japon fut très influencé par la culture chinoise dont il s’imprégna systématiquement. Il faut dire que la Chine était alors dotée d'une puissance politique et d'une avance technique supérieures à celles de tous les autres pays voisins. C’est à cette époque (vers le VIe siècle) que les Japonais se sont approprié les idéogrammes japonais. On peut qualifier aujourd’hui de «sinomanie» cette période d'emprunts massifs à la langue chinoise dont les imitations se firent souvent sans discernement. Aujourd’hui, il reste un peu moins de 2000
kanji en japonais (ce qui est suffisant pour lire un journal), contre 60 000 en chinois, mais il est préférable d’en savoir au moins 6000 pour lire des ouvrages plus ou moins savants. De façon générale, les enfants ne connaissent vraiment bien les 2000
kanji qu'en quittant l’école secondaire (mais ils en apprennent 1000 au primaire).
Le dessin complexe des
kanji vient du fait qu'ils correspondaient à l’origine à une peinture d'une réalité, à l’instar de l’écriture hiéroglyphique égyptienne. Par exemple, le mot «volcan» est formé par le signe «feu» + le signe «montagne», mais ne se prononcera pas comme «montagne de feu». Mais les
kanji utilisés au Japon ont été importés de diverses régions et de plusieurs dialectes, et ce, à des époques différentes. C’est pourquoi il est fréquent qu’un même
kanji chinois soit prononcé de plusieurs façons en japonais, sans ressemblance aucune avec la prononciation dialectale d'origine. Ajoutons aussi qu’un
kanji chinois désigne à la fois un mot chinois et tous les mots japonais de sens équivalent, mais des formes différentes; de plus, un même
kanji connaît une multiplicité d'équivalents japonais. Au nombre de 1945 (selon la liste officielle de 1981), les
kanji comportent normalement deux prononciations: l’une, japonaise; l’autre, sino-japonaise.