Entretien :Le politiquement correct se radicalise au rythme où la société diversitaire se décompose

En France et dans toutes les sociétés occidentales, on a accompli l'égalité des chances.
Ce qui veut seulement dire que deux personnes qui sont dans une situation sociale identique ont les mêmes chances de réussir.

C'est pas rien.
C'est pas beaucoup non plus.

Ni que tout est facile et qu'il n'y a pas de problème.
Ni que personne n'est catégorisé abusivement.

Frère 5 mao, tu propose quoi à ceux qui subissent une abusive catégorisation ?
 
Liberté d'expression, et qu'on mette en place les conditions économiques permettant d'avoir du boulot à tous les français avec salaire décent. (et donc rééquilibrage nécessaire de type redistribution)

A partir de là, il n'y a plus de rancoeur, plus de jalousie ... ou nettement moins. Problème résolu.
 
Tu confonds un truc fondamental, à savoir l'inégalité des chances et l'inégalité des résultats.
En France et dans toutes les sociétés occidentales, on a accompli l'égalité des chances. Un noir a autant de chance qu'un blanc ou qu'un asiatique de réussir.

Non je ne confonds pas, je ne vois pas à quel moment dans mon post tu en tires cette conclusion. Quant à l'idée qu'on "a accompli l'égalité des chances" dans les sociétés occidentales ou en France je crois qu'on ne vit pas dans le même monde, sinon il faudrait certainement retirer les oeillères pour pouvoir regarder la réalité en face.
Pour revenir à ton accusation première, si on a accompli l'égalité des chances comment expliques-tu l'inégalité de résultats ?

À partir du moment où tu reconnais qu'il y a des "racisés" et que ces "racisés" ne font pas partie du même groupe que les "blancs", c'est que tu es déjà un peu raciste.

Non. En fait c'est simplement reconnaître qu'on peut considérer, du fait des patrimoines génétiques qu'il y a des "races". Pour certains c'est aussi considérer que du fait des dynamiques sociales il y a une proximité entre les personnes ayant des origines génétiques similaires, qui mène à la création d'une identité. A aucun moment il ne s'agit de hiérarchiser ces groupes et identités, et surtout d'en stigmatiser certains. L'idée derrière la reconnaissance de groupes racisés c'est tout au plus considérer que les gens sont différents, sans dire pour autant que l'un est meilleur que l'autre. Reconnaître une diversité génétique, identitaire, ethnique etc., ça ne veut pas dire immédiatement "discriminer sur cette base". A l'inverse, ne pas reconnaître les différences de quelqu'un ça revient à nier ce qu'il est et le rejeter ou lui imposer sa norme.
 
Non je ne confonds pas, je ne vois pas à quel moment dans mon post tu en tires cette conclusion. Quant à l'idée qu'on "a accompli l'égalité des chances" dans les sociétés occidentales ou en France je crois qu'on ne vit pas dans le même monde, sinon il faudrait certainement retirer les oeillères pour pouvoir regarder la réalité en face.
Pour revenir à ton accusation première, si on a accompli l'égalité des chances comment expliques-tu l'inégalité de résultats ?
*wow*
En trois phrases tu enchaines "non je ne confonds pas" et "si on a accompli l'égalité des chances comment expliques-tu l'inégalité de résultats ?".
C'est à dire que tu confonds.

Prends le cas des pompiers.
Les hommes, les femmes, les noirs, les asiatiques, les blancs, sont tous à égalité lorsqu'il s'agit de participer au concours d'entrée.
C'est ce qu'on appelle l'égalité des chances, elle existe, et toute civilisation doit tendre vers cette égalité.

L'issue du concours quant à elle sera sans doute bien différente : il y aura probablement 95% d'hommes et probablement 95% de blancs.
C'est ce qu'on appelle l'inégalité de résultat, elle existe, et toute civilisation doit préserver cette inégalité.

Pourquoi ?
Parce que si on met des quotas : 50% d'hommes, 50% de femmes, 20% de blancs, 20% de noirs, 20% d'asiatiques, 20% de maghrébins, 20% de cafés-au-lait, alors on se retrouve avec :
- la mise en place de discrimination positive qui disqualifie des bons éléments sur la base de leur couleur de peau et de leur sexe (soit la définition exacte de racisme et de sexisme)
- une équipe de pompiers qui ne sont pas les meilleurs, avec un paquet d'entre eux qui n'arrivent même pas à grimper un mur
- une réduction d'effectifs drastique pour maintenir l'égalité puisque l'écrasante majorité des gens qui s'inscrivent au concours sont des hommes blancs

En bref tu crées un système raciste et inefficace (donc totalement con et puant).

Non. En fait c'est simplement reconnaître qu'on peut considérer, du fait des patrimoines génétiques qu'il y a des "races". Pour certains c'est aussi considérer que du fait des dynamiques sociales il y a une proximité entre les personnes ayant des origines génétiques similaires, qui mène à la création d'une identité. A aucun moment il ne s'agit de hiérarchiser ces groupes et identités, et surtout d'en stigmatiser certains. L'idée derrière la reconnaissance de groupes racisés c'est tout au plus considérer que les gens sont différents, sans dire pour autant que l'un est meilleur que l'autre. Reconnaître une diversité génétique, identitaire, ethnique etc., ça ne veut pas dire immédiatement "discriminer sur cette base". A l'inverse, ne pas reconnaître les différences de quelqu'un ça revient à nier ce qu'il est et le rejeter ou lui imposer sa norme.
Le principe d'une république laïque est précisément de balayer toutes ces questions identitaires dès lors que ça touche à la société. La société pose la norme, l'individu s'y plie, et dans le cadre privé il fait ce qu'il veut.
Ça permet d'unir les gens avec une identité commune, comme le font les USA : tu peux être coréen-américain, africain-américain, italien-américain, chinois-américain, mais au final ton identité première c'est américain. La norme est la même pour tous.
En France on pige pas l'assimilation, et on commence à avoir du mal avec l'intégration. On croit que ça veut dire qu'il faut laisser à tout un chacun établir sa propre norme. C'est pas la définition de "norme".
Les blancs sont privilégiés par la norme parce que la norme s'est construite sur eux ? Bouuuuuuh. Bah ouais c'est les blancs qui ont construit le pays et la culture.
Renier la norme c'est en quelque sorte accomplir le paradoxe de chier sur la culture française et prôner l'égalité de toutes les cultures (encore une fois, c'est totalement con).
 
Liberté d'expression, et qu'on mette en place les conditions économiques permettant d'avoir du boulot à tous les français avec salaire décent. (et donc rééquilibrage nécessaire de type redistribution)

A partir de là, il n'y a plus de rancoeur, plus de jalousie ... ou nettement moins. Problème résolu.
Tu mélange un peut rapidement la question de la catégorisation abusive et les problèmes sociaux.
Mais le principal problème de ta réponse n'est pas qu'on voit d'où elle vient et où elle va.

C'est que les "ceux qui subissent une abusive catégorisation" sont supposés faire quoi pendant que l'état s'occupe de "mettre en place des conditions économiques" ?
 
Prends le cas des pompiers.
Les hommes, les femmes, les noirs, les asiatiques, les blancs, sont tous à égalité lorsqu'il s'agit de participer au concours d'entrée.
C'est ce qu'on appelle l'égalité des chances, elle existe, et toute civilisation doit tendre vers cette égalité.

L'issue du concours quant à elle sera sans doute bien différente : il y aura probablement 95% d'hommes et probablement 95% de blancs.
C'est ce qu'on appelle l'inégalité de résultat, elle existe, et toute civilisation doit préserver cette inégalité.
Ça n'empêche pas qu'il faut expliquer l'écart entre le résultat et la supposée égalité des chances.
En effet, si 95% de blanc et 95% d'hommes se sont pointés au concours, l'explication du résultat est que l'égalité des chances est effective.
L'explication peut aussi être que les femmes et les non blancs, bien que venus massivement n'avaient pas le niveau pour ce concours.

Bref, un résultat, ça s'explique.
Une égalité des chances, ça doit se prouver, les résultats peuvent apporter quelque chose dans ce sens (mais en aucun cas à l'état brut).
Donc questionner l'inégalité des résultats pour s'interroger sur l'inégalité des chances ne veut pas du tout dire qu'on les confond.
 
Ça permet d'unir les gens avec une identité commune, comme le font les USA : tu peux être coréen-américain, africain-américain, italien-américain, chinois-américain, mais au final ton identité première c'est américain. La norme est la même pour tous.
En France on pige pas l'assimilation, et on commence à avoir du mal avec l'intégration. On croit que ça veut dire qu'il faut laisser à tout un chacun établir sa propre norme. C'est pas la définition de "norme".

C'est d'ailleurs ce qui permet aux flics américains de tirer aussi bien un black désarmé que sur un blanc désarm........ah non en fait .....
 
Ça n'empêche pas qu'il faut expliquer l'écart entre le résultat et la supposée égalité des chances.
En effet, si 95% de blanc et 95% d'hommes se sont pointés au concours, l'explication du résultat est que l'égalité des chances est effective.
L'explication peut aussi être que les femmes et les non blancs, bien que venus massivement n'avaient pas le niveau pour ce concours.

Bref, un résultat, ça s'explique.
Une égalité des chances, ça doit se prouver, les résultats peuvent apporter quelque chose dans ce sens (mais en aucun cas à l'état brut).
Donc questionner l'inégalité des résultats pour s'interroger sur l'inégalité des chances ne veut pas du tout dire qu'on les confond.
Égalité des chances: tout le monde à accès à l'école
Égalité de résultat : tout le monde a la même note

Égalité des chances: tout le monde peut travailler
Égalité de resultat: tout le monde a le même salaire

L'explication réside peut-être dans la diversité de la population humaine: tout le monde n'a pas les mêmes capacités physiques et intellectuelles, hein.
Il n'y a pas de discrimination institutionnalisée. École gratuite, aides sociales, accès au travail, aux concours, il n'y a pas de critères écartant les "racisés".
Après, bah ouais, on part pas tous gagnants dans la vie, mais à moins de niveler la population par le bas, il y aura toujours inégalité de résultat (rien que par les capacités, hein, sans même prendre en compte la motivation)
 
Égalité des chances: tout le monde à accès à l'école
Égalité de résultat : tout le monde a la même note
Tu met en vis-à-vis des choses qui n'ont pas à l'être.
A l'égalité des chance "tout le monde a accès à l'école" devrait être lié l'égalité des résultats sur la scolarisation (par exemple "toutes les classes éventuelles discernables ont effectivement accès à l'école").

Si tu voulais une égalité des chances à mettre en face du résultat "tout le monde a la même note" ce pourrait être "tout le monde bénéficie des mêmes conditions d'éducation".

Enfin c'est seulement si tu ne veux pas que ton propos soit une propagande trop flagrante...
Mais c'est vrais que des fois, la position de force aime à se faire remarquer et l'affirmation musclée de sottises contre lesquelles personne n'ose plus rien dire n'est pas sans efficacité, ça dépend à quel niveau d'abrutissement général ou de soumission on est arrivé.

Égalité des chances: tout le monde peut travailler
Égalité de resultat: tout le monde a le même salaire
L O L

L'explication réside peut-être dans la diversité de la population humaine: tout le monde n'a pas les mêmes capacités physiques et intellectuelles, hein.
Il n'y a pas de discrimination institutionnalisée. École gratuite, aides sociales, accès au travail, aux concours, il n'y a pas de critères écartant les "racisés".
Après, bah ouais, on part pas tous gagnants dans la vie, mais à moins de niveler la population par le bas, il y aura toujours inégalité de résultat (rien que par les capacités, hein, sans même prendre en compte la motivation)
Oui, tout ça tombe sous le sens et n'a pas été il me semble mis en doute.

Et comme il a été dit, l'égalité des résultats n'est pas un objectif en soit.

Même l'idée que l'égalité des chances soit partout désirée est une hypocrisie. Il n'y a pas à faire de package là-dessus.

Et après, c'est dans le détail, dossier par dossier et question par question que l'on peut toucher l'équité d'une situation.
Pas à grands coups de stéréotypes.
 
Tu met en vis-à-vis des choses qui n'ont pas à l'être.
A l'égalité des chance "tout le monde a accès à l'école" devrait être lié l'égalité des résultats sur la scolarisation (par exemple "toutes les classes éventuelles discernables ont effectivement accès à l'école").

Si tu voulais une égalité des chances à mettre en face du résultat "tout le monde a la même note" ce pourrait être "tout le monde bénéficie des mêmes conditions d'éducation".

Enfin c'est seulement si tu ne veux pas que ton propos soit une propagande trop flagrante...
Mais c'est vrais que des fois, la position de force aime à se faire remarquer et l'affirmation musclée de sottises contre lesquelles personne n'ose plus rien dire n'est pas sans efficacité, ça dépend à quel niveau d'abrutissement général ou de soumission on est arrivé.

L O L

Oui, tout ça tombe sous le sens et n'a pas été il me semble mis en doute.

Et comme il a été dit, l'égalité des résultats n'est pas un objectif en soit.

Même l'idée que l'égalité des chances soit partout désirée est une hypocrisie. Il n'y a pas à faire de package là-dessus.

Et après, c'est dans le détail, dossier par dossier et question par question que l'on peut toucher l'équité d'une situation.
Pas à grands coups de stéréotypes.
Il y a l'école gratuite, un programme scolaire commun, des profs qui passent la même formation, des bourses, sûrement des aides pour la cantine, et il me semble qu'il y a des places réservées à polytechnique pour les jeunes issus de certains quartier (au revoir le mérite du concours)
Donc je vois pas trop ce que tu reproches à la supposée inégalité des chances...

A moins de supprimer les écoles privées, les classes prépa, les écoles d'ingénieur et de commerce. Vache, y'a même des maternelles Montessori à interdire, ces salauds de nourissons qui perpétuent l'inégalité et l'injustice de l'éducation !

Nan parce que du coup, en parlant de stéréotypes le bras levé "Nan mais c'est plus possible l'éducation en France ! Des écoles gratuites, des bourses d'étude ! À quand l'éducation pour tous ?"
Tu préconises quoi ?
Ah oui, dossier par dossier... Autant dire du vent pour pouvoir maintenir la posture indignée franchouillarde.
 
Heu...
Je n'ai pas adressé de reproche à l'égalité des chances en France en matière d'éducation.

J'ai critiqué des arguments mal formulés.
Ou alors, s'ils étaient bien formulés, formulés de façon à dénigrer toute réflexion sur l'égalité en général au nom de l'égalité des chances et tout usage de certains faits (les résultats), dans une réflexion sur l'égalité.
Ais-je eu tort ?
 
Il y a l'école gratuite, un programme scolaire commun, des profs qui passent la même formation, des bourses, sûrement des aides pour la cantine, et il me semble qu'il y a des places réservées à polytechnique pour les jeunes issus de certains quartier (au revoir le mérite du concours)
Donc je vois pas trop ce que tu reproches à la supposée inégalité des chances...
Démagogie !
 
A l’EHESS, réflexions sur la question «blanche»

«Libé» s'est rendu à la première journée d'études consacrée à «la condition blanche» à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, l'occasion de faire un point sur les dernières recherches, loin du tumulte des polémiques.

Extrait : Située au sixième étage et adjointe d’une petite terrasse, la salle 13 des locaux de l’Ecole des haute études en sciences sociales (EHESS) du 105 boulevard Raspail a un double avantage : elle se trouve à l’abri du tumulte de Paris, mais aussi des polémiques sur la façon dont il faut traiter ou non la question du racisme. Il s’agit donc, malgré la chaleur de ce dernier vendredi de juin, d’un cadre propice à l’organisation d’une journée d’étude sur «la condition blanche» en France. Certes, le sujet n’est pas nouveau : dans notre pays, il fait l’objet de recherches depuis plusieurs années (Libé en avait d’ailleurs parlé en 2015) et aux Etats-Unis, les «whiteness studies» existent depuis les années 1980-1990. Mais il s’agit, selon ses organisatrices Sarah Mazouz et Mathilde Cohen, chargées de recherche au CNRS, d'une des premières journées consacrées au sujet en France – Mathilde Cohen relève qu'une première rencontre scientifique sur la blanchité avait eu lieu à l'Université Paris Diderot en 2011, mais sous forme de tables rondes. Ici, c'est l'occasion, pour une dizaine de chercheurs et chercheuses, de présenter individuellement le fruit de leurs recherches et d’en discuter dans une atmosphère sereine, où l’on s’entend penser. La chose n’est pas si évidente, vu l’explosivité du sujet : le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer en avait fait un argument à charge contre SUD Education 93 dans la polémique qui l’a opposé à ce syndicat à la fin de l’année dernière.

Suite de l'analyse >>>

Source : Liberation
 
Certains ont parlé d'égalité des chances, d'autres d'égalité des résultats, mais il y a aussi l'égalité des places.

Autant il paraît plus efficace, et pour certains postes aussi plus sûr, de confier un poste à la personne la plus compétente à un instant t, quelles que soient les raisons pour laquelle c'est cette personne la plus efficace.
Autant si les différences d'accès sont dues notamment à nos hormones comme le pense XiaoHai, en quoi est-il juste que les places les plus accessibles à ceux disposant de beaucoup d'hormone A soient plus rémunérées et plus considérées que les places les plus accessibles à ceux disposant de beaucoup d'hormone B ?
 
Autant si les différences d'accès sont dues notamment à nos hormones comme le pense XiaoHai, en quoi est-il juste que les places les plus accessibles à ceux disposant de beaucoup d'hormone A soient plus rémunérées et plus considérées que les places les plus accessibles à ceux disposant de beaucoup d'hormone B ?

Difference de rentabilite et profits generes par les dits postes?
 

Ce que je sais (pas une croyance), c'est que en temps que patron je m'en bats les couilles qu'un employe, une machine, bref une unite de production lambda ai une paire de couille ou pas.. Les grilles RH n'ont pas de case "homme/femme", par contre est ce que j'ai des retour en valeur ajoutee different suivant les postes oui, evidemment, et les postes rapportant le plus sont payes le plus. Y a t il des variations du ratio homme/femme entre les differens postes oui, vrai aussi.

Donc bon.. je ne voies pas ce qui empeche une assistante maternelle en creche de gagner autant qu'un plongeur grande profondeur, mis a part que son employeur ne facture pas les memes montants horaires..
 
Dernière édition:
Je comprend.

Tu parle dans un contexte très précis.

Je ne suis pas certain du coup que ton explication soit une réponse à la question d'Elise D.
(mais c'est peut-être moi qui comprenait sa question dans un sens trop général)

On pourrait aussi questionner les règles de calcul de répartition de la valeur ajoutée.
Comment sont-elles choisies ? (enfin si c'est pas trop compliqué, je demande parce que je pensais qu'on marchait dans l'autre sens, qu'on partait des coûts poste par poste pour définit la valeur ajoutée à chaque poste, mais à bien y réfléchir, cette idée est sans doute fausse puisque c'est bien de la valeur dont on parle...).

Je ne sais pas non plus si c'est une généralité de rémunérer plus les postes à plus forte valeur ajouté, règle juste s'il en est.
 
Certains ont parlé d'égalité des chances, d'autres d'égalité des résultats, mais il y a aussi l'égalité des places.

Autant il paraît plus efficace, et pour certains postes aussi plus sûr, de confier un poste à la personne la plus compétente à un instant t, quelles que soient les raisons pour laquelle c'est cette personne la plus efficace.
Autant si les différences d'accès sont dues notamment à nos hormones comme le pense XiaoHai, en quoi est-il juste que les places les plus accessibles à ceux disposant de beaucoup d'hormone A soient plus rémunérées et plus considérées que les places les plus accessibles à ceux disposant de beaucoup d'hormone B ?
Définis "juste" ?
En quoi serait-il juste que les places qui génèrent le plus d'argent soient payées autant que celles qui génèrent moins d'argent ?