La rubrique sur la cause des femmes/sexisme dans le monde

  • Auteur de la discussion Panda Rebel
  • Date de début
Une brève histoire de la friend zone

De ce que j'ai pu comprendre, les hommes associent ce terme à l'échec et au désenchantement. Les femmes l'associent à l'animosité et l'antagonisme – ce qui n'est pas surprenant, sachant qu'elles sont considérées comme les « trophées » de ce que les hommes percoivent comme une compétition. Quand j'ai demandé à mes interlocuteurs de me parler de leurs expériences, tous ont plus ou moins évoqué un sentiment de déception similaire à celui que j'ai éprouvé par le passé.

Cependant, Kevin m'a avoué qu'il savait que son amie avait un petit copain, mais qu'il continuait de traîner avec elle parce qu'elle était « très jolie et qu'il n'avait « aucune estime de lui-même ». Un soir, il s'est dit qu'il était temps de « jouer cartes sur table » et de lui avouer ses sentiments. La fille lui a répondu qu'elle était flattée, mais qu'elle n'éprouvait pas ce type de sentiment à son égard. « Elle m'a quand même invité chez elle. On a dormi dans le même lit, mais il ne s'est rien passé », m'a décrit Kevin. « Dès que je repense à cette soirée, j'ai envie de gueuler sur mon moi du passé : Rentre chez toi ! Respecte-toi, un peu ! »

Quant à mes interlocutrices, elles m'ont raconté des expériences qui suivent à peu près le même schéma : elles sont amies avec un homme et tout se passe bien, jusqu'au jour où celui-ci admet éprouver une attirance pour elles – souvent sans crier gare. Et lorsqu'elles expriment leur refus d'aller plus loin, la situation se complique : leur ami s'énerve souvent contre elles pour leur avoir envoyé des signaux contradictoires, ou leur dit qu'il ne veut plus jamais les voir. En gros, le mec agit comme un gros bébé et la relation amicale s'achève.
 
Les Femmes célibataires de Chine

Depuis la Révolution socialiste, les droits des Chinoises figurent dans la Constitution nationale. Sous Mao, un très grand nombre de femmes ont rejoint les rangs des travailleurs et ont reçu l'appellation élogieuse de « femmes de fer ».

Mais aujourd'hui, la Chine regroupe un cinquième des femmes du monde et leur statut d'égales des hommes ne cesse de s'étioler. Le taux de violences domestiques monte en flèche et le viol au sein du couple n'est toujours pas considéré comme un crime. Les femmes qui osent se revendiquer féministes risquent d'être arrêtées par le gouvernement et les femmes de plus de 27 ans non mariées reçoivent le nom péjoratif de « femmes qui restent » ou « leftover women ».

Pour savoir ce qui se cache derrière ce changement de statut, Broadly s'est rendu en Chine à la rencontre de l'intellectuelle féministe et « femme de fer » Wang Zheng et a passé une journée avec une de ces « femmes qui restent ».
 
Les Femmes célibataires de Chine

Depuis la Révolution socialiste, les droits des Chinoises figurent dans la Constitution nationale. Sous Mao, un très grand nombre de femmes ont rejoint les rangs des travailleurs et ont reçu l'appellation élogieuse de « femmes de fer ».

Mais aujourd'hui, la Chine regroupe un cinquième des femmes du monde et leur statut d'égales des hommes ne cesse de s'étioler. Le taux de violences domestiques monte en flèche et le viol au sein du couple n'est toujours pas considéré comme un crime. Les femmes qui osent se revendiquer féministes risquent d'être arrêtées par le gouvernement et les femmes de plus de 27 ans non mariées reçoivent le nom péjoratif de « femmes qui restent » ou « leftover women ».

Pour savoir ce qui se cache derrière ce changement de statut, Broadly s'est rendu en Chine à la rencontre de l'intellectuelle féministe et « femme de fer » Wang Zheng et a passé une journée avec une de ces « femmes qui restent ».
Merci pour le lien. Reportage intéressant même si ça manque de faits et de chiffres pour préciser les discriminations dont seraient victimes les femmes en Chine.
Ce qui m'avait marquée en arrivant, c'est le contraste entre un certain progressisme d'un côté (femmes présentes dans le monde du travail, et même valorisées dans l'imaginaire socialiste quand elles font un métier plutôt difficile) et un grand conservatisme de l'autre (amende pour enfant hors mariage par exemple).
 
http://www.lemonde.fr/politique/art...italisee-pour-des-examens_4874167_823448.html donc pour revenir sur l1 discussion du tchat, je trouve que la classe politique française est d'un machisme illimité. Le fait que cette classe soit constituée de députés sortant du même moule, explique t il tout? Rappelez vous Edith Cresson, Cécile Duflot et sa robe, Eva Joly, Sego et sa bravitude, NKM et sa photo, NVB.... Pourquoi tant de violence verbale, de goujaterie ? Ayant vécu en Norvège, j'ai toujours été impressionné par l'égalitarisme poussé à l'extrême. Ainsi, garçons et filles jouent au foot ensemble à n'importe quel âge. Il est par exemple impoli de sortir une blague macho. Et c'est plus ou moins à ce moment-là que j'ai compris que nous avions quand même pas mal de blagues macho sur les femmes, les blondes....bref...
 
http://www.lemonde.fr/politique/art...italisee-pour-des-examens_4874167_823448.html donc pour revenir sur l1 discussion du tchat, je trouve que la classe politique française est d'un machisme illimité. Le fait que cette classe soit constituée de députés sortant du même moule, explique t il tout? Rappelez vous Edith Cresson, Cécile Duflot et sa robe, Eva Joly, Sego et sa bravitude, NKM et sa photo, NVB.... Pourquoi tant de violence verbale, de goujaterie ? Ayant vécu en Norvège, j'ai toujours été impressionné par l'égalitarisme poussé à l'extrême. Ainsi, garçons et filles jouent au foot ensemble à n'importe quel âge. Il est par exemple impoli de sortir une blague macho. Et c'est plus ou moins à ce moment-là que j'ai compris que nous avions quand même pas mal de blagues macho sur les femmes, les blondes....bref...
Assez d'accord avec toi: la classe politique française brille par son machisme d'un autre âge. Mais je trouve qu'il y a quand même des progrès par rapport à l'époque d'Edith Cresson. Par exemple, à Paris, je n'ai pas souvenir que le fait qu'Hidalgo soit une femme ait jamais été invoqué pour juger son action.

Par contre, pour ce qui est de Ségo, je pense que même si elle avait été un mec, le coup de la "bravitude" lui aurait quand même valu d'être ridiculisée...en plus, elle n'avait pas arrangé son cas à l'époque. Car, au lieu de juste reconnaître cette mini erreur, elle avait piteusement essayé de la justifier en arguant que "bravitude" c'était un terme qui lui convenait bien car c'était un mot "féminin" (en oubliant juste que "bravoure" est aussi un nom féminin)
 
La politique semble effectivement un monde ou tous les coups bas sont permis, y compris ceux lies au sexe.. Le tout de maniere pas franchement fine.

Cependant, le fait qu'une femme soit chahutee de maniere inconcevable pour sa robe/gloussement de poule.. etc, ne veut pas dire qu'un homme ne serait pas chahute s'il defendait le meme texte de loi. Dans ce cas, ils trouveraient juste autre chose a attaquer que la couleur de la robe.

Je me dis que les femmes qui sont arrives a ce niveau doivent avoir appris a passer outre ces comportements (meme si ce n'est pas une excuse!)

Apres tout, il y a tout un sujet sur ce forum sur les costumes de Hollande.

Dans ce cas précis, je pense qu'un homme s'en serait autant pris dans la tronche qu'elle.. mais peut-etre differement. Elle n'a quand meme pas du beaucoup dormir ces 2-3 dernieres semaines.

Au final, je prefere mon milieu petrolier de mecs. Au moins, on pose nos cxxxlles sur la tables :D:D
 
Lien retiré

Womenability : Pour la construction de villes mixtes et égalitaires

Le Comité ONU Femmes France s’engage auprès de l’ONG Womenability pour la construction de villes mixtes et égalitaires pour les femmes et les hommes

Le projet Womenability naît en mai 2014, créée par 6 jeunes professionnels, qui s’engagent à faire de la mixité femmes hommes une réalité dans l’espace urbain.

Au XXIème siècle, à l’heure du développement durable, dans la métropole les femmes n’ont toujours pas la même liberté d’accès à l’espace public que les hommes et elles doivent souvent développer des stratégies par crainte des comportements machistes et d’actes de violence. L’espace public est le premier lieu par où transitent les filles et les femmes pour exercer leurs droits fondamentaux comme l’accès à l’éducation, la santé et le travail.
Womenability croit au droit fondamental de chacun de pouvoir s’approprier sa ville. Il devient donc impératif de trouver des réponses collectives et concrètes à ce sujet en travaillant avec la société civile, les citoyennes et citoyens et les autorités locales.

Le mot d’ordre est : la ville du futur se construit dès maintenant, à nous d’y prendre part!

Womenability, c’est quatre étapes d’ici l’été 2017 :

#Step1 : Identifier les problématiques subies par les femmes dans les villes via des marches exploratoires qui sont réalisées avec des associations locales et des habitants du quartier.
#Step2 : Former gratuitement les partenaires locaux et les politiques afin de commencer l’essaimage des compétences mobilisées autour de ce projet : leadership, mobilisation, communication, marches exploratoires.
#Step3 : Partager les bonnes pratiques et les initiatives innovantes via la mise en place d’une plateforme internationale numérique.
#Step4 : Engager les acteurs de la ville vers le changement avec l’organisation et l’animation d’un forum international et la rédaction de la Charte du bien-vivre ensemble en ville durant l’été 2017 à Paris
 
Crime d'honneur au Pakistan après un documentaire oscarisé sur le sujet

"Pour sauver « l'honneur familial », un père a tué sa fille de 18 ans au Pakistan lundi 29 février, parce qu'elle refusait de lui dire où elle se trouvait cinq heures auparavant. Le meurtre intervient le lendemain de la cérémonie des Oscars, où le documentaire A Girl in the River : The Price of Forgiveness (Une fille dans la rivière : le prix du pardon) qui retrace l'histoire d'une jeune fille ayant échappé à ce crime, a reçu l'Oscar du meilleur court-métrage documentaire...."
"...Des centaines de femmes sont tuées par leurs proches chaque année, au Pakistan, pour défendre « l'honneur familial ». Une disposition controversée du droit islamique en vigueur dans ce pays prévoit en effet que les hommes tuant des femmes de leur famille peuvent échapper à toute condamnation si les proches leur « pardonnent » en échange du versement d'une somme compensatoire....

http://madame.lefigaro.fr/societe/crime-dhonneur-pakistan-010316-113078
 
Les clichés sur le viol restent ancrés dans les esprits
(Extraits)

"Une enquête Ipsos réalisée pour l’association Mémoire traumatique et victimologie montre que certains stéréotypes contribuant à banaliser le viol restent très présents chez les Français. Ainsi, l’idée qu’un « non » veuille souvent dire « oui » ou le fait que l’attitude d’une victime puisse jouer un rôle dans le viol sont encore d'actualité.
...
Une part importante des sondés estime que l'altitude d’une victime de viol peut représenter une cause de l’agression. Ainsi, 4 personnes sur 10 considèrent que l’« attitude provocante en public » qu’aurait eue une femme déresponsabilise en partie le violeur. Les sondés sont même 14% à considérer que ces femmes sont « en partie responsables de ce viol ».
...
Autre vision toujours ancrée : celle d’un besoin sexuel plus important chez un homme que chez une femme. Un sondé sur trois (29%) considère que « si les hommes sont plus à même de commettre des viols, c’est à cause de la testostérone qui peut rendre leur sexualité incontrôlable », une idée validée par une large majorité des personnes interrogées. Plus de six personnes sur dix (63%) considèrent ainsi que « pour un homme, c’est plus difficile de maîtriser son désir sexuel que pour une femme ». Elles sont également 66% à estimer que « les hommes ont une sexualité plus simple que les femmes ». Par ailleurs, 76% des sondés pensent que « les femmes ont plus tendance à considérer comme violents des événements que les hommes ne perçoivent pas comme tels ». Une perception selon laquelle un événement qualifié de violent par une femme peut ne pas l’être totalement, pointe l’association
....
presque un sondé sur cinq (19%) est d’accord avec l’idée que « lorsque l’on essaye d’avoir des relations sexuelles avec elles, beaucoup de femmes disent “non” mais ça veut dire “oui” ». De la même manière, un quart des sondés estime que les femmes « savent beaucoup moins ce qu’elles veulent que les hommes » dans le domaine sexuel
...
Ce serait aussi simple que ça : le problème du viol est surestimé car les victimes déclarant avoir été violées seraient, pour beaucoup, animées par la vengeance qui les pousse à mentir. Cette idée est partagée par pas moins d’un tiers des sondés (32%) qui estiment très fréquent ou assez fréquent ce genre de situations. « Ce mythe est tenace. Ce sont les seuls crimes ou délits pour lesquels on soupçonne a priori la personne qui s’en déclare victime », fustige la présidente de l’association dans son rapport.
"

http://madame.lefigaro.fr/societe/l...restent-ancres-dans-les-esprits-020316-113116
 
L'une des clefs du problème à mon humble avis:

Seulement 4% des pères français prennent un congé parental
"Alors que le congé parental rémunéré des pères est de plus en plus promu et existe désormais dans 23 des 34 pays de l'OCDE, ces derniers restent très peu nombreux à l'utiliser, selon une étude de l'OCDE, dont les résultats ont été publiés mercredi 2 mars.

En réalité, « Si les hommes prennent habituellement quelques jours de congé paternité juste après la naissance de leur enfant, seuls les plus motivés et les plus courageux utilisent leur droit à un congé parental plus long », relève l'étude. Concrètement, dans de nombreux pays les pères représentent « moins d'un bénéficiaire du congé parental sur cinq ». Leur part peut atteindre « 40% voire plus dans certains pays nordiques et au Portugal », mais elle n'est que d'« un sur cinquante en Australie, en Pologne et en République Tchèque », observe l'enquête.« La bonne nouvelle » est qu'en moyenne, l'utilisation du congé parental par les hommes augmente. En Finlande, leur part a doublé entre 2006 et 2013, tandis qu'en Belgique elle a progressé de près de dix points au cours de la même période. En revanche, quelques pays ne connaissent qu'une évolution limitée. Les pères autrichiens et français ne représentent que 4% des parents qui prennent un congé parental, soit à peu près la même proportion... qu'il y a dix ans environ...
Pourquoi les pères sont -ils si frileux à l'idée de prendre un congé parental ? Par peur des répercussions sur leur carrière, souligne l'étude. Au Japon et en Corée du Sud par exemple, très peu de pères prennent l'année de congé rémunérée à laquelle ils ont droit. Le frein peut aussi être financier : si la mère gagne moins que le père - et l'écart moyen des salaires dans l'OCDE est d'environ 15% au détriment des femmes - ce dernier est fortement incité à continuer de travailler...."


http://madame.lefigaro.fr/societe/conge-parental-peres-rapport-ocde-030316-113146
 
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Domestic violence cases in which husbands are the victims are on the rise, according to a survey taken after the country's first anti-domestic violence law took effect on Tuesday.
In some provinces, more females than males admitted they had inflicted violence on a spouse, according to a national survey published by Chinese child care portal Babytree.com.
In Guizhou province, nearly 70 per cent of the female respondents in the poll said they had engaged in verbal abuse, physical violence or cold wars against their husbands, while only 52 per cent of the male respondents said they had engaged in such behaviours, including scolding or humiliating or forcing sex on their wives.
 
Les premières hôtesses de l'air, une révolution dans le ciel de 1946

stewardess.jpg

LES ARCHIVES DU FIGARO - Il y a 70 ans, les hôtesses de l'air faisaient leur apparition dans les avions d'Air France. Poids, taille, élégance, mais aussi célibat, diplômes, maîtrise des langues étrangères sont alors autant de critères scrutés à la loupe pour sélectionner l'élite des jeunes femmes.

Extrait : Nous fêtons aujourd'hui les 70 ans d'un mythe. Le métier d'hôtesse de l'air qui a fait tant rêver les jeunes filles débarque en France en 1946. La compagnie Air France, prenant modèle sur ses homologues américaines pionnières en la matière, lance le recrutement de ses «hôtesses de bord» au début de l'année.

Le processus de sélection est draconien: de nombreuses jeunes filles repartiront déçues. Pour les heureuses élues qui, pour la plupart n'ont encore jamais volé, c'est la promesse d'un métier plutôt bien rémunéré et considéré. Les tâches à bord restent cependant limitées. Les jeunes femmes sont surtout là pour recréer une ambiance «comme à la maison» dans lequel le client majoritairement masculin se sent rassuré.

Lien retiré, la gestion de la sécurité des passagers devenant essentielle. Les hôtesses gagneront le droit de se marier (en 1963), d'avoir des enfants, de «vieillir» et de prendre un tour de taille (mais pas trop). Cependant les critères physiques bien qu'officiellement non discriminants, restent de mise.

Au mois de mars 1946, un journaliste du Figaro est autorisé à assister au recrutement des premières hôtesses. Sur un ton empreint d'un sexisme bon teint propre à l'époque, il narre à ses lecteurs cette petite «révolution» qui va bouleverser le ciel français.

Suite de l'article >>>

Source : LE FIGARO

Bon Dimanche a toutes et a tous
 
Pourquoi les hommes sont de plus en plus féministes ?
Parce que les convictions féministes ne sont pas liées au simple fait d’avoir un pénis ou un vagin, le courant des hommes féministes progresse contrant au passage l’essor des théories masculinistes.

Homme et féminisme. En apparence, deux termes que la sémantique oppose. Mais au regard de l’évolution sociétale française, ce syncrétisme prend tout son sens. Car oui, le féminisme est aussi une histoire d’hommes et pas seulement “un truc de nanas poilues et méchantes”, rappelle avec humour Ophélie Latil, l’une des porte-paroles du collectif féministe Georgette Sand. Les hommes ont joué, jouent et joueront un rôle prépondérant notamment dans la lutte pour l’égalité des sexes dans une société encore dominée par les discriminations, les privilèges et les stéréotypes. “A la fin de la IIIème République, les hommes ont commencé à s’impliquer dans les mobilisations féministes à l’image de Léon Richer qui impulse alors une dynamique collective pour le droits des femmes (…)”, comme le souligne le sociologue Alban Jacquemart, auteur de l’ouvrage Les hommes dans les mouvements féministes. La part de ces militants féministes va diminuer et atteindre environ 10% dans les années 30. Ils resteront minoritaires dans les années 70.

“On ne nait pas féministe, on le devient”

Aujourd’hui encore, autant il est difficile de quantifier les hommes se réclamant du féminisme qu’il est délicat d’en définir les différentes formes auxquels ils sont susceptibles d’adhérer. Car il existe bien plusieurs visages de ce mouvement. Selon Christine Delphy, sociologue, avant de se revendiquer de toute forme de féminisme, il est essentiel que les hommes “connaissent les théories féministes et prennent le travail des féministes et des femmes au sérieux” tout en ayant conscience “de leur bénéfice et de leur part dans l’oppression” subie par les femmes. Elle indique que “c’est le chemin à parcourir pour s’attaquer aux sexismes à l’intérieur et l’extérieur de nous”.

Être sensibilisé aux inégalités est donc un premier pas pour certains vers un féminisme engagé ou revendiqué, comme Romain Sabatier, secrétaire général du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes : “J’ai été embauché par la députée Danielle Bousquet. Je passais de sujets en sujets et je remarquais des inégalités folles. Je me suis demandé comment tout cela ne m’avait pas sauté aux yeux avant. Depuis, mon engagement s’est structuré autour des inégalités sociales”. De son côté, Youcef, l’un des hommes dont “Les Georgettes” ont fait le portrait, a décidé d’œuvrer pour la cause au quotidien en prenant notamment un congé parental de deux ans pour permettre à son épouse de s’affirmer professionnellement. “Pour moi, le féminisme se milite aussi bien dans la cuisine ou la chambre. On peut tous agir grâce à de petites choses.”

Une nécessaire révolution sur soi-même qui peut être inculquée à ses enfants. Car l’éducation, au sens large, est l’un des leviers de cette lutte pour égalité. “C’est dans la prime enfance que tout se joue, rappelle Claire Serre-Combe, porte-parole d’Osez le féminisme. Il faut remettre en question l’éducation stéréotypée, ébranler le modèle éducatif”, tout en responsabilisant les futurs parents.

Suite ici
 
Je ne suis pas une grande fan des "chiennes de garde", mais le sujet est bien choisi pour rebondir sur le sexisme en politique..

Prix du Macho de l'année
Les femmes ? "Elles sont quand même là pour faire des enfants"

À trois jours de la journée internationale pour les droits des femmes du 8 mars, les "Chiennes de garde" ont distingué les sorties publiques les plus machistes de l'année 2015. Distillé par l'extrême-droite, des membres de Les Républicains, un militant écologiste ou un imam, le machisme ne connaît pas de frontière…

Le temps passe, les "machos" restent. Pour la huitième année consécutive, l'association Les chiennes de garde a décerné le 5 mars son prix du "Macho de l'année". Le grand gagnant 2016 est le sénateur Les Républicains de l'Indre, Jean-François Mayet.

Votant "à l'aveugle" parmi 11 déclarations machistes énoncées au cours de l'année 2015, sans connaître le nom de leurs auteurs, le jury a choisi avec une large majorité cette sortie de Jean-François Mayet au sujet de la désertification médicale en France. Pour le sénateur, l'un des causes de ce fléau "est la féminisation, puisque 75% des nouveaux diplômés sont des femmes. Or nonobstant l’égalité, elles sont quand même là pour faire des enfants".

(...)
Parmi les nominés, certains auraient mérité un peu de lumière, comme le très inspiré imam de Montpellier Mohamed Khattabi : "Si [la femme] succombe à sa nature et qu’elle refuse de reconnaître les droits de l’homme, ou plutôt, la supériorité de l’homme sur elle, elle devra aller… [en enfer]…". Même talent du côté du député européen du Front national Dominique Martin, très en verve lui aussi : l’égalité entre les hommes et les femmes, "pourquoi pas ? Mais [je défends] la liberté des femmes de ne pas travailler, (…) de s’occuper de leur foyer, notamment par un salaire parental d’éducation… à égalité avec les hommes, si vous voulez." Et dire que certains doutent encore de l'utilité de mettre en valeur la lutte pour les droits des femmes le 8 mars…

Article complet ici
 
Parmi les nominés, certains auraient mérité un peu de lumière, comme le très inspiré imam de Montpellier Mohamed Khattabi : "Si [la femme] succombe à sa nature et qu’elle refuse de reconnaître les droits de l’homme, ou plutôt, la supériorité de l’homme sur elle, elle devra aller… [en enfer]…". Même talent du côté du député européen du Front national Dominique Martin, très en verve lui aussi : l’égalité entre les hommes et les femmes, "pourquoi pas ? Mais [je défends] la liberté des femmes de ne pas travailler, (…) de s’occuper de leur foyer, notamment par un salaire parental d’éducation… à égalité avec les hommes, si vous voulez." Et dire que certains doutent encore de l'utilité de mettre en valeur la lutte pour les droits des femmes le 8 mars…

Article complet ici
Ça me fait penser au salon de la femme musulmane où les femen ont débarqué à oualpé.
En gros dans l'assistance y'avait que des hommes et le débat tournait autour de la question de savoir s’il faut battre ou non sa femme.
Islam power! Comment tu veux être autre chose qu'islamophobe avec ce genre de trucs sérieux.

 
HOMMES D’EXPAT – Une espèce en voie d’apparition ?

On a l’habitude de parler des "Femmes d’expats". Pourtant, le terme est un peu galvaudé à l’heure où l’expatriation se décline aussi au féminin, bousculant au passage le schéma classique. Qui sont donc ces hommes qui prennent la décision de suivre leurs épouses au bout du monde ? A eux la parole !

Lien retiré
Pour certains, c’est une « évidence », comme Antoine, qui un an après l’installation de son amie Patricia à Shanghai, se rend compte qu’il souhaite faire sa vie avec elle. Dont acte : il la demande en mariage, quitte un poste dont il commençait à avoir fait le tour et la rejoint en Chine. Ce désir de changement professionnel, c’est aussi ce qui pousse Alexandre à dire banco quand sa femme lui présente l’opportunité d’aller en Chine : « Quitte à chercher du travail ailleurs, autant s’y mettre dans la capitale économique chinoise ! ». Didier, pourtant (ou parce que) bien installé dans sa société d’évènementiel, n’hésite pas à lâcher prise progressivement pour suivre sa femme chinoise. Poussé par la « curiosité, le désir de bousculer la routine et de découvrir une autre vie », il se fait happer par l’Empire du Milieu.

Quant à Maxime, tout juste trentenaire, c’est déjà la 3e fois qu’il suit Jingjing ! Tout juste sortie du lycée à Nantes, son amie - « une tête », admet-il plein d’admiration - est reçue à l’Edhec alors qu’elle n’est en France que depuis deux ans. Il n’hésite pas alors à décliner un poste pour l’accompagner dans le Nord. Rebelote à la sortie de l’Edhec : Maxime se fait muter pour suivre la jeune diplômée à Paris. Trois ans plus tard, confrontés à des conditions de vie difficiles en région parisienne, ils décident ensemble de revenir dans la patrie de Jingjing. Un choix tout naturel.




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Il y a un profile assez familier dans l'article...
 
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