Crise économique mondiale / conséquences éco & sociales du covid

Le coronavirus perturbe les chaînes de fabrication de la planète

Extrait article payant : Deuxième économie de la planète avec plus de 16 % du PIB mondial, la Chine est évidemment incontournable dans les chaînes de production. Près de 51.000 entreprises étrangères, essentiellement des sociétés nord-américaines, ont un fournisseur direct en Chine dans les régions les plus affectées par le coronavirus, affirme Dun & Bradstreet, spécialiste des données d’entreprises, qui s’est penché sur les 19 provinces qui comportaient le 5 février au moins 100 cas confirmés de virus. Plus de 5 millions de sociétés du monde entier ont au moins un fournisseur de second rang, qui approvisionne l’un de leurs prestataires, dans ces régions. «Ces entreprises ne peuvent pas fonctionner normalement aujourd’hui», précise Thierry Millon, du cabinet Altares, le partenaire français de Dun & Bradstreet.

 
WARNING
Communiqué d'Apple.
Le coronavirus va affecter la production et les résultats financiers.
Apple est doublement touché.
D'une part, la reprise de la production par ses sous-traitants est plus lente que prévue.
D'autre part, ses ventes sont en baisse avec la réouverture limitée de ses Apple Store, 5 sur 42, avec des horaires limités.



CE COMMUNIQUÉ...
...met en lumière plusieurs éléments :
- la dépendance à la Chine de nombreux groupes internationaux pour leur production,
- la dépendance directe de grands groupes à la consommation et à la croissance chinoise,
- l'impact réel que le coronavirus va avoir sur l'économie réelle.
Mais les investisseurs vont balayer cela d'un revers de main en misant sur une relance puissante par le gouvernement chinois et en s'appuyant sur la TINA rule ("There is no alternative" aux actions en période de taux bas).

LE JAPON EN RÉCESSION ?
La croissance japonaise s'est effondrée en fin d'année.
-6.3% en base annualisée sur le dernier trimestre de l'année.
Les anticipations les plus pessimistes étaient de -3.7%.
Et le premier trimestre devrait être négatif aussi.
Deux trimestres de croissance négative et c'est donc, techniquement, une récession.
En cause : la hausse de la TVA et le coronavirus qui a touché l'approvisionnement des entreprises japonaises, mais également le tourisme.

POURQUOI IL FAUT SUIVRE LE JAPON DE PRÈS
Le Japon est un laboratoire.
En matière de démographie avec la baisse de sa population au rythme de 500 000 personnes par an, et son vieillissement, du fait de l'effondrement des naissances et de l'allongement de l'espérance de vie.
En matière de taux, car cela va faire bientôt 30 ans que le Japon pratique les taux nuls.
En matière de relance, car le Japon a, en trente ans, lancé un nombre élevé de programmes de relances budgétaires.
En matière de dette, une des plus élevées au monde en % du PIB, du fait notamment des plans de relance multiples.
Et, malgré cela, la croissance n'a jamais vraiment rebondi.
Or le monde se nipponise, en particulier l'Europe, et le Japon nous sert de test.
 
Allemagne : Le moral des investisseurs en forte baisse, rapporte le ZEW

BERLIN (Reuters) - Le sentiment des investisseurs en Allemagne s'est dégradé bien plus qu'attendu depuis le début du mois de février en raison des craintes de voir l'épidémie de coronavirus en Chine freiner le commerce mondial, montre mardi l'enquête mensuelle de l'institut d'études économiques ZEW.

Communique :
Son indice du sentiment économique est tombé à 8,7 après 26,7 en janvier alors que le consensus Reuters tablait sur un recul plus limité, à 21,5.
Un indice distinct mesurant l'évolution du jugement des investisseurs sur la situation économique actuelle a reculé à -15,7 après -9,5 en janvier et -10,3 attendu.
"Les prévisions concernant l'évolution des secteurs de l'économie dépendants des exportations ont subi une baisse particulièrement forte", a déclaré Achim Wambach, président du ZEW.

 
La finance n’a pas encore intégré le coronavirus à ses algorithmes
PAR MARTINE ORANGE
ARTICLE PUBLIÉ LE MERCREDI 19 FÉVRIER 2020
Pour le monde financier, l’épidémie de coronavirus qui sévit en Chine depuis un mois existe à peine. Une vraie crise de l’économie réelle chemine pourtant au travers des réseaux d’une économie mondialisée, totalement interconnectée.
 

Fichiers joints

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Hong Kong : Cathay Pacific et l’aéroport à la peine en janvier

Le mois de janvier 2020, marqué par des manifestations et le développement de l’épidémie du nouveau coronavirus Covid-19, a vu le trafic à l’aéroport de Hong Kong reculer de 11,7%, tandis que celui de la compagnie aérienne Cathay Pacific perdait 3,8%. Et ce sera pire en février.

Extrait :
L’aéroport international de Hong Kong-Chek Lap Kok a accueilli 5,7 millions de passagers et 33.210 mouvements d’avions le mois dernier, en baisse respectivement de 11,7% et 9,1% par rapport à janvier 2019. Le transport de fret a chuté de 10,4% à 359.000 tonnes. Le trafic de passagers à destination / en provenance de la Chine continentale, de la Corée du Sud et de l’Asie du Sud-est est celui qui a enregistré les baisses les plus importantes en janvier. Le trafic des visiteurs est resté faible, affichant une baisse annuelle de 43% ; mais les résidents de Hong Kong ont amené une forte augmentation du trafic pendant les vacances du Nouvel An chinois, représentant une croissance mensuelle de 25%.

Le fret a reculé en raison de la fermeture d’usines et d’entreprises en Chine continentale pendant les vacances du Nouvel An chinois. La baisse du fret a été principalement attribuée aux baisses de 15% et 10% des importations et des transbordements, respectivement. Les exportations ont diminué de 9% par rapport au même mois l’an dernier.

Vivian Cheung, directrice exécutive, Opérations aéroportuaires de l’Autorité aéroportuaire de Hong Kong (AA), a déclaré dans un communiqué : « Le trafic de HKIA a été affecté par de nombreux facteurs, notamment l’épidémie de nouveau coronavirus fin janvier et les circonstances sociales. Nous prévoyons une baisse continue du trafic en février, les compagnies aériennes ayant suspendu leurs vols et les gouvernements de différents marchés ayant mis en place des restrictions à l’immigration et des mesures de quarantaine ». La dirigeante ajoute que l’AA a « intensifié les travaux de nettoyage et de désinfection dans le terminal et les installations pour passagers, et continue de travailler en étroite collaboration avec la Division de la santé portuaire du ministère de la Santé et nos partenaires commerciaux concernant les travaux de prévention des maladies à l’aéroport ».

 
Coronavirus : les entreprises et secteurs les plus touchés reçus à Bercy ce vendredi

Le gouvernement, les syndicats patronaux et les acteurs des principales filières concernées tenteront «d'anticiper les difficultés à venir» en cas de propagation du virus.


Les conséquences se font déjà ressentir

Extrait choisi : Des conséquences se font déjà sentir pour de nombreuses entreprises françaises, qui sont présentes en Chine ou dont le pays est un maillon essentiel de la chaîne de production. Jeudi, le groupe d'équipements et services à l'énergie Schneider Electric a ainsi indiqué que son usine de Wuhan, épicentre du virus, n'avait pas redémarré, tandis que le groupe hôtelier Accor a souligné que 200 de ses hôtels en Chine et à Hong Kong avaient une activité à l'arrêt.

Les entreprises françaises en Chine s'attendent à une forte baisse de leur chiffre d'affaires. D'après une enquête de la Chambre de commerce française en Chine et de l'ambassade de France auprès de 466 dirigeants d'entreprise, 61% d'entre eux s'attendent à une baisse du chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à 50% au premier semestre. Les entreprises de services sont plus pessimistes que celles qui sont actives dans l'industrie: 18% d'entre elles s'attendent à une baisse de 80% du c.a. contre seulement 9,5% pour les entrepreneurs industriels. Les mesures radicales prises par la deuxième économie mondiale pour combattre le virus ont désorganisé le pays et entraîné une forte chute de la consommation, beaucoup d'habitants choisissant de rester à la maison afin d'éviter tout risque de contagion.

 
Acco
Coronavirus : les entreprises et secteurs les plus touchés reçus à Bercy ce vendredi

Le gouvernement, les syndicats patronaux et les acteurs des principales filières concernées tenteront «d'anticiper les difficultés à venir» en cas de propagation du virus.

Les conséquences se font déjà ressentir

Extrait choisi : Des conséquences se font déjà sentir pour de nombreuses entreprises françaises, qui sont présentes en Chine ou dont le pays est un maillon essentiel de la chaîne de production. Jeudi, le groupe d'équipements et services à l'énergie Schneider Electric a ainsi indiqué que son usine de Wuhan, épicentre du virus, n'avait pas redémarré, tandis que le groupe hôtelier Accor a souligné que 200 de ses hôtels en Chine et à Hong Kong avaient une activité à l'arrêt.

Les entreprises françaises en Chine s'attendent à une forte baisse de leur chiffre d'affaires. D'après une enquête de la Chambre de commerce française en Chine et de l'ambassade de France auprès de 466 dirigeants d'entreprise, 61% d'entre eux s'attendent à une baisse du chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à 50% au premier semestre. Les entreprises de services sont plus pessimistes que celles qui sont actives dans l'industrie: 18% d'entre elles s'attendent à une baisse de 80% du c.a. contre seulement 9,5% pour les entrepreneurs industriels. Les mesures radicales prises par la deuxième économie mondiale pour combattre le virus ont désorganisé le pays et entraîné une forte chute de la consommation, beaucoup d'habitants choisissant de rester à la maison afin d'éviter tout risque de contagion.

Il fallait s y attendre. A voir ce qui se passera apres la fin du virus. Pas sur que le service remonte rapidement.(en chine)
 
La Chine, Hongkong et Macao ne représentent toutefois que 3% du chiffre d’affaires global d'Accor, a relativisé le directeur général adjoint en conférence de presse.

Le français Accor, sixième groupe hôtelier mondial, a annoncé jeudi que 200 de ses hôtels en Chine et à Hong Kong avaient une activité à l'arrêt en raison de l'épidémie de coronavirus, qui n'a toutefois qu'un impact marginal sur ses revenus à ce stade. «Nous n'avons pratiquement plus d'activité dans nos hôtels en Chine», a indiqué à la presse son directeur général adjoint, Jean-Jacques Morin, en présentant les résultats du groupe en 2019 lors d'une conférence téléphonique.

» LIRE AUSSI - Accor se rebaptise All pour séduire et fidéliser le grand public

La Chine continentale, Hong Kong et Macao ne représentent toutefois que 3% du chiffre d'affaires global d'Accor, a-t-il relativisé. Et l'épidémie n'a causé «à ce jour que 5 millions d'euros d'absence de redevances» pour le groupe - qui encaisse les revenus des établissements mais n'en possède pas les murs la plupart du temps -, a déclaré le PDG Sébastien Bazin jeudi matin sur BFMTV. «Ce n'est pas grand-chose pour l'instant», a-t-il dit. Ainsi, 200 hôtels sur un total de 370 dans la zone sont «fermés à la réservation»: une «soixantaine» garde effectivement portes closes, a indiqué Sébastien Bazin, et les autres «n'ont quasiment plus de clients, mais le gouvernement chinois n'a pas encore validé leur fermeture officiellement», a précisé à l'AFP une porte-parole.



«Une grande partie des hôtels fermés ont été mis à disposition des autorités chinoises pour les accompagner pour héberger toutes les équipes médicales, pour donner de l'alimentaire, pour tous ceux qui travaillent dans les hôpitaux. On est totalement à disposition du gouvernement chinois, on est très très local depuis 47 ans en Chine», a précisé le PDG d'Accor.

L'Asie-Pacifique génère le tiers de l'activité du groupe, qui compte plus de 5000 hôtels et a réalisé l'an dernier plus de 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Or l'activité de cette zone géographique a déjà pâti l'an dernier des tensions commerciales sino-américaines, des manifestations pro-démocratie à Hong Kong et des incendies en Australie.

» LIRE AUSSI - Coronavirus: les personnes asymptomatiques risquent de compliquer la lutte contre l’épidémie

Accor attend désormais «le point de retournement» de l'épidémie de coronavirus pour pouvoir juger de l'effet qu'elle aura sur l'industrie hôtelière. «Personne ne sait combien de temps cela prendra de revenir à une situation normale», a souligné Jean-Jacques Morin, tout en saluant «l»extrême réactivité du gouvernement chinois". La Chine a annoncé jeudi un nombre quotidien de nouveaux cas de contamination au coronavirus au plus bas depuis près d'un mois. Le bilan officiel dépasse désormais les 2100 morts.
 
La Chine, Hongkong et Macao ne représentent toutefois que 3% du chiffre d’affaires global d'Accor, a relativisé le directeur général adjoint en conférence de presse.

Le français Accor, sixième groupe hôtelier mondial, a annoncé jeudi que 200 de ses hôtels en Chine et à Hong Kong avaient une activité à l'arrêt en raison de l'épidémie de coronavirus, qui n'a toutefois qu'un impact marginal sur ses revenus à ce stade. «Nous n'avons pratiquement plus d'activité dans nos hôtels en Chine», a indiqué à la presse son directeur général adjoint, Jean-Jacques Morin, en présentant les résultats du groupe en 2019 lors d'une conférence téléphonique.

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La Chine continentale, Hong Kong et Macao ne représentent toutefois que 3% du chiffre d'affaires global d'Accor, a-t-il relativisé. Et l'épidémie n'a causé «à ce jour que 5 millions d'euros d'absence de redevances» pour le groupe - qui encaisse les revenus des établissements mais n'en possède pas les murs la plupart du temps -, a déclaré le PDG Sébastien Bazin jeudi matin sur BFMTV. «Ce n'est pas grand-chose pour l'instant», a-t-il dit. Ainsi, 200 hôtels sur un total de 370 dans la zone sont «fermés à la réservation»: une «soixantaine» garde effectivement portes closes, a indiqué Sébastien Bazin, et les autres «n'ont quasiment plus de clients, mais le gouvernement chinois n'a pas encore validé leur fermeture officiellement», a précisé à l'AFP une porte-parole.



«Une grande partie des hôtels fermés ont été mis à disposition des autorités chinoises pour les accompagner pour héberger toutes les équipes médicales, pour donner de l'alimentaire, pour tous ceux qui travaillent dans les hôpitaux. On est totalement à disposition du gouvernement chinois, on est très très local depuis 47 ans en Chine», a précisé le PDG d'Accor.

L'Asie-Pacifique génère le tiers de l'activité du groupe, qui compte plus de 5000 hôtels et a réalisé l'an dernier plus de 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Or l'activité de cette zone géographique a déjà pâti l'an dernier des tensions commerciales sino-américaines, des manifestations pro-démocratie à Hong Kong et des incendies en Australie.

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Accor attend désormais «le point de retournement» de l'épidémie de coronavirus pour pouvoir juger de l'effet qu'elle aura sur l'industrie hôtelière. «Personne ne sait combien de temps cela prendra de revenir à une situation normale», a souligné Jean-Jacques Morin, tout en saluant «l»extrême réactivité du gouvernement chinois". La Chine a annoncé jeudi un nombre quotidien de nouveaux cas de contamination au coronavirus au plus bas depuis près d'un mois. Le bilan officiel dépasse désormais les 2100 morts.
J admire l aplomb du groupe accord, ou, l art de faire bonne figure.
 
Les conséquences visibles c'est surtout le freight...
J'ai des expéditions urgentes par avion, ça me coûte 5 à 8 fois plus cher que d'habitude. Toute ma marge y passe. Et c'est hyper difficile de trouver des slots.
Bateau je ne sais pas.

Par ailleurs le fret dans le Guangdong (intra) ça reprend mais tout doucement. C'est encore difficile...
 
La croissance de l'activité privée en zone euro a accéléré légèrement en février, et même atteint un pic de six mois malgré l'épidémie de coronavirus, selon une première estimation de l'indice PMI composite publiée vendredi par le cabinet Markit. L'indice mensuel s'affiche à 51,6 en février, en hausse par rapport à 51,3 en janvier, a précisé le cabinet dans un communiqué.

» LIRE AUSSI - Budget européen: les «dépensiers» affrontent les «radins»

«Le regain de croissance amorcé en janvier s'est poursuivi, malgré les diverses perturbations provoquées par l'épidémie de coronavirus, notamment sur les chaînes d'approvisionnement et sur l'activité des voyagistes et du secteur touristique», note Chris Williamson, chef économiste de Markit, pour lequel cette tendance «préfigure une hausse trimestrielle du PIB d'environ 0,2%». «Si les données de février permettent de tempérer les craintes d'un ralentissement économique lié à la maladie Covid-19, il est encore trop tôt pour mesurer l'impact réel de l'épidémie sur l'économie de la zone euro», prévient-il toutefois.

» LIRE AUSSI - Le taux d’emploi au plus haut depuis 40 ans

Dans le sillage de nombreux retards de livraisons en février et en l'absence d'amélioration des flux d'approvisionnement, il existe en effet un risque selon lui que la crise affecte plus sévèrement dès mars «les chaînes de distribution, les transports de personnes, le secteur du tourisme et le niveau de la demande». Cette croissance «modeste» de l'activité est tirée par les services (52,8 contre 52,5 en janvier), le secteur industriel restant à la traîne même s'il continue à montrer quelques signes de progression après la forte contraction observée en 2019.
Bonne nouvelle, malgre le coronavirus
 
La croissance de l'activité privée en zone euro a accéléré légèrement en février, et même atteint un pic de six mois malgré l'épidémie de coronavirus, selon une première estimation de l'indice PMI composite publiée vendredi par le cabinet Markit. L'indice mensuel s'affiche à 51,6 en février, en hausse par rapport à 51,3 en janvier, a précisé le cabinet dans un communiqué.

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«Le regain de croissance amorcé en janvier s'est poursuivi, malgré les diverses perturbations provoquées par l'épidémie de coronavirus, notamment sur les chaînes d'approvisionnement et sur l'activité des voyagistes et du secteur touristique», note Chris Williamson, chef économiste de Markit, pour lequel cette tendance «préfigure une hausse trimestrielle du PIB d'environ 0,2%». «Si les données de février permettent de tempérer les craintes d'un ralentissement économique lié à la maladie Covid-19, il est encore trop tôt pour mesurer l'impact réel de l'épidémie sur l'économie de la zone euro», prévient-il toutefois.

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Dans le sillage de nombreux retards de livraisons en février et en l'absence d'amélioration des flux d'approvisionnement, il existe en effet un risque selon lui que la crise affecte plus sévèrement dès mars «les chaînes de distribution, les transports de personnes, le secteur du tourisme et le niveau de la demande». Cette croissance «modeste» de l'activité est tirée par les services (52,8 contre 52,5 en janvier), le secteur industriel restant à la traîne même s'il continue à montrer quelques signes de progression après la forte contraction observée en 2019.
Bonne nouvelle, malgre le coronavirus

Bonjour Bernard
Exemple pour une chaine de distribution en France

C'est logique les derniers conteneurs sont partis de Chine entre le 20 et le 30 janvier , ils arriveront a destination environ fin Fevrier ou debut Mars , des stocks tampons etaient existants en France donc la chaine est approvisionnee jusqu' a debut Avril , c'est la que ca se complique car rien ne partira en Fevrier et comme c'est parti quasi rien en Mars donc les ennuis vont commencer debut Avril , car rupture de la chaine de fabrication et logistique qui subissent la paralysie due au virus .

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le groupe d'équipements et services à l'énergie Schneider Electric a ainsi indiqué que son usine de Wuhan, épicentre du virus, n'avait pas redémarré,

Je me marre. Schneider, example parfait de l'entreprise qui a tout mise sur l'Asie et la Chine. C'est pas le patron de Schneider qui avait demenage avec femme et enfants a Hong Kong? C'est vrai que Hong Kong c'est tellement plus "exotique" que Paris. Maintenant il vient pleurer a Bercy??? Pourquoi il va pas pleurer a Pekin????
 
Bonjour Bernard
Exemple pour une chaine de distribution en France

C'est logique les derniers conteneurs sont partis de Chine entre le 20 et le 30 janvier , ils arriveront a destination environ fin Fevrier ou debut Mars , des stocks tampons etaient existants en France donc la chaine est approvisionnee jusqu' a debut Avril , c'est la que ca se complique car rien ne partira en Fevrier et comme c'est parti quasi rien en Mars donc les ennuis vont commencer debut Avril , car rupture de la chaine de fabrication et logistique qui subissent la paralysie due au virus .

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Comme quoi, les infos, faut savoir bien les lires car comme ils presentent le truc, on pensera que tout va bien.
Merci de ton analyse plus coherente.
 
une vidéo qui parle des conséquences du corrona virus sur l'économie et la finance mondiale.

 
Coronasvirus : des compagnies suspendent leurs vols vers l’Iran et la Corée du sud

En dehors de la Chine, l’Iran et la Corée du sud sont deux autres pays fortement touchés par l’épidémie du Coronavirus. Par précaution, des compagnies aériennes suspendent ou réduisent leurs liaisons vers ces deux destinations.

Kuwait Airways, la compagnie nationale koweïtienne, a suspendu jeudi tous ses vols vers l’Iran. Hier, la Direction générale de l’aviation civile koweïtienne a suspendu les vols des autres compagnies entre le Koweït et la République islamique iranienne. Les autorités koweïtiennes ont également indiqué qu’une interdiction d’entrée du territoire est imposée à tous les ressortissants étrangers qui ont été en Iran au cours des deux dernières semaines.
L’Irak a aussi interdit aux Iraniens l’entrée sur son sol et à ses ressortissants de se rendre en République islamique iranienne « jusqu’à nouvel ordre« . Depuis jeudi, les postes-frontières irakiens avec l’Iran sont fermés, ne laissant passer que des Irakiens rentrant au pays.

En Asie, la compagnie low cost Thai AirAsia X, la filiale long-courrier de la low cost AirAsia, a annoncé hier qu’elle va suspendre toutes ses liaisons entre la Thaïlande et la Corée du sud à partir du 6 mars prochain. Ayant déjà réduit considérablement son programme, Thai Airways, la compagnie nationale thaïlandaise, a imposé à ses équipages le port du masque et des gants en cabine sur les vols à destinations des autres pays asiatiques.

Pour sa part, Vietnam Airlines a indiqué qu’elle exploite normalement ses vols vers la Corée du sud et le Japon, démentant des informations sur les réseaux sociaux vietnamiens indiquant que la compagnie nationale vietnamienne allait suspendre ses dessertes sud-coréennes et japonaises.

 
La relance à marche forcée

Un mois après la mise en quarantaine de la ville de Wuhan, la Chine serait-elle sur le point de voir le bout du tunnel ? Outre plusieurs « clusters » de cas dans des prisons de cinq provinces (512 cas) et deux hôpitaux pékinois (36 cas à l’hôpital de Fuxing, et 250 personnes placées en observation à l’Hôpital du Peuple de l’université Beida), le nombre de malades hors Hubei enregistre une baisse continue depuis près de trois semaines. Au 21 février, 18 provinces n’en recensaient même aucun (Jiangsu, Gansu, Liaoning, Tibet, Mongolie intérieure…) ! Au Hubei, les chiffres chutent aussi, mais pas pour les mêmes raisons… Cette tendance « tombe à pic », puisqu’il faut absolument remettre le pays en marche. Les leaders provinciaux sont désireux de relancer la machine, mais les cadres locaux eux, sont plus réticents, craignant d’avoir à porter la responsabilité d’un nouveau foyer épidémique. Conscient qu’une solution unique pour toutes les provinces, villes, districts, quartiers, villages ne fonctionnerait pas, l’Etat encourageait les autorités locales à prendre leurs propres initiatives. Cela aboutissait à une cacophonie de règles, souvent prudentes, parfois confuses, et dans certains cas, plus qu’excessives, conduisant à des abus. Selon le New York Times, 760 millions de personnes étaient encore concernées par des restrictions aux déplacements mi-février. A Hangzhou, siège d’Alibaba, il faut montrer patte blanche en montrant son « code de santé » (vert, jaune, ou rouge) sur l’application Alipay (cf photo). Dans le Yunnan, il est requis de scanner un QR code à chaque entrée ou sortie d’espaces publics. A Nankin, le coronavirus est l’occasion de mettre le système de crédit social à contribution : en cas de mensonge sur son historique de voyage, de contact extérieur en se sachant contaminé, ou de propagation de fausses informations, la personne sera sanctionnée. Par contre, le personnel médical ainsi que les firmes contribuant à la lutte contre le virus, seront récompensés.

Côté entreprises, plus de la moitié des industries dans le Guangdong et le Jiangsu avaient repris leurs opérations au 19 février, selon la NDRC, tutelle de l’économie. Même constat à Shanghai pour 97% des entreprises classées dans le Fortune 500 et 93% des multinationales y ayant leur siège régional. Mais la prudence est de mise. A Chongqing, une usine du groupe Pangang était bouclée après avoir recensé trois cas de COVID-19 parmi ses ouvriers. 130 autres étaient placés en quarantaine dans un hôtel. A Pékin, tous les salariés de la compagnie de e-commerce DangDang étaient renvoyés chez eux après qu’une employée tombe malade. Ces deux exemples illustrent bien la difficulté de cette reprise : comment trouver un équilibre entre sûreté et productivité ? Comment se remettre au travail avec des employés manquant à l’appel, des problèmes d’approvisionnement, ou un manque de trésorerie ? Naturellement, ce sont les PME qui souffrent le plus. Selon un sondage réalisé début février par Tsinghua et Beida auprès de 995 d’entre elles, un tiers déclaraient pouvoir survivre un mois seulement dans ces conditions, un tiers deux mois, et 18% trois mois. Une autre enquête du site de recrutement Zhaopin révélait que 10% des firmes sondées étaient sur le point de fermer leurs portes, 30% prévoyaient des licenciements, et 30% ne pourraient pas payer leurs salariés à temps. Des chiffres « plus effrayants que l’épidémie elle-même », selon l’ex-maire de Chongqing Huang Qifan, actuel président du Comité des Affaires économiques de l’Assemblée Nationale Populaire. Pour y remédier, Huang et 16 autres experts recommandaient d’augmenter le déficit fiscal à 3,5% du PIB, émettre pour 1000 milliards de yuans d’obligations, voire publier un chiffre de croissance pour le 1er trimestre en excluant l’impact du coronavirus pour redonner de la confiance (en plus du PIB habituel bien sûr). Le report probable de la session du Parlement leur laisse encore un peu de temps pour faire des ajustements… Zhu Ming, ancien vice-directeur du FMI, évaluait les pertes de janvier et février à 185 milliards de $, dans le tourisme et la consommation, sans compter le secteur automobile (dont les ventes chutaient de 92% les deux premières semaines de février). Chez Natixis, on table sur une croissance trimestrielle entre 2,5% et 4% selon la vitesse de reprise et les mesures prises par le gouvernement.

Pour le Président Xi Jinping, l’enjeu de cette reprise est grand. Elle pourrait compromettre ses deux sacro-saints objectifs pour 2020. Le premier vise à éradiquer l’extrême pauvreté d’ici la fin de l’année. Ils n’étaient plus que 5,5 millions à être concernés fin 2019. Or, cette épidémie frappe aussi les paysans, pénalisés par la fermeture des routes, et les migrants, coincés au village. Le second consiste à atteindre une « société de petite prospérité » sur la base du doublement du niveau de vie par rapport à 2010. Cet objectif ne sera pas atteint si le PIB annuel tombe en dessous des 5,6%. On le comprend, chaque semaine qui passe au ralenti éloigne un peu plus Xi Jinping de ses objectifs. Mais il ne fait aucun doute que le leader remuera ciel et terre pour arriver à ses fins.
 
Le report probable de la session du Parlement leur laisse encore un peu de temps pour faire des ajustements… Zhu Ming, ancien vice-directeur du FMI, évaluait les pertes de janvier et février à 185 milliards de $, dans le tourisme et la consommation, sans compter le secteur automobile (dont les ventes chutaient de 92% les deux premières semaines de février). Chez Natixis, on table sur une croissance trimestrielle entre 2,5% et 4% selon la vitesse de reprise et les mesures prises par le gouvernement.
Pour le Président Xi Jinping, l’enjeu de cette reprise est grand. Elle pourrait compromettre ses deux sacro-saints objectifs pour 2020. Le premier vise à éradiquer l’extrême pauvreté d’ici la fin de l’année. Ils n’étaient plus que 5,5 millions à être concernés fin 2019. Or, cette épidémie frappe aussi les paysans, pénalisés par la fermeture des routes, et les migrants, coincés au village. Le second consiste à atteindre une « société de petite prospérité » sur la base du doublement du niveau de vie par rapport à 2010. Cet objectif ne sera pas atteint si le PIB annuel tombe en dessous des 5,6%. On le comprend, chaque semaine qui passe au ralenti éloigne un peu plus Xi Jinping de ses objectifs. Mais il ne fait aucun doute que le leader remuera ciel et terre pour arriver à ses fins.
Bonsoir camarade Silouane
Merci pour tes informations qui se veulent patriotiques ! Je te rappelle neanmoins que tu n'est pas a jour de ta cotisation au parti ! ;)
....
 
Cher Estimé Camarade,

Que veux-tu dire?
Le commentaire est un peu trop pessimiste?
Aurais-je dû harmoniser?