P
Panda Rebel
Guest
Une brève histoire de la friend zone
De ce que j'ai pu comprendre, les hommes associent ce terme à l'échec et au désenchantement. Les femmes l'associent à l'animosité et l'antagonisme – ce qui n'est pas surprenant, sachant qu'elles sont considérées comme les « trophées » de ce que les hommes percoivent comme une compétition. Quand j'ai demandé à mes interlocuteurs de me parler de leurs expériences, tous ont plus ou moins évoqué un sentiment de déception similaire à celui que j'ai éprouvé par le passé.
Cependant, Kevin m'a avoué qu'il savait que son amie avait un petit copain, mais qu'il continuait de traîner avec elle parce qu'elle était « très jolie et qu'il n'avait « aucune estime de lui-même ». Un soir, il s'est dit qu'il était temps de « jouer cartes sur table » et de lui avouer ses sentiments. La fille lui a répondu qu'elle était flattée, mais qu'elle n'éprouvait pas ce type de sentiment à son égard. « Elle m'a quand même invité chez elle. On a dormi dans le même lit, mais il ne s'est rien passé », m'a décrit Kevin. « Dès que je repense à cette soirée, j'ai envie de gueuler sur mon moi du passé : Rentre chez toi ! Respecte-toi, un peu ! »
Quant à mes interlocutrices, elles m'ont raconté des expériences qui suivent à peu près le même schéma : elles sont amies avec un homme et tout se passe bien, jusqu'au jour où celui-ci admet éprouver une attirance pour elles – souvent sans crier gare. Et lorsqu'elles expriment leur refus d'aller plus loin, la situation se complique : leur ami s'énerve souvent contre elles pour leur avoir envoyé des signaux contradictoires, ou leur dit qu'il ne veut plus jamais les voir. En gros, le mec agit comme un gros bébé et la relation amicale s'achève.
De ce que j'ai pu comprendre, les hommes associent ce terme à l'échec et au désenchantement. Les femmes l'associent à l'animosité et l'antagonisme – ce qui n'est pas surprenant, sachant qu'elles sont considérées comme les « trophées » de ce que les hommes percoivent comme une compétition. Quand j'ai demandé à mes interlocuteurs de me parler de leurs expériences, tous ont plus ou moins évoqué un sentiment de déception similaire à celui que j'ai éprouvé par le passé.
Cependant, Kevin m'a avoué qu'il savait que son amie avait un petit copain, mais qu'il continuait de traîner avec elle parce qu'elle était « très jolie et qu'il n'avait « aucune estime de lui-même ». Un soir, il s'est dit qu'il était temps de « jouer cartes sur table » et de lui avouer ses sentiments. La fille lui a répondu qu'elle était flattée, mais qu'elle n'éprouvait pas ce type de sentiment à son égard. « Elle m'a quand même invité chez elle. On a dormi dans le même lit, mais il ne s'est rien passé », m'a décrit Kevin. « Dès que je repense à cette soirée, j'ai envie de gueuler sur mon moi du passé : Rentre chez toi ! Respecte-toi, un peu ! »
Quant à mes interlocutrices, elles m'ont raconté des expériences qui suivent à peu près le même schéma : elles sont amies avec un homme et tout se passe bien, jusqu'au jour où celui-ci admet éprouver une attirance pour elles – souvent sans crier gare. Et lorsqu'elles expriment leur refus d'aller plus loin, la situation se complique : leur ami s'énerve souvent contre elles pour leur avoir envoyé des signaux contradictoires, ou leur dit qu'il ne veut plus jamais les voir. En gros, le mec agit comme un gros bébé et la relation amicale s'achève.