LE MONDE du 22 mars 2016
D’immenses artistes de cinéma ont éclos en Chine continentale depuis une vingtaine d’années. Deux noms résument commodément la chose : Jia Zhang-ke et Wang Bing, qui se partagent, à quelques entorses près, le privilège de l’excellence dans les sphères de la fiction et du documentaire.
Un jeune réalisateur, à compter d’aujourd’hui, semble pouvoir s’imposer à cette hauteur, à en juger par la grâce, le culot, l’étrangeté, l’impétueuse liberté de son premier long-métrage. Il se nomme Bi Gan, il a moins de 30 ans et signe, avec Kaili Blues, un film où la poésie – pas la joliesse qui en tient souvent lieu au cinéma – se porte comme la fleur au fusil. Aussi bien, demain, ce qu’à Dieu ne plaise, n’aurons-nous plus de nouvelles de Bi Gan.
http://pan.baidu.com/s/1sjVDhTj
D’immenses artistes de cinéma ont éclos en Chine continentale depuis une vingtaine d’années. Deux noms résument commodément la chose : Jia Zhang-ke et Wang Bing, qui se partagent, à quelques entorses près, le privilège de l’excellence dans les sphères de la fiction et du documentaire.
Un jeune réalisateur, à compter d’aujourd’hui, semble pouvoir s’imposer à cette hauteur, à en juger par la grâce, le culot, l’étrangeté, l’impétueuse liberté de son premier long-métrage. Il se nomme Bi Gan, il a moins de 30 ans et signe, avec Kaili Blues, un film où la poésie – pas la joliesse qui en tient souvent lieu au cinéma – se porte comme la fleur au fusil. Aussi bien, demain, ce qu’à Dieu ne plaise, n’aurons-nous plus de nouvelles de Bi Gan.
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