Fuir ou ne pas fuir la Chine ?

deonela

Membre Platinum
02 Fev 2009
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shanghai-Jinan
source:Lien retiré

Expatriés en Chine : fuir ou ne pas fuir
Une fois arrivés en Chine, exaltation du départ et ivresse du changement peuvent vite retomber une fois les difficultés rencontrées. Lassés voire agacés, de nombreux expatriés décident de plier bagages pour rentrer.

Une chose est certaine : les Français s’expatrient plus qu’avant. 53% d’entre eux sont dispersés au sein de l’Union Européenne, essentiellement en Grande Bretagne et dans les pays francophones. Dans le monde, leurs destinations cibles sont les Etats-Unis et surtout le Canada.
Mais une fois passées les phases de l’immersion, de la tentative de compréhension et de la lutte pour l’intégration, beaucoup baissent les bras face au fossé culturel, à la barrière de la langue et aux mauvaises conditions de vie.


C’est le cas de deux expatriés ayant vécu longtemps en Chine qui ont récemment écrit le bilan de leur expérience et expliqué leur besoin de quitter le pays. Les questions soulevées sont intéressantes et valent la peine d’être considérées.
Les étrangers ne sont d’ailleurs pas les seuls à vouloir partir. Parmi la faible proportion de Chinois disposant des moyens suffisant pour quitter leur pays, beaucoup l’ont déjà fait. Une étude publiée par la Banque de Chine a constaté que, parmi les sujets de l’enquête, 14% avaient déjà émigré ou engagé les procédures en vue de le faire et 46% envisageaient de le faire.
Mauvaises conditions environnementales : les expatriés étouffent
Le cinéaste américain Charlie Custer, récemment expatrié, admet que c’est principalement le manque de liberté d’expression et l’absence d’un Etat de droit qui l’ont poussé à quitter la Chine. Par ailleurs, la pollution atmosphérique et la question de la sécurité alimentaire ont également été des facteurs importants dans sa décision de partir de Pékin, après y avoir vécu pendant quatre ans.
Même si les autorités chinoises ne prennent pas le problème à la légère et sont en train de mettre en place des mesures pour lutter contre la pollution, la marche est encore longue avant d’atteindre une réelle amélioration des conditions atmosphériques. En attendant, les responsables de la santé publique à Pékin ont observé une augmentation de 60% du nombre de cancers du poumon dans la ville au cours de la dernière décennie, selon un article de The Economist.
Selon une autre enquête réalisée par l’Unité d’Intelligence Economique de Grande Bretagne, Pékin se classe 72ème et Shanghai 78ème sur 140 villes classées selon l’espérance de vie, soit très loin derrière Melbourne, Vancouver ou Vienne. Mais devant des villes telles que Istanbul, Dubaï ou Rio de Janeiro.
Frustration de ne pas se sentir intégré
Le haut niveau de corruption des dirigeants, le manque de transparence et le système d’enseignement sont également des critères déterminants dans le désir de fuir la Chine.
Ce sont d’ailleurs les raisons pour lesquelles M. Kitto a quitté le pays. Cet écrivain britannique a rédigé un essai pour expliquer les raisons de son départ. D’abord venu en Chine en tant qu’étudiant en 1986 il y est revenu en tant qu’homme d’affaire. Au bout de seize ans, il en a eu ras le bol. Ses raisons sont celles d’un bon nombre des Chinois aisés qui désirent partir : « l’air que ma famille et moi respirons et la nourriture que nous mangeons ont des conséquences physiques. Mais la raison principale qui m’a poussée à quitter la Chine était la nécessité d’offrir une éducation convenable à mes enfants ». M. Kitto déplore également le changement progressif de la culture familiale traditionnelle à une culture du moi liée à une ruée vers le matérialisme, à la consommation de masse et ostentatoire. Finalement, l’écrivain constate avec regret que son « désir de faire partie d’une communauté et de ne plus être considéré comme un étranger ne serait jamais possible » en Chine.
La Chine reste un eldorado pour les expatriés
Malgré tout, la Chine reste un pays fascinant, bien qu’il faille se contenter du statut d’observateur de sa culture. Si s’expatrier en Chine reste un challenge, les Français restent nombreux à tenter l’aventure. Ils seraient environ 44 000, dont la majorité à Shanghai, Hong Kong, Pékin et Canton. Pays de la démesure et eldorado face à l’Europe en crise, la Chine continue d’attirer et beaucoup sont prêts à relever le défi du choc culturel
 
Le cinéaste américain Charlie Custer, récemment expatrié, admet que c’est principalement le manque de liberté d’expression et l’absence d’un Etat de droit qui l’ont poussé à quitter la Chine. Par ailleurs, la pollution atmosphérique et la question de la sécurité alimentaire ont également été des facteurs importants dans sa décision de partir de Pékin, après y avoir vécu pendant quatre ans.

Elle est bien bonne celle la.
Il s'attendait a quoi en arrivant en chine ?
Pourquoi venir si on sait que la pollution et le manque de liberte d'expression vont gener...a telle point que ca va donner envie de repartir ?
 
Le cinéaste américain Charlie Custer, récemment expatrié, admet que c’est principalement le manque de liberté d’expression et l’absence d’un Etat de droit qui l’ont poussé à quitter la Chine.

J'ai jamais senti ma liberté d'expression bridée en 6 ans en Chine mais chacun son truc...
 
mauvaises conditions de vie.

Ah bon ? C'est discutable ce point ...

''Comme on fait son lit on se couche'' *,c'est mon opinion ....

.................................................................................
*
titre_expression.gif

« Comme on fait son lit, on se couche »

titre_signification.gif

Il faut assumer les conséquences de ses actes.
On ne récolte que ce qu’on sème.
Le succès dépend des moyens qu'on se donne pour réussir.

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Cette locution proverbiale serait un subtil amalgame entre la lettre (voir l'expression 'au pied de la lettre') et "faire le lit de quelque chose ou quelqu'un".

La lettre indique que quand on fait mal son lit, on risque de passer une mauvaise nuit, à cause de draps qui s'entortillent, par exemple.
A nous d'en assumer les conséquences. Et de mieux le faire le lendemain matin pour passer une meilleure nuit.

Faire le lit de quelque chose ou de quelqu'un, c'est, par ses actes, préparer ou favoriser la venue de quelque chose de désagréable ou de néfaste, ou l'arrivée (au pouvoir, par exemple) de quelqu'un de peu recommandable.
Là aussi, ce qu'il se passe dépend de ce qu'on a choisi de faire ou laisser faire.

Source:http://www.expressio.fr/expressions/comme-on-fait-son-lit-on-se-couche.php
 
Dernière édition:
la pollution atmosphérique et la question de la sécurité alimentaire ont également été des facteurs importants dans sa décision de partir...

Je pense que c'est ce qui me fera partir aussi tôt ou tard. Pour le reste, la liberté d'expression ne pose aucun problème (merci BonjourChine et Astrill!), je pense qu'il est tout à fait possible d'être intégré en Chine (attention, être intégré ne veut pas dire devenir chinois!)
 
Le besoin de défendre un pays qui n'est pas le leur.

Cet article est plein de bon sens et de vérité.
Il suffit de voir tous les Chinois en Colombie Britannique & ailleurs dans le Monde.

Pour moi, ceux qui s'opposent à l'article, c'est par manque de recul sur la Chine, ou pseudo nationalisme Chinois.

Le plus marrant, c'est le jour où ce beau pays romantique va les expulser manu militari pour raisons x ou y.

Enfin, une opinion en vaut une autre.
 
Pour moi, ceux qui s'opposent à l'article, c'est par manque de recul sur la Chine, ou pseudo nationalisme Chinois.
.

arrete tes salades. Il y a 1000 raisons de vouloir quitter la chine (pour un expat), mais de la a dire que c'est principalement a cause de la pollution et de la liberte d'expression, je ne trouve pas ca tres logique. Si ces raisons lui donne envie de partir, pourquoi etre venu ? Ce n'est pas comme si il n'etait pas au courant.
 
Parce que sur une courte période, de vacance ou stage, la plupart ne connaissent le pays.

Alors, lors d'un séjour plus long, ce qui passe sur un court séjour, devient insupportable lors d'un séjour plus long.

Entre savoir qu'à l'étranger , il y a tel et tel difficulté, et le vivre, c'est une autre affaire.

Bon, après, il n'y a pas que la pollution, & la liberté.
C'est vrai qu'il y a la mal du pays, la famille restée en France, etc etc

Enfin, la Chine c'est grand, et faire une généralité avec des villes comme Shanghai, Pékin, Hong Kong, Guangzhou, c'est franchement réducteur.

La Chine, c'est le hubei, hainan, xin jiang, guilin, etc etc....

C'est grand <<ichi>> (= ici), hein?
 
Dernière édition par un modérateur:
Entre savoir qu'à l'étranger , il y a tel et tel difficulté, et le vivre, c'est une autre affaire.
Entre écrire sur un petit bout de papier, le rouller autour de la pate de ton pigeon et attendre qu'il revienne... ou savoir ou aller chercher les infos.

C'est vrai qu'il y a la mal du pays, la famille restée en France, etc etc

Ouaipppp très subjectif tout de même, plusieurs retours annuels me suffisent.

Enfin, la Chine c'est grand, et faire une généralité avec des villes comme Shanghai, Pékin, Hong Kong, Guangzhou, c'est franchement réducteur.

La Chine, c'est le hubei, hainan, xin jiang, guilin, etc etc....

C'est grand <<ichi>> (= ici), hein?

route du clando.jpg

Ce sera plus facile de te préparer la prochaine fois.
 
Parce que sur une courte période, de vacance ou stage, la plupart ne connaissent le pays.

Alors, lors d'un séjour plus long, ce qui passe sur un court séjour, devient insupportable lors d'un séjour plus long.

Entre savoir qu'à l'étranger , il y a tel et tel difficulté, et le vivre, c'est une autre affaire.

Bon, après, il n'y a pas que la pollution, & la liberté.
C'est vrai qu'il y a la mal du pays, la famille restée en France, etc etc

Je suis plutôt d'accord avec le Ch'ti.
J'ai passé 4 mois et demi à Pékin et, à la fin du séjour, je me sentais prête et ayant l'envie d'y revenir, voire d'y faire ma vie. Je pensais vraiment qu'il serait possible pour moi d'y vivre, malgré les problèmes de pollution évidente (alors que je suis écologue/environnementaliste ... XD), qui, comme cité précédemment, sont supers connus avant même d'y mettre un pied.

Cependant, en rentrant, j'ai découvert une nouvelle Belgique (Europe), et peu à peu, cette "envie" a complètement disparue, et l'ancienne moi qui détestait la Chine (à cause de ma famille) est revenue (pour des raisons concernant la Chine cette fois).

Donc ok, il y a plein de choses que l'on "sait" avant de partir, mais comme le dit le Ch'tit, avant de les vivre, on ne se rend pas compte de ce que ça veut dire réellement ... Je savais que la pollution était grave, mais vu le foin qu'on fait sur l'état de l'environnement ICI, dans nos contrées si verdoyantes, je pensais que si c'était pire en Chine, ça ne pouvait pas l'être "à ce point". Voir des photos de smog, et se trouver dans un smog, ce n'est pas tout à fait pareil, si on n'a jamais vu/vécu dans un smog avant ...

Ensuite, la différence entre court et long séjour est tout à fait vraie je trouve. Je dirais plutôt entre les premiers mois, et les suivants ... Je parle de nouveau pour moi, au début, y avait pleins de choses dont la moi "normale" serait rebutée ... mais ne l'était pas ... L'effet "découverte", l'"excitation" de découvrir et observer de nouvelles choses ... Si au début, je trouvais ça limite "marrant" les crachats des Chinois, la masse de gens et les coups d'coudes pour les transports en communs, etc. ... Une fois qu'on est habitué et qu'il n'y a plus cet effet étonné "Wow ...", après quelques mois, ça devient énervant voire insupportable ...

De même, je pense qu'une bonne partie des "Laowai" allant en Chine aiment le pays pour la facilité et ce sentiment de "supériorité" qu'on y ressent ... De même ce sentiment de "partir de zéro" et de pouvoir faire ce que l'on veut, de reconstruire un nouveau soi-même, et d'avoir les moyens de se faire une vie très (trop) confortable, par rapport à la vie dont ils pourraient s'attendre dans leur pays d'origine.

Donc je pense que de nouveau, au début, c'est très jouissif, mais ensuite, une fois une installation à long terme envisagée, ces "avantages" ne compensent plus nécessairement les "désavantages" cités précédemment (principalement pollution, liberté d'expression (pas d'action !), comportements de certains Chinois (enfin, "certains", ça fait quand même beaucoup vu la populace ...) et autres). Et puis bon, on ne connait jamais tout d'un pays en quelques mois ... Et l'installation à court terme et à long terme ne repose pas nécessairement les mêmes critères qui font qu'on peut ou pas rester dans le pays ...

Donc voilà, je pense que l'argument "ils savaient où ils allaient alors pourquoi s'être lancé si ça les fait repartir" n'est pas toujours d'application, moi j'y suis allée 4 mois et demi que j'ai adoré, j'y suis retournée 1 mois en voyant les mêmes choses qui, cette fois, m'étaient complètement insupportables .....................


Bon ceci ne se base que de mon avis personnel qui, je pense, est surement d'application à une partie de ces "expatriés". Pour ma part, dans la décision et l'idée d'une installation à long terme, plusieurs critères ont joué, outre la pollution (la sécurité alimentaire, je m'en fous un peu car je ne pense pas que ce soit tellement mieux ici), c'est surtout que comparer ma vie ici (famille modeste mais dans un lieu idéalement situé et avec de très bonnes opportunités futures professionnelles) et ma vie potentielle là-bas (hmm ...), le déménagement par "amour", uniquement, ne me semble pas raisonnable, et puis si finalement je dois envisager une vie de famille, c'est surtout pour mes enfants futurs, hors de question de les laisser grandir là-bas dans un tel environnement et leur offrir une telle éducation (sachant que je n'aurai pas les moyens de les placer dans les "bonnes" écoles s'il y en a).

Après, la vie 'facile' à Pékin, surtout en tant qu'étrangère, j'avoue que j'y rêve encore de temps en temps ... mais ça ne comblera pas suffisamment POUR MOI les inconvénients que l'on connait tous avant même d'y mettre un pied !
 
La Chine peut etre dangereuse pour la santé.
La pollution devient un vrai probleme pour moi qui suis asthmatique a Shanghai par exemple, alors que je n'avais pas de crise a Jinan.
Mais c'est la meme chose lorsque je vais a Paris ou dans n'importe quelle autre grande ville.

L'expatriation laisse des traces ! des bonnes et des mauvaise de toute facon.
J'ai surtout l'impression que cet article a pour but de decourager les tonnes de jeunes et moins jeunes, jeunes diplomés ou pas, de tenter l'aventure par ici....
La premiere fois que je suis partie en Chine j'avais l'image d'une Chine qui se tue au travail. LE debut a été tres difficile je ne m'en cache pas. Difficile mais enrichissant.
Et a chaque retour en France j'avais le droit au meme yeux ecarquillés de mes amis qui s'exclamait "Tu reparts ? mais tu es MASO ????"
L'image de la Chine chagne peu a peu et de plus en plus de jeunes atterissent a Shanghai en pensant que la vie ici est facile. Que tout est plus simple .....

Ils ne s'interessent en rien a la culture Chinoise, font de graves erreurs, se fouttent des regles de ce pays ...et peu a peu, a cause d'eux, nous gagnons une tres tres mauvaise reputation !!

Vous vous posez des questions sur une expatriation ??? Cette petite liste ci-dessous vous fera changer d'avis..... surtout ne venez pas ...la Chine c'est HORRIBLE !!!

- Je me suis baignée dans une des mers les plus polluées de la planète,
- j'ai respiré le smog chinois au quotidien,
- J' ai probablement également respiré des retombées radioactives en provenance du Japon,
-Je me suis saoulé à l’alcool de riz artisanal
- j'ai ingéré plus de piment qu’il n’est raisonnable pour un être humain,
-j'ai probablement tapissé mon estomac d’huile de caniveau recyclée,
- je me suis trouvée dans des bus chinois sur des routes de montagne bordant des précipices sans barrières quand le chauffeur était au téléphone,
- Je suis allée aux toilettes dans des endroits où la définition du mot "toilettes" est "rangée de trous dans le sol sans portes et sans murs",
- j'ai vidé beaucoup trop de pots de beurre de cacahuètes à la petite cuillère,
- j'ai bu de l’alcool dans lequel avait macéré des hippocampes séchés,
- jai traversé quotidiennement la rue en Chine ……
- j'ai appris que signifait le terme " promotion canapé" et ai refusé
- j'ai pris des medicaments sans savoir la maladie que j'avais,
- j'ai été malade en prenant des vitamines...

...........BREF
Malgres tout ca je suis toujours en vie, comme encore bcp de gens qui sont en Chine depuis plus longtemsp que moi.
Mon corps a fabriqué tellement d’anticorps que j’en ai à revendre et ne serai plus jamais malade. Je suis imperméable à toute agression odorifère ou sonore !
Je me suis integrée, je n'ai pas essayé d'imposer mon style de vie aux Chinois.
Ca me fait rire mais " la Chine, tu l'aimes ou tu la quittes".
就是
 
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Mouais, assez d'accord avec les commentaires. Je pense qu'il existe des raisons qui peuvent pousser quelqu'un à rentrer, mais celles énoncées dans l'article sont vraiment des clichés de quelqu'un qui n'a jamais mis un pied en Chine.
La pollution en Chine c'est comme la cloppe, tout le monde connait les effets sur santé. Et l'argument de la liberté d'expression.... bof quoi, j'ai toujours pu dire ce que j'avais dire. Alors effectivement il est pas recommandé de porter un T-Shirt du dalai lama à la place Tian'an men, alors que en France je peux, mais je peux renoncer à cette liberté la personellement.

Pour la qualité de vie, d'un point de vue pouvoir d'achat, y a pas photo, on est bien mieux ici.
 
De même, je pense qu'une bonne partie des "Laowai" allant en Chine aiment le pays pour la facilité et ce sentiment de "supériorité" qu'on y ressent ... De même ce sentiment de "partir de zéro" et de pouvoir faire ce que l'on veut, de reconstruire un nouveau soi-même, et d'avoir les moyens de se faire une vie très (trop) confortable, par rapport à la vie dont ils pourraient s'attendre dans leur pays d'origine.
Très bien observé , comme le reste de ton propos.
 
La raison la plus frequente des departs de Chine pour nos compatriotes ,est que les visas ne sont plus delivres avec facilite comme dans le passe ,c'est tout ...
Mais ce n'est pas tres glorieux de rentrer a la maison pour cette raison ,alors il faut broder autour ..

On ne decide pas de s'installer en Chine par lubie , ou sur un coup de tete , en se disant on verra bien sur place,vivre en Chine ca ne s'improvise pas, ca se prepare, on ne vient pas en Chine avec sa bite et son couteau .

La Chine est un pays de contraintes ,dur , il faut s'adapter ,accepter les regles du jeu .

Il faut appeler un chat un chat ..

Apres il n'existe pas uniquement Pekin ou Shanghai en Chine , et la Chine n'est pas un eldorado si on ne retrousse pas ses manches .

On est pas chez mémé ici .
 
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C'est tout de même étrange d'argumenter son article autour de "la polution / secu alimentaire / liberté d'expression" et de faire une deuxième partie "frustration de ne pas se sentir intégré".

La première partie est vraiment cliché et je suis prêt à parier que la deuxième va dorénavant être l'argument majeur de tout bon article qui se respect.

En ce qui me concerne, certes on ne peut pas TOUT maitriser, celui qui affirme le contraire serait un fou ou un idiot. Par contre il y a une marge entre faire un choix sans vraiment connaitre les conséquences et un choix en toute connaissance de cause. L'environnement, l'alimentation, on sait à peu près tous que ce sont des paramètres à prendre en compte sur le long terme.

Les éléments je préfère être à leur disposition quand je suis en mer, là il n'y a pas le choix, c'est en partie ce qu'on vient chercher, pas sur de pouvoir en dire autant pour le smoog...
 
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Pour ceux qui réfute l' argument "liberté d'expression", je dirais que premièrement, on ne peut absolument pas parler de politique ou d'ideologie avec un chinois, il est difficile pour nous étrangers de se plaindre avec succes de quoi que ce soit.
Deuxièmement, quand on est écrivain ou cinéaste, comme c'est le cas des personnes citées dans l'article, la dimension est tout autre en termes de liberté d'expression que dire 'tout ce qu'on veut' au quotidien.
De plus, je trouve l'argument de la disparition des traditions et d'une orientation matèrialiste des jeunes generations tres juste et loin d'etre clichée.
Je n'en rajouterai pas sur la pollution et les conditions sanitaires, comme dirait lafoy, chacun est responsable de soi à ce niveau-là, soit tu t'adaptes, soit tu galeres, moi ca me derange pas les toilettes turcques, par exemple.Mais c'est vrai que les anglo-saxons sont en general beaucoup plus exigents que nous dans ce domaine, et je comprends donc cet argument.
Ensuite, je suis d'accord pour dire qu'on est jamais vraiment intègré en Chine, meme si on parle la langue, etc, mais que demande le peuple?
Plus vous faites des efforts et plus on vous respectera, c'est certain, c'est pas pire qu'à paris ou a new-york.
A ce sujet, j'estime que la plupart des francais, appelons un chat un chat, a ce côté 'colon', si ce n'est raciste (inconsciemment ou non), qui les empeche de s'adapter, et en particulier a shanghai dans la mesure ou ils sont tres nombreux.
Je suis encore passablement désabusé par un ensemble de commentaire de gens qui soi-disant vievent en chine mais en réalité gardent leurs yeux et oreilles fermées et malgré cela estiment etre en mesure de connaitre la chine.
Pour beaucoup d'expat, la chine c'est Shanghai, Shanghai, c'est Disneyland (d'ailleurs ca arrive), et c'est tout.
Pour moi ces expats la devarient moderer leur participation a ces forums, car ils induisent les gens en erreur et, comme dit plus haut, nous rendent la vie impossible ici de par l'image qu'ils vehiculent de nous.
Pour finir, je dirais que le tout réside dans la capacité qu'a chacun d'entre nous a 's'expatrier', c'est-a-dire s'adapter, tolerer, s'ouvrir, etc... et ce n'est pas donné a tout le monde.
 
Bien jolie l'article mais il omet de dire que cette limite n'est pas relative à la Chine en particulier ais en fait à tous les pays et expats.

C'est une théorie RH des plus connues, et c'est aussi pour cela que la plupart des contrats d'expat ne dépasse pas les 4 ans. Jusqu' a 1 an: tout m'etonne m'emerveille, 1 à 3 ans: ca me saoule leur conneries mais je suis la pour le boulot, A partir de 4 ans: ici c'est maintenant chez moi, j'ai plus qu'a faire avec (Nevrose --> et c'est la ou le mental de beaucoup craque)

Donc meme topo chez les expats en Uruguay, Mali, Cambodge, etc..
 
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C'est tout de même étrange d'argumenter son article autour de "la polution / secu alimentaire / liberté d'expression" et de faire une deuxième partie "frustration de ne pas se sentir intégré".

La première partie est vraiment cliché et je suis prêt à parier que la deuxième va dorénavant être l'argument majeur de tout bon article qui se respect.

Les "journalistes" de Aujourd'hui la Chine sont des traducteurs mediocres... lisez plutot l'article de The Economist ici qui est la source de 90% de l'article. Les 10% qui restent, c'est de la broderie.

Et puis c'est quoi cette manie de dire que la Chine c'est l'Eldorado... j'entend ca que des Francais, c'est n'importe quoi.

EDIT: L'article cite "l’Unité d’Intelligence Economique de Grande Bretagne" qui n'est autre qu'une entite de The Economist. Bref, article a jeter, preferez l'original si vous lisez anglais.
 
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