La Vie d’une prostituée chinoise à Paris

  • Auteur de la discussion Panda Rebel
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Mmh, je ne pense pas que ça fonctionne. La culture japonaise moderne connaît une hyper-sexualisation de la femme (mangas, pop culture, porno), et pourtant les japonais ne baisent presque plus. Il y a même un nombre inhabituel de puceaux trentenaires voire quarantenaires. En Chine, les femmes sont assez libres et moins sexualisées (en tout cas, par rapport au Japon) et pourtant la prostitution y est très répandue.
J'ai quand même l'impression qu'au Japon l'industrie des Sex shops, ou plutôt des "Sex parlours" est assez incroyablement florissante, non?
 
2 - C'est la conséquence d'une hyper-sexualisation de la femme et de son rôle dans une société Hypothèse que j'aurais tendance à naturellement supporter tant il me semble qu'il y ai quelque chose de fondamentalement gênant dans le principe de prostitution. En fait, je supputes que cela découle directement de sociétés ou les rôles genré sont bien plus marqués (ce qui justifierai par ailleurs ce que je disais dans le premier point sur l'Asie). La femme soumise ou objetctifiée deviendrait un fantasme commun, ce commun pourrait être inatteignable ou simplement trop "pressant" pour passer par des "canaux" (budum tss) réguliers - drague, conversation, coucheries et jeu entendu entre deux partenaires - et donc en découle une demande basée sur le besoin et in extenso une offre qui réponds à ces besoins.

Je ne suis pas vraiment d'accord avec ce passage. L'acceptation de la prostitution dans un pays donné me semble avant tout culturelle.

Comparons la Suède et le Danemark par exemple, le premier punit les clients d'une amende sévère tandis que le second va jusqu'à autoriser la prostitution zoophile. Et pourtant, les deux pays accordent la plus haute importance à l'égalité hommes-femmes et à la lutte contre les stéréotypes de genre.
 
le second va jusqu'à autoriser la prostitution zoophile.

Mais qui paie qui? (Pictures correspond to general stereotypes of buyer/purchaser resentment expectation as per 85% of Human Females interrogated)
Pictures-Cute-Dogs-Money.jpg


OU

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Si je dois me prendre un doigt dans le derche je le ferai, certes pas avec le sourire. - GuYong, 20 nov. 2015
Lafoy n'a pas besoin de s'extasier devant des photos sur papier glace ! - lafoy-china, 03 janv. 2016
Juste pour ceux qui se frottent la gousse d'ail sur la guimauve. - LouLou, 09 déc. 2015

Si je dois me prendre un doigt dans le derche je le ferai, certes pas avec le sourire. - GuYong, 20 nov. 2015
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Ferme ton claque-merde ! modo de mes couilles ! - GuYong, 20 janv. 2016
 
Si je dois me prendre un doigt dans le derche je le ferai, certes pas avec le sourire. - GuYong, 20 nov. 2015
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Si je dois me prendre un doigt dans le derche je le ferai, certes pas avec le sourire. - GuYong, 20 nov. 2015
Dui ni shuo de dui, c'est dommage que l'on trouve des sans-cervelle comme toi même ici . - Kimi-Bulle, 20 janv. 2016
Ferme ton claque-merde ! modo de mes couilles ! - GuYong, 20 janv. 2016
 
La prostitution permet à tout un tas de gens qui n'ont ni le temps, ni le physique, ni la confiance suffisante pour avoir des relations non tarifées de soulager leurs instincts primaires.
J'ai toujours un peu de mal avec cette notion d' "instincts primaires". Il y a des tas d'hommes (sinon la majorité ?) qui ne sont jamais allés ni n'iront jamais aux putes. Et il me semble (mais je n'ai pas de référence pour le prouver) que la population des clients est loin d'être composée de célibataires ou de maris qui ne touchent plus à bobonne. Alors comment font tous ceux qui n'y vont pas ? Comment font-ils pour survivre sans soulager ces besoins ? Parce que quand même, c'est pas comme une envie de pisser.
J'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'un fantasme particulier de relation. Mes informations sont sans doute parcellaires, mais il me semble que la majorité des hommes peuvent se passer de prostitution.
 
Je ne suis pas vraiment d'accord avec ce passage. L'acceptation de la prostitution dans un pays donné me semble avant tout culturelle.

Je ne crois pas en la culture (du moins son usage commun). C'est un concept valise qui sert à justifier des actions sans les expliquer ni les définir, comme de dire que de chier dans la rue ou dans les carrefours c'est culturel. À priori, t'as le droit d'avoir une culture de connard, si cela fait plaisir, mais cela ne justifie pas plus ni moins ce que tu fais.
 
J'ai toujours un peu de mal avec cette notion d' "instincts primaires". Il y a des tas d'hommes (sinon la majorité ?) qui ne sont jamais allés ni n'iront jamais aux putes. Et il me semble (mais je n'ai pas de référence pour le prouver) que la population des clients est loin d'être composée de célibataires ou de maris qui ne touchent plus à bobonne. Alors comment font tous ceux qui n'y vont pas ? Comment font-ils pour survivre sans soulager ces besoins ? Parce que quand même, c'est pas comme une envie de pisser.
J'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'un fantasme particulier de relation. Mes informations sont sans doute parcellaires, mais il me semble que la majorité des hommes peuvent se passer de prostitution.
Quelques pistes:
The number of men who have used a prostitute at least once varies widely from country to country, from an estimated low of between 7%[130] and 8.8%[131] in the United Kingdom, to a high of between 59% and 80% in Cambodia.[132]

https://en.wikipedia.org/wiki/Prostitution_among_animals

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22911711
Men, prostitution and the provider role: understanding the intersections of economic exchange, sex, crime and violence in South Africa

C'est vrai qu'économiquement... Je suis sûr que Grand-Mère Lafoy est partisane aussi du "un "tiens" vaut mieux que 2 "tu l'auras" "...

Où placer la limite de la relation tarifée? Xiao san, je range ca dans la prostitution, de fait, même si elle est exclusive.
Quid des sorties, cadeaux en vigueur (souvent attendus en Chine par la demoiselle) ? Transaction commerciale, intéressement, ou prostitution socialement acceptée?
 
Quid des sorties, cadeaux en vigueur (souvent attendus en Chine par la demoiselle) ? Transaction commerciale, intéressement, ou prostitution socialement acceptée?

Il est vrai que le comportement des bourgeoises françaises emprunte fortement aux codes de la prostitution. Je comprends donc qu'elles y voient une sorte de concurrence déloyale et souhaitent donc l'empêcher.

À Lyon tout particulièrement, les femmes s'habillent de la même manière que les prostituées. En fait les camionnettes, c'est juste pour éviter les malentendus :D
 
J'ai toujours un peu de mal avec cette notion d' "instincts primaires". Il y a des tas d'hommes (sinon la majorité ?) qui ne sont jamais allés ni n'iront jamais aux putes. Et il me semble (mais je n'ai pas de référence pour le prouver) que la population des clients est loin d'être composée de célibataires ou de maris qui ne touchent plus à bobonne. Alors comment font tous ceux qui n'y vont pas ? Comment font-ils pour survivre sans soulager ces besoins ? Parce que quand même, c'est pas comme une envie de pisser.
J'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'un fantasme particulier de relation. Mes informations sont sans doute parcellaires, mais il me semble que la majorité des hommes peuvent se passer de prostitution.

S'il ne s'agissait que d'un fantasme particulier de relation, on n'appellerait pas ça le plus vieux métier du monde. En ce qui me concerne je n'y vais pas parce que je trouverais ça dégradant (pour moi et pour elle) d'avoir recours à ce genre de service. Les putes ce n'est pas fait pour tout le monde. Et oui, certains en font un fantasme.

Mais je suis convaincu que ces filles contribuent à la paix sociale. Bon c'est horrible ce que je vais dire, mais je gage que si nos amis réfugiés avaient eu les moyens d'y aller, il n'y aurait pas eu de vague d'agressions sexuelles à Cologne. Parce que pour certains, c'est comme une envie de pisser malheureusement...
 
Il est vrai que le comportement des bourgeoises françaises emprunte fortement aux codes de la prostitution. Je comprends donc qu'elles y voient une sorte de concurrence déloyale et souhaitent donc l'empêcher.
En fait, j'ai jamais remarqué ça en France, mais bien en Chine.
Du "je dois trouver une copine, mais ca coûte trop cher" au "ah bah j'ai acheté un téléphone pour unetelle, comme j'ai couché avec 2-3 fois, c'est attendu que je lui offre un cadeau pour compenser, vu que je suis déjà marié" au "j'ai dû payer 50 000 kuais à mon ex en dédomagement du temps perdu, vu que j'ai rompu avec"
 
S'il ne s'agissait que d'un fantasme particulier de relation, on n'appellerait pas ça le plus vieux métier du monde.
Et pourquoi pas ?

En ce qui me concerne je n'y vais pas parce que je trouverais ça dégradant (pour moi et pour elle) d'avoir recours à ce genre de service. Les putes ce n'est pas fait pour tout le monde. Et oui, certains en font un fantasme.
On est bien d'accord, la majorité des hommes s'en passe tout à fait bien, quelle que soit leur situation conjugale. Donc ça semble répondre à un certain type de besoin de certains hommes.

Mais je suis convaincu que ces filles contribuent à la paix sociale. Bon c'est horrible ce que je vais dire, mais je gage que si nos amis réfugiés avaient eu les moyens d'y aller, il n'y aurait pas eu de vague d'agressions sexuelles à Cologne. Parce que pour certains, c'est comme une envie de pisser malheureusement...
Justement, c'est là que je ne partage plus. Ca répond à un certain type de besoin de certains hommes, et donc pas nécessairement (et je pense plutôt rarement) au "besoin" des salauds de violeurs.
 
Prostitution: un témoignage inattendu

Pour des raisons personnelles, je connais très bien le milieu prostitutionnel. Je suis donc profondément agacé de lire et d'entendre tout et n'importe quoi sur le sujet. On parle d'abolir la prostitution. Mais quelle prostitution ? Il n'y a pas une, mais des prostitutions (genres, formes, niveaux). Et, curieusement, dans le débat actuel, je constate qu'on se focalise sur la prostitution féminine, la prostitution masculine n'étant jamais prise en compte. Doit-on alors considérer l'abolition de la prostitution comme étant celle de la prostitution féminine ?

[...]

J'ai entendu de nombreuses fois : «La quasi-totalité des clients sont des hommes. Et même lorsque des hommes se prostituent, les clients restent des hommes». Comment peut-on affirmer cela ? La réalité est bien différente. De même, des chiffres farfelus (repris par les uns et les autres) sur le pourcentage des clients reviennent dans divers commentaires. Ainsi, 99 % ou 99,4 % des clients seraient de sexe masculin. Ces chiffres "bidons" inventés (je peux le prouver) par une association d'obédience catholique sont honteusement exploités par les abolitionnistes et moralistes de toutes tendances.
 
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Prostitution: un témoignage inattendu

Pour des raisons personnelles, je connais très bien le milieu prostitutionnel. Je suis donc profondément agacé de lire et d'entendre tout et n'importe quoi sur le sujet. On parle d'abolir la prostitution. Mais quelle prostitution ? Il n'y a pas une, mais des prostitutions (genres, formes, niveaux). Et, curieusement, dans le débat actuel, je constate qu'on se focalise sur la prostitution féminine, la prostitution masculine n'étant jamais prise en compte. Doit-on alors considérer l'abolition de la prostitution comme étant celle de la prostitution féminine ?

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J'ai entendu de nombreuses fois : «La quasi-totalité des clients sont des hommes. Et même lorsque des hommes se prostituent, les clients restent des hommes». Comment peut-on affirmer cela ? La réalité est bien différente. De même, des chiffres farfelus (repris par les uns et les autres) sur le pourcentage des clients reviennent dans divers commentaires. Ainsi, 99 % ou 99,4 % des clients seraient de sexe masculin. Ces chiffres "bidons" inventés (je peux le prouver) par une association d'obédience catholique sont honteusement exploités par les abolitionnistes et moralistes de toutes tendances.
le lien vers le texte complet n'a pas l'air de fonctionner
 
Et pourquoi pas ?.

Un peu de sérieux, tu ne vas quand même pas arguer que la prostitution n'existe que parce que s'acheter les services d'une femme fait fantasmer certains hommes. Enfin, tu peux tenter de le démontrer mais ça paraît bancal comme théorie. Il y a surtout des hommes frustrés sexuellement, car trop timides, complexés, hideux, pressés, qui y trouvent leur compte. Je comprends ton analyse dans la mesure où aujourd'hui, effectivement, certains hommes sont castrés par l'idéologie féministe et n'osant pas approcher les femmes, se "vengent" de la sorte. Mais ça ne suffit pas à en faire LE facteur explicatif.

Justement, c'est là que je ne partage plus. Ca répond à un certain type de besoin de certains hommes, et donc pas nécessairement (et je pense plutôt rarement) au "besoin" des salauds de violeurs.

Les violeurs sont avant tout des gens qui ne maîtrisent pas leurs pulsions. Il me paraît assez évident qu'une partie de la clientèle des prostituées ne passe pas à l'acte justement grâce à elles. Mettons que 10% des hommes ont déjà été voir une pute (je suis fleur bleue). 5% d'entre eux y vont régulièrement. 10% de ces 5% sont des violeurs potentiels, avec des troubles psychiatriques/hormonaux qui font qu'ils ne maîtrisent pas leurs pulsions sexuelles. C'est à ce niveau-là que la prostitution permet la paix sociale.
 
Prostitution: un témoignage inattendu

Pour des raisons personnelles, je connais très bien le milieu prostitutionnel. Je suis donc profondément agacé de lire et d'entendre tout et n'importe quoi sur le sujet. On parle d'abolir la prostitution. Mais quelle prostitution ? Il n'y a pas une, mais des prostitutions (genres, formes, niveaux). Et, curieusement, dans le débat actuel, je constate qu'on se focalise sur la prostitution féminine, la prostitution masculine n'étant jamais prise en compte. Doit-on alors considérer l'abolition de la prostitution comme étant celle de la prostitution féminine ?

[...]

J'ai entendu de nombreuses fois : «La quasi-totalité des clients sont des hommes. Et même lorsque des hommes se prostituent, les clients restent des hommes». Comment peut-on affirmer cela ? La réalité est bien différente. De même, des chiffres farfelus (repris par les uns et les autres) sur le pourcentage des clients reviennent dans divers commentaires. Ainsi, 99 % ou 99,4 % des clients seraient de sexe masculin. Ces chiffres "bidons" inventés (je peux le prouver) par une association d'obédience catholique sont honteusement exploités par les abolitionnistes et moralistes de toutes tendances.
Ca y est, je viens de lire le texte en question. Intéressant et assez polémique. Par contre sa remise en question des chiffres sur la répartition par sexes des clients et des prostitués ne se base sur absolument rien de concret, à par son cas personnel à lui et le fait que l'une des assocs' (le Nid) ayant fourni des chiffres soit d'obédience catholique. Tout ça ne constitue en rien un argument.
En regardant la littérature sur le sujet, on voit assez rapidement que les chiffres sur la répartition par sexes des clients et des prostitués sont confirmés par de nombreuses enquêtes totalement indépendantes de celles du "Nid". On peut voir par ex. le rapport parlementaire de 2011 (http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i3334.asp#P532_67518), ou bien la grande enquête sur la sexualité en France (2008) des sociologues Nathalie Bajos et Michel Bozon, ou bien https://lirias.kuleuven.be/bitstream/123456789/508655/3/Adriaenssens+2015+09+25+working+paper-1.pdf, etc... Donc même si la méthode du "Nid" est fautive, ça ne change rien aux faits, qui sont confirmés par moult autres sources (c'est un peu comme si tu me disais qu'il n'y a pas de pollution en Chine parce-qu'un appareil de mesure dans un quartier de Pudong donnait des chiffres erronés).

EDIT :quant à sa "démonstration" quant aux "erreurs" du "Nid" pour le calcul de la proportion de clients hommes et femmes, elle est peut-être pertinente, mais il est assez facile de recalculer un ratio correct: il suffit de faire 12.5/0.6= soit environ 20 fois plus de clients hommes que femmes, soit une proportion d'environ 96% de clients hommes. OK, ce n'est pas exactement 99%, mais on est toujours dans une écrasante majorité d'hommes
 
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