La rubrique sur la cause des femmes/sexisme dans le monde

  • Auteur de la discussion Panda Rebel
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HOMMES D’EXPAT – Une espèce en voie d’apparition ?

On a l’habitude de parler des "Femmes d’expats". Pourtant, le terme est un peu galvaudé à l’heure où l’expatriation se décline aussi au féminin, bousculant au passage le schéma classique. Qui sont donc ces hommes qui prennent la décision de suivre leurs épouses au bout du monde ? A eux la parole !

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Pour certains, c’est une « évidence », comme Antoine, qui un an après l’installation de son amie Patricia à Shanghai, se rend compte qu’il souhaite faire sa vie avec elle. Dont acte : il la demande en mariage, quitte un poste dont il commençait à avoir fait le tour et la rejoint en Chine. Ce désir de changement professionnel, c’est aussi ce qui pousse Alexandre à dire banco quand sa femme lui présente l’opportunité d’aller en Chine : « Quitte à chercher du travail ailleurs, autant s’y mettre dans la capitale économique chinoise ! ». Didier, pourtant (ou parce que) bien installé dans sa société d’évènementiel, n’hésite pas à lâcher prise progressivement pour suivre sa femme chinoise. Poussé par la « curiosité, le désir de bousculer la routine et de découvrir une autre vie », il se fait happer par l’Empire du Milieu.

Quant à Maxime, tout juste trentenaire, c’est déjà la 3e fois qu’il suit Jingjing ! Tout juste sortie du lycée à Nantes, son amie - « une tête », admet-il plein d’admiration - est reçue à l’Edhec alors qu’elle n’est en France que depuis deux ans. Il n’hésite pas alors à décliner un poste pour l’accompagner dans le Nord. Rebelote à la sortie de l’Edhec : Maxime se fait muter pour suivre la jeune diplômée à Paris. Trois ans plus tard, confrontés à des conditions de vie difficiles en région parisienne, ils décident ensemble de revenir dans la patrie de Jingjing. Un choix tout naturel.




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Il y a un profile assez familier dans l'article...

Compte-tenu de la stabilité des couples européens et de la morosité du marché du travail, je déconseillerais déjà à une femme de lâcher son emploi pour suivre son conjoint et faire femme au foyer, et ce afin d'accumuler des trimestres pour la retraite et des économies personnelles. Alors qu'un homme accepte sciemment de se mettre dans une position de faiblesse, ça dépasse l'entendement.

Dans l'absolu, si il/elle n'est pas à même de comprendre que le bien-être financier de la famille vaille bien quelques sacrifices, alors mieux vaut arrêter les frais au plus vite.
 
Compte-tenu de la stabilité des couples européens et de la morosité du marché du travail, je déconseillerais déjà à une femme de lâcher son emploi pour suivre son conjoint et faire femme au foyer, et ce afin d'accumuler des trimestres pour la retraite et des économies personnelles. Alors qu'un homme accepte sciemment de se mettre dans une position de faiblesse, ça dépasse l'entendement.
Sauf qu'un couple, ça n'est pas un fort et un faible, normalement, mais deux personnes adultes et responsables qui réfléchissent à leur situation ensemble. Pour moi, ça n'est pas une position de "faiblesse", tout au plus de risque accru.

Dans l'absolu, si il/elle n'est pas à même de comprendre que le bien-être financier de la famille vaille bien quelques sacrifices, alors mieux vaut arrêter les frais au plus vite.
Je ne comprends pas bien ta notion de bien-être financier de la famille. Dans notre cas, je gagne plus toute seule avec les conditions d'expat' que ce qu'on gagnait à deux en France. Donc globalement, on met plus de côté maintenant qu'avant. Du coup, il y a bien une notion de sacrifice (se mettre au foyer, ce n'est pas forcément la vie rêvée), mais ce sacrifice me semble aller dans le sens inverse de ce que tu disais plus haut...
Bref, j'ai sûrement mal compris ce que tu disais.
 
Aujourd'hui, pour la journée des droits des femmes, un article du Petit Journal sur la situation en Chine, très variable en fonction du thème, et du lieu (forte variabilitié entre ville et campagne) :
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Bonnes fêtes à toutes!

Personnellement, je ne la fête pas car un jour par an c'est trop peu. Donc à toutes les femmes, partout dans le monde, bonnes fêtes!

PS: Dans ma boîte, nos collègues femmes sont en congé cet après-midi.
 
Journée des femmes: la véritable histoire du 8 mars

La manifestation new-yorkaise censée être à l’origine de la Journée internationale des femmes n’a... jamais eu lieu ! Retour sur ce mythe démasqué par l’historienne Françoise Picq.

La Journée internationale des femmes fête ses 104 ans ! Ses origines reposent en réalité sur un mythe. Françoise Picq, historienne, l’a « démasqué » dès la fin des années 1970 : « À l’époque, toute la presse militante, du PCF et de la CGT, comme celle des “groupes femmes” 1 du Mouvement de libération des femmes, relayée par les quotidiens nationaux, écrivait que la Journée des femmes commémorait le 8 mars 1857, jour de manifestation des couturières à New York. » Or cet événement n’a jamais eu lieu ! « Les journaux américains de 1857, par exemple, n’en ont jamais fait mention », indique Françoise Picq. Et il n’est même pas évoqué par celles qui ont pris l’initiative de la Journée internationale des femmes : les dirigeantes du mouvement féminin socialiste international.

Une itiniative du mouvement socialiste
Car c’est un fait, « c’est en août 1910, à la IIe conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague, à l’initiative de Clara Zetkin, militante allemande, qu’a été prise la décision de la célébrer », ajoute l’historienne. La date du 8 mars n’est pas avancée, mais le principe est admis : mobiliser les femmes « en accord avec les organisations politiques et syndicales du prolétariat dotées de la conscience de classe ». La Journée des femmes est donc l’initiative du mouvement socialiste et non du mouvement féministe pourtant très actif à l’époque. « C’est justement pour contrecarrer l’influence des groupes féministes sur les femmes du peuple que Clara Zetkin propose cette journée, précise Françoise Picq. Elle rejetait en effet l’alliance avec les “féministes de la bourgeoisie”. »

Quelques années plus tard, la tradition socialiste de la Journée internationale des femmes subit le contrecoup du schisme ouvrier lié à la IIIe Internationale. C’est en Russie que la Journée des femmes connaît son regain : en 1913 et en 1914, la Journée internationale des ouvrières y est célébrée, puis le 8 mars 1917 ont lieu, à Petrograd (aujourd’hui Saint-Pétersbourg), des manifestations d’ouvrières que les bolcheviques désignent comme le premier jour de la révolution russe. Une nouvelle tradition est instaurée : le 8 Mars sera dès lors l’occasion pour les partis communistes de mobiliser les femmes. Après 1945, la Journée des femmes est officiellement célébrée dans tous les pays socialistes (où elle s’apparente à la fête des mères !).

Les couturières new-yorkaises, un mythe né en 1955
Mais alors comment est né le mythe des couturières new-yorkaises ? « C’est en 1955, dans le journal L’Humanité, que la manifestation du 8 mars 1857 est citée pour la première fois », explique Françoise Picq. Et l’origine légendaire, relayée chaque année dans la presse, prend le pas sur la réalité. Pourquoi détacher le 8 Mars de son histoire soviétique ? « Selon l’une de mes hypothèses, poursuit-elle, Madeleine Colin, qui dirige alors la CGT, veut l’affranchir de la prédominance de l’UFF2 et du parti communiste pour qu’elle suive ses propres mots d’ordre lors du 8 Mars. La célébration communiste de la Journée des femmes était devenue trop traditionnelle et réactionnaire à son goût… » Et c’est pourquoi, en se référant aux ouvrières américaines, elle la présente sous un nouveau jour : celui de la lutte des femmes travailleuses…

Article complet ici
 
Il y en a qui ont encore un peu du mal:

«La femme est avant tout une mère» (Erdogan)

"Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a célébré mardi la Journée internationale des droits des femmes en proclamant une nouvelle fois publiquement sa conviction que "la femme est avant tout une mère". "Je sais qu'il y en aura encore qui en seront gênés, mais pour moi la femme est avant tout une mère", a lancé Recep Tayyip Erdogan devant un parterre de femmes qui l'ont ovationné debout lors d'un discours à Ankara...
Recep tayyip Erdogan s'est régulièrement illustré par ses sorties polémiques sur les femmes. Il avait notamment assuré que les féministes n'avaient "rien à faire avec notre religion et notre civilisation" et que l'égalité homme-femme était "contre nature".
Il a également milité, avec son épouse et ses deux filles voilées, contre l'avortement décrit comme un "crime contre l'Humanité" et dénoncé la "trahison contre des générations de Turcs" que représentait à ses yeux le planning familial."



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2...-la-femme-est-avant-tout-une-mere-erdogan.php
 
Il y en a qui ont encore un peu du mal:

«La femme est avant tout une mère» (Erdogan)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2...-la-femme-est-avant-tout-une-mere-erdogan.php
Article un peu plus fouillé sur le sujet:
http://madame.lefigaro.fr/societe/erdogan-la-femme-est-avant-tout-une-mere-080316-113309

("... En janvier, la direction des affaires religieuses de Turquie, la Diyanet, avait recommandé aux couples d'éviter de se tenir par la main et de flirter en public. En juillet 2014, le porte-parole du gouvernement, Bulent Arinç, avait créé la polémique en appelant les femmes à « ne pas rire fort en public ». .."
...Le président turc s'illustre régulièrement par ses sorties polémiques sur les femmes. En 2013, il les avait encouragées à faire « au minimum trois enfants pour soutenir la Nation ». En 2014, il avait assuré lors d'un sommet sur la justice et les femmes : « Notre religion (l'islam) a défini une place pour les femmes (dans la société) : la maternité ...».)
 
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Le Revenge porn et ses dégâts

Que faire quand un ex petit-ami rejeté poste nos photos les plus intimes sur Internet sans notre consentement ? Malheureusement, pour les victimes de revenge porn qui voient des photos d'elles nues et dans des situations explicites atterrir sur les réseaux sociaux, la loi est d'un bien maigre soutien.

Vingt-six États américains ont pourtant désormais des lois pour lutter contre le revenge porn. Mais malgré ces récentes avancées législatives, le phénomène fait chaque jour toujours plus de victimes. Et dans les États qui ne disposent pas de l'arsenal législatif approprié, les lois contre le harcèlement ne suffisent pas à aider les femmes qui ont vu leur vie privée violée.

Ainsi, des victimes de revenge porn ont lancé un mouvement pour reprendre le pouvoir sur leurs images. Broadly a rencontré ces femmes qui doivent affronter dans le réel les conséquences de ce qui se passe sur Internet et qui, avec l'aide de leurs avocats et de leurs proches, livrent ce combat.
 
Une vision de l'enfer sur Terre pour les femmes:

"Police religieuse, interdiction de travailler, d'étudier et de découvrir la moindre parcelle de son corps... Deux Syriennes, habitantes de Raqqa, fief de l'État islamique depuis juin 2013, ont filmé leur quotidien à l'aide d'une caméra cachée, placée sous leur niqab.

Des images terrifiantes. Dimanche 13 mars, la chaîne suédoise Expressen TV en collaboration avec la chaîne américaine CNN, a relayé une vidéo tournée en caméra cachée par deux femmes syriennes. Treize minutes d'images choc défilent et immortalisent le quotidien de la ville de Raqqa au nord de la Syrie, fief auto-proclamé du califat des djihadistes de Daech depuis juin 2013.

Selon le média suédois, les images ont été tournées cet hiver en caméra cachée, sous le niqab de deux femmes. Au péril de leur vie, elles montrent au monde entier la prison à ciel ouvert dans laquelle vivent les Syriennes depuis la prise de contrôle de la ville par l'État islamique en 2013. Leur tenue, qui couvre intégralement le visage et le corps, et leur voix trafiquée, leur assurent l'anonymat, ultime protection face à la barbarie des djihadistes. Pendant treize minutes, le téléspectateur suit leurs déplacements dans les rues de Raqqa, presque désertes, majoritairement fréquentées par des hommes et entourées de façades d'immeubles en ruines, meurtris par les bombardements. Si la répression a transformé le quotidien de tout habitant, les principales victimes sont bien les femmes..
.."

la suite (hallucinante) sur:
http://madame.lefigaro.fr/societe/video-deux-femmes-filment-raqqa-en-camera-cachees-150316-113420
http://www.expressen.se/tv/nyheter/womens-secret-films-from-within-closed-city-of-islamic-state/
 
Voilà à quoi ressemblent les victimes de violences conjugales

C'est une étude menée sur un panel de plus de 50 000 Français (24 115 hommes et 27 726 femmes). L'Insee et l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a regroupé des enquêtes de 2008 et 2014 pour dresser le portrait robot des victimes de violences conjugales. En France, plus de 400 000 personnes ont été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint au cours des deux dernières années.

Exploitant les résultats de ces deux enquêtes, l'ONDRP publie ce mercredi une analyse des profils des personnes de 18 à 75 ans s'étant déclarées victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint cohabitant. Sans trop de surprise, les femmes sont plus touchées que les hommes par ces violences au sein du couple: on estime à 8,2‰ (pour mille) la part d'hommes victimes, contre 18,7‰ pour les femmes. Mais quel est le profil précis de ces victimes?
 
Pour revenir sur l'historique du travail des femmes, un article sur le Moyen-Age :
https://www.slate.fr/story/115333/travail-femmes-moyen-age
"Le retrait, voire le renfermement, des femmes dans la sphère domestique n’est venu que tardivement, dans un contexte de crise à la fin du Moyen Âge, où les femmes se sont progressivement vu refuser l’accès au marché du travail: une fermeture qui a lieu, selon les historiens, entre le XVe et le XVIIe siècle. Le dénigrement du travail féminin a suivi son cours, pour aboutir au XIXe siècle à la victoire des valeurs bourgeoises qui cantonnent la femme au domaine domestique, à élever leurs enfants et s’occuper de leur mari. Mais –faut-il le rappeler?– les milieux populaires et ouvriers n’ont jamais eu le luxe d’appliquer ces valeurs, qui ont pourtant triomphé dans la société."
 
Tiens, j'ai trouvé ça marrant.
On pourrait penser que le développement des sex toys permettrait de diminuer le nombres de frustrés harceleurs violeurs, et permettrait d'élever la femme au-dessus de son rôle sexuel, et donc d'obtenir le soutien des féministes. Mais en fait non.
http://www.telegraph.co.uk/technology/news/11866970/Campaigners-seek-to-ban-humanoid-sex-robots.html

"However, campaigners worry that having humanoid, realistic sex machines will make things worse for women in the real world, as the designs of the machines are obviously sexualised, and the robot women can't answer back or say no."
"We propose instead that robots are a product of human consciousness and creativity and human power relationships are reflected in the production, design and proposed uses of these robots. As a result, we oppose any efforts to develop robots that will contribute to gender inequalities in society."

J'y trouve un lien assez hypocrite curieux entre égalité des genres, rapports de force, et satisfaction sexuelle...
Gode is feminist!
 
Encore une autre vision de l'enfer sur Terre pour les femmes: Après l'EI, l'Arabie Saoudite:

Arabie saoudite : violée par 7 hommes, elle est condamnée à 200 coups de fouet

6 mois de prison et 200 coups de fouet, c'est la sentence que devra subir une jeune Saoudienne de 19 ans. Enlevée par deux agresseurs alors qu'elle se trouvait dans la voiture d'un ami, la jeune femme a ensuite été violée par sept hommes, peut-on lire dans l'Indian Express. La victime aurait alors évoqué devant les médias son agression, mais seule. Une bavure selon la loi saoudienne.

Cette dernière exige en effet que toutes les femmes doivent être accompagnée d'un responsable issue de leur famille, lors de toute intervention en public. Initialement fixée à 90 coups de fouet, la sentence de la victime a été revue à la hausse pour avoir enfreint cette loi...."

http://madame.lefigaro.fr/societe/u...-a-200-coups-de-fouet-et-prison-120116-111695
 
Le sexisme le plus bourrin a apparemment encore de beaux jours devant lui chez certains supporters de foot:
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