LE MONDE du 28 mai 2016
Chéri(e), on va se balader dimanche à l’usine d’épuration ? Les habitants de Hongkong pourront, à partir du 29 juin, arpenter la très design usine de traitement des boues d’épuration T-Park, la plus grande au monde, inaugurée jeudi 19 mai, aux confins des Nouveaux Territoires, la zone la plus proche de la Chine continentale.
L’occasion de profiter d’un spa avec vue sur mer, parcs à huîtres au premier plan et Shenzhen (sud-est) au loin, à quelques mètres des fours dans lesquels sont incinérés les résidus qui proviennent des onze stations d’épurations de Hongkong, alimentées par 7,2 millions d’habitants : autant de boues qui étaient jusqu’alors enterrées ou rejetées à la mer. Rappel, toutefois, du chemin qui reste à parcourir : l’odeur pestilentielle qui flotte à l’extérieur ne provient pas de T-Park, mais de l’immense décharge à ciel ouvert, juste derrière… Face à des populations exaspérées, le gouvernement de l’ex-colonie britannique, comme celui de Pékin, a pris conscience des enjeux politiques de l’écologie.
« La pollution fait bouger les foules en Chine. Le pays est en retard en matière environnementale, mais il progresse très vite », souligne Antoine Frérot, le PDG de Veolia, leader mondial des services à l’environnement, qui a construit et exploite T-Park pour une durée de quinze ans.
Une « station d’épuration du futur » dont le patron entend se servir comme d’une vitrine pour convaincre d’autres municipalités en Chine de s’engager dans cette voie. Ce pays à la taille d’un continent constitue surtout l’un de ses principaux relais de croissance, que ce soit sur l’assainissement, la gestion des déchets ou l’efficacité énergétique. Très simple : le groupe réalise un chiffre d’affaires consolidé de 600 millions d’euros en Chine et projette d’en réaliser 500 millions de plus en trois ans.
Même s’il est plus petit en Chine, son archirival Suez souhaite aussi mettre les bouchées doubles.
http://pan.baidu.com/s/1geBxBvP
Chéri(e), on va se balader dimanche à l’usine d’épuration ? Les habitants de Hongkong pourront, à partir du 29 juin, arpenter la très design usine de traitement des boues d’épuration T-Park, la plus grande au monde, inaugurée jeudi 19 mai, aux confins des Nouveaux Territoires, la zone la plus proche de la Chine continentale.
L’occasion de profiter d’un spa avec vue sur mer, parcs à huîtres au premier plan et Shenzhen (sud-est) au loin, à quelques mètres des fours dans lesquels sont incinérés les résidus qui proviennent des onze stations d’épurations de Hongkong, alimentées par 7,2 millions d’habitants : autant de boues qui étaient jusqu’alors enterrées ou rejetées à la mer. Rappel, toutefois, du chemin qui reste à parcourir : l’odeur pestilentielle qui flotte à l’extérieur ne provient pas de T-Park, mais de l’immense décharge à ciel ouvert, juste derrière… Face à des populations exaspérées, le gouvernement de l’ex-colonie britannique, comme celui de Pékin, a pris conscience des enjeux politiques de l’écologie.
« La pollution fait bouger les foules en Chine. Le pays est en retard en matière environnementale, mais il progresse très vite », souligne Antoine Frérot, le PDG de Veolia, leader mondial des services à l’environnement, qui a construit et exploite T-Park pour une durée de quinze ans.
Une « station d’épuration du futur » dont le patron entend se servir comme d’une vitrine pour convaincre d’autres municipalités en Chine de s’engager dans cette voie. Ce pays à la taille d’un continent constitue surtout l’un de ses principaux relais de croissance, que ce soit sur l’assainissement, la gestion des déchets ou l’efficacité énergétique. Très simple : le groupe réalise un chiffre d’affaires consolidé de 600 millions d’euros en Chine et projette d’en réaliser 500 millions de plus en trois ans.
Même s’il est plus petit en Chine, son archirival Suez souhaite aussi mettre les bouchées doubles.
http://pan.baidu.com/s/1geBxBvP