La nouvelle route de la soie - China Belt & Road Initiative - BRICS - OCS - RCEP - ASEAN - EAEU - WTO -AIIB - NDB - INSTC - G20 - APEC - ...

Quelques photos prises lors de mon dernier passage à Yiwu (la gare) en décembre dernier ...

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Sur les nouvelles routes de la soie, un voyage en cinq étapes

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REPORTAGES - De l'Asie centrale à l'Europe en passant par l'Afrique, la Chine est en train de tisser une gigantesque toile de routes, de voies ferrées et de ports. Le Figaro part à la découverte de cinq étapes de ces nouvelles routes de la soie.


Extrait : C'est le grand œuvre stratégique et économique du président chinois Xi Jinping. Les nouvelles routes de la soie, projet pharaonique, aux contours parfois flous, ont été lancées par le leader de l'empire du Milieu en 2013. Rebaptisé officiellement lors d'un sommet international qui y était consacré en juin, «Belt and road initiative» ( «Initiative de la ceinture et de la route»), ce plan vise à étendre une toile de routes, de voies ferrées, de gazoducs, d'oléoducs et de ports de la Chine jusqu'en Europe occidentale, en passant par l'Asie centrale, la Russie mais aussi la péninsule indochinoise et l'Afrique de l'Est. Pour Xi Jinping, il s'agit autant d'avoir un meilleur accès à des marchés, à de la main-d'œuvre bon marché, à des matières premières que d'étendre l'influence économique et militaire de la Chine à travers l'Eurasie.

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Suite de l'article >>>

Source : LE FIGARO
 
Cette carte me fait presque penser aux cartes de propagandes de nos livres d'histoires du début du XXè siècle ...

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Suite et fin ...
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La Nouvelle route de la soie, «une opportunité pour l'Italie» (Conte)

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La "Nouvelle route de la soie", vaste projet chinois de développement des liens terrestres et maritimes entre l'Asie, l'Afrique et l'Europe, pourrait être une bonne chose pour l'Italie, a estimé aujourd'hui le président du Conseil, deux semaines avant la visite de Xi Jinping.

» LIRE AUSSI - Face à la Chine et ses «nouvelles routes de la soie», l'Europe se divise

Communique : Rome et Pékin cherchent à s'entendre sur un protocole d'accord qui pourrait être conclu à l'occasion de cette visite présidentielle, programmée du 22 au 24 mars, a précisé Giuseppe Conte, malgré l'inquiétude que le projet suscite aux Etats-Unis. "Avec toutes les précautions nécessaires, l'adhésion de l'Italie à une Nouvelle route de la soie représente une opportunité pour notre pays", a déclaré le chef du gouvernement lors d'un séminaire sur la politique étrangère organisé à Gênes.

"Cela ne veut pas dire que, dès le lendemain, nous aurons des obligations. Cela nous permettra de faire partie du projet et de dialoguer. "Il s'agit d'un choix stratégique pour le pays (...) et de tels choix doivent être coordonnés avec nos partenaires traditionnels. Le dialogue avec les États-Unis, par exemple, est constant", a-t-il souligné.

L'administration américaine a récemment exprimé son inquiétude à l'égard de Huawei Technologies et de ZTE Corp, deux des plus grandes entreprises chinoises de télécommunication, qu'elle soupçonne d'espionnage. "Huawei et ZTE opèrent depuis des années de manière avantageuse en Italie", a poursuivi Giuseppe Conte, tout en jugeant que les préoccupations de Washington devaient être prises en compte. Plusieurs Etats-membres de l'Union européennes, dont la Croatie, la République tchèque, la Hongrie, la Grèce, Malte, la Pologne et le Portugal, ont conclu des protocoles d'accord avec Pékin dans le cadre de la Nouvelle route de la soie. Si l'Italie franchit le pas, elle deviendra le premier membre du G7 à y être associé.

Source : LE FIGARO
 
travailler ensemble avec la chine pour belt et zone. bp de.chances de gagner de l,argent. ne pas rester dans le petit circle de 7 pays, tres petit marchee et un marchee saturee. c,est aussi une grande chance pour la france.
 
Alain Bentéjac : "Les Nouvelles Routes de la Soie sont des opportunités business à exploiter"

A la fois terrestres, maritimes, aériennes et numériques, elles symbolisent une volonté chinoise de se connecter avec le reste du monde. Volonté qui n'est pas sans enjeux. C'est le sujet même du Forum qu'organisent les Conseillers au commerce extérieur de la France, présents à Marseille pour décrypter les tenants et aboutissants tout autant que les potentiels avantages pour les entreprises françaises. Et envoyer quelques messages en forme de conseils à l'Etat, comme l'explique le président national.

Extrait :
Quand la Chine s'éveillera... Cette formule que l'on avait l'habitude d'employer résonne véritablement au passé. Car la Chine est belle et bien réveillée et s'ouvre, si l'on peut dire, en tout cas dans une certaine mesure, au monde extérieur. Déjà fortement présente en Grèce ou en Afrique, l'Empire du milieu ne compte plus vivre en autarcie.

Indice pratique venu du terrain

Ainsi sont nées les Nouvelles routes de la soie, un programme vaste d'investissement - près de 2 000 milliards de dollars annuels - concernant plusieurs pays partout sur le Globe. De Nouvelles Routes qui ont pu engendrer de la crainte mais qui pourraient surtout représenter de vraies leviers de business pour les entreprises françaises. C'est exactement le sujet du Forum organisé par les CCE à Marseille ce 19 décembre. Un sujet qui concerne particulièrement ces conseillers au commerce extérieur de la France, présents sur le terrain et donc à même de dire ce que l'on peut espérer de ces Routes et de leurs retombées. "Ce qui est intéressant, c'est d'avoir un indice pratique de ce qui se passe sur le terrain, de percevoir de quel façon le business s'organise, agrémenté d'avis d'experts", explique justement Alain Bentéjac.

 
Au cœur de l'Asie centrale, aux confins des actuels Kazakhstan et Kirghizistan, se joua, au milieu du VIIIe siècle de notre ère, une bataille sans vainqueur. Cette date symbolique marque d’une part l'extension maximale vers l'est de la première islamisation de l'Eurasie et établit d’autre part vers l’ouest la frontière de l'Empire chinois des Tang.

Mais si elle met un terme à des décennies de conflit sino-arabe, la "route de la soie" et la steppe, revendiquées par les deux mondes, restent des enjeux centraux.

 
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On en causait en janvier 2020 dans le fil geopolitique et geoeconomique ... Ca date de 2011 la comedie ...

Extrait : Il n’est donc pas étonnant que les États-Unis, alertés par le livre de Brzezinski qui dépeint l’Asie centrale comme les Balkans du XXIe siècle , s’emparent de ce thème en 1999 pour « créer une région économiquement vivante et interconnectée à travers l’Afghanistan et les pays de l’Asie centrale et du Sud ». Mais la Maison-Blanche, embarquée dans sa lutte contre le terrorisme, offre une réponse essentiellement militaire et sécuritaire à la région. En 2011, Hillary Clinton, alors secrétaire d’État, remet l’idée au goût du jour, expliquant que Washington encouragerait les investissements privés dans les infrastructures (transports, énergie), pour l’ensemble de la région.

Il en résulte une alliance appelée « format C5+1 », regroupant les États-Unis et cinq nations d’Asie centrale – le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan

Mais il risque d'y avoir un os dans le potage C5+1 ?
 
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Fret Yiwu-Europe – Retour sur son histoire depuis 2014

13/02/2021
Selon les données de la province du Zhejiang sur la ligne de fret de Yiwu, 1 399 trains « Yixin’ou » (« Yiwu-Xinjiang-Europe ») ont été exploités en 2020. Cette année, le nombre de ces trains devrait dépasser 1 500.

Extrait : En 2020, 12 406 trains ont circulé entre la Chine et l’Europe sur toute l’année, avec une croissance annuelle de 50%. Pour la première fois, le nombre de ces trains a aussi franchi la barrière des « dix mille trains », soit 7,3 fois plus qu’en 2016.
Le 18 novembre 2014, le train Chine-Europe (Yiwu) – « Yixin’ou » est parti de la gare ouest de Yiwu, dans la province du Zhejiang, et a traversé le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne et d’autres pays, arrivant finalement arrivé à Madrid, la capitale de l’Espagne, après 21 jours de voyage. La ligne de train Chine-Europe, longue de 13 000 km, a ouvert un nouveau canal d’échanges économiques et commerciaux entre Yiwu et l’Europe. Depuis la réforme et l’ouverture, la ville d’Yiwu, autrefois pauvre en ressources, s’est progressivement développée pour devenir un centre de distribution de produits de base de renommée mondiale grâce à son fret.

En 2020, le commerce extérieur et les investissements étrangers du Zhejiang ont augmenté de manière régulière, avec des exportations atteignant 2 518 milliards de yuans, soit une augmentation de 9,1%, et sa part dans l’ensemble du pays est passée de 13,4% l’année précédente à 14%.
Depuis le départ du premier train de fret Chine-Europe d’Yiwu à Madrid en novembre 2014, les liaisons ferroviaires entre le Zhejiang et l’Europe (Yiwu et Jinhua) ont exploité 2 152 trains, avec 15 lignes reliant 49 pays et régions du continent eurasien.

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Comme quoi, il n’y a pas que les USA qui ont des soucis.
Et toi, tu as des soucis? :grin: Mon souci est comment faire pour avoir bp d'argent! :dead:

L’europe et l’asie sont sur le même continent, et son nom est eurasie. Qui peut me dire et lister pourquoi il faut le construire comme un mur comme le mur de Berlin? :grin: :dead:

Hélas, cette revue a un nom merveilleux, "le Monde", qui ne me paraît pas digne de ce nom, et il devrait s’appeler "le petit monde"!:grin::dead:
 
Dernière édition par un modérateur:
Et toi, tu as des soucis? :grin: Mon souci est comment faire pour avoir bp d'argent! :dead:

L’europe et l’asie sont sur le même continent, et son nom est eurasie. Qui peut me dire et lister pourquoi il faut le construire comme un mur comme le mur de Berlin? :grin: :dead:

Hélas, cette revue a un nom merveilleux, "le Monde", qui ne me paraît pas digne de ce nom, et il devrait s’appeler "le petit monde"!:grin::dead:
Tu peux remette la partie modérée @chwpaul
Ça devait être intéressant.
 
La plus longue voie express du monde traversant le désert est en pleine exploitation

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A section of the Beijing-Urumqi Expressway in Kazak Autonomous County of Barkol, northwest China's Xinjiang Uygur Autonomous Region.
La voie express Beijing-Urumqi, la plus longue voie express du monde traversant un désert, a été entièrement ouverte à la circulation mercredi, après la mise en service du dernier tronçon de la route dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine.

Communique : La voie express reliant Pékin à Urumqi, la capitale régionale du Xinjiang, a une longueur totale de 2 800 km, dont plus de 500 km traversent le désert et le no man's land.

En plus de Pékin et du Xinjiang, la voie rapide traverse quatre autres régions de niveau provincial : Hebei, Shanxi, Mongolie intérieure et Gansu, dans le nord de la Chine.
Elle réduit la distance entre Urumqi et Pékin de plus de 1 300 km, ce qui en fait la route la plus rapide pour traverser le nord de la Chine, selon Cao Shouhua, chercheur à l'Institut de recherche sur les autoroutes, un groupe de réflexion dépendant du ministère des transports du pays.

C'est également la route terrestre la plus rapide entre le port de Tianjin, dans le nord de la Chine, et le port de Rotterdam, aux Pays-Bas *, ce qui facilite les échanges le long de "la Ceinture et la Route".
Des tronçons de la voie rapide dans d'autres régions de niveau provincial sont déjà en service. En raison de son environnement naturel difficile et de ses conditions géologiques complexes, le tronçon du Xinjiang a été le dernier à être achevé, ce qui a pris environ quatre ans.

Le tronçon du Xinjiang traverse des paysages variés, notamment le désert de Gobi et des prairies. "Ce n'était pas un travail facile", a déclaré Long Xing, directeur général du principal promoteur du tronçon du Xinjiang, affilié à la China Railway Construction Corporation.

En plus des températures extrêmes allant de plus de 40 degrés Celsius à moins de 40 degrés Celsius, les travailleurs ont dû faire face à des tempêtes de sable, des tempêtes de neige et à un manque de signaux de télécommunication stables, entre autres difficultés, a ajouté Long.

RESPECTUEUX DE L'ENVIRONNEMENT ET DE L'ÉCONOMIE

Le tronçon du Xinjiang traverse de nombreuses zones riches en faune sauvage, et les développeurs ont réussi à réduire autant que possible l'impact du projet sur la faune locale.

Au total, 62 passages pour animaux ont été aménagés tout au long du tronçon, selon Wang Xiaozhi, le concepteur en chef du tronçon. La conception d'un passage à trois niveaux a été spécifiquement développée pour permettre simultanément le passage ininterrompu des trains, des animaux et des véhicules routiers.
Les passages à trois niveaux ont coûté 120 millions de yuans supplémentaires (environ 18,6 millions de dollars américains), mais Wang estime que cela en valait la peine. "Nous ne devrions pas entraver le chemin des animaux sauvages tout en construisant le nôtre".

Les habitants vivant le long de la voie rapide sont les plus grands bénéficiaires, car des transports plus faciles et plus rapides stimuleront la vitalité économique locale.
Delida Yerken, une habitante du comté autonome kazakh de Barkol, dans l'est du Xinjiang, a déclaré qu'elle s'attendait à un boom du tourisme dans sa ville natale, avec un afflux accru de touristes apporté par la première voie rapide à passer par Barkol.

"J'ai également prévu de faire un voyage en famille à Pékin et dans d'autres villes situées le long de la voie rapide pendant les vacances", a-t-elle déclaré. "Cela nous rapproche d'autres régions".

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* :hum: Ils veulent surement dire que c'est le moyen le plus rapide pour acheminer les marchandises dans les regions traversees par ces voies express , au port de Tianjin ...
 
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Un nouveau partenariat Chine-Ukraine par Dr. Sébastien Goulard

05/08/2021

Le 30 juin 2021, la Chine et l’Ukraine ont signé un accord majeur concernant le financement et la construction d’infrastructures dans le secteur des transports. Les relations sino-ukrainiennes se sont considérablement améliorées depuis le blocage par Kiev du rachat par la Chine de la société Motor Sich en mars 2021. Le récent accord renforcera la stratégie de développement national de l’Ukraine.

L’Ukraine et l’initiative « Belt and Road » (BRI)

Extrait : En décembre 2017, lors de la visite d’État du vice-premier ministre chinois Ma Kai à Kiev, l’Ukraine a rejoint la BRI, et plusieurs accords de coopération dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, de la culture, de la santé et de l’éducation ont été signés entre les deux pays.
Bien que la portée complète de l’accord récemment signé ne soit pas encore tout à fait définie, il est évident que selon l’accord, les entreprises chinoises pourront désormais investir dans les routes et les chemins de fer en Ukraine. La plupart des voies intercontinentales actuelles reliant la Chine à l’Europe contournent l’Ukraine et empruntent le corridor Russie-Biélorussie. Cependant, de nouvelles routes passant par la région du Caucase et la mer Noire pourraient voir le jour avec l’accord sino-ukrainien.

Suite à l’appel téléphonique du président ukrainien Volodymyr Zelensky au président Xi Jinping le 13 juillet, la coopération entre les deux pays sera renforcée dans de nombreux domaines. Premièrement, Beijing continuera d’aider Kiev pendant la crise de la Covid avec la fourniture de vaccins. L’Ukraine a commandé 1,9 million de vaccins à la Chine. Une fois la pandémie terminée, un régime d’exemption de visa doit être inauguré pour stimuler le tourisme en provenance de Chine. Des vols directs de Kiev à Beijing peuvent également être programmés.
La Chine et l’Ukraine ont également commencé à négocier la possibilité d’un accord de libre-échange. La Chine est déjà le premier partenaire commercial de l’Ukraine et un importateur majeur de produits agricoles et métallurgiques.