Diplomatie & Commerce International après l'élection du President Trump ...

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08 Mar 2009
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Hong-Kong - Dongguan - Beijing -
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L'Archipel, allié des Etats-Unis, s'inquiète de l'arrivée au pouvoir du milliardaire, qui avait plusieurs fois critiqué le positionnement américain en Asie.

Extrait : Un nouveau front et une kyrielle d’inconnues. Déjà très inquiet du Brexit pour ses entreprises installées au Royaume-Uni, le Japon a vu le sol se dérober sous ses pieds avec la victoire de Donald Trump mercredi. Après huit années de présidence Obama et une relation suivie avec Hillary Clinton, venue à Tokyo à quatre reprises alors qu’elle était secrétaire d’Etat entre 2009 et 2012, l’équipe du Premier ministre, Shinzo Abe, va devoir apprendre à composer avec le nouvel homme fort des Etats-Unis qu’elle ne connaît pas. Tokyo va d’ailleurs dépêcher dès la semaine prochaine à Washington un conseiller spécial d’Abe, Katsuyuki Kawai. Il devra notamment s’assurer que l'«alliance avec les Etats-Unis reste la pierre angulaire de la diplomatie [japonaise]», comme l’a rappelé Yoshihide Suga, le porte-parole du gouvernement. «Le Japon et les Etats-Unis sont des alliés indéfectibles fermement attachés aux valeurs universelles telles que la liberté, la démocratie, les droits fondamentaux de l’homme et la primauté du droit», a déclaré Shinzo Abe, mercredi soir, dans un court communiqué en adressant ses félicitations à Trump.


L’administration Abe n’avait pas pronostiqué une victoire du candidat républicain, qui trônait en une des quotidiens du soir au Japon, où les télés ont suivi en détail le grand chambardement électoral américain. A la demande d’Hillary Clinton, le Premier ministre s’était même affiché avec la candidate démocrate à New York, en septembre, en pleine campagne présidentielle (une exception pour des Japonais souvent vigilants pour ne pas interférer dans les affaires intérieures d’un pays). Comme si l’élection était déjà jouée et la continuité assurée dans la politique américaine envers l’indéfectible et historique allié nippon.

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Source : Liberation
 
Les doutes sur la diplomatie américaine ébranlent un peu plus le monde

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Néophyte en politique internationale, le nouveau président de la première puissance mondiale pourrait favoriser une forme d'isolationnisme qui sème déjà l'inquiétude parmi ses alliés.

Extrait : Si l'on s'en tient à ses déclarations, l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche pourrait bien provoquer un véritable tsunami dans les relations internationales. «Après le Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s'effondre sous nos yeux. Un vertige», a commenté l'ambassadeur de France aux États-Unis Gérard Araud dans un tweet, qu'il a ensuite retiré de la Toile. La liste des bouleversements diplomatiques potentiels est longue et effrayante.

Un vent de panique s'est mis à souffler à l'Est, où les pays de l'ancien glacis soviétique, qui ont toujours compté sur la protection américaine, craignent d'être livrés aux pattes griffues de l'ours russe. Les petits pays Baltes surtout s'inquiètent: ils n'ont pas oublié que Donald Trump avait affirmé que les États-Unis ne se porteraient pas forcément à leur secours si Vladimir Poutine lançait une nouvelle aventure militaire à leurs frontières. Le malaise est aussi perceptible en Europe occidentale, qui depuis la Seconde Guerre mondiale fait reposer sa défense et sa sécurité sur la puissance militaire américaine.

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Source : LE FIGARO
 
le vent de panique, c'est parce qu'il y a pas de projets de guerre bien définis à venir ?
genre on va peut-être pas finalement cassé de l'Iran et de la Russie ?
 
Au secours les Russes vont attaquer Paris...
 
Intéressant ce qu'il va se passer au niveau des relations diplomatiques Sino-américaines, avec un Trump qui prone l'interventionnisme et la priorité nationale sur les biens de consommations en taxant les produits importés pas sûr que monsieur Xi se réjouisse longtemps de l'élection de Tramp !
 
Intéressant ce qu'il va se passer au niveau des relations diplomatiques Sino-américaines, avec un Trump qui prone l'interventionnisme et la priorité nationale sur les biens de consommations en taxant les produits importés pas sûr que monsieur Xi se réjouisse longtemps de l'élection de Tramp !
Bonjour Remi
Ca reste a voir car il y a actuellement une forte adhesion des pays d'Asie du Sud Est au profit de la Chine , et les Etats Unis exportent beaucoup egalement dans nos regions , la Chine est un gros client de Boeing et des stes de technologies US , sans oublier le marche automobile sous licence .

De plus quel entrepreneur americain va prendre le risque d'investir dans des unites de productions de produits de grande distribution qui coutent 3 francs 6 sous ?

La Chine possede des milliards de dette americaine de surcroit , et rien n'empeche le president Xi de jouer avec le Yuan pour compenser le cas echeant .

Comme pour le reste attendons la suite , et tout d'abord la confirmation ou tout du moins de son changement de statuts de la Chine ou non a l'omc sous peu ...
 
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La Chine possede des milliards de dette americaine de surcroit , et rien n'empeche le president Xi de jouer avec le Yuan pour compenser le cas echeant .

Comme pour le reste attendons la suite , et tout d'abord la confirmation ou tout du moins de son changement de statuts de la Chine ou non a l'omc sous peu ...
sauf que depuis un an la chine vends ses bon du tresor us et que hier ils ont vendu un.volume mutiplier par deux.
la chine est en train de liquider tous ses avoir us et rachete de l,or.
 
Hello tous,

Ca ne serait pas une opportunite a saisir pour justement renforcer les liens intra-europeens ?
Les anglais n'ayant plus leur mot a dire, les americains se desengageant, on pourrait peut-etre par la force des choses se lancer dans une integration plus poussee (armee europeenne par exemple) de l'Europe.
 
Trump ou le rêve de l'âge d'or isolationniste des Etats-Unis

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Le succès de Donald Trump reflète la situation d'une Amérique qui a perdu le contrôle de l'économie mondiale et voudrait revenir à ses origines : un développement autonome. Mais cette tentation n'est que le revers d'une impuissance qui ne saurait être résolue par le programme du milliardaire.


Extrait : Comme souvent, c'est un faisceau de causes qui a mené le milliardaire démagogue Donald Trump à la Maison Blanche le 8 novembre 2016. Mais, pour comprendre ce phénomène, il peut être utile de le replacer dans un contexte plus large. Ce contexte est celui du déclin de l'hégémonie des Etats-Unis sur l'économie mondiale. En 2013, deux économistes, Peter Temin, du MIT, et David Vines, de l'Université d'Oxford, ont publié un livre titré The Leaderless Economy* (« L'économie sans dirigeant »), dont la thèse faisait de la crise déclenchée en 2007 non pas une simple crise économique, mais une « crise de fin de régime », celle qui sanctionne la fin de la domination économique des Etats-Unis sur le monde. C'est dans ce contexte qu'il faut aussi comprendre l'ascension de Donald Trump et son programme.

Une « crise de fin de régime »
Pour les deux économistes, il faut distinguer deux types de crises. Celles, « ordinaires », engendrées régulièrement par le fonctionnement même du système capitaliste, qui apparaissent souvent comme de simples « incidents de parcours ». Ainsi de la « bulle Internet » de 2000-2001 ou la récession du début des années 1990. Mais, précisent-ils, « il existe des crises qui jettent l'économie mondiale dans le désordre », ce sont les crises de « fin de régime » qui apparaissent « seulement quand le régime qui gouverne l'économie mondiale est incapable de fournir la direction nécessaire ». Selon eux, cette direction est le fruit d'une hégémonie où « l'hégémon », le dominateur, « peut promouvoir une certaine coopération entre les nations ». Certes, cette « coopération » est souvent dans son intérêt propre, mais elle permet de dépasser les crises capitalistes et d'assurer le retour à une certaine prospérité commune. Selon Temin et Vines, le Royaume-Uni a été "l'hégémon" de l'économie mondiale jusqu'à la première guerre mondiale. Les Etats-Unis ont pris le relais après la seconde guerre mondiale. Entretemps, il y a eu une période de transition chaotique marquée par la crise de 1929 que les deux auteurs perçoivent comme une « crise de fin de régime ». Car lorsque l'hégémonie manque, une récession profonde est inévitable.

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Source : LA TRIBUNE
 
Trump ou le rêve de l'âge d'or isolationniste des Etats-Unis


Le succès de Donald Trump reflète la situation d'une Amérique qui a perdu le contrôle de l'économie mondiale et voudrait revenir à ses origines : un développement autonome. Mais cette tentation n'est que le revers d'une impuissance qui ne saurait être résolue par le programme du milliardaire.


Extrait : Comme souvent, c'est un faisceau de causes qui a mené le milliardaire démagogue Donald Trump à la Maison Blanche le 8 novembre 2016. Mais, pour comprendre ce phénomène, il peut être utile de le replacer dans un contexte plus large. Ce contexte est celui du déclin de l'hégémonie des Etats-Unis sur l'économie mondiale. En 2013, deux économistes, Peter Temin, du MIT, et David Vines, de l'Université d'Oxford, ont publié un livre titré The Leaderless Economy* (« L'économie sans dirigeant »), dont la thèse faisait de la crise déclenchée en 2007 non pas une simple crise économique, mais une « crise de fin de régime », celle qui sanctionne la fin de la domination économique des Etats-Unis sur le monde. C'est dans ce contexte qu'il faut aussi comprendre l'ascension de Donald Trump et son programme.

Une « crise de fin de régime »
Pour les deux économistes, il faut distinguer deux types de crises. Celles, « ordinaires », engendrées régulièrement par le fonctionnement même du système capitaliste, qui apparaissent souvent comme de simples « incidents de parcours ». Ainsi de la « bulle Internet » de 2000-2001 ou la récession du début des années 1990. Mais, précisent-ils, « il existe des crises qui jettent l'économie mondiale dans le désordre », ce sont les crises de « fin de régime » qui apparaissent « seulement quand le régime qui gouverne l'économie mondiale est incapable de fournir la direction nécessaire ». Selon eux, cette direction est le fruit d'une hégémonie où « l'hégémon », le dominateur, « peut promouvoir une certaine coopération entre les nations ». Certes, cette « coopération » est souvent dans son intérêt propre, mais elle permet de dépasser les crises capitalistes et d'assurer le retour à une certaine prospérité commune. Selon Temin et Vines, le Royaume-Uni a été "l'hégémon" de l'économie mondiale jusqu'à la première guerre mondiale. Les Etats-Unis ont pris le relais après la seconde guerre mondiale. Entretemps, il y a eu une période de transition chaotique marquée par la crise de 1929 que les deux auteurs perçoivent comme une « crise de fin de régime ». Car lorsque l'hégémonie manque, une récession profonde est inévitable.

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Source : LA TRIBUNE

le gars y a encore rien fait, mais nos experts démolissent déjà.
je suis allé faire le plein aujourd'hui. c'est vrai que c'est chéros le litre à 2€.
 
Hello tous,

Ca ne serait pas une opportunite a saisir pour justement renforcer les liens intra-europeens ?
Les anglais n'ayant plus leur mot a dire, les americains se desengageant, on pourrait peut-etre par la force des choses se lancer dans une integration plus poussee (armee europeenne par exemple) de l'Europe.
Le problème de l'Europe telle qu'elle est est que tous les pays ont voulu y allé parce que justement c'était la garantie d'être protégé par les américains. D'ailleurs le cheminement classique c'était 1. Rejoindre l'OTAN 2. Rejoindre l'UE.

Maintenant que le fédérateur extérieur va sans doute s'en aller, ce sera plutôt du chacun pour soi au sein de l'UE (et ça l'est d'ailleurs déjà depuis un sacré moment). Une conséquence de l'élection de Trump sera probablement la fragilisation politique de l'Union Européenne. D'ailleurs le bien fondé de plus d'intégration ne repose sur rien de bien tangible et est contre nature. Apres 50 années de propagande européenne, seuls 13% des français se définissent comme étant européen avant d'être français.

Et puis, comme j'en ai déjà parlé içi, la construction européenne a une légitimité démocratique plus que discutable. C'est simple, les gens n'en veulent pas. Et je trouve assez déplacé que 2 jours après l'élection de Trump, dont l'élection est le symbole même du rejet des politiciens qui n'écoutent jamais les peuples, tu proposes (comme d'autres) d'insister encore et toujours pour quelque chose qui est contraire aux aspirations profondes des différents peuples européens (français, mais aussi autrichiens, hongrois, hollandais, grecs, ...).
 
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L'Europe tétanisée par l'électrochoc Trump

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La victoire du républicain a plongé l'UE dans le désarroi. Bruxelles recherche les indices d'une politique étrangère articulée du futur président.


Extrait : Donald Trump n'est pas le premier à faire de «l'Amérique d'abord!» un tremplin vers la Maison-Blanche. Le slogan avait été lancé dès 1940 - sans succès durable - pour contrer la réélection du président Roosevelt et ses velléités d'entrer en guerre. Le milliardaire à la mèche blonde, lui, a magistralement réussi. Et l'Europe, déjà assaillie par les crises, se retrouve d'un seul coup renvoyée à de très mauvais souvenirs.

La victoire surprise du champion républicain face à Hillary Clinton laisse les responsables européens interloqués. Comme après le «non» des Britanniques en juin, l'UE connaît un troublant passage à vide. Un premier dîner des 28 ministres des Affaires étrangères, convoqué à la hâte pour jauger les «implications» européennes de l'élection américaine, semble sérieusement compromis. Le Français Jean-Marc Ayrault a fait savoir qu'il n'en sera pas dimanche soir, tout comme son nouveau collègue espagnol Alfonso Dastis Quecedo. Le Britannique Boris Johnson aurait, lui aussi, déclaré forfait. Parmi les «grands» seuls restent à bord Frank- Walter Steinmeier, inspirateur allemand du rendez-vous, et l'Italien Paolo Gentiloni, obligé de Federica Mogherini, la chef-diplomate de l'UE.

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Source : LE FIGARO

Agreable Weekend a toutes et a tous
 
L'effet Trump pousse le yuan au plus bas depuis 6 ans face au dollar

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La Chine a abaissé son taux pivot à 6,8 yuans pour un dollar, taux qui autorise une marge de fluctuation de 2% au delà de laquelle les autorités monétaires interviennent. Un mouvement qui répond à l'appréciation du billet vert dans le sillage de l'élection de Donald Trump et sur les perspectives d'un relèvement des taux américains.


Extrait : La banque centrale (PBOC) a fixé vendredi à 6,8115 yuans pour un dollar le taux-pivot autour duquel le renminbi, autre nom du yuan, est autorisé à fluctuer face au billet vert, dans une marge de plus ou moins 2%. C'est la première fois depuis septembre 2010 que ce taux dépasse 6,8 yuans pour un dollar, ce qui témoigne de la dépréciation accélérée de la devise. Il y a peine un mois, ce cours pivot s'établissait à 6,7 yuans.

Fuite de capitaux
Si la monnaie pâtit des colossales fuites de capitaux hors de Chine et de la conjoncture morose du géant asiatique, le récent plongeon du yuan s'explique avant tout par le vigoureux rebond du dollar au lendemain de la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine. En gagnant parallèlement les législatives, le parti républicain, considéré comme plus favorable aux milieux d'affaires, est perçu comme offrant un gage de stabilité aux marchés, et le premier discours rassembleur du milliardaire élu a contribué à rassurer.

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Source : LA TRIBUNE
 
Donald Trump et Xi Jinping prévoient de se rencontrer «bientôt»

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Lors de sa campagne, le président élu américain était allé jusqu'à qualifier la Chine d'«ennemie». Ce lundi, son homologue chinois et lui «se sont mis d'accord pour maintenir des contacts étroits» lors d'un entretien téléphonique.


Extrait : La Chine était l'une des cibles privilégiées des attaques du candidat Donald Trump. Aujourd'hui, le président élu semble vouloir mettre de l'eau dans son vin. Lors d'un entretien téléphonique ce lundi, le président chinois Xi Jinping et lui ont décidé de se rencontrer «bientôt» afin de discuter des relations bilatérales et de «maintenir des contacts étroits», selon la télévision d'État chinoise CCTV.

Le président chinois a assuré que les deux pays «ont besoin de coopération et peuvent coopérer sur beaucoup de choses», selon CCTV. De son côté, Donald Trump, qui sera investi le 20 janvier prochain, a déclaré que la Chine était «un grand et important pays». «Les États-Unis et la Chine peuvent parvenir à une coopération mutuellement bénéfique», a souligné le président élu américain, qui s'est félicité dans un communiqué de cette conversation marquée par «un respect mutuel».

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Source : LE FIGARO

Ca ce presente sous de bons auspices ! :calin:
 
Panique pour rien, ce sera ptet le meilleurs président des US depuis longtemps.

Les experts économiques avec leurs prévisions c'est comme les critiques de cinémas, quand tu les lits t'as envie de rien voir.
 
Poutine prêt à dialoguer avec Trump

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Reuters : Le président russe, Vladimir Poutine, a téléphoné au futur président américain, Donald Trump, et lui a fait part de sa volonté de dialoguer "dans le respect mutuel" et en ayant à l'esprit la volonté de ne pas interférer dans les dossiers de chacun, a annoncé aujourd'hui le Kremlin.

Selon la présidence russe, les deux hommes ont accepté de combiner leurs efforts pour combattre le terrorisme et l'extrémisme et décidé de maintenir leurs contacts téléphoniques tout en préparant leur première rencontre. Elu mardi dernier à la présidence américaine, Donald Trump doit prêter serment le 20 janvier et succéder à Barack Obama dont les relations avec Moscou se sont détériorées sur une série de dossiers, la Syrie et l'Ukraine notamment.

Source : LE FIGARO Reuters flash info

Bonne journee a toutes et a tous
 
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Pour Trump, l'Europe existe-t-elle ?

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Dans la vision du monde de Donald Trump, l'Union européenne est reléguée à l'arrière-plan. Mais a-t-il vraiment tort?

Extrait : Le Brexit l'avait déstabilisée, l'élection de Donal Trump la paralyse. L'Union européenne (UE) avait perdu un membre, elle perd désormais une boussole, tant il y a un monde entre Obama et le nouvel élu. On attendait une position commune forte du Vieux Continent, on a eu les formules convenues : Donald Tusk et Jean-Claude Juncker invitent le 45e président des Etats-Unis pour tenir un sommet US-UE « dès que cela lui conviendra ». Un tel attentisme peut se révéler dangereux pour une Union déjà affaiblie par les divisions et le scepticisme de citoyens européens de plus en plus tentés par le repli sur le cadre national.

Le dangereux attentisme européen encourage le dédain de Trump
Une position forte aurait pu au moins rappeler que les efforts réalisés jusqu'à maintenant seront clairement défendus, notamment par rapport aux déclarations du candidat Donald Trump remettant frontalement en cause l'action des pays de l'UE : l'accord international sur le climat, pour lequel l'UE -et notamment Paris- n'ont pas ménagé leurs efforts ; l'accord sur le nucléaire militaire avec l'Iran qui avait annulé la plupart des sanctions économiques à l'égard de Téhéran ; le fonctionnement de l'Otan, notamment son financement ; l'Ukraine, où les Européens pourraient faire les frais d'un réchauffement bilatéral américano-russe ; les négociations sur le TTIP (le traité commercial entre les deux parties), même s'il est loin de faire l'unanimité en Europe. Cette dévalorisation du rôle de l'UE montre le peu de cas qu'en fait Donald Trump dans sa vision du monde.

Suite de l'analyse >>>

Source : LA TRIBUNE