"i faisait le cheval sur tony"

gdr

Ange
05 Août 2010
331
116
88
J'ai retrouvé ça. C'était passé sur bonjourchine y'a quelques années, donc voila méfiance si vous jouez les chauds à songpan.

Je me permets de vous laisser un petit message pour informer notre mésaventure à Songpan. Nous pensons important de mettre en garde les voyageurs...
Ci-joint la lettre que nous avons donné à l'ambassade de France.

Acteurs : Nous (Tony Szpala, Sophie Mulot), 3 autres touristes participants au trek, le patron de Shun Jiang horse treks, le sous-chef, le guide et le policier anglophone.

Descriptif des agresseurs :
Le patron : Un homme d’1,75 m environ, brun, cheveux mi courts, bedonnant.
Le sous-chef : Un petit vieux sec aux cheveux courts et grisonnants.
Le guide : Confère photo.

Faits :
Le dimanche 21 avril 2013, nous nous étions renseignés pour un trek de 3 jours auprès de l’agence Shun Jiang horse trek qui se trouve à Songpan (seule agence du village à proposer ce service et conseillée dans différents guides touristiques).
L’agence proposait des treks de deux ou trois jours, nous avons choisi celui de trois jours car nous avions pour objectif de nous rendre à l’Ice mountain.
Il était convenu de partir le 22 avril 2013 à 9h du matin pour se rendre dans une maison Tibétaine et y passer la nuit. Le deuxième jour, nous devions nous lever pour aller à l’Ice Mountain. Enfin, le troisième jour nous devions rentrer à Songpan. Ceci était le contrat (la société possède un récapitulatif de ce court séjour et des prix).
Concernant les prix : le repas, le guide ainsi que les chevaux et le matériel étaient inclus sauf le logement. Le logement était de 10 yuans par nuit et par personne.
Les prix étaient de 220 yuans par jour et par personne pour un trek de deux jours et de 240yuans par jour et par personne pour un trek de trois jours (sous prétexte que le trek de 3 jours était plus dur pour les chevaux).
Finalement, nous devions payer 1440 yuans soit 720 yuans par personne.
Le 22 avril 2013, à cause d’un problème de carte bleue nous avons seulement payé 1000 yuans et nous devions leur donner l’acompte à notre retour deux jours plus tard.
Au départ de ce trek, trois autres touristes de différentes nationalités se sont joints à nous.
Nous sommes partis vers 10h00 et sommes arrivés à la maison Tibétaine vers 15h. Fin de la journée alors qu’il n’était que 15h. Pour couronner le tout, nous avons dû nous contenter de partager un plat de pain et de légumes pour cinq personnes (certes nous étions rassasiés mais le repas restait bien pauvre vis-à-vis du prix que nous avions payé).
Nous avons donc fini la journée à attendre le dîner pour aller se coucher.
Le 23 avril 2013, nous sommes partis à 10h pour l’Ice Mountain. Après environ 1h30 de trek à cheval le guide nous a arrêté afin d’avoir une vue sur la Ice Mountain. Il nous a expliqué que c’était tout pour la journée car il n’était pas possible d’accèder à cette dernière à cause de la neige qui tombait et que nous devions rentrer pour le déjeuner à la maison Tibétaine. Mauvais prétexte puisqu’il est évident qu’une Ice Mountain soit couverte de neige éternelle. De plus, les 3 touristes et nous même sommes partis marcher en direction de celle-ci. La montagne nous semblait largement praticable à pied ou à cheval. Nous en avons conclu que le guide n’avait tout simplement pas envie d’y aller à cause du froid ou de sa paresse.
Quand nous sommes redescendus (à pied), le guide nous a montré une cascade que nous allions visiter dans l’après-midi pour combler le manque d’activité de la journée (cette cascade n’avait rien d’extraordinaire, une simple cascade que l’on peut voir partout).
Au moment du déjeuner (13h30), nous et les trois autres touristes avons décidé de rentrer sur Songpan car nous ressentions que nous allions y perdre notre temps et notre argent. De plus nous savions que nous avions le temps de nous y rendre.
Nous en avons alors fait la demande au guide qui a refusé sous prétexte que les chevaux étaient fatigués (ils n’avaient fait que 2h de marche) et que la route du retour était trop longue.
Nous avons donc appelé le patron qui nous certifiait que si nous rentrions le deuxième jour, nous payerons les trois. Au final, nous avons conclus que ce trek peut largement se faire en deux jours et non trois et qu’il ne s’agissait juste que d’une question d’argent.
Après avoir insisté, nous avons convenu de déjeuner, de rentrer à Songpan et de parler directement de ce problème face à face avec le patron.
On insiste encore sur le fait que le déjeuner n’était que du pain et des légumes.
Vers 20h, nous sommes arrivés à l’agence à Songpan et nous nous sommes entretenus avec le patron et le sous-chef. Nous avons demandé à nous faire rembourser le troisième jour, ce qui nous semblait logique à tous (les 5 touristes).
Nous nous sommes appuyés sur les tarifs conclus au début du séjour avec le patron (soit 240 yuans par jour ou confèrent les tarifs ci-dessus). De ce fait, il devait rendre 240 yuans aux trois touristes étrangers et nous rendre 40 yuans (nous avions payé 1000 yuans et 2 jours de trek valaient 960 yuans pour deux). Le patron a d’abord refusé mais après l’avoir menacé d’appeler la police, il a voulu rendre seulement 200 yuans aux trois autres touristes (accord verbal) et il nous demandait 40 yuans supplémentaire pour que les comptes soient bons (il ne voulait pas qu’il y est de différences entre nous cinq et amortir ce qu’il allait perdre). Les trois touristes étrangers ont accepté le deal car ils préféraient obtenir 200 yuans plutôt que rien.
Conclusion, le patron nous demandait 40 yuans alors que selon le contrat il devait nous les donner.
Nous ne consentions absolument pas l’accord verbal passé entre les trois touristes et le patron.
Par la suite, nous sommes partis tous les 5 alors que le patron criait : « Si vous n’avez pas d’argent ne venez pas en Chine » (Chose inadmissible pour quelqu’un qui fréquente le tourisme, ce qui prouve qu’il ne pense qu’à son argent et non à la qualité de son service et au bien-être des touristes). De plus, il nous demandait nos origines, comme-ci c’était une généralité que les Français agissent comme cela : du vrai racisme.
Après avoir subi de nombreuses arnaques après deux mois de tourisme en Chine, Tony Szpala n’a pas pu accepter ces propos et ne voulait pas que quelqu’un comme lui (le patron) puisse tenir un commerce en continuant d’arnaquer les touristes qui souhaitent se faire plaisir en faisant un trek à cheval à Songpan. Par conséquent, il est retourné dans l’agence et a exigé qu’on lui rende ses 40 yuans (acte puéril mais nécessaire pour lui).
Il s’est donc assit au bureau en attendant ses 40 yuans en disant au patron qu’il avait tout son temps et ne bougerait pas de là sans son argent. Tony a ensuite provoqué le patron en mettant ses pieds sur le bureau et en dessinant sur les papiers de l’agence.
De-là, le patron commençait à devenir violant, à tirer Tony de la chaise et à essayer de le mettre par terre en essayant de lui faire mal. En même temps, le sous-chef et lui en ont profité pour lui donner des coups (les premiers coups donnés) dans le ventre avec les trois touristes en spectateur et témoins. Le patron parlait en chinois et faisait le cheval sur Tony (ce qui selon Sophie touche à son intégrité).
Sophie commençait à paniquer et crier en leur disant de ne pas toucher Tony comme cela.
Face à cette scène qui prenait trop d’importance, les trois autres touristes ont préféré s’éloigner avant que la police arrive et qu’ils aient des problèmes (chose approuvée par Sophie) pour finalement s’éclipser.
Finalement, la police soit disant appelée par le patron n’était autre que le guide pour prêter main forte à celui-ci et casser la figure à Tony. Ils étaient donc trois face à Tony et Sophie.
Quand Sophie a voulu arrêté le patron face à Tony, il l’a alors violement pointé du doigt en lui tapant le visage et en lui criant dessus en Chinois (avant cela, il avait déjà montré des signes de violence envers elle en lui tendant la main comme une gifle). Hors d’elle, elle l’a alors giflé. Il s’est jeté sur elle pendant que Tony frappait le sous-chef. Ensuite, Tony a voulu défendre Sophie et lorsque le patron a voulu donner un coup de poing à celui-ci, Sophie a tenté de lui donner un coup de gourde en plastique pleine d’eau. Elle a manquait son coup et la gourde s’est renversé par terre, le sol est alors devenu glissant et le patron est tombé en avant par terre. A ce moment-là, Tony est arrivé sur lui pour lui donner des coups de pieds et des coups de poings et est tombé à son tour dans l’eau.
Le patron qui a eu le temps de se relever en a profité pour frapper Tony par terre avec l’aide du sous-chef et du guide.
Pendant que le sous-chef et le patron s’occupait de Tony, le guide à tenter de fermer la porte de l’agence mais Sophie s’est jetée sur lui et nous avons finalement tous fini dehors, excepté le patron qui a voulu prendre un banc en bois dans son agence pour frapper Tony.
Une fois à l’extérieur, le patron est allé chercher un couteau de boucher au magasin à côté de l’office et l’a brandi devant nous. Il a ensuite pris Tony pour le mettre sur la route et qu’il se fasse écraser par les voitures.
Face à cette situation, Sophie a tenté de récupérer les affaires mais le sous-chef et le guide la poursuivait pour la frapper alors qu’elle avait les mains prises. Sophie a crié à l’aide dans la rue et ne savait comment agir : courir appeler à l’aide, ne pas quitter les sacs de peur qu’on les lui vole ou alors repartir défendre Tony. De nombreuses personnes sont alors sorties pour regarder le « spectacle ».
Une fois dehors, Tony n’a pas voulu frapper le patron et a également demandé de l’aide mais personne n’agissait. Le patron a saisi une grosse pierre (environ 25cm de diamètre) pour frapper Tony à la tête. Heureusement il l’a manqué et l’a seulement frappé à l’épaule.
On tient à rajouter que durant cette altercation, ces trois agresseurs nous ont donné pleins de coup de pieds et nous poursuivaient sans nous laisser la possibilité de s’enfuir et dans finir là (ils voulaient notre mort et n’arrêtaient pas de nous dire : si vous n’avez pas d’argent, ne venez pas en Chine).
A cette vue, Sophie s’est approché des trois hommes en train de frapper Tony pour le récupérer mais le sous-chef et le guide s’en sont encore pris à elle. Elle criait qu’elle ne voulait pas se battre mais seulement récupérer ses affaires et son copain pour partir mais ils ne voulaient rien savoir et profitaient qu’elle soit chargée du gros sac pour la frapper à la tête.
Enfin, une voiture de police est arrivée (surement appelée par les villageois) et a pu nous séparer.
Deux policiers sont sortis de la voiture et en ont appelé un troisième qui parlait anglais.
De retour dans l’agence pour s’expliquer, une multitude de villageois se sont mêlés de l’affaire ce qui nous rendait la parole impossible. De plus, ils étaient tous contre nous et le policier anglophone n’essayait pas de nous écouter, faisait ses propres conclusion et nous donnait tort. Le policier nous a menacés d’annuler notre visa si nous ne payons pas les 40 yuans.
Une des témoins dans la rue qui visiblement était la fille du sous-chef a alors insulté Sophie de pute, sous prétexte qu’elle avait frappé son père (qui était vieux) alors que c’était l’inverse et qu’elle lui demandait à ce moment-là de l’aide.
Le policier anglophone nous a alors éloignés avec un autre agent pour réserver une chambre d’hôtel. Il s’est montré plus correct seul avec nous que face aux villageois. Il a rassuré Sophie et l’a accompagné pour qu’elle puisse aller retirer de l’argent pendant que Tony appelait l’ambassade de France. Nous avons donc pu récupérer nos passeports sans payer les 40 yuans. Par contre, quand l’ambassade a demandé à Tony le nom et le numéro de téléphone du policier, celui-ci a refusé. De plus, il ne voulait pas que l’on porte plainte.

En conclusion, Sophie a subi des blessures physiques (bosse à la tête, hématomes à la main gauche) et morales. Quant à Tony, il a subi des blessures à la jambe droite, à l’épaule gauche, à son tatouage récemment passé au laser à la tête et surtout à la main droite (main gonflée et douloureuse). Il a également subi un préjudice moral.
Cet événement nous a profondément marqué, nous donne une bien mauvaise image des chinois et nous ne sommes pas sûre de vouloir continuer notre voyage dans leur pays.
 
J'ai retrouvé ça. C'était passé sur bonjourchine y'a quelques années, donc voila méfiance si vous jouez les chauds à songpan.

Je me permets de vous laisser un petit message pour informer notre mésaventure à Songpan. Nous pensons important de mettre en garde les voyageurs...
Ci-joint la lettre que nous avons donné à l'ambassade de France.

Acteurs : Nous (Tony Szpala, Sophie Mulot), 3 autres touristes participants au trek, le patron de Shun Jiang horse treks, le sous-chef, le guide et le policier anglophone.

Descriptif des agresseurs :
Le patron : Un homme d’1,75 m environ, brun, cheveux mi courts, bedonnant.
Le sous-chef : Un petit vieux sec aux cheveux courts et grisonnants.
Le guide : Confère photo.

Faits :
Le dimanche 21 avril 2013, nous nous étions renseignés pour un trek de 3 jours auprès de l’agence Shun Jiang horse trek qui se trouve à Songpan (seule agence du village à proposer ce service et conseillée dans différents guides touristiques).
L’agence proposait des treks de deux ou trois jours, nous avons choisi celui de trois jours car nous avions pour objectif de nous rendre à l’Ice mountain.
Il était convenu de partir le 22 avril 2013 à 9h du matin pour se rendre dans une maison Tibétaine et y passer la nuit. Le deuxième jour, nous devions nous lever pour aller à l’Ice Mountain. Enfin, le troisième jour nous devions rentrer à Songpan. Ceci était le contrat (la société possède un récapitulatif de ce court séjour et des prix).
Concernant les prix : le repas, le guide ainsi que les chevaux et le matériel étaient inclus sauf le logement. Le logement était de 10 yuans par nuit et par personne.
Les prix étaient de 220 yuans par jour et par personne pour un trek de deux jours et de 240yuans par jour et par personne pour un trek de trois jours (sous prétexte que le trek de 3 jours était plus dur pour les chevaux).
Finalement, nous devions payer 1440 yuans soit 720 yuans par personne.
Le 22 avril 2013, à cause d’un problème de carte bleue nous avons seulement payé 1000 yuans et nous devions leur donner l’acompte à notre retour deux jours plus tard.
Au départ de ce trek, trois autres touristes de différentes nationalités se sont joints à nous.
Nous sommes partis vers 10h00 et sommes arrivés à la maison Tibétaine vers 15h. Fin de la journée alors qu’il n’était que 15h. Pour couronner le tout, nous avons dû nous contenter de partager un plat de pain et de légumes pour cinq personnes (certes nous étions rassasiés mais le repas restait bien pauvre vis-à-vis du prix que nous avions payé).
Nous avons donc fini la journée à attendre le dîner pour aller se coucher.
Le 23 avril 2013, nous sommes partis à 10h pour l’Ice Mountain. Après environ 1h30 de trek à cheval le guide nous a arrêté afin d’avoir une vue sur la Ice Mountain. Il nous a expliqué que c’était tout pour la journée car il n’était pas possible d’accèder à cette dernière à cause de la neige qui tombait et que nous devions rentrer pour le déjeuner à la maison Tibétaine. Mauvais prétexte puisqu’il est évident qu’une Ice Mountain soit couverte de neige éternelle. De plus, les 3 touristes et nous même sommes partis marcher en direction de celle-ci. La montagne nous semblait largement praticable à pied ou à cheval. Nous en avons conclu que le guide n’avait tout simplement pas envie d’y aller à cause du froid ou de sa paresse.
Quand nous sommes redescendus (à pied), le guide nous a montré une cascade que nous allions visiter dans l’après-midi pour combler le manque d’activité de la journée (cette cascade n’avait rien d’extraordinaire, une simple cascade que l’on peut voir partout).
Au moment du déjeuner (13h30), nous et les trois autres touristes avons décidé de rentrer sur Songpan car nous ressentions que nous allions y perdre notre temps et notre argent. De plus nous savions que nous avions le temps de nous y rendre.
Nous en avons alors fait la demande au guide qui a refusé sous prétexte que les chevaux étaient fatigués (ils n’avaient fait que 2h de marche) et que la route du retour était trop longue.
Nous avons donc appelé le patron qui nous certifiait que si nous rentrions le deuxième jour, nous payerons les trois. Au final, nous avons conclus que ce trek peut largement se faire en deux jours et non trois et qu’il ne s’agissait juste que d’une question d’argent.
Après avoir insisté, nous avons convenu de déjeuner, de rentrer à Songpan et de parler directement de ce problème face à face avec le patron.
On insiste encore sur le fait que le déjeuner n’était que du pain et des légumes.
Vers 20h, nous sommes arrivés à l’agence à Songpan et nous nous sommes entretenus avec le patron et le sous-chef. Nous avons demandé à nous faire rembourser le troisième jour, ce qui nous semblait logique à tous (les 5 touristes).
Nous nous sommes appuyés sur les tarifs conclus au début du séjour avec le patron (soit 240 yuans par jour ou confèrent les tarifs ci-dessus). De ce fait, il devait rendre 240 yuans aux trois touristes étrangers et nous rendre 40 yuans (nous avions payé 1000 yuans et 2 jours de trek valaient 960 yuans pour deux). Le patron a d’abord refusé mais après l’avoir menacé d’appeler la police, il a voulu rendre seulement 200 yuans aux trois autres touristes (accord verbal) et il nous demandait 40 yuans supplémentaire pour que les comptes soient bons (il ne voulait pas qu’il y est de différences entre nous cinq et amortir ce qu’il allait perdre). Les trois touristes étrangers ont accepté le deal car ils préféraient obtenir 200 yuans plutôt que rien.
Conclusion, le patron nous demandait 40 yuans alors que selon le contrat il devait nous les donner.
Nous ne consentions absolument pas l’accord verbal passé entre les trois touristes et le patron.
Par la suite, nous sommes partis tous les 5 alors que le patron criait : « Si vous n’avez pas d’argent ne venez pas en Chine » (Chose inadmissible pour quelqu’un qui fréquente le tourisme, ce qui prouve qu’il ne pense qu’à son argent et non à la qualité de son service et au bien-être des touristes). De plus, il nous demandait nos origines, comme-ci c’était une généralité que les Français agissent comme cela : du vrai racisme.
Après avoir subi de nombreuses arnaques après deux mois de tourisme en Chine, Tony Szpala n’a pas pu accepter ces propos et ne voulait pas que quelqu’un comme lui (le patron) puisse tenir un commerce en continuant d’arnaquer les touristes qui souhaitent se faire plaisir en faisant un trek à cheval à Songpan. Par conséquent, il est retourné dans l’agence et a exigé qu’on lui rende ses 40 yuans (acte puéril mais nécessaire pour lui).
Il s’est donc assit au bureau en attendant ses 40 yuans en disant au patron qu’il avait tout son temps et ne bougerait pas de là sans son argent. Tony a ensuite provoqué le patron en mettant ses pieds sur le bureau et en dessinant sur les papiers de l’agence.
De-là, le patron commençait à devenir violant, à tirer Tony de la chaise et à essayer de le mettre par terre en essayant de lui faire mal. En même temps, le sous-chef et lui en ont profité pour lui donner des coups (les premiers coups donnés) dans le ventre avec les trois touristes en spectateur et témoins. Le patron parlait en chinois et faisait le cheval sur Tony (ce qui selon Sophie touche à son intégrité).
Sophie commençait à paniquer et crier en leur disant de ne pas toucher Tony comme cela.
Face à cette scène qui prenait trop d’importance, les trois autres touristes ont préféré s’éloigner avant que la police arrive et qu’ils aient des problèmes (chose approuvée par Sophie) pour finalement s’éclipser.
Finalement, la police soit disant appelée par le patron n’était autre que le guide pour prêter main forte à celui-ci et casser la figure à Tony. Ils étaient donc trois face à Tony et Sophie.
Quand Sophie a voulu arrêté le patron face à Tony, il l’a alors violement pointé du doigt en lui tapant le visage et en lui criant dessus en Chinois (avant cela, il avait déjà montré des signes de violence envers elle en lui tendant la main comme une gifle). Hors d’elle, elle l’a alors giflé. Il s’est jeté sur elle pendant que Tony frappait le sous-chef. Ensuite, Tony a voulu défendre Sophie et lorsque le patron a voulu donner un coup de poing à celui-ci, Sophie a tenté de lui donner un coup de gourde en plastique pleine d’eau. Elle a manquait son coup et la gourde s’est renversé par terre, le sol est alors devenu glissant et le patron est tombé en avant par terre. A ce moment-là, Tony est arrivé sur lui pour lui donner des coups de pieds et des coups de poings et est tombé à son tour dans l’eau.
Le patron qui a eu le temps de se relever en a profité pour frapper Tony par terre avec l’aide du sous-chef et du guide.
Pendant que le sous-chef et le patron s’occupait de Tony, le guide à tenter de fermer la porte de l’agence mais Sophie s’est jetée sur lui et nous avons finalement tous fini dehors, excepté le patron qui a voulu prendre un banc en bois dans son agence pour frapper Tony.
Une fois à l’extérieur, le patron est allé chercher un couteau de boucher au magasin à côté de l’office et l’a brandi devant nous. Il a ensuite pris Tony pour le mettre sur la route et qu’il se fasse écraser par les voitures.
Face à cette situation, Sophie a tenté de récupérer les affaires mais le sous-chef et le guide la poursuivait pour la frapper alors qu’elle avait les mains prises. Sophie a crié à l’aide dans la rue et ne savait comment agir : courir appeler à l’aide, ne pas quitter les sacs de peur qu’on les lui vole ou alors repartir défendre Tony. De nombreuses personnes sont alors sorties pour regarder le « spectacle ».
Une fois dehors, Tony n’a pas voulu frapper le patron et a également demandé de l’aide mais personne n’agissait. Le patron a saisi une grosse pierre (environ 25cm de diamètre) pour frapper Tony à la tête. Heureusement il l’a manqué et l’a seulement frappé à l’épaule.
On tient à rajouter que durant cette altercation, ces trois agresseurs nous ont donné pleins de coup de pieds et nous poursuivaient sans nous laisser la possibilité de s’enfuir et dans finir là (ils voulaient notre mort et n’arrêtaient pas de nous dire : si vous n’avez pas d’argent, ne venez pas en Chine).
A cette vue, Sophie s’est approché des trois hommes en train de frapper Tony pour le récupérer mais le sous-chef et le guide s’en sont encore pris à elle. Elle criait qu’elle ne voulait pas se battre mais seulement récupérer ses affaires et son copain pour partir mais ils ne voulaient rien savoir et profitaient qu’elle soit chargée du gros sac pour la frapper à la tête.
Enfin, une voiture de police est arrivée (surement appelée par les villageois) et a pu nous séparer.
Deux policiers sont sortis de la voiture et en ont appelé un troisième qui parlait anglais.
De retour dans l’agence pour s’expliquer, une multitude de villageois se sont mêlés de l’affaire ce qui nous rendait la parole impossible. De plus, ils étaient tous contre nous et le policier anglophone n’essayait pas de nous écouter, faisait ses propres conclusion et nous donnait tort. Le policier nous a menacés d’annuler notre visa si nous ne payons pas les 40 yuans.
Une des témoins dans la rue qui visiblement était la fille du sous-chef a alors insulté Sophie de pute, sous prétexte qu’elle avait frappé son père (qui était vieux) alors que c’était l’inverse et qu’elle lui demandait à ce moment-là de l’aide.
Le policier anglophone nous a alors éloignés avec un autre agent pour réserver une chambre d’hôtel. Il s’est montré plus correct seul avec nous que face aux villageois. Il a rassuré Sophie et l’a accompagné pour qu’elle puisse aller retirer de l’argent pendant que Tony appelait l’ambassade de France. Nous avons donc pu récupérer nos passeports sans payer les 40 yuans. Par contre, quand l’ambassade a demandé à Tony le nom et le numéro de téléphone du policier, celui-ci a refusé. De plus, il ne voulait pas que l’on porte plainte.

En conclusion, Sophie a subi des blessures physiques (bosse à la tête, hématomes à la main gauche) et morales. Quant à Tony, il a subi des blessures à la jambe droite, à l’épaule gauche, à son tatouage récemment passé au laser à la tête et surtout à la main droite (main gonflée et douloureuse). Il a également subi un préjudice moral.
Cet événement nous a profondément marqué, nous donne une bien mauvaise image des chinois et nous ne sommes pas sûre de vouloir continuer notre voyage dans leur pays.

Je connais un Tony qui aurait réglé le problème en 2 minutes.

  • Ok, ok, tu veux rouler ta caisse petit frimeur, tu veux t'en mettre plein les poches. On va voir ce que tu as dans le ventre!
  • Un ordre? tu me donnes un ordre à moi? ...Amigo, La seule chose dans ce monde qui donne les ordres : C'est le manche! Tu as le manche?
  • Vieille fiotte de mes deux couilles ! Tu crois que tu vas me baiser !? Faudrait toute une armée pour m'enculer !
  • Qu'est-ce que ça peut te foutre d'où je suis?
  • JE SUIS TONY MONTANA !!

Blague à part, provoquer le patron en mettant les pieds sur le bureau ça ne pouvait que mal finir. Quand t'as un con en face, faut pas jouer son jeu, t'es sûr de perdre. Bien sûr ça n'excuse pas leur comportement abject, mais pour 40 yuans il vaut parfois mieux éviter de jouer au caïd, sauf si on s'appelle Tony Montana...
 
Dernière édition:
40 yuans... Perso, je laisse passer. On à une illustration ici. Et puis la provocation, ça marche pas.
 
"donc voila méfiance si vous jouez les chauds à songpan."

Pourquoi faire les chauds a Songpan? Pourquoi toucher des platines de DJ? Pourquoi chercher des chauffeurs de tuk tuk?

Toutes les memes ces histoires, y'a pas de remede contre la connerie.
 
Il faudrait changer le titre!

"Il faisait du cheval sur un âne" me paraît plus approprié ...

:D
 
Je n'ai aucune idee pourquoi ce topic est ressorti aujourd'hui.. mais en tout cas, ca m'a permis de lire l'original,... Je me suis franchement bien marree.. merci pour ce moment!

Il va bientot falloir faire des truc Youtube pour expliquer le B-A BA des voyages en backpacking... Ou alors greffer un cerveau au gens - j'hesite en fait sur ce qui serait le plus efficace.

J'en ai fait beaucoup quand j'etais jeune - sans fric, femme seule (vu les galeres dans lesquelles je me fourrai, je preferai ne pas embarquer de copain dans l'aventure..).. et franchement les regles de base ne sont pas si compliquees!
 
sympa le deterrage... ca va faire plaisir a Tony si il s'apercoit que trois ans plus tard, on continue de se foutre de sa poire...
avec en bonus, son trip Berlinois... succes!:rolleyes: il y va pas avec le dos de la main morte le bougre!
 
il y va pas avec le dos de la main morte le bougre!
Faut le comprendre... Je pense que de ne pas pouvoir marcher dans la neige était l'étincelle qui a fait déborder le vase! (Ou la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres ?)
:grin:
 
Merci d'arreter de critiquer ce bon vieux Tony.

Faut pas non plus pousser mémé dans un vieux singe.
 
Merci d'arreter de critiquer ce bon vieux Tony.

Faut pas non plus pousser meme dans un vieux singe.
sympa le deterrage... ca va faire plaisir a Tony si il s'apercoit que trois ans plus tard, on continue de se foutre de sa poire...
avec en bonus, son trip Berlinois... succes!:rolleyes: il y va pas avec le dos de la main morte le bougre!
Faut le comprendre... Je pense que de ne pas pouvoir marcher dans la neige était l'étincelle qui a fait déborder le vase! (Ou la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres ?)
:grin:
Dites-moi, mais... c'est très Bérurier, toutes ces expressions !
 
Je n'ai aucune idee pourquoi ce topic est ressorti aujourd'hui.. mais en tout cas, ca m'a permis de lire l'original,... Je me suis franchement bien marree.. merci pour ce moment!

Il va bientot falloir faire des truc Youtube pour expliquer le B-A BA des voyages en backpacking... Ou alors greffer un cerveau au gens - j'hesite en fait sur ce qui serait le plus efficace.

J'en ai fait beaucoup quand j'etais jeune - sans fric, femme seule (vu les galeres dans lesquelles je me fourrai, je preferai ne pas embarquer de copain dans l'aventure..).. et franchement les regles de base ne sont pas si compliquees!

Pareil putain j'imaginer la scene avec Tony et le patron avec son banc qui ce casse la gueule a cause de la gourde, putain je payerais pour le voir.
 
... qui ce casse la gueule a cause de la gourde, ..,.
D'accord, elle est un peu con la Sophie, mais de là à la traiter de "gourde"....
:ptdr: