Cultures d'entreprises : «les gens qui comptent au bureau» ....

lafoy-china

Modo en rolls
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08 Mar 2009
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Le petit chef est un spécimen qui résiste encore et toujours aux nouvelles méthodes de management.​

#1: le petit chef... qui rêve d’être grand !

Extrait : Vous connaissez l’adage: «On lui donne le doigt, il vous prend le bras». Bien. Il existe un personnage de l’entreprise qui l’applique à la lettre. Quoiqu’avec lui, c’est encore pire: vous donnez un ongle, un souffle, et il vous mange tout cru. C’est un spécimen qui résiste encore et toujours aux nouvelles méthodes de management: le petit chef ne vous laisse aucune possibilité, aucune marge de manœuvre, ou capacité d’autonomie. Et vous accorde zéro confiance, évidemment: si vous avez le malheur de ne pas le mettre en copie d’un mail, vous provoquez une crise diplomatique. Si vous prenez un café avec un collègue ou n’importe quel contact et qu’il n’est pas au courant, vous pouvez dire adieu à votre variable.


#2: le fayot!

Extrait : «Et maintenant, Blaze, flattez-moi.» Cette phrase culte tirée de La Folie des grandeurs illustre parfaitement un sport national en France, qui va d’ailleurs bien au-delà des frontières de l’entreprise ou du monde du travail: la flatterie. Qui, dans sa propre famille, n’a jamais identifié un fayot de service? Qui, dans son propre service, n’a jamais identifié un parfait fayot? C’est un rôdeur d’open space, toujours prêt à surgir au détour d’un couloir - souvent celui de la direction - à l’imprimante ou à la photocopieuse, et à distiller quelques bons mots, agrémentés d’un sourire mielleusement parfait. En réunion, sa girouette est prête à prendre la direction du vent dans laquelle souffleront les puissants.