Crise économique mondiale / conséquences éco & sociales du covid

"Un Pays, un tas de systèmes"
 
La Chine résout la pénurie de conteneurs vides
2021-09-27
La pénurie de conteneurs vides qui a commencé à la fin de 2020, a été résolue, a annoncé le Bureau d'information du Conseil des affaires d'État lors d'un point de presse le 26 septembre.

Communique :
Sur les principales routes de la Chine continentale, de janvier à août, la capacité des principales compagnies de ligne investies dans les routes nord-américaines a atteint 9,11 millions d'EVP (environ 4,55 millions de conteneurs de quarante pieds).

Elle augmente de 40,2 % et de 24,8 %, respectivement, par rapport à la même période en 2020 et 2019.

La capacité vers le nord et l'ouest de l'Europe a atteint 5,67 millions d'EVP, soit une augmentation de 23,7 % et 8 % respectivement en 2020 et 2019.

La capacité de production mensuelle a augmenté pour atteindre le plus haut niveau historique.

La rotation des conteneurs vides s'est également accélérée grâce aux nouvelles capacités de production de conteneurs.

Esperons le c'est intenable !
 

Nouvel appel à l’aide des compagnies aériennes françaises

Les dirigeants des compagnies aériennes Air France, Corsair et Air Caraïbes ont demandé la prolongation des aides d’état et un moratoire sur les remboursements des emprunts et les hausses des redevances d’aéroport. Le secteur a toujours besoin d’assistance pour passer la crise sanitaire.

Extrait : Anne Rigail pour Air France, Marc Rochet pour Air Caraïbes et Pascal de Izaguirre pour Corsair ont uni leur voix à l’occasion d’une conférence de presse de la FNAM (rebaptisée Fédération Nationale de l’Aviation et de ses Métiers) à Paris le 25 octobre 2021, faisant « le bilan de longs mois difficiles au cours desquels le secteur aérien français a été fortement impacté ». Demeurant l’un des rares secteurs économiques à ne pas avoir redémarré à l’issue de la pandémie de Covid-19, le transport aérien français reste dans une position extrêmement difficile avec en 2021 à peine 35% du trafic total de passagers de 2019 sur la France. Depuis le début de l’année et jusqu’à fin septembre, seuls 44,7 millions de passagers ont été transportés, contre 138,5 en 2019. Un recul du trafic a été constaté depuis l’été ; le trafic mensuel de septembre 2021 est estimé à 51,8% (contre 57,1% en août) des niveaux de 2019, « dû, entre autres, à la fin de la période des congés et à une reprise encore très timide des voyages d’affaires. La situation se veut toujours fortement contrastée avec une meilleure performance du fret et des vols loisirs point-à-point », a rappelé la FNAM.

« On se réjouit que beaucoup de secteurs redémarrent, que la croissance reparte. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour le transport aérien. (…) On espérait que 2021 serait une année de reprise et puis on subit des stop and go », a déclaré sur BFM Business Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair International.

 
Quelques explications sur les raisons, de l'augmentation des prix des bois en France (et en Europe) et apparemment, aussi quand on peut en trouver ...

"La fourniture en bois massif, panneaux et autres OSB ont connu une envolée des prix jamais connue"

Lien Youtube :

 
Ca m'amuse toujours ces previsions d'inflation. Comme si un patron qui sort de deux annees de covid qui ont laminees son business allait augmenter ses employees? L'argent "magique" ca marche au niveau des etats, pas des entreprises.
 
Ca m'amuse toujours ces previsions d'inflation. Comme si un patron qui sort de deux annees de covid qui ont laminees son business allait augmenter ses employees? L'argent "magique" ca marche au niveau des etats, pas des entreprises.

Avec autant de clairvoyance de ta part sur cette crise et malheureusement non reconnue, il est assez étonnant de te voir trainer sur le forum et pas dans les couloirs du G20 qui vient de se terminer durant lequel tu aurais pu faire profiter l'ensemble des pays de ce monde, de tes capacités d'analyse et endiguer cette descente aux enfers que subit aussi bien des pays que des particuliers ...
 
Avec autant de clairvoyance de ta part sur cette crise et malheureusement non reconnue, il est assez étonnant de te voir trainer sur le forum et pas dans les couloirs du G20 qui vient de se terminer durant lequel tu aurais pu faire profiter l'ensemble des pays de ce monde, de tes capacités d'analyse et endiguer cette descente aux enfers que subit aussi bien des pays que des particuliers ...

Pff ce sont les meme qui nous annoncaient un chomage record qui nous annoncent une inflation record. Moi, mon approche c'est ed toujours prendre le contre-pied de ce que je lis dans les journeaux.
 
Pff ce sont les meme qui nous annoncaient un chomage record qui nous annoncent une inflation record. Moi, mon approche c'est ed toujours prendre le contre-pied de ce que je lis dans les journeaux.
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A contre-jour de la lumière pendante, à contre-poil, à non contre-expertise, ....
Bref on s'en contrefiche dans la joie et la bonne humeur, Pif Magazine, la référence des journaux
 

Covid: comment la crise a-t-elle touché l’Afrique ? par Antoine Bouët /Julie Kurtz / Abdoulaye Seck

23 novembre 2021

Au moment où l’INSEE publie les résultats d’une étude montrant que les inégalités de niveau de vie et la pauvreté monétaire sont restées stables en France en 2020 grâce aux mesures exceptionnelles prises par le gouvernement , il est intéressant de se demander si la crise économique liée à la COVID-19 s’est déroulée ailleurs de façon moins clémente pour les plus vulnérables. Prenons le cas de l’Afrique .


Extrait : Selon les dernières perspectives du Fonds monétaire international , la croissance de l'Afrique subsaharienne était de -1,9% en 2020, ce qui est mieux que le ralentissement de la croissance de l'Amérique latine et des Caraïbes (-7%), mais pire que l'Asie (-1%). Toutefois, comme la population africaine a augmenté de 2,5% en 2020, la baisse du PIB réel par habitant a été beaucoup plus importante : -4,3%. L'impact a été différencié selon les pays, les secteurs économiques et les niveaux de revenus, et ce sont les populations relativement vulnérables qui ont le plus souffert.

L’impact économique

Les pays africains sont de grands exportateurs de matières premières : pétrole (Nigeria, Angola, Libye), gaz naturel (Algérie, Nigeria), cobalt (RDC, Zambie, Afrique du Sud), aluminium (Afrique du Sud, Mozambique), étain (RDC, Rwanda, Nigeria), zinc (Namibie). La demande mondiale pour ces matières premières s'est effondrée début 2020. La moitié des pays africains, notamment le Soudan du Sud, l'Algérie, l'Angola, le Tchad, la Somalie et le Gabon, a été touchée l’an dernier par une détérioration des termes de l'échange - le rapport entre les prix des exportations d'un pays et les prix de ses importations.

Les recettes du tourisme constituent une autre source importante de revenus pour les économies africaines (Égypte, Afrique du Sud, Maroc, Tunisie). Selon l'Organisation mondiale du tourisme, les arrivées internationales ont chuté de 74% en 2020, avec 1 milliard d'arrivées internationales en moins et une perte de 1.300 milliards de dollars de recettes d'exportation au niveau mondial. L'Afrique a été la deuxième région la plus touchée.
Les transferts de fonds constituent une autre source essentielle de revenus pour les économies africaines, composant 27,4% du PIB au Lesotho, 13,5% en Gambie, 13,1% au Liberia en 2019. Selon les estimations de la Banque mondiale (2021), les envois de fonds en valeur ont diminué dans le monde entier en 2020 de 38,1% : 25,3% au Liberia, 24,8% au Lesotho, 24,1% au Mozambique.

Suite de l'analyse >>>

 
Dernière édition par un modérateur:
L'article est payé par les Allemands ? L'Allemagne qui a sauvé la zone Euro à moult reprise, quelle blague.
 
Un article intéressant qui devrait stimuler @Alplob


Fin de l'UE?
Certes certes mais Dieu que c'est long d'attendre !! C'est une horreur sans fin.
Vivement qu'on se débarrasse de ces européistes forcenés qui ne comprennent pas grand chose..
 

Tourisme mondial : les mêmes pertes qu’en 2020 ?

Le secteur du tourisme devrait encore cette année afficher une perte de 2000 milliards de dollars (1780 milliards d’euros) selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), l’embellie de l’été 2021 ayant fait place à de nouvelles incertitudes quant à la reprise en raison de la résurgence particulièrement en Europe de la pandémie de Covid-19

Extraits : Malgré les améliorations récentes, les taux de vaccination inégaux dans le monde et les nouvelles souches de Covid-19 pourraient avoir un impact sur une reprise déjà lente et fragile. La pression économique entraînée par la pandémie pourrait peser sur la demande de voyages, aggravée par la récente flambée des prix du pétrole et la déstabilisation des chaînes d’approvisionnement. Selon les dernières données de l’OMT, les arrivées de touristes internationaux en 2021 devraient rester « de 70 à 75% inférieures aux niveaux de 2019 », soit une baisse similaire à celle de 2020. L’économie du tourisme continuerait donc à être fortement frappée : le produit intérieur brut direct du tourisme pourrait perdre encore 2000 milliards de dollars, soit autant qu’en 2020, tandis que les exportations liées au tourisme devraient se maintenir à 700-800 millions de dollars, loin derrière les 1700 milliards de dollars enregistrés en 2019.

Selon l’OMT, les inégalités constatées dans le rythme de la reprise tiennent à « des degrés variables de restrictions de mobilité, de taux de vaccination et de confiance des voyageurs ». Alors que l’Europe (-53%) et les Amériques (-60%) ont bénéficié d’une amélioration relative au cours du troisième trimestre 2021, les arrivées en Asie et dans le Pacifique ont diminué de 95% par rapport à 2019, de nombreuses destinations restant fermées aux voyages non essentiels. L’Afrique et le Moyen-Orient ont enregistré des baisses respectives de 74% et 81% au troisième trimestre 2021 par rapport à 2019. Parmi les grandes destinations, la Croatie (-19%), le Mexique (-20%) et la Turquie (-35%) ont affiché les meilleurs résultats en juillet-septembre 2021, selon les informations actuellement disponibles.

 

Faut-il s’inquiéter de la dette COVID des émergents et des pays en développement ? Par Ayhan Kose Directeur du Groupe des perspectives de développement, Banque mondiale / Franziska Ohnsorge Responsable au Groupe d’étude des perspectives de développement de la Banque mondiale / Carmen M. Reinhart Professeur d'économie financière internationale, Harvard Kennedy School / Kenneth Rogoff Professeur d’économie à Harvard .

7 décembre 2021

Extrait : Lors de la récession planétaire provoquée par le COVID-19 l'année dernière, la dette publique mondiale a connu la plus forte augmentation jamais enregistrée en une seule année. Au niveau mondial, la dette publique a atteint en 2020 le record des cinq dernières décennies avec 97% du PIB et, dans les pays émergents et en développement, elle a atteint un record vieux de trois décennies avec 63% du PIB.

Ces chiffres s'ajoutent à l'envolée de la dette extérieure privée, qui pèse souvent sur les bilans publics en cas de crise, sans parler des tensions considérables qui pèsent sur les systèmes bancaires des pays émergents et en développement.
Que va-t-il advenir de cette dette ? Les économies émergentes et en développement peuvent être tentés de s'appuyer sur le rebond de la croissance et de l'inflation post-pandémique pour réduire le poids de la dette. Après la récession de l'an dernier l'économie mondiale a rebondi, avec la plus forte reprise après une récession mondiale depuis huit décennies. Cette reprise s'est accompagnée d'un rebond remarquablement précoce et rapide de l'inflation mondiale après une baisse exceptionnellement faible pendant la récession mondiale de l'année dernière (figure).

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Figure 1. Inflation / Figure 2. Pays émergents et en développement. Service total moyen de la dette extérieure / Figure 3. Taux d'intérêt et paiements dans les économies émergentes et en développement .

Suite de l'analyse >>>

 

La dette publique de la France remonte à 116,3% du PIB au 3e trimestre


L'endettement public de la France, qui s'est fortement creusé depuis le début de la crise sanitaire, avait culminé à la fin du premier trimestre 2021 à 118,1% du PIB.

Extrait : Alors que l'épidémie se poursuit, les comptes publics continuent de plonger dans le rouge. À la fin du troisième trimestre 2021, la dette publique au sens de Maastricht s'établit à 2 834,3 milliards d'euros, soit 116,3 % du PIB, indique l'Insee ce vendredi. Sur trois mois, la hausse atteint 72,3 milliards d'euros, soit 1,5 point de pourcentage.

La hausse est particulièrement marquée si l'on regarde la situation depuis le début de la pandémie : par rapport à fin 2019, la dette s'est creusée de 458 milliards d'euros, passant de 97,5% du PIB à 116,3%. Un niveau qui reste légèrement inférieur au plus haut atteint au premier trimestre 2021, à 118,1%. La dette nette augmente plus modérément que la dette brute (+41,5 milliards après +68,4 milliards au trimestre précédent) pour s'établir à 103,4 % du PIB.


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C'est bien continuons ! :hum: Et ca c'est la dette officielle qui ne tiens pas compte des charges futures liees au retraites et le reste , la c'est carrement l'Apocalysme ... :eek:
 
La seule solution est que la France se concentre sur l'initiative belt and Road de la Chine, ce qui pourrait réduire les dépassements de crédits en France. Écoute - moi,c,est pas mauvais. :grin: :dead:
 
Le Monde: A Shanghaï, la fête est finie.

"Un symbole de la tendance au repli sur soi du pays."

"Bah voyons" c'est surtout un dommage collateral de la politique sanitaire 0 covid. Sans covid le sois disant repli du pays n'empecherait pas les fetards de venir sur le Bund claquer des miliers d'euro.

Cette maniere de tout scenariser quand un sujet touche la Chine est juste debile. Etonnant qu'ils n'aient pas pu rattacher ca a Pengshuai ou aux Ouygours mais je n'ai pas la fin de l'article donc qui sait...