France: le parlement adopte définitivement la « loi anti-fessée »

A tous les coups c'est un complot pour protéger Macron quand il perdra son immunité !

Heureusement, le coup de pied au cul n'est pas interdit.
 
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La super loi débile !!!!!

J'aime bien le paragraphe suivant:


Pour ses détracteurs, qu’on trouve principalement dans les rangs de la droite et de l’extrême droite, il s’agit au contraire d’une intrusion intolérable dans la vie privée des familles.

Donc en gros, on est d'extrême droite si on décide de donner une fessée à son gamin !
On est nazi si on le prive de sortie !
On est un tortionnaire à la mode stalinienne si on le met au coin !

Franchement, c'est du n'importe quoi ! Y avait pas de loi plus urgente ?

Encore une infantilisation des parents... On vivra bientôt dans une société où le mot apprentissage des règles deviendra comme une insulte! Poser des limites c'est réac vois-tu.
Et puis bon, lire ça aux mariés... Tu parles d'une idée de génie !

Bref, une loi incroyablement stupide...
 
Source:

Extrait:
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  • Le premier concerne la définition de l’autorité parentale, telle que caractérisée dans l’article 371 du code civil, en précisant désormais qu’elle « s’exerce sans violences physiques ou psychologiques ».
  • Le deuxième introduit « la prévention des violences éducatives ordinaires » dans le code de l’action sociale et des familles, en créant une obligation de formation pour les assistantes maternelles.
  • Le troisième article prévoit la remise d’un état des lieux sur la question par le gouvernement, à une date initialement fixée au 1er septembre 2019 (et qui devrait être modifiée compte tenu des délais).

Ou on realise que non, que neni, il ne s'agit pas de la fessee, genre la grosse, excessive, qui laisse les fesses rouges pour la journee, mais de tout en n'importe quoi, et que rien n'est caracterise...


He ben, l'ete va etre dur.. Evidemment coller des mandales a un gosse, ca ne se fait pas, encore moins le blesser d'aucune maniere que ce soit, la loi existe deja... mais avec ces evolutions, il ne manquerait plus que mon petit con essaie de foutre les doigts dans la prise, que je l'engueule (ie: violence psychologique) et lui mette une tape sur la main (violence physique).. Manque de bol, la voisine derriere ses rideaux me voit.. Boom, a la DDASS.

Hurler « ARRÊTE, NE METS PAS TES DOIGTS DANS LA PRISE !!! » à 100 décibels, cela revient à élever la voix pour attirer l’attention d’un enfant qui s’apprête à commettre un acte dangereux. Ce n’est pas l’équivalent d’un « Pauv’ con, mets pas tes doigts dans la prise !!!! T’es vraiment débile ! J’aurais mieux fait d’me couper les couilles plutôt que d’t’avoir ! », qui est de la violence psychologique. Puis, sans aller jusqu’à broyer la main de l’enfant, la taper ne peut pas revenir à lui faire une caresse, sinon le geste ne serait pas perçu comme une peine infligée à la suite d’un comportement jugé inacceptable par le parent. Mais ensuite, comment faire comprendre à l’enfant, qui imite, que cette violence exercée contre lui (quel que soit son degré), il ne peut pas lui-même l’appliquer à d’autres ? "Moi, je peux te taper. Toi, tu tapes personne ! Si tu tapes, je te tape ! T'as compris !!"
Et ensuite, si le but, c’est d’éduquer, et si la violence est perçue comme étant un outil pédagogique, pourquoi seuls les parents auraient le droit d’y avoir recours, et pas les enseignants par exemple ? « Y’a que moi qui ai le droit de taper mon enfant !!! »
Je n’arrive pas à voir comment justifier une pensée telle que celle-là : « Les adultes ont le droit de violenter (avec une certaine retenue) des enfants à des fins éducatives. Par contre, dès qu’ils ont atteint leur majorité (donc quand leur corps est devenu robuste, contrairement à celui des enfants), plus personne ne peut s’en prendre à eux physiquement, même si leur éducation est défaillante, car toute forme de violence est prohibée dans la société ».
Ce qu’il manque dans le séquençage « je crie, je mets une tape », c’est la partie raisonnement, et donc éducation, de l’enfant. Oui, les enfants peuvent comprendre vite (si on leur explique longtemps…)
Lire les articles pour lesquels @Résistons a mis des liens m’a laissé un peu perplexe, parce qu’ils sont construits autour d’opinions, de particuliers ou de psys, qui sont pour certains médecins, mais ça reste un avis. J’ai très vite parcouru le net pour voir s’il y avait des études faites sur le sujet de la fessée et de ses conséquences, et le nom d’Elizabeth Gerschoff est apparu. Elle fait des compilations d’études sur le sujet de la violence éducative. Dans cette interview, elle discute de son travail. C’est assez intéressant il me semble. Le passage où les intervenants parlent d’un parent frappant un enfant qui était en train de taper son petit frère, et cela pour qu’il arrête, m’a fait sourire… « Arrête de taper ton frère !! Paf, dans la gueule »
Au final, j’ai l’impression que le débat devrait plutôt se porter sur la compétence des parents à éduquer un enfant. Si la fessée n’est pas la bonne réponse, il doit y en avoir une autre. Comment faire en sorte que les parents aient les connaissances suffisantes pour mener à bien l’éducation de leurs enfants ? Il faudrait peut-être passer un permis pour avoir un enfant…
 
Anciennes BD à s'échanger désormais sous le manteau...
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A propos de la Suède, Phitleb aurait pu nous éclairer, :

Je ne suis pas Phitleb, mais j'ai vécu en Suède... et j'en ai vu des vertes et des pas mûres.

En public, les parents n'osent rien... le gosse fait une crise au supermarché pour que les parents achètent un truc, et là j'ai vu deux solutions : ceux qui cèdent illico en achetant le truc, et ceux qui emmènent le gamin le plus vite possible en dehors du magasin pour fuir le public en laissant leurs courses en plan.

Ca donne envie, hein ?
 
Je ne suis pas Phitleb, mais j'ai vécu en Suède... et j'en ai vu des vertes et des pas mûres.

En public, les parents n'osent rien... le gosse fait une crise au supermarché pour que les parents achètent un truc, et là j'ai vu deux solutions : ceux qui cèdent illico en achetant le truc, et ceux qui emmènent le gamin le plus vite possible en dehors du magasin pour fuir le public en laissant leurs courses en plan.

Ca donne envie, hein ?

Le progrès.

Sinon y a le CM d’oasis qui s’est fait licencier dégonflé comme une lopette face aux cheveux bleus du progrès au sujet de la canette Issou.
 
La dame l'explique dans la video "la violence entraine la violence, m'voyez" et "definir les formes que doit prendre l'education, c'est le devoir de l'etat"

C'est une paraphrase de Yoda pour défendre une politique. Bientot un argumentaire avec citation de la reine des neiges pour des lois féministes.
 
Au fait, y a-t-il des protestations (manifs ou autres)?
Ou bien tout le monde laisse faire?
 
Au fait, y a-t-il des protestations (manifs ou autres)?
Ou bien tout le monde laisse faire?
Absolument, comme un peu partout en France... Et ça ne faibli pas ! Comme l'atteste le siège de notre représentation à Paris. :discours:
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Mais ensuite, comment faire comprendre à l’enfant, qui imite, que cette violence exercée contre lui (quel que soit son degré), il ne peut pas lui-même l’appliquer à d’autres ? "Moi, je peux te taper. Toi, tu tapes personne ! Si tu tapes, je te tape ! T'as compris !!"
Et ensuite, si le but, c’est d’éduquer, et si la violence est perçue comme étant un outil pédagogique, pourquoi seuls les parents auraient le droit d’y avoir recours, et pas les enseignants par exemple ? « Y’a que moi qui ai le droit de taper mon enfant !!! »
Je n’arrive pas à voir comment justifier une pensée telle que celle-là : « Les adultes ont le droit de violenter (avec une certaine retenue) des enfants à des fins éducatives. Par contre, dès qu’ils ont atteint leur majorité (donc quand leur corps est devenu robuste, contrairement à celui des enfants), plus personne ne peut s’en prendre à eux physiquement, même si leur éducation est défaillante, car toute forme de violence est prohibée dans la société ».
Ce qu’il manque dans le séquençage « je crie, je mets une tape », c’est la partie raisonnement, et donc éducation, de l’enfant. Oui, les enfants peuvent comprendre vite (si on leur explique longtemps…)
Lire les articles pour lesquels @Résistons a mis des liens m’a laissé un peu perplexe, parce qu’ils sont construits autour d’opinions, de particuliers ou de psys, qui sont pour certains médecins, mais ça reste un avis. J’ai très vite parcouru le net pour voir s’il y avait des études faites sur le sujet de la fessée et de ses conséquences, et le nom d’Elizabeth Gerschoff est apparu. Elle fait des compilations d’études sur le sujet de la violence éducative. Dans cette interview, elle discute de son travail. C’est assez intéressant il me semble. Le passage où les intervenants parlent d’un parent frappant un enfant qui était en train de taper son petit frère, et cela pour qu’il arrête, m’a fait sourire… « Arrête de taper ton frère !! Paf, dans la gueule »
Je pense que les enfants comprennent très vite la contradiction inhérente au fait de punir un enfant qui se bat avec ses camarades à l’école ou qui tape son petit frère, mais à le frapper lui pour le punir.
Ça peut l’amener à prioriser le fait de ne pas se faire prendre plutôt qu’à agir de manière éthique.
 
Donc en gros, on est d'extrême droite si on décide de donner une fessée à son gamin !
On est nazi si on le prive de sortie !
On est un tortionnaire à la mode stalinienne si on le met au coin !


L'article dit que la plupart des gens qui sont contre la loi sont de droite ou d'extreme droite. C'est une correlation, pas une implication.

"Les vaches ne mangent pas de viande"
"Je ne mange pas de viande donc je suis une vache"
Faux, A -> B ne signifie pas que B -> A. Je peux ne pas manger de viande sans pour autant etre une vache -- par exemple je peux etre vegetarien, ou juste pauvre.
Ben la c'est pareil. Tu peux etre pro-fessee sans etre d'extreme droite. Et tu peux etre de droite sans etre un tortionnaire nazi stalinien, d'ailleurs.
 
Si ce n'est pas les parents qui eduquent leurs enfants, ca doit etre qui?....lois anti education et bon sense...
d'autres societes investissent dans l'education et le capital humain, et les FM detruisent la societe Francaise.
 
Par contre, dès qu’ils ont atteint leur majorité (donc quand leur corps est devenu robuste, contrairement à celui des enfants), plus personne ne peut s’en prendre à eux physiquement, même si leur éducation est défaillante, car toute forme de violence est prohibée dans la société ».
bah quand ton gamin deviens adulte c'est là que tu risque de t'en prendre une en retour haha
faut être intelligent dans ses actions
 
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Votre enfant tyran est agressif et n'obeit pas , vous insulte ! Ne le frappez pas , ne risquez pas des poursuites judiciaires inscrivez le a un cours de boxe et donnez des sous a un plus grand et plus fort que lui pour lui expliquer les choses de la vie ! :boxe:

Plus serieusement , on peut se demander pourquoi ce sport est autorise pour les jeunes enfants , c'est quand meme de la violence voir de l’agressivite a l'etat pur ! :hum:
 
Dernière édition:
Perso je pense que le plus important c’est d’etre constant dans les punitions. Donner une fessée à un enfant qui a fait une grosse bêtise, à mon avis ça ne va pas le traumatiser. Il saura bien qu’il a dépassé les bornes et qu’il a ce qu’il mérite.

Mais un parent qui file une gifle à son kid principalement parceque le parent en question a passé une mauvaise journée, ça c’est déstabilisant.
 
Anecdote d'il y a deux jours : à la piscine, un gosse chinois (genre 8-10 ans) fait sa crise et sa maman essaie de le discipliner. Rien n'y fait, le gosse répond à sa mère et essaie de la frapper. Le coach (le petit est en train d'apprendre à nager) s'impatiente car il ne peut pas continuer son taf. D'autres parents interviennent, le coach s'en mêle : la solution est que la maman s'en aille. Le gosse toujours énervé reste avec son coach.
Aussitôt ce dernier (pourtant pas très grand :) ) choppe le gosse par le cou, se dirige vers le grand bassin et jette le gosse au mileu. Il parvient à s'en sortir. Le coach le rechoppe et le fou à la jaille à nouveau. Et encore une 3è fois. Finalement le gosse est calmé et le cours peut reprendre.
10 ans c'est trop tard. Il faut commencer dès le début. J'avais lu que si un gosse n'est pas discipliné à 6 ans, c'est foutu. Chez nous, la petite à deux mois faisaient ses caprices jusqu'à 1h du mat pour ne pas dormir. La maman : "oh, baobei, mama bao...". Le père : " rouste ! dans la pièce d'à côté, porte fermée. Tu pleures tant que tu veux, nous on dort. Salut !" Les caprices n'ont pas duré longtemps, et pas besoin de fessées.
Un gosse (et l'homme ou la femme qu'il-elle deviendra) a besoin de repères. Qui représente l'autorité ? Quelles sont les règles ? La fessée n'est pas obligatoire (ou une, deux fois à la base pour montrer qui est le chef) si le gosse comprend avec un haussement de ton, un froncement de sourcil.
La vraie violence, c'est celle qu'infligera la société au gosse devenu adulte qui n'aura reçu aucun repère, aucun refus, aucune frustration pendant sa jeunesse.
 
10 ans c'est trop tard. Il faut commencer dès le début. J'avais lu que si un gosse n'est pas discipliné à 6 ans, c'est foutu. Chez nous, la petite à deux mois faisaient ses caprices jusqu'à 1h du mat pour ne pas dormir. La maman : "oh, baobei, mama bao...". Le père : " rouste ! dans la pièce d'à côté, porte fermée. Tu pleures tant que tu veux, nous on dort. Salut !" Les caprices n'ont pas duré longtemps, et pas besoin de fessées.
De ce qu'on m'a raconte j'etais comme ca aussi etant gamin. Je dis que c'est ce qu'on m'a raconte parce que moi par contre j'en garde que de tres tres vagues souvenirs, mais la technique de "on t'enferme dans ta chambre jusqu'a ce que tu te calmes", apparemment j'y ai eu droit sur base reguliere, de meme que d'autres types d'exclusions du meme genre.
Et je pense que ca a plutot bien marche, je ne fais plus de caprice et je suis loin d'etre traumatise (la preuve etant que je m'en rappelle a peine).

Mais bon la loi precise qu'elle interdit aussi les violences psychologiques. Ca m'a l'air bien subjectif comme concept, mais ca m'etonnerait pas qu'enfermer un gamin dans une piece pendant quelques heures ca soit considere comme une violence psychologique de nous jours ...