L'auteur du topic a disparu, il semblerait (il ne répond plus en privé)...
Mais je me permet de publier l'extrait du texte original qu'il m'a envoyé puisque c'est un texte publique, accompagné de ma proposition de correction.
La version traduite par l'auteur du topic (qui est chinois) :
Bonjour !
Je suis chinoise et je voudrais trouver quelqu'un intéressant à la traduction pour corriger un essai (700 mots environ) que j'ai traduit de chinois en français par intérêt personnel, en contrepartie, j'aimerais bien corriger votre article chinois.
Ci-dessous est une part de ma traduction, ainsi vous pourriez avoir une idée générale sur l'essai traduit.
Comme décharger le fardeau, nous déchargeons l’idéal
Panier plein de papotages
Parler de l’idéal à cet époque est à la fois de luxe et de préciosité.
La dernière fois que s’est colporté à grande échelle ce luxe, c’était le temps où monsieur “Aidajin” disait que « La vie est non seulement la compromission devant les yeux, mais aussi les poèmes et le lointain. » Inspirés par ce propos, beaucoup se précipitent vers la “lumière” avec poche vide et reviennent finalement non sans désespoir.
Je ne pense pas que la lumière vers laquelle les gens poursuivent soit idéale, je ne suis non plus touché par l’émotion téméraire résidant dans cette recherche. D’après moi, elle ressemble plutôt à une fuite, à une fugue de la situation de la vie, qui n’a rien à voir avec l’idéal.
…
N'hésitez pas à me contacter si ça vous intéresse.
Et je vous souhaite bon séjour en Chine.
Cordialement,
Y.
La version originale :
我们像卸下负担一样,卸下了理想
在这个时代谈理想,既奢侈又矫情。
上一次大规模贩卖这种奢侈品,还是“矮大紧”老师说出“生活不只是眼前的苟且,还有诗和远方”的时候。受其影响,许多同学带着干瘪的口袋向着“光”奔去,最终失望而归。
我不觉得那束光是理想,也感受不到那种莽撞的动人。在我看来,它更像是一次逃离,一次对生活境遇的逃避,与理想无关。
La version en pīn yīn :
Wǒmen xiàng xiè xià fùdān yīyàng, xiè xiàle lǐxiǎng
Zài zhège shídài tán lǐxiǎng, jì shēchǐ yòu jiǎoqíng.
Shàng yīcì dà guīmó fànmài zhè zhǒng shēchǐ pǐn, háishì “ǎi dà jǐn” lǎoshī shuō chū “shēnghuó bù zhǐshì yǎnqián de gǒuqiě, hái yǒu shī hé yuǎnfāng” de shíhòu. Shòu qí yǐngxiǎng, xǔduō tóngxué dàizhe gānbiě de kǒudài xiàngzhe “guāng” bēn qù, zuìzhōng shīwàng ér guī.
Wǒ bù juédé nà shù guāng shì lǐxiǎng, yě gǎnshòu bù dào nà zhǒng mǎngzhuàng de dòngrén. Zài wǒ kàn lái, tā gèng xiàng shì yīcì táolí, yīcì duì shēnghuó jìngyù de táobì, yǔ lǐxiǎng wúguān.
Ma correction :
De la même manière que nous nous délestons de nos lourds fardeaux, nous nous délestons de nos idéaux.
À cette époque, parler d'idéal était à la fois une rébellion et un luxe.
Et la dernière fois que ce genre de luxe s'était propagé à grande échelle, c'était quand le professeur Gao Xiaosong avait dit : « la vie ce n'est pas seulement se contenter de ce qui se trouve à portée immédiate , mais c'est aussi la poésie et tout ce qui se trouve partout ailleurs. ».
Inspirés par ces propos, beaucoup de camarades sont partis les poches vides pour se précipiter vers « la lumière » et sont finalement revenus les poches pleines de désespoir.
Je ne pense pas que la lumière vers laquelle ces gens se précipitent soit un idéal, et je ne suis pas non plus touché par leur prétendue témérité.
Pour moi, cela ressemble plutôt à une fuite, une échappatoire aux circonstances de la vie, et qui n’a rien à voir avec un idéal.
Si quelqu'un a des corrections à apporter ou des remarques constructives...