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Faillite de Thomas Cook: l'Espagne annonce 300 millions d'euros d'aides au secteur touristique

Extrait : Au total, ce sont environ 700.000 touristes qui ne se rendront pas dans les îles espagnoles cet hiver à la suite de la faillite du voyagiste britannique, a indiqué le gouvernement pour justifier cette mesure.

Le gouvernement espagnol a annoncé jeudi un plan d'environ 300 millions d'euros afin d'aider le secteur touristique face aux effets de la faillite du voyagiste britannique Thomas Cook, dont l'Espagne était l'une des principales destinations.


Et nous pas meme 70 ou 100 voir 200 millions pour sauver plus de 2000 emplois ?AZur + XL + Thomas Cook France

Ce n'est quand meme pas une nouveautee cette putain de situation ca ne date pas de 8 jours , ca fait des mois que le gouvernement connaissait la situation ! La possibilite d'utiliser Thomas Cook France pour privilegier les compagnies XL et Azur *pour la vente des billets en exclusivite ou de les privilegier sur leurs destinations entre autres , etait peut etre une solution ! Et bien sur de remettre de l'ordre dans ces societes c'est une evidence !

Non plus simple bradons ADP ...

* Consortium avec participation de l'etat ! Quand nos entreprises familiales avaient connues des difficultes financieres durant la premiere crise petroliere , Elf Aquitaine en avait pris le controle !
 
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Aigle Azur : l'histoire trépidante d'un fiasco

Après la disparition de la compagnie aérienne française, fin septembre, La Tribune revient sur son histoire méconnue et les raisons profondes qui l'ont conduite dans le mur. Enquête.

Extrait :
Aigle Azur n'est plus. Après soixante-treize ans d'existence, le deuxième transporteur aérien français a été liquidé le vendredi 27 septembre, laissant 1.150 salariés sur le carreau. Si la médiatisation de cette faillite et les multiples rebondissements qui l'ont accompagnée ont sorti la compagnie de son anonymat, son histoire, et encore moins les raisons qui l'ont conduite dans l'impasse, restent encore largement méconnues. Qu'était cette compagnie aérienne? Comment en est-on arrivé là ? Les causes sont évidemment multiples. Certaines remontent à plusieurs années, d'autres sont plus récentes. Pour comprendre le dossier, un retour dans le passé s'impose. Celui-ci est très complexe et peu connu.

Soixante-treize ans d'existence

Aigle Azur était, après Air France, la plus ancienne compagnie aérienne française encore en activité. Elle avait été créée en 1946, treize ans après Air France, par l'homme d'affaires Sylvain Floirat, connu pour avoir repris une décennie plus tard la radio Europe1. Après la vente au milieu des années 1950 de la quasi-totalité de sa flotte et de son personnel à UAT (laquelle, en fusionnant avec TAI, donnera naissance en 1963 à la célèbre UTA), Aigle Azur vivote, en maintenant une petite activité charter. En 2001, elle n'a plus que deux Boeing 737 quand elle est rachetée par Gofast, un groupe familial spécialisé dans les transports et la logistique, détenu par l'homme d'affaires franco-algérien Arezki Idjerouidene, âgé alors de 46 ans.

Suite de l'histoire >>>


 
Un mois de plus pour reprendre Alitalia

Les éventuels repreneurs de la compagnie aérienne Alitalia ont jusqu’au 21 novembre pour finaliser leur plan, une extension d’un mois sans surprise mais théoriquement « sous conditions ».


Communique :
Fixée au 15 octobre 2019, la date limite de soumission d’une offre ferme pour la compagnie nationale italienne a comme de multiples fois auparavant été dépassée. Désormais annoncée pour le 21 novembre, cette date est assortie de deux conditions fixées par le ministre du Développement économique Stefano Patuanelli : d’abord une intervention directe des commissaires à la tête d’Alitalia, et leurs « discussions immédiates » avec les candidats, et ensuite qu’un compte-rendu quotidien des discussions lui soit transmis.

Placée sous « administration extraordinaire » depuis plus de deux ans, la compagnie aérienne attend toujours la décision de Ferrovie dello Stato (FS), chargé de boucler le tour de table et qui a à ses côtés Atlantia, le groupe de la famille Benetton, gestionnaire entre autres de l’aéroport de Rome-Fiumicino mais aussi d’autoroutes. Ces deux sociétés sont d’accord pour entrer au capital de la nouvelle Alitalia, à condition que ce soit aux côtés d’une compagnie aérienne. Que l’on croyait être Delta Air Lines, jusqu’au début du mois quand le groupe Lufthansa serait selon la presse locale entré dans la danse – mais sans volonté de prise de participation, du moins jusqu’à récemment quand selon Il Messagero elle aurait exprimé son intérêt pour une entrée au capital, sans plus de détail. Le groupe allemand a déclaré à plusieurs reprises que « le marché italien est d’une grande importance pour nous. Nous avons toujours manifesté notre intérêt pour une restructuration d’Alitalia. Un partenariat commercial pour nous serait imaginable ».

Fin septembre, Alitalia disposait d’une trésorerie de 310 millions d’euros. Le gouvernement envisagerait de lui fournir un nouveau prêt-relais de 350 millions d’euros ; rappelons qu’une partie des 900 millions d’euros prêtés par l’Etat à la compagnie aérienne, remboursables selon les règles européennes à la fin juin, ont été convertis en capital de la société aujourd’hui dirigée par FS.


 
Le chinois Fosun rachète la marque Thomas Cook

Le groupe chinois Fosun a annoncé vendredi l'acquisition de la marque Thomas Cook pour 11 millions de livres (13 millions d'euros), plus d'un mois après la retentissante faillite du voyagiste britannique.

Communique :
Fosun explique que Thomas Cook est l'une des marques de tourisme les plus connues au monde forte de ses 178 ans d'histoire, ce qui en faisait l'acteur le plus ancien du secteur. La transaction prévoit également l'achat d'autres droits de propriété intellectuelle comme les comptes des réseaux sociaux.
L'entreprise chinoise, déjà propriétaire du Club Med, avait prévu de prendre une participation majoritaire dans l'activité de tour-opérateur de Thomas Cook, mais ce plan de sauvetage n'a pas pu aller à son terme et le voyagiste était à court d'argent et a fini par être liquidé du jour au lendemain le 23 septembre.

Depuis le liquidateur public au Royaume-Uni tente de vendre les actifs pour tenter de rembourser les créanciers. Il a déjà cédé pour 6 millions de livres le réseau d'agences au Royaume-Uni à la chaîne Hays Travel, ce qui devrait permettre de sauver jusqu'à 2500 emplois sur les 9000 au total pour le groupe dans le pays.

La faillite du groupe, qui a souffert ces dernières années des incertitudes du Brexit et des changements de modes de consommation, a laissé sur le carreau non seulement les employés britanniques mais a nécessité une opération de rapatriement hors normes de 140.000 touristes britanniques.



Bonne journee at agreable weekend a toutes et a tous
 
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Alitalia: un investissement de 200 millions d’euros par Lufthansa?

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Le groupe Lufthansa serait prêt à investir entre 150 et 200 millions d’euros pour devenir actionnaire de la nouvelle Alitalia, plus donc que ce que Delta Air Lines a jusque là proposé. La nouvelle pourrait être officialisée dans les prochains jours.

Communique :
La lettre envoyée le 30 octobre 2019 par le groupe allemand au ministère italien du développement et à Ferrovie dello Stato (FS), chargé de boucler le tour de table de la compagnie nationale italienne, ne mentionnait pas de chiffre selon La Repubblica, mais selon plusieurs journaux italiens l’offre se situerait entre 150 et 200 millions d’euros. En tout cas « plus que les autres candidats », précise le courrier signé par le directeur commercial Harry Hohmeister, mais avec des conditions déjà entendues : Lufthansa voudrait une réduction du réseau et de la flotte et une diminution des coûts des équipages, avec à la clé une hausse de productivité – et un accord « préventif » avec les syndicats avant toute signature. Elle serait avec Alitalia « actionnaire majoritaire » aux côtés de FS et Atlantia, et voudrait avoir son mot à dire sur la gouvernance, fixant comme objectif pour deux ans une marge EBIT de 8% et un retour à la rentabilité.

Un porte-parole a refusé de commenter ces informations, le groupe allemand ayant à plusieurs reprises déclaré que « le marché italien est d’une grande importance pour nous. Nous avons toujours manifesté notre intérêt pour une restructuration d’Alitalia. Un partenariat commercial pour nous serait imaginable ». Une réunion serait prévue la semaine prochaine, à laquelle devraient participer les commissaires (Alitalia est placée sous « administration extraordinaire » depuis plus de deux ans), comme l’a exigé le gouvernement quand il a reporté au 21 novembre la date limite de dépôt des dossiers de reprise.

FS et Atlantia ont toujours mis comme condition à leur participation la présence d’une compagnie aérienne dans le tour de table, que l’on croyait être Delta Air Lines jusqu’au début du mois et les premières rumeurs sur les intentions de Lufthansa. LA compagnie américaine envisageait un investissement de 100 millions d’euros.

Rappelons que fin septembre, Alitalia disposait d’une trésorerie de 310 millions d’euros. Le gouvernement envisagerait de lui fournir un nouveau prêt-relais de 350 millions d’euros ; rappelons qu’une partie des 900 millions d’euros prêtés par l’Etat à la compagnie aérienne, remboursables selon les règles européennes à la fin juin, ont été convertis en capital.



Les allemands tentent de grignoter et renflouent * ( dernierement Thomas Cook /Condor ) tout ce qu'ils peuvent en Europe , pendant ce temps la nos compagnies aeriennes de moyennes importances fondent comme neige au soleil sans un kopeck d'aide de l'etat qui de plus veut finir de les assassiner en privilégiant les liaisons accessibles par reseau SNCF , reseau qui comme chacun le sait est un modele de reference en Europe tant au niveau social que de sa regularite ...


* De preference avec pavillon national du pays concerne ...
...
 
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A contre-courant : pour sauver Flybe Boris Johnson baisse les taxes du transport aérien

Le gouvernement britannique a annoncé mardi qu'il avait trouvé un accord de sauvetage avec les propriétaires de la compagnie régionale Flybe, à l'issue de plusieurs jours de discussions marathon pour lui éviter de faire faillite.
De quoi alimenter le débat de la politique à mener à l'égard du transport aérien à l'heure où ce secteur est remis en cause par la pression environnementale d'une partie de l'opinion et de la classe politique.


Extrait :
Pour sauver une compagnie aérienne, Flybe, et maintenir la connectivité aérienne d'un grand nombre de villes britanniques qui auraient perdu leur liaison avec d'autres villes britanniques et européennes, Boris Johnson a tranché : à la suite d'un accord avec les actionnaires de la compagnie qui vont remettre au pot, le gouvernement va diminuer la taxe sur les passagers aériens (Air Passenger Duty).
"Signe de l'engagement du Premier ministre (pour diminuer les inégalités de transport régionales au Royaume-Uni), le Trésor va revoir la taxe britannique sur les billets d'avion (Air Passenger Duty)", expliquait ce mardi soir le Trésor dans un communiqué. "Ces mesures ont fait partie des discussions aujourd'hui avec la compagnie aérienne régionale la plus importante d'Europe, Flybe , qui (...) dessert des trajets d'où sont absents les autres transporteurs", notamment depuis Belfast ou Southampton, ajoute le Trésor, sans plus de détail.
Pour autant, une baisse de l'Air Passager Duty ne peut pas être neutre. Le montant de cette taxe qui va de 13 à environ 150 livres par voyageur est exorbitant. En 2018, il s'élevait à 3,7 milliards de Livres (4,3 milliards d'euros), soit largement plus de la moitié des taxes spécifiques du transport aérien européen. Mardi, la presse brtiannique évoquait une baisse sur l'ensemble des vols intérieurs pour l'ensemble des compagnies aériennes, afin d'éviter les accusations de distorsion de concurrence.

 
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Tunisair devrait licencier 4.800 employés pour retrouver son équilibre financier, selon son PDG

Pour rétablir son équilibre financier, Tunisair devrait licencier 4.800 employés, soit 61% de sa masse salariale de 7.800 personnes, a affirmé cette semaine son PDG, Elyes Mnakbi.

Communique :
Lors d’une assemblée générale, le PDG a expliqué que la compagnie aérienne tunisienne, qui exploite 28 appareils, emploie une moyenne de 280 employés par avion, soit un surplus de main d’oeuvre de 250% par rapport aux normes internationales, qui prévoit un maximum de 80 employés par avion. Pour comparaison, Royal Air Maroc, qui opère une cinquantaine d’avions, emploie seulement 3.300 personnes.

Elyes Mnakbi a indiqué que, compte tenu de sa situation financière et de ses activités, il est impossible que Tunisair puisse supporter une masse salariale au-dessus de 3.000 employés.
En décembre dernier, le ministre tunisien chargé des « Grandes réformes« , Taoufik Rajhi, a reconnu les difficultés de Tunisair et estimé qu’il faudrait au moins un milliard de dinars (environ 320 millions d’euros) pour financer un plan de restructuration de la compagnie aérienne.

 
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Alitalia : débâcle en vue ?

Ferrovie delle Stato (FS) a annoncé son retrait du projet de reprise de la compagnie aérienne Alitalia, qui perd 300 millions d’euros par an selon son commissaire.

Extrait : Quand le gouvernement italien avait nommé en décembre un administrateur unique, il espérait une « relance définitive » de la compagnie nationale italienne, dont la restructuration a été reportée pour la énième fois avec à la clé un nouveau prêt d’urgence. Mais il a subi le 8 janvier 2020 une nouvelle douche froide : le gestionnaire des chemins de fer italiens Ferrovie dello Stato, chargé de boucler le tour de table, a jeté l’éponge. Le président de FS Gianfranco Battisti a été clair devant le parlement : « pour nous, cette procédure est close, nous sommes sortis de l’opération ». Il a souligné ne jamais avoir reçu de « réponse formelle » de la part du groupe Lufthansa, qui insistait encore la veille sur le fait qu’elle ne veut pas prendre de participation dans le capital, envisageant au maximum un accord commercial. Quant à la présence d’Atlantia dans le consortium, elle reste « conditionnée à la résolution d’autres dossiers » selon M. Battisti, en référence au maintien de sa concession autoroutière remise en cause après l’écroulement du pont de Gênes.

 
Air France et Transasavia remportent la mise sur les droits de trafic d’Aigle Azur

La Direction Général de l’Aviation Civile (DGAC) a publié, le 16 janvier 2020 au soir, la liste des compagnies aériennes qui vont récupérer les droits de trafic de la défunte Aigle Azur, qui desservait principalement l’Algérie.

Extrait :
« Onze compagnies se sont portées candidates à l’attribution totale ou partielle de ces droits d’exploitation. Les demandes pour lesquelles la disponibilité en droits de trafic était suffisante ont été traitées au cas par cas« , a indiqué la DGAC. Air France et sa filiale low cost Transavia raflent la mise en obtenant de nombreux droits de trafic vers l’Algérie, mais Volotea et ASL Arlines France récupèrent également des lignes au départ de Lyon, Lille et Paris.

 
La compagnie aérienne britannique Flybe cesse ses activités

L'entreprise a annoncé la cessation de ses activités «avec effet immédiat». Déjà en difficulté, elle a été durement éprouvée par la chute du trafic engendrée par l'épidémie de coronavirus.

Extrait :
La compagnie aérienne régionale britannique Flybe a annoncé tôt jeudi avoir été placée en redressement judiciaire et cesser ses activités «avec effet immédiat», affectée par l'épidémie de nouveau coronavirus qui a fait brutalement chuter le trafic aérien dans le monde. «Tous les vols sont cloués au sol et l'activité au Royaume-Uni a cessé avec effet immédiat», a indiqué dans un communiqué la compagnie, qui avait échappé au dépôt de bilan en janvier grâce à un coup de pouce fiscal du gouvernement de Boris Johnson. Des administrateurs du cabinet comptable EY ont été désignés, a-t-elle précisé.

 
L'Italie va nationaliser la compagnie aérienne Alitalia en juin

La pandémie de coronavirus a compromis les projets de cession à des investisseurs privés.

Communique : Le gouvernement italien prendra en juin le contrôle total d'Alitalia, que la crise du coronavirus a poussé à la faillite, a annoncé jeudi le ministre de l'Industrie, Stefano Patuanelli.
La compagnie est gérée par des administrateurs publics depuis mai 2017 et les difficultés causées par la pandémie sont venues s'ajouter à des problèmes financiers profonds, ce qui a compromis les projets de cession à des investisseurs privés. Selon Stefano Patuanelli, le chiffre d'affaires d'Alitalia a diminué de 87,5% cette année. «La nouvelle Alitalia débutera avec une flotte de plus de 90 de ses 113 avions actuels», a-t-il précisé, démentant les informations selon lesquelles la flotte pourrait être réduite à 30 appareils.

L'Association du transport aérien international (IATA) a estimé la semaine dernière que les pertes des compagnies aériennes dues à la crise du coronavirus pourraient s'élever à 314 milliards de dollars cette année.


Meme si cette compagnie est un gouffre financier ca sauve des emplois dans l'instant , et le pavillon national est conserve !
 
Tunisair : restructuration, et des salaires divisés par deux

La compagnie aérienne Tunisair a confirmé préparer un plan de restructuration pour faire face aux effets de la pandémie de Covid-19, mais aussi la retenue de 50% des salaires de son personnel détaché à l’étranger.

Extrait :
Selon un communiqué de la compagnie nationale tunisienne mardi soir, le plan pas encore finalisé a pour objectif de « garantir la poursuite de ses activités et la préservation des emplois, compte tenu de son rôle dans le développement de l’économie tunisienne et de sa symbolique nationale ». Cette restructuration sera « bientôt » présentée aux autorités de tutelle – dont le ministre des transports Mohamed Anouar Maarouf, qui évoquait la semaine dernière une « situation catastrophique » nécessitant « des réformes profondes, des sacrifices, des décisions audacieuses ».

Avant même le début de la crise sanitaire, le PDG de Tunisair Elyes Mnakbi estimait qu’elle devrait licencier 4800 employés, soit 61% de son effectif de 7800 personnes, afin de retrouver son équilibre financier. Et ce un mois après que le ministre tunisien chargé des Grandes réformes Taoufik Rajhi a reconnu les difficultés de la compagnie aérienne, tablant sur un besoin d’au moins un milliard de dinars (environ 320 millions d’euros) pour financer un plan de restructuration de la compagnie aérienne.