Question Démission mais ne me laisse pas partir sous 30 jours et refuse de faire la procédure

nicolas211

Membre Silver
19 Août 2014
19
0
46
31
Bonjour,

J'ai donne ma démission récemment (moins d'une semaine) à l'entreprise où je travaille à Shanghai, celle-ci ne souhaite pas me laisser partir sous 30 jours.

Concrètement quand je suis arrive il y a 3 ans, ils m'ont fait signer un contrat écrit seulement en anglais, celui-ci stipule que le préavis est de 3 mois de ma part et de leur part.
Mais j'ai appris récemment que les contrats doivent être écrit en Chinois (ou double langue mais c'est le chinois qui est juste face à la loi); Est-ce correct ?

De plus le contrat seulement en anglais n'a jamais été donner au gouvernement chinois et n'a été utiliser que entre moi et l'entreprise.
C'est une sorte d'accord mais n'a aucune valeur juridique et est donc complètement inutile, chose que je me suis rendu compte récemment aussi. (Correct ?)

Vu que c'est moi qui souhaite démissionner, ils se réfèrent au contrat en anglais et veulent les 3 mois, néanmoins ils auraient pu faire l'inverse en arrêtant mon contrat et me dire qu'en réalité le préavis est de 1 mois et non pas 3 mois.

Sûrement une erreur de la HR il y a 3 ans mais j'ai aussi en ma possession les vrais contrats qui ont été donner au gouvernement chinois pour faire le visa et le tax bureau.
Ces 2 contrats sont écrits en chinois et anglais, tous deux stipulent 1 mois de préavis de ma part et de la part de la compagnie.
Je ne me rappelle pas avoir signer ces 2 contrats sinon j'aurais vu les différences dont celle du 1 mois de préavis, donc peut-être qu'ils ont falsifié ma signature sur les vrais contrats.

Mon choix de démission est du au fait que je souhaite changer d'entreprise et ai reçu une offre que j'ai accepté.
Cette nouvelle entreprise me demande de venir sous 30 jours, puisque pour eux la loi stipule que je peux partir sous 30 jours après ma démission.
Je ne peux pas rester plus longtemps que 30 jours dans l'entreprise actuelle sinon je vais perdre l'offre et devrai rentrer en France car je ne pourrai pas trouver d'autres offres en Chine d'ici la fin de mon permit de résidence.

J'ai fini par me poser des questions sur les 3 mois de préavis car j'ai eu pas mal d'entretiens et tous étaient étonner quand je disais que j'avais un préavis de 3 mois.
De nombreuses compagnies ont arrêté le process d'entretien à cause des 3 mois de préavis, ce qui est trop long en Chine.

Je suis toujours en discussion avec l'entreprise mais actuellement ils refusent de me laisser partir et encore moins de signer le moindre papier et de commencer la procédure d'annulation du work permit afin que je puisse ensuite en faire un autre avec l'autre entreprise.

Qu'est-ce que je peux faire?
Que faire pour annuler le work permit si l'entreprise n'accepte pas de faire la procédure?

Je préférais que tout se passe correctement, je suis prêt à les aider même après les 30 jours.

Les liens vers la loi du travail en anglais:

Labour Law of the People's Republic of China (1995) -> article 31


Labor Contract Law of the People’s Republic of China (2008) -> article 37

Merci de votre aide.
 
Dernière édition:
Vu que c'est moi qui souhaite démissionner, ils se réfèrent au contrat en anglais et veulent les 3 mois, néanmoins ils auraient pu faire l'inverse en arrêtant mon contrat et me dire qu'en réalité le préavis est de 1 mois et non pas 3 mois.

Il n'est pas rare sur des postes étrangers difficiles à remplacer du jour au lendemain de se mettre d'accord sur des période de préavis plus longues quand bien même c'est bancale légalement (et tient qu'à la bonne foi des 2 parties).

En gros si tu veux qu'on te dise que légalement à priori tu peux planter la boite dans laquelle tu es depuis 3 ans même si vous vous étiez engagés mutuellement à 3 mois de préavis la réponse est oui d'autant plus si le contrat officiel a bien écrit 30j.

Est ce qu'ils peuvent en retour te compliquer les choses la réponse est oui également.
Donc tu as tout intérêt à négocier un format de séparation qui soit correct pour les 2 parties. Ca te permettra de vous quitter en bons termes et de pouvoir avoir une référence pour un futur job.

Ton nouvel employeur s'il est pas con fera preuve d'un peu de flexibilité car c'est aussi un message vis à vis de lui que tu ne te casseras pas de chez lui comme un sauvage.
 
La boîte peut t’emmerder en ne faisant pas tous les papiers en temps et en heures.
Le mieux est de négocier. Si tu veux jouer au con, prend un excellent avocat, sinon oublis.

Les 3 mois de préavis sont courant pour des postes de haut niveau ou en situation de rareté.
 
tout a été dit. tu es en effet dans ton droit mais il te faudra prendre un avocat pour leur envoyer une injonction pour signer la release letter etc, ça ca te couter des sous

mieux vaut négocier, au pire avec un avocat pour expliquer un peu les choses. Théoriquement tu es en position de force, mais il ne faut pas trop en abuser non plus
 
Oui merci, c'est compliqué.
C'est un peu soit 30 jours et je les aide après soit je retourne en France.
 
3 mois mais c'est long, mais quand l'employe est remercie c'est aussi pas mal de recevoir l'equivalent de 3 mois de salaire pour partir.

Essaye de trouver un accord avec ton employeur actuel, par exemple en appuyant la recherche de ton remplacant via ton reseau ou en essayant de promouvoir quelqu'un en interne rapidement.

Tu peux aussi negocier 2 mois de preavis: 1 mois dans l'entreprise puis 1 mois en home-office les soirs et weekends (double-paye)
 
Au pire, tu te fais virer puis tu vas sur AirFrance.com tu achetes un billet pour Roissy.
Ils vont te faire quoi ? Te bloquer a l'aeroport ?
Faudrait essayer de lire les posts avant de répondre des conneries : il veut rester en Chine, pas rentrer en France :batte:
 
Ils vont vite vouloir que tu te barres si tu te pointes tous les jours au bureau avec un costume de poulet, un grand sac rempli de durian, un maquillage de clown, des crottes de chien sous les pieds ou que sais je encore.
A un moment c'est eux qui finiront par te supplier de partir, c'est pas dans l'interet d'une boite de contraindre des employes reticents a rester.