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Panda Rebel
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Quand les femmes violent d’autres femmes
Jennifer Marsh, vice-présidente du service des victimes du Rape, Abuse & Incest National Network (RAINN), déclare que si l'on en entend moins parler, ces histoires de femmes violées par des femmes sont pourtant quotidiennes. « Le viol est un crime très déterminé par les sexes », déclare Marsh au téléphone. « Nous catégorisons souvent les agresseurs comme étant des hommes. »
Quand elle décroche le téléphone, l'équipe du RAINN ne fait pas de suppositions concernant le sexe de l'assaillant. « Sur notre ligne directe, nous utilisons des pronoms neutres », déclare Marsh, ajoutant qu'elle ne pense pas que ce soit la norme en parlant d'agression sexuelle. « Les gens utilisent des pronoms féminins quand ils parlent de la victime, et des pronoms masculins quand ils parlent de l'agresseur. Nous nous efforçons d'éviter cela ».
Cette décision du RAINN d'utiliser des pronoms neutres a pour but de mettre les victimes en confiance. « Il n'y a rien de plus aliénant [que d'utiliser des pronoms incorrects ] pour une victime qui ne rentre pas dans cette case », déclare Marsh. « Les victimes se sentent déjà incomprises et seules, et le fait d'être confronté à ce genre de stéréotypes peut renforcer leurs sentiments négatifs. »
Pour beaucoup de ces victimes, le manque d'histoires similaires les laisse incapables d'identifier leur expérience. Liza*, maintenant 48 ans, en avait 11 quand elle s'est faite agresser par sa cousine. Comme beaucoup de gens, elle n'avait pas été mise en garde contre le risque de se faire agresser par une personne du même sexe. « Je ne pensais même pas que c'était possible », déclare-t-elle au téléphone depuis le Wisconsin. « Je n'avais même pas de mots pour décrire cela. »
Jennifer Marsh, vice-présidente du service des victimes du Rape, Abuse & Incest National Network (RAINN), déclare que si l'on en entend moins parler, ces histoires de femmes violées par des femmes sont pourtant quotidiennes. « Le viol est un crime très déterminé par les sexes », déclare Marsh au téléphone. « Nous catégorisons souvent les agresseurs comme étant des hommes. »
Quand elle décroche le téléphone, l'équipe du RAINN ne fait pas de suppositions concernant le sexe de l'assaillant. « Sur notre ligne directe, nous utilisons des pronoms neutres », déclare Marsh, ajoutant qu'elle ne pense pas que ce soit la norme en parlant d'agression sexuelle. « Les gens utilisent des pronoms féminins quand ils parlent de la victime, et des pronoms masculins quand ils parlent de l'agresseur. Nous nous efforçons d'éviter cela ».
Cette décision du RAINN d'utiliser des pronoms neutres a pour but de mettre les victimes en confiance. « Il n'y a rien de plus aliénant [que d'utiliser des pronoms incorrects ] pour une victime qui ne rentre pas dans cette case », déclare Marsh. « Les victimes se sentent déjà incomprises et seules, et le fait d'être confronté à ce genre de stéréotypes peut renforcer leurs sentiments négatifs. »
Pour beaucoup de ces victimes, le manque d'histoires similaires les laisse incapables d'identifier leur expérience. Liza*, maintenant 48 ans, en avait 11 quand elle s'est faite agresser par sa cousine. Comme beaucoup de gens, elle n'avait pas été mise en garde contre le risque de se faire agresser par une personne du même sexe. « Je ne pensais même pas que c'était possible », déclare-t-elle au téléphone depuis le Wisconsin. « Je n'avais même pas de mots pour décrire cela. »