HSBC blanchie ...

jean7
Les modérateurs et les administrateurs sont en chargent de la gestion du forum, donc a nous de gérer les messages qui sont hors-sujet ou hors charte c`est le même principe de ton emploi. Si tu es professeur de français tu n`iras voir ton boulanger pour lui expliquer comment faire du pain.

Je le rappelle encore une fois le forum est fait en sorte que les sujets puissent être lu et compris par tous, d`ou un contrôle des messages pour une fluidité de lecture.
Certes je reconnais que le forum de correspond pas a de nombreux lecteurs, mais Google est votre ami et les forums de discussions sur internet de manque pas.

Pour finir les modérateurs et les administrateurs sont présent pour répondre à vos réclamations.

Retour au sujet de notre bourguignon bison ravi : HSBC accusée de blanchir de l'argent sale
 
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Je dois avouer que mon post sur le sujet de l'euthanasie ne parlait point d'euthanasie mais répondait à Breizh et finissait par de l'humour noir suite à une tragédie auxerroise pas plus tard que la semaine dernière...
 
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Faut-il mettre quelques grands banquiers en prison ?

C’est ce que réclame en tout cas notre confrère Les Echos (17 juillet) ! Il faut dire que les patrons de banques les accumulent ces derniers temps, entre le scandale du Libor et désormais celui de HSBC prise dans une affaire de blanchiment. Si l’histoire peut servir de leçon, le plus grand banquier américain avait fini devant un tribunal dans les années 1930…
Lien retiré conseille ainsi que « si quelques personnes qui ont fraudé des milliards allaient tenir compagnie aux bougres qui sont condamnés tous les jours pour quelques centaines de dollars, cela rafraîchirait les esprits »… Bon, vous avez bien noté, on parle de dollars, pas d’euros… D’ailleurs, Lien retiré souligne bien juste au-dessus du texte de Favilla que les moutons noirs sont anglo-saxons. Mais enfin, que Les Echos appellent à mettre des banquiers en prison souligne à quel point les dérapages frauduleux de la finance passe, enfin, de plus en plus mal.
On a déjà insisté ici sur le fait que la dimension frauduleuse de la finance inclut mais dépasse largement les escrocs emblématiques tels que Bernard Madoff ou Allen Stanford. La finance comporte une part d’ombre qui a pris ces dernières semaines le visage de Bob Diamond, patron déchu de la Barclays et dont le mistigri passe en ce moment à une autre banque britannique, HSBC, dont la filiale mexicaine a visiblement jeté toutes ses règles internes de contrôle anti blanchiment par la fenêtre afin de pouvoir servir au mieux les intérêts de ses riches clients sans leur demander d’où venait leur argent. Le scandale du Libor étant loin d’être terminé, d’autres patrons de banque vont se retrouver sur la sellette.
Dans la mesure où ils ont visiblement sciemment organisé ces fraudes, ils mériteraient non seulement de perdre leur poste et leurs bonus différés mais aussi de devoir s’expliquer devant la justice. Car, comme le rappelait le professeur Frank Partnoy dans un article récent publié dans le Financial Times, tant que les banquiers ne paieront pas juridiquement pour ce genre de bêtises, ils continueront à en faire.
De ce point de vue, le rôle de la Commission Pecora sur les errements de la finance Lien retiré. D’après Lien retiré, Pecora a d’emblée un projet politique : s’il parvient à montrer combien la spéculation et les comportements douteux de la finance sont monnaie commune et non le fait de quelques escrocs, il pourra ouvrir la voie à une politique sérieuse de régulation. Pour cela, il choisit une cible symbolique de la finance, Charles Mitchell, le patron de City Bank, alors le plus puissant banquier des Etats-Unis.
C’est le type même du banquier arrogant. Dirigeant la plus grande banque du pays, il affiche une richesse ostentatoire, un engagement ultraconservateur et porte la bonne parole de l’autorégulation des marchés. Quand Pecora lui envoie une citation à comparaître, il s’apprête à prendre le bateau pour l’Europe à l’appel de Mussolini qui réclame ses conseils en matière de change…
L’audition de Mitchell par Pecora commence le 21 février 1933. Le 26 février, il est contraint à la démission, avant d’être arrêté le 21 mars pour fraude fiscale. Après six semaines de procès, défendu par l’un des avocats les plus réputés qui dénonce la diabolisation et la « psychologie de foule » à l’égard de son client, il est acquitté. Le gouvernement le poursuit au civil et la Cour suprême statue en 1938 qu’il doit 1,1 million de dollars au fisc. Il refera fortune…
Mais Roosevelt a su s’appuyer sur la pression mise par Pecora pour faire avancer ses nouvelles régulations financières. Les banquiers qui font la Une des commissions d’investigation et des tribunaux sont moins enclins à pouvoir démontrer qu’il ne faut pas les réguler. Roosevelt l’avait bien compris…
 
Bonjour,
Pas seulement les GRANDS... Il y a toute une generation de banquiers a bannir a vie.
 
D’après Lien retiré, Pecora a d’emblée un projet politique : s’il parvient à montrer [pour prouver]combien la spéculation et les comportements douteux de la finance sont monnaie commune et non le fait de quelques escrocs, il pourra ouvrir la voie à une politique sérieuse de régulation. Pour cela, il choisit une cible symbolique de la finance, Charles Mitchell, le patron de City Bank, alors le plus puissant banquier des Etats-Unis.

J aime bien ce raisonnement logique.
 
C’est ce que réclame en tout cas notre confrère Les Echos (17 juillet) ! Il faut dire que les patrons de banques les accumulent ces derniers temps, entre le scandale du Libor et désormais celui de HSBC prise dans une affaire de blanchiment. Si l’histoire peut servir de leçon, le plus grand banquier américain avait fini devant un tribunal dans les années 1930…
Lien retiré conseille ainsi que « si quelques personnes qui ont fraudé des milliards allaient tenir compagnie aux bougres qui sont condamnés tous les jours pour quelques centaines de dollars, cela rafraîchirait les esprits »… Bon, vous avez bien noté, on parle de dollars, pas d’euros… D’ailleurs, Lien retiré souligne bien juste au-dessus du texte de Favilla que les moutons noirs sont anglo-saxons. Mais enfin, que Les Echos appellent à mettre des banquiers en prison souligne à quel point les dérapages frauduleux de la finance passe, enfin, de plus en plus mal.
On a déjà insisté ici sur le fait que la dimension frauduleuse de la finance inclut mais dépasse largement les escrocs emblématiques tels que Bernard Madoff ou Allen Stanford. La finance comporte une part d’ombre qui a pris ces dernières semaines le visage de Bob Diamond, patron déchu de la Barclays et dont le mistigri passe en ce moment à une autre banque britannique, HSBC, dont la filiale mexicaine a visiblement jeté toutes ses règles internes de contrôle anti blanchiment par la fenêtre afin de pouvoir servir au mieux les intérêts de ses riches clients sans leur demander d’où venait leur argent. Le scandale du Libor étant loin d’être terminé, d’autres patrons de banque vont se retrouver sur la sellette.
Dans la mesure où ils ont visiblement sciemment organisé ces fraudes, ils mériteraient non seulement de perdre leur poste et leurs bonus différés mais aussi de devoir s’expliquer devant la justice. Car, comme le rappelait le professeur Frank Partnoy dans un article récent publié dans le Financial Times, tant que les banquiers ne paieront pas juridiquement pour ce genre de bêtises, ils continueront à en faire.
De ce point de vue, le rôle de la Commission Pecora sur les errements de la finance Lien retiré. D’après Lien retiré, Pecora a d’emblée un projet politique : s’il parvient à montrer combien la spéculation et les comportements douteux de la finance sont monnaie commune et non le fait de quelques escrocs, il pourra ouvrir la voie à une politique sérieuse de régulation. Pour cela, il choisit une cible symbolique de la finance, Charles Mitchell, le patron de City Bank, alors le plus puissant banquier des Etats-Unis.
C’est le type même du banquier arrogant. Dirigeant la plus grande banque du pays, il affiche une richesse ostentatoire, un engagement ultraconservateur et porte la bonne parole de l’autorégulation des marchés. Quand Pecora lui envoie une citation à comparaître, il s’apprête à prendre le bateau pour l’Europe à l’appel de Mussolini qui réclame ses conseils en matière de change…
L’audition de Mitchell par Pecora commence le 21 février 1933. Le 26 février, il est contraint à la démission, avant d’être arrêté le 21 mars pour fraude fiscale. Après six semaines de procès, défendu par l’un des avocats les plus réputés qui dénonce la diabolisation et la « psychologie de foule » à l’égard de son client, il est acquitté. Le gouvernement le poursuit au civil et la Cour suprême statue en 1938 qu’il doit 1,1 million de dollars au fisc. Il refera fortune…
Mais Roosevelt a su s’appuyer sur la pression mise par Pecora pour faire avancer ses nouvelles régulations financières. Les banquiers qui font la Une des commissions d’investigation et des tribunaux sont moins enclins à pouvoir démontrer qu’il ne faut pas les réguler. Roosevelt l’avait bien compris…

Il n'y a pas que les banquiers qui sont coupables, on l'est TOUS et ce ne sera pas en en mettant quelques en prison que les problemes seront regles, on fonce dans un mur en claxonnant... On se voile juste la face a vouloir chercher des coupables.
Les Echos... comme s'ils venaient juste de le decouvrir... Trop facile. Tous aussi hypocrites que les politiques.
 
Des mecs fraudent, corrompent, blanchissent etc ne sont ils pas coupable à tes yeux? C'est le monde à l'envers... Ça n'a rien à voir avec les Echos , le Canard ou tout ça , ce n'est qu'une question de justice, non? J'ai dû mal à te cerner sur ce coup là...
 
Des mecs fraudent, corrompent, blanchissent etc ne sont ils pas coupable à tes yeux? C'est le monde à l'envers... Ça n'a rien à voir avec les Echos , le Canard ou tout ça , ce n'est qu'une question de justice, non? J'ai dû mal à te cerner sur ce coup là...

Depuis quand les banques font du blanchissement de la corruption, la fraude... ? Les medias l'ignoraient et c'est seulement aujourd'hui en pleine crise qu'ils le decouvrent ? Et pourquoi avant, malgres toutes ces pratiques... on ne parlait pas de les mettre tous en prison comme on le fait aujourd'hui ? Ces pratiques c'est seulement aujourd'hui quón les decouvre ?

Toutes ces pratiques ne genent vraiment que quand il faut trouver des coupables, sinon en temps normal ca ne gene personne tant qu'on n'est pas concerne directement - ''we don't give a shit'' -. C'est bien beau et facile apres tout ce qui se passe actuellement qu'on nous dise c'est a cause déux et quíl faut les mettre en prison comme si avant on ignorait ce qu'ils faisaient ?

Dans ce cas si on met ces banquiers en prison, autant aussi mettre les regulateurs et tous ces politiques corrompus - parce qu'ils ont ete nommes/choisis pour servir l'interet du peuple - qu'on ne me dise pas qu'on manque de preuves, autant pas faire les choses a moitie...

Ca n'a gene personne quand les regulateurs leur laissaient faire la loi apres qu'ils les ont tous corrompus... On a laisse faire tout simplement. Et au fonds les emprisonner ou pas ca ne reglera rien, pendant toutes les grandes crises - orchestrees - quelques banquiers ont ete emprisonnes mais l'histoire elle se repete, les crises elles, se repetent. Si les politiques et regulateurs sont aussi complices, et ce depuis bien longtemps, la faute a qui ???
Donc mettre en prison quelques uns c'est juste pour se donner bonne conscience. La verite est la mais on prefere l'eviter. Et de toute facon, ils ne seront meme pas emprisonnes, si c'est ca la " Revolution'' apres tout ce qui se passe, la corruption, la fraude, les crises, les austerites... ont encore de beaux jours devant elles. Dans quelques semaines d'ailleurs on n'en parlera plus dans les medias et on nous jetera encore d'autres ''Os'' sur lesquels on va encore sauter croyant que les choses sont enfin reglees...
 
Euh t'as lu l'article , c'était déjà le cas en 1930.

Ben si on manque de preuves, en ce moment un procureur est mis en examen pour destruction de preuves pour une affaire de ventes d'armes (encore) illégales.

Ce n'est pas mettre en prison qqns mais de mettre en prison ceux qui ne respectent pas les règles, c'est tout. Exemple : HSBC blanchie de la maille avec le cartel mexicain, cela ne devrait pas être difficile de remonter à la source et de mettre en taule des gusses, non?

Les banques n'ont elles aucun compte à rendre, pourquoi tant d'opacité autour de leur gestion?

Dans quelques semaines d'ailleurs on n'en parlera plus dans les medias et on nous jetera encore d'autres ''Os'' sur lesquels on va encore sauter croyant que les choses sont enfin reglees...
Coupons toute information, c'est encore mieux...