La Vie d’une prostituée chinoise à Paris

  • Auteur de la discussion Panda Rebel
  • Date de début
À vrai dire je suis plutôt d'accord avec toi sur ce point, je ne crois pas non plus qu'il existe chez les hommes un besoin impérieux de sexe.

Je ne crois pas non plus au rôle utile de la prostitution qui permettrait à des hommes souffrant d'une quelconque carence d'avoir accès au sexe (ou si ces types existent, ils représentent une minorité de clients).

À mon sens, les clients de prostituées sont des types lambda à qui cette forme de sexualité convient pour x ou y raison. Cela va du jeune homme qui n'a pas envie de payer une bouteille de mauvais whisky pour draguer en boîte de nuit au chef d'entreprise qui n'a pas l'envie ni le temps d'avoir une vie sociale.
plutôt d'accord avec toi là.
 
je me suis mal exprimé, désolé.
Je vais donner un exemplen ce sera plus simple:
Si 1% des femmes vont "aux putes", et que, par ex., 3% des hommes vont aux putes, alors la proportion de femmes parmi la population qui va aux putes (les "clients") sera, en gros, de 25%.

Ces chiffres sont complètement farfelus, voici la preuve:

D'après cette étude du très sérieux BJC institute 45% des femmes ont déjà eu recours aux services de protitué(e)s contre 25% des hommes, si l'ont part du principe que la répartition de la population homme/femme est de 50/50 seuls 35% des clients sont de sexe masculin, 65% sont de sexe femminins

CQFD

PS: les transexuels, assexués, objets, animaux, aliens et divers autres ne sont pas compris dans cette étutde
 
Ces chiffres sont complètement farfelus, voici la preuve:

D'après cette étude du très sérieux BJC institute 45% des femmes ont déjà eu recours aux services de protitué(e)s contre 25% des hommes, si l'ont part du principe que la répartition de la population homme/femme est de 50/50 seuls 35% des clients sont de sexe masculin, 65% sont de sexe femminins

CQFD

PS: les transexuels, assexués, objets, animaux, aliens et autres ne sont pas compris dans cette étutde
Effectivement, là c'est imparable.
 
Bon, les gars (et la fille), on s'est quand même pas mal éloignés du sujet initial du thread là.
 
La prostitution est partout. Par exemple une femme qui épouse un homme parce qu'il a une bonne situation, (ou l'inverse, hein) c'est une forme de prostitution : sexe contre argent, de manière directe ou détournée.
Ce qui est gênant, ce n'est pas la prostitution, c'est l'avilissement, c'est à dire obliger des personnes à se prostituer, par la force, par différents moyens de pression (menaces directes, sur la famille, sur la dénonciation, l'expulsion, la drogue, ...).
Je ne vois pas pourquoi on devrait légiférer sur le cas d'une prostitution consentie par les deux parties. C'est un contrat entre deux personnes, elles font ce qu'elles veulent, qui ça gêne ?
 
Je ne vois pas pourquoi on devrait légiférer sur le cas d'une prostitution consentie par les deux parties. C'est un contrat entre deux personnes, elles font ce qu'elles veulent, qui ça gêne ?
C'est là je crois qu'est le coeur du débat: les "légalisationistes" arguant que la prostitution est majoritairement une transaction librement consentie, tandis que les "abolitionnistes" arguent que la grande majorité des prostituées subissent leur situation et sont des victimes.
 
Je ne vois pas pourquoi on devrait légiférer sur le cas d'une prostitution consentie par les deux parties. C'est un contrat entre deux personnes, elles font ce qu'elles veulent, qui ça gêne ?

Pour les abolitionnistes, le sors des prostituées, contraintes ou pas, est totalement accessoire.

La pénalisation des clients à pour but d'instaurer une certaine morale sexuelle (les associations abolitionnistes sont chapeautées par l'église catholique).

Mais c'est aussi et surtout un outil pour les élus afin de réduire les troubles de voisinage dans les villes et de réguler les flux de migrants avec un motif faussement compassionnel.
 
Les prostituées de Belleville et de Strasbourg St Denis ne font chier personne, elles font leur truc tranquille et n'embêtent pas le monde. Ceux qui les menacent, les maltraitent, etc. sont des raclures. Certes, la prostitution est interdite, mais elles au moins ne mettent pas en danger la vie d'autrui. Honte aux flics qui les rackettent au lieu de s'occuper des vrais délinquants dans cette ville (et tout le monde sait qu'il y en a beaucoup, rien que dans ces quartiers)
payer une bouteille de mauvais whisky pour draguer en boîte de nuit
Payer une bouteille en boite pour coucher, c'est quand même bien la loose.
(mais je suis bien d'accord avec le reste de ton message)
 
je me suis mal exprimé, désolé.
Je vais donner un exemple ce sera plus simple:
Si 1% des femmes vont "aux putes", et que, par ex., 3% des hommes vont aux putes, alors la proportion de femmes parmi la population qui va aux putes (les "clients") sera, en gros, de 25%.
OK, mais dans les 2 cas (% / population du pays ou % / population des clients), 1% est extrêmement faible.
Aucun sujet (thème) sociologique n'a de tels pourcentages.
https://www.bonjourchine.com/thread...ee-chinoise-a-paris.134181/page-3#post-623484
 
OK, mais dans les 2 cas (% / population du pays ou % / population des clients), 1% est extrêmement faible.
Aucun sujet (thème) sociologique n'a de tels pourcentages.
https://www.bonjourchine.com/thread...ee-chinoise-a-paris.134181/page-3#post-623484
C'est un chiffre qui ressort souvent. Maintenant, dans quelques autres études que j'ai vues, ça va en gros de 1 à 5-6%, donc toujours une très très faible proportion de femmes.
On peut donc tranquillement dire, sans exagérer, que la prostitution est essentiellement un phénomène de clients hommes et de prostituées femmes.
Ce qui n'est finalement pas une énorme révélation.
 
Mais comme il se trouve que entre 50 et 90% des femmes sont des abolitionnistes, la conclusion imparable de ton raisonnement est que 50 à 90% des femmes réagissent comme le font les racistes et les homophobes. J'aurais aussi pu dire que la conclusion imparable de ton raisonnement est qu'entre 30 et 55% des hommes réagissent comme le font les racistes et les homophobes, mais ça en jetait plus avec 50 à 90% ;)
Bonjour,

Sur ce point je suis plutôt d'accord avec PandaRebel. Quand on fait ce genre de sondage, j'imagine que la majorité des sondés ne connaissent pas grand chose au sujet et répondent donc en fonction de leurs instincts primaires, à savoir pour beaucoup dégoût face au principe de la prostitution, aux clients et/ ou aux prostitué(e)s.
Après quelques lectures sur le sujet, je ne suis pas vraiment convaincue que l'abolition ou la pénalisation des clients soit une bonne mesure et que même si l'idée ne me plaît pas, la légalisation est peut-être la mesure qui permet le moins mal d'assurer la sécurité et la santé des prostitué(e)s. Idée qui ne me plaît pas au sens où ça semble bizarre de légaliser une activité qu'on souhaiterait voir diminuer ou ne plus exister.
Ca laisse bien entendu ouverte la question de pourquoi serait-il souhaitable que la prostitution diminue voire disparaisse.

J'ai toujours un peu de mal avec cette notion d' "instincts primaires". Il y a des tas d'hommes (sinon la majorité ?) qui ne sont jamais allés ni n'iront jamais aux putes. Et il me semble (mais je n'ai pas de référence pour le prouver) que la population des clients est loin d'être composée de célibataires ou de maris qui ne touchent plus à bobonne. Alors comment font tous ceux qui n'y vont pas ? Comment font-ils pour survivre sans soulager ces besoins ? Parce que quand même, c'est pas comme une envie de pisser.
J'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'un fantasme particulier de relation. Mes informations sont sans doute parcellaires, mais il me semble que la majorité des hommes peuvent se passer de prostitution.
D'accord avec toi, je ne suis pas convaincue que les hommes aient plus de besoins sexuels, a fortiori pour des raisons biologiques ("instincts primaires"), ce qui expliquerait un plus grand recours aux prostitué(e)s.
Je ne sais pas ce qu'il en est exactement des études sur ce sujet précis, mais les différentes études visant à expliciter des causes biologiques (par exemple liées à différents niveaux d'hormones entre hommes et femmes) à des différences de compétences cognitives ou de comportement ne sont pas vraiment concluantes. L'influence sociale paraît vraiment dominer.
 
Un peu de sérieux, tu ne vas quand même pas arguer que la prostitution n'existe que parce que s'acheter les services d'une femme fait fantasmer certains hommes. Enfin, tu peux tenter de le démontrer mais ça paraît bancal comme théorie.
Ca ne me semble pas le plus important, je pense que c'est une mauvaise idée d'essayer de tirer des théories à partir d'une expression qui vaut ce qu'elle vaut.
J'ai peut-être au début utilisé à tort le mot "fantasme". Je pense qu'il vaut mieux parler d'un type particulier de relations que recherchent certains hommes.

Il y a surtout des hommes frustrés sexuellement, car trop timides, complexés, hideux, pressés, qui y trouvent leur compte.
C'est là qu'une vraie étude serait intéressante. Je ne suis pas sûre du tout que ces hommes que tu décris composent l'essentiel des clients. Donc je serais plus prudente que toi sur l'affirmation.

Je comprends ton analyse dans la mesure où aujourd'hui, effectivement, certains hommes sont castrés par l'idéologie féministe et n'osant pas approcher les femmes, se "vengent" de la sorte. Mais ça ne suffit pas à en faire LE facteur explicatif.
Alors là, rien compris, quel est le rapport entre mon analyse (qui disait que la prostitution répondait à un certain besoin de certains hommes d'un type particulier de relation) et ces soi-disant castrés par les féministes ?

Les violeurs sont avant tout des gens qui ne maîtrisent pas leurs pulsions. Il me paraît assez évident qu'une partie de la clientèle des prostituées ne passe pas à l'acte justement grâce à elles. Mettons que 10% des hommes ont déjà été voir une pute (je suis fleur bleue). 5% d'entre eux y vont régulièrement. 10% de ces 5% sont des violeurs potentiels, avec des troubles psychiatriques/hormonaux qui font qu'ils ne maîtrisent pas leurs pulsions sexuelles. C'est à ce niveau-là que la prostitution permet la paix sociale.
Tu passes très très vite de chiffres supposés sur la clientèle à une affirmation très ferme que 10% des clients réguliers sont des violeurs potentiels. Rien, mais rien ne le prouve. Donc je ne suis pas du tout convaincue par ta conclusion.
 
Alors là, rien compris, quel est le rapport entre mon analyse (qui disait que la prostitution répondait à un certain besoin de certains hommes d'un type particulier de relation) et ces soi-disant castrés par les féministes ?
Tu passes très très vite de chiffres supposés sur la clientèle à une affirmation très ferme que 10% des clients réguliers sont des violeurs potentiels. Rien, mais rien ne le prouve. Donc je ne suis pas du tout convaincue par ta conclusion.

C'est pas grave.
 
Les violeurs sont avant tout des gens qui ne maîtrisent pas leurs pulsions. Il me paraît assez évident qu'une partie de la clientèle des prostituées ne passe pas à l'acte justement grâce à elles. Mettons que 10% des hommes ont déjà été voir une pute (je suis fleur bleue). 5% d'entre eux y vont régulièrement. 10% de ces 5% sont des violeurs potentiels, avec des troubles psychiatriques/hormonaux qui font qu'ils ne maîtrisent pas leurs pulsions sexuelles. C'est à ce niveau-là que la prostitution permet la paix sociale.

Vraiment ? Ne sont-ce pas des personnes tout à f ait normales qui profitent de la situation et du peu de condamnation ?
Depuis X temps, il y a des viols et pas peu, et depuis X temps, il y a la prostitution. Du coup, je doute forte que la prostitution résout quelque chose.
Des lois fermes pour éviter les viols...oui

Prison à perpétuité...Après ça, vous allez voir si les violeurs savent contrôler leurs pulsions ou non...
 
D'accord avec toi, je ne suis pas convaincue que les hommes aient plus de besoins sexuels, a fortiori pour des raisons biologiques ("instincts primaires"), ce qui expliquerait un plus grand recours aux prostitué(e)s.
Je ne sais pas ce qu'il en est exactement des études sur ce sujet précis, mais les différentes études visant à expliciter des causes biologiques (par exemple liées à différents niveaux d'hormones entre hommes et femmes) à des différences de compétences cognitives ou de comportement ne sont pas vraiment concluantes. L'influence sociale paraît vraiment dominer.
Le lien entre testostérone et libido est quand même archi-mis en évidence, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
La différence pourrait s'expliquer:
- d'une part, les femmes sont plus sélectives dans leurs recherches de partenaires (coût d'investissement plus élevé d'une gestation, pression sociale)
- d'autre part, une femme cherchant un coup d'un soir n'a qu'à sortir pour en trouver gratuitement (non, en fait, elle se fait même payer ses verres)
J'ai peut-être au début utilisé à tort le mot "fantasme". Je pense qu'il vaut mieux parler d'un type particulier de relations que recherchent certains hommes.
Non, ca n'expliquerait pas la grande disparité qu'il existe en fonction des pays. A hauteur de 80% des cambodgiens, ca fait beaucoup de "certains hommes".
C'est là qu'une vraie étude serait intéressante. Je ne suis pas sûre du tout que ces hommes que tu décris composent l'essentiel des clients. Donc je serais plus prudente que toi sur l'affirmation.
Honnêtement, entre son "les clients achètent du sexe pour x raisons parce qu'ils n'en ont pas gratuitement" et ton "les clients sont des types particuliers de certains hommes particuliers", je suis pas vraiment sûr que tu soies la plus prudente...
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3853174/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15162081
Clients of sex workers reported the major reason for paying for sex was to satisfy their sexual needs (43.8%), followed by the belief that paying for sex was less trouble (36.4%), and that it would be entertaining (35.5%).
[...] clients are unremarkable in their social characteristics and are motivated mainly by the ease of the commercial sex encounter, the need for engagement with another, and because they feel in need of sexual "relief."

Ce qui est nettement plus compréhensible pour moi. L'être humain a cette tendance à aller à la facilité, et l'accès à un vagin devrait également suivre cette règle, que ce soit par les codes socialement usités, le mariage ou les transactions financières.
Alors là, rien compris, quel est le rapport entre mon analyse (qui disait que la prostitution répondait à un certain besoin de certains hommes d'un type particulier de relation) et ces soi-disant castrés par les féministes ?
Le rapport, c'est que c'est une des seule explication plausible à ton "analyse" du client frustré hargneux qui déteste les femmes et va se faire plaisir en en payant une pour la rabaisser et l'humilier.
Tu passes très très vite de chiffres supposés sur la clientèle à une affirmation très ferme que 10% des clients réguliers sont des violeurs potentiels. Rien, mais rien ne le prouve. Donc je ne suis pas du tout convaincue par ta conclusion.
Tout ce qu'il dit, c'est que peu importe une proportion même minimes, voir même avec 1 seul viol qui n'a pas été commis grâce au recours à la prostitution, alors c'est déjà une bonne chose pour la paix sociale.
Tu sais, le genre de truc "sauve 1 personne, et c'est l'humanité que tu sauves".
Vraiment ? Ne sont-ce pas des personnes tout à f ait normales qui profitent de la situation et du peu de condamnation ?
Depuis X temps, il y a des viols et pas peu, et depuis X temps, il y a la prostitution. Du coup, je doute forte que la prostitution résout quelque chose.
Heu... Vraiment pas convaincu que le viol serait un acte naturel commis par des personnes "tout à fait normales" qui se diraient "oh bah tiens! La belle aubaine içi!!"
A relire dans le citation de départ: "une partie de la clientèle"
 
Honnêtement, entre son "les clients achètent du sexe pour x raisons parce qu'ils n'en ont pas gratuitement" et ton "les clients sont des types particuliers de certains hommes particuliers", je suis pas vraiment sûr que tu soies la plus prudente...
Je faisais simplement remarquer que c'est un type de relation particulier, qui n'intéresse pas tous les hommes. Je n'en connais pas les causes, les ressorts et les motivations. Je ne disais rien de plus.

Le rapport, c'est que c'est une des seule explication plausible à ton "analyse" du client frustré hargneux qui déteste les femmes et va se faire plaisir en en payant une pour la rabaisser et l'humilier.
Mais où ai-je parlé d'un client hargneux et frustré qui déteste les femmes ?

Tout ce qu'il dit, c'est que peu importe une proportion même minimes, voir même avec 1 seul viol qui n'a pas été commis grâce au recours à la prostitution, alors c'est déjà une bonne chose pour la paix sociale.
Tu sais, le genre de truc "sauve 1 personne, et c'est l'humanité que tu sauves".
Sauf si pour sauver cette personne, il faut en mettre 1000 en esclavage... (Attention, je ne dis pas que toutes les prostituées sont des esclaves, masi qu'il y en a au moins une partie qui le sont, et peut-être qu'on pourrait sauver ces personnes-là).
Mais je suis comme Phitheb, sans certitude aucune sur le sujet. Je vous lis et j'essaie de réfléchir sur le sujet.