La terreur, un système de management bien français?

@Therugbygirl, ne jure pas que par les USA, ils payent en fonction du diplome. mais apres au niveau du job, il faut tout leur montrer/ou faire le petit chef... Tu dis rien le mec ne bosse pas. Donc pas d'autonomie, pas de polyvalence... Va travailler avec des pays nordique, eux ils savent bosser dans le calme et la bonne humeur.

Juste pour preciser.. je ne jure certainement pas que par les USA.. je n'y ai d'ailleurs jamais vecu et n'ai pas franchement envie d'y vivre.. Mais je n'ai bosse que pour des boites Francaise et Americaines, donc ce sont mes seuls points de comparaison. Mon experience avec eux etait d'avoir toujours eu beaucoup d'autonomie. Mais bon une entreprise americaine en dehors des US doit etre differente de la-bas (entre autres, les lois qui protegent les employes varient beaucoup d'un pays a l'autre).. Je suis peut-etre bien tombee cote boite Americaine et mal tombee cote boite Francaise... :confused:

Pour le reste, il y a beaucoup d'etudes et d'articles sur le sujet de la motivation/productivite, qui passe par "les vertus de l'ambiance". On peut se demander pourquoi les managers actuels ne l'ont toujours pas compris. S'ils ne le font pas par bonte humaine, ils devraient au moins le faire pour augmenter leur productivite . Moi qui fait partie des 38-55 ans que Buhao veut eradiquer, je me souviens que quand j'etais une petite jeune (ok, ca date - pas sure que ma memoire aille si loin), nous pensions egalement que la nouvelle generation ferait mieux que la precedente.. pas sure que cela soit arrive, mais c'est bien de continuer a y croire, on ne sait jamais.. C'est toujours interessant de voir comment une personne arrive a se tranformer des qu'on lui donne un titre et une equipe a manager - et ca peut arriver aux meilleurs. :cry:
 
Dernière édition par un modérateur:
Téléchargé, lu le début du point 3 qui m'interpelle, l'auteur met en opposition rigueur et créativité/initiative, ce qui est total bullshit. Dans une boite, quand tout le monde est responsable de tout, personne n'est responsable de rien. D'autant que dans les grandes entreprises où le fonctionnement est industrialisé (à charge au management de faire connaitre à chacun son rôle dans la société) le changement au sens d'amélioration continue est nécessaire pour rester dans la course de la concurrence.

Bref, je vais continuer à lire car le sujet m'intéresse mais maitrise du sujet à mettre au conditionnel.

L'auteur (fr.linkedin.com/pub/sylvain-cascarino/6/905/a49/fr) sortait à peine de Master quand il a écrit cet article, j'ai plus l'impression de lire un employé aigri que l'expert en management qu'il prétend être devenu.
 
En France on est surtout penalise par le CDI... quand tu embauches c'est a vie!
Alors il en faut des criteres pour trouver le bon candidat: bon diplome, belle ecriture, belle signature, qui croise pas les jambes ou les bras pendant l'entretien, qui connait ses 3 defauts et 3 qualites (si tu en a 2 ou 4 tu es marron), et j'en passe!
Ensuite comme tu es invirable on ne te challenge pas trop donc tu peux pas trop t'epanouir dans ton taf... mais comme c'est aussi impossible pour toi de partir rapidement (vu la panoplie de criteres a remplir pour trouver un autre job) on te file des augmentations que en function de la conjuncture de la boite et pas aussi de tes resultats et tu n'auras jamais acces a des postes occupes par des fils/ copains de ou des super diplomes.
Enfin avec ce systeme tu peux avoir des mecs nuls, mais bien diplomes donc bien vus, genre le gars qui parle pas anglais, qui se retrouvent en expatriation a manager 200 chinois! Donc tu peux te retrouve manage par un mec qui tappe a 2 doigts et sait pas Wuhan se prononce pas "vou an".

Les systemes allemands, americains ou anglais sont beaucoup plus orientes sur les objectifs et on te donne plus d'autonomie!
Ils ont aussi leurs inconvenients, mais pour s'epanouir dans sont taf ils sont meilleurs je trouve!
 
La conjoncture doit jouer aussi. Un emploi est plus perçu comme une rente en France, à mon sens. Les entrepreneurs le sentent très bien et on voit des salariés se cramponner à des emplois qui ne les les satisfont absolument pas, voire qui les rendent malade.

Les perspectives professionnelles en Chine sont plus ouvertes en ce moment et les responsables peuvent chercher à limiter la rotation. Mais je constate qu'ils y sont habitués et ne se livrent pas forcément à la surenchère.
 
La conjoncture doit jouer aussi. Un emploi est plus perçu comme une rente en France, à mon sens. Les entrepreneurs le sentent très bien et on voit des salariés se cramponner à des emplois qui ne les les satisfont absolument pas, voire qui les rendent malade.

Les perspectives professionnelles en Chine sont plus ouvertes en ce moment et les responsables peuvent chercher à limiter la rotation. Mais je constate qu'ils y sont habitués et ne se livrent pas forcément à la surenchère.
Le problème c'est qu'en France c'est tellement complique de trouver un Job que une fois que tu en as un tu le garde. Ici jamais je ne suis pas satisfait soit je négocie soit je trouve autre chose assez facilement
 
Personnellement en France j'ai toujours eu d'excellents chefs; dans une petite structure (- de 10 employés) ou chacun devait se retourner les manches.
Chefs tellement géniaux qu'ils m'ont tour à tour céder leur place :p
En Chine; j'ai des chefs malaysiens. J'ai pas trop à me plaindre mis à part qu'ils n'admettent jamais leurs torts même si tu leurs prouves par a+b le comment du pourquoi. Relations assez distantes au final.
En Suisse, autre structure que je connais déjà et où j'attaque cette fin de mois; excellent management laissant la place aux prises d'initiative tout en fixant un cadre de travail très précis. Bonnes discussions et ouverture d'esprit (dans les limites de ce qu'un Suisse Allemand peut entrevoir).
 
Perso je ne me reconnais pas dans cette vision négative du milieu du travail.
Quand on prend un job on est aussi responsable de la boite dans laquelle on postule que l'employeur du choix du candidat.

Si vous cherchez du management participatif, postulez dans des start up ou jeunes PME innovantes et c'est votre esprit d'initiative qui sera mis en avant. La progression se fait au mérite et selon l'implication de chacun.
Dans de grands groupe le management participatif est plus compliqué et il y a forcément des limites posées à l'esprit d'initiative. La "politique" et les alliances internes entrent en jeu, etc... c'est forcément une ambiance différente.
Idem pour les PME familiales depuis 100 ans où le risque du népotisme est plus important.

Bref perso je suis toujours parti vers des structures jeunes et dynamiques pour cette raison (avec les risques que cela comporte).
Ca permet aussi de basculer soit même dans le monde de l'entrepreneuriat... et finalement si vous ne vous plaisez pas dans vos entreprises pourquoi ne pas créer la votre ?
 
J'ai été employé dans une entreprise où ces points étaient globalement respectés.
Mais de là à parler de management par la terreur, non. A mon avis, il y a fausse route.

Stress, oui. Mais en grande partie auto-infligé (sur-motivation).
Terreur ? Non.
 
Mais si c'est du management par la terreur.

Exemple tout con :
Les mecs pensent te tenir par les couilles avec un visa d'ou le quizz de la copine chinoise.
Tu reponds oui => le mec se dit je le tiens (il voudra pas prendre le risque)
Tu reponds non => tu t'es pas integre a la chine.
Ya jamais de bonnes reponses donc c'est n'importe quoi.

Il joue sur la precarite dans laquelle tu es ou dans laquelle tu pourrais te retrouver.
 
Heu, si c'est à moi que tu parles, mon exemple était du temps où j'étais en France.

En Chine... disons que le management par la terreur (mot un peu excessif tout de même) est plus net, plus généralisé.
Il y a la mise en scène qui va avec. On n'est pas loin du management style "revue de casernement"...
Et la plupart des chinois craignent les leaders. (d'un autre coté, en Chine, quand le chat n'est pas là, les souris dansent... Alors qu'en France, elles ne dansent pas souvent...)

Pour la France, j'avais lu un article dont je n'ai retenu que le titre "soft tyrannie"... Mais ça dit tout.
Mais il est juste d'inclure dans cette tyrannie le "consentement" et la collaboration indispensable de ses victimes... Sans ces facteurs, aucune tyrannie ne saurait tenir.