Crise économique mondiale / conséquences éco & sociales du covid

La BCE prévoit une profonde récession et "une incertitude exceptionnelle" (Ch. Lagarde )

La BCE s'attend à une baisse de 8,7% du PIB de la zone euro en 2020, avant un rebond de 5,2% en 2021 et de 3,3% en 2022, mais ces projections s'accompagnent d'une "incertitude exceptionnelle", selon Christine Lagarde, qui ajoute qu'il est donc plus probable que l'on bascule vers un scénario encore plus sombre.


Extrait : La Banque centrale européenne s'attend à une lourde récession provoquée par la crise sanitaire en zone euro cette année, suivie d'un rebond plus progressif, tandis que l'inflation restera loin de son objectif au moins jusqu'en 2022.
La région monétaire subit "une chute brutale de l'activité économique, du fait de la pandémie de coronavirus et des mesures prises pour la contenir", a résumé la présidente de l'institution Christine Lagarde lors d'une conférence de presse.

Manque de fiabilité des prévisions actuelles

La BCE s'attend à une baisse de 8,7% du PIB de la zone euro en 2020, avant un rebond de 5,2% en 2021 et de 3,3% en 2022, mais ces projections s'accompagnent d'une "incertitude exceptionnelle", selon Mme Lagarde .
Pour elle, tant la contraction que la reprise "dépendront de la durée et de l'efficacité" des mesures de confinement, des politiques de relance et de soutien de l'emploi, ainsi que de "l'impact durable" de la pandémie de coronavirus sur la demande.
Ces projections macroéconomiques sont celles du scénario "de base" de la BCE, dont les économistes ont préparé deux trajectoires "alernatives". Les trois séries de chiffres seront publiées dans un communiqué distinct jeudi.

 
Grande-Bretagne: Bentley supprime 1.000 emplois

Communique : Le constructeur britannique de voitures de luxe Bentley a annoncé vendredi la suppression de 1.000 emplois, soit un quart de ses effectifs, en raison de la baisse d'activité engendrée par la pandémie.
La marque, qui emploie 4.200 personnes au Royaume-Uni et appartient au groupe allemand Volkswagen, indique dans un communiqué avoir proposé des départs volontaires, sans exclure de licencier davantage de salariés. Cette annonce est un nouveau coup dur pour le secteur automobile britannique où les restructurations se multiplient.
Jeudi, Aston Martin, autre marque de luxe, avait annoncé 500 suppressions d'emplois, et la chaîne de concessionnaires Lookers 1.500. Le fabricant britannique de bolides McLaren a lui décidé de réduire ses effectifs de 1.200 personnes.


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Grande-Bretagne: Bentley supprime 1.000 emplois

Communique : Le constructeur britannique de voitures de luxe Bentley a annoncé vendredi la suppression de 1.000 emplois, soit un quart de ses effectifs, en raison de la baisse d'activité engendrée par la pandémie.
La marque, qui emploie 4.200 personnes au Royaume-Uni et appartient au groupe allemand Volkswagen, indique dans un communiqué avoir proposé des départs volontaires, sans exclure de licencier davantage de salariés. Cette annonce est un nouveau coup dur pour le secteur automobile britannique où les restructurations se multiplient.
Jeudi, Aston Martin, autre marque de luxe, avait annoncé 500 suppressions d'emplois, et la chaîne de concessionnaires Lookers 1.500. Le fabricant britannique de bolides McLaren a lui décidé de réduire ses effectifs de 1.200 personnes.


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Ce qui est rare est cher.
Tant que la vôtre n’est pas éborgnée tout va bien.
 
Grande-Bretagne: Bentley supprime 1.000 emplois

Communique : Le constructeur britannique de voitures de luxe Bentley a annoncé vendredi la suppression de 1.000 emplois, soit un quart de ses effectifs, en raison de la baisse d'activité engendrée par la pandémie.
La marque, qui emploie 4.200 personnes au Royaume-Uni et appartient au groupe allemand Volkswagen, indique dans un communiqué avoir proposé des départs volontaires, sans exclure de licencier davantage de salariés. Cette annonce est un nouveau coup dur pour le secteur automobile britannique où les restructurations se multiplient.
Jeudi, Aston Martin, autre marque de luxe, avait annoncé 500 suppressions d'emplois, et la chaîne de concessionnaires Lookers 1.500. Le fabricant britannique de bolides McLaren a lui décidé de réduire ses effectifs de 1.200 personnes.


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Achetez vous une Renault, le gouvernement a lancé un plan de licenciement relance
 
Allemagne : la pire chute de la production industrielle depuis 1991

Dans le détail, l'industrie automobile subit outre-Rhin un choc particulièrement violent, avec une baisse de 74,6% de sa production sur le mois d'avril.

Extrait :
La production industrielle en Allemagne a fortement reculé sur un mois en avril, chutant de 17,9%, du jamais vu depuis 1991, plombée par les effets de la pandémie de coronavirus, selon des chiffres officiels publiés ce lundi.
La production industrielle allemande connaît "son plus fort recul depuis le début de la série en janvier 1991", indique l'institut allemand de statistique Destatis.
En mars, l'indicateur avait déjà subit un fort recul de 8,9%, un chiffre révisé à la baisse par l'institut de statistique, qui l'avait précédemment estimé à 9,2%.
Sur un an, l'indicateur recule de 25,3% selon l'institut, alors que de nombreux sites sont restés fermés du fait de restrictions imposées par la pandémie, et que la demande a plongé.
Cette statistique est pire que les prévisions des analystes sondés par le fournisseur de services financiers Factset, qui tablaient sur un recul mensuel de 16%.

Niveau chomage c'est loin d'etre une bonne nouvelle pour l'economie en France l'etat va devoir encore emprunter et alourdir la dette qui est deja invraisemblable !
 
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Le géant pétrolier BP annonce 10.000 suppressions d'emplois dans le monde

«Nous allons maintenant entamer un processus qui va voir près de 10.000 personnes quitter BP - la plupart d'ici la fin de cette année», a annoncé le PDG.

Extrait :
Mauvais temps pour l'industrie pétrolière. Lors d'une conférence en ligne rendue publique ce lundi, le géant pétrolier britannique BP est revenu sur plusieurs aspects de sa stratégie des semaines à venir, et a annoncé plusieurs milliers de suppressions de postes à travers le monde. Ces dernières doivent lui permettre de se montrer plus agile et de se préparer à un renforcement des énergies renouvelables.

Le PDG de l'entreprise, Bernard Looney, a expliqué souhaiter répondre aux inquiétudes des salariés en partageant les plans de la direction avec eux. L'homme d'affaires est d'abord revenu sur le bilan de l'épidémie pour son groupe. «Au-delà de la tragédie humaine évidente, il y a eu des retombées économiques généralisées, ainsi que des conséquences pour notre industrie et notre entreprise», a-t-il relevé. La baisse des cours du pétrole, notamment, a forcé l'entreprise à «dépenser beaucoup plus que ce [qu'elle] gagne», des «millions de dollars chaque jour», entraînant une forte hausse de la dette nette du groupe, de l'ordre de six milliards de dollars en un trimestre.


Esperons que la chaine logistique ne sera pas trop touchee , entre le coronavirus , le coronawong , et l'ecroulement des prix du petrole il est miraculeux d'arriver a vendre encore des camions citernes ou des semi ! Ca va faire 1 an que cette comedie dure et ce n'est malheureusement pas fini , loin de la ! Restons optimiste :)
 
Les États-Unis sont entrés en récession en février après 128 mois d'expansion

Le National Bureau of Economic Research, qui fait autorité en la matière, a même revu sa définition en raison de la brutalité du choc provoqué par le coronavirus.

Communique : Les États-Unis sont entrés en récession en février après 128 mois d'expansion, selon le comité qui fait référence en la matière aux États-Unis, qui a même revu sa définition en raison de la brutalité du choc provoqué par la pandémie de coronavirus.
«Le pic de l'activité économique mensuelle s'est produit dans l'économie américaine en février 2020. Cet apogée marque la fin de l'expansion qui a commencé en juin 2009 et le début d'une récession. L'expansion a duré 128 mois», indique lundi le comité de datation des cycles économiques du National Bureau of Economic Research, qui fait autorité en la matière.
La définition traditionnelle d'une récession implique un déclin de l'activité économique durant deux trimestres d'affilée, mais le comité «a conclu que la magnitude sans précédent du déclin de l'emploi et de la production, et son étendue à l'ensemble de l'économie, méritent de présenter cet épisode comme une récession, même si elle devait s'avérer plus courte que les contractions précédentes», note le Comité dans un communiqué.

Une chute du PIB de 5% au premier trimestre


La pandémie qui a frappé les États-Unis en début d'année a fait presque 110.000 morts à ce jour selon des chiffres officiels et mis à genoux la première économie du monde. Dans tous les pays, les autorités locales ont pris des mesures de confinement plus ou moins sévère qui ont mis brutalement à l'arrêt des pans entiers de secteurs de l'économie comme le tourisme ou encore la restauration ainsi qu'une partie de la production manufacturière.
Plusieurs dizaines de millions d'Américains se sont inscrits au chômage depuis le mois de mars, et le PIB a chuté de presque 5% au premier trimestre. Les économistes prédisent qu'il va dévisser de quelque 20% au second trimestre quand les mesures de confinement touchaient la plus grande partie de la population.
La première économie du monde montre toutefois quelques signes de reprise après la réouverture partielle d'une partie des États fédérés et l'injection de 3.000 milliards de dollars d'aides aux entreprises et aux particuliers ainsi que des milliers de milliards de dollars supplémentaires sous forme de liquidités octroyées par la Banque centrale américaine.

 
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ils parlent ce moment de créer de l'inflation de manière artificielle en France.
Un moyen déguisé pour ne pas toucher aux impôts , mais obliger les francais à acheter leurs baguettes de pain plus cher. Et donc payer plus de TVA.
Vous en pensez quoi? (sachant que les employeurs ont déjà la tête sous l'eau, et que les salaires ne vont pas suivre cette inflation)
 
Les plans de relance budgétaire mettent en péril les États et le capitalisme (DWS/Deutsche Bank)

En permettant à des entreprises non compétitives de survivre, ces programmes de soutien faussent la concurrence. Mais il vont aussi faire exploser la dette publique. Et rien ne dit que la croissance ou l'inflation seront au rendez-vous pour la résorber, lit-on dans une note d'avertissement publiée par l'un des principaux gérant d'actifs mondiaux, DWS, la société de gestion d'actifs de la Deutsche Bank, première banque d'Allemagne.

Extrait :
Les plans de relance budgétaires massifs annoncés un peu partout pour lutter contre les dégâts économiques du coronavirus étaient nécessaires, mais ils sont dangereux à long terme, dit-on chez DWS, la gestion d'actifs cotée en Bourse de la Deutsche Bank, première banque d'Allemagne (NB: Deutsche AM a été rebaptisée DWS fin 2017 avant son introduction en Bourse).
Ces programmes vont faire exploser la dette publique qu'il faudra réduire et rien ne garantit que la croissance ou l'inflation le permettront, écrit Martin Moryson, chef économiste Europe de la société de gestion allemande, dans une note publiée jeudi.
"Ces programmes étaient sans aucun doute inévitables face à la gravité de la situation mais il est également certain qu'ils auront des effets collatéraux considérables à long terme", écrit-il.
"L'intervention des gouvernements dans l'économie comporte le risque d'importantes distorsions qui pourraient peser à terme sur la croissance de la productivité", argumente-t-il.

Il faudra rembourser, l'annulation de la dette n'étant pas une solution en raison des risques économiques et sociaux qu'elle comporte, selon Martin Moryson.

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Pas bon a la cloture hier ... En complement le plan d'injection des banques centrales pour relancer artificiellement les economies s'essoufle t-il vu le risque avere , ou est-ce un effet yoyo habituel ? :hum:
 
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Moi c'est le complot ourdi contre Asselineau qui m'a convaincu
Les comploteurs ont créé leur site internet pour tout déballer :

Lien retiré

(je poste ça ici, car le sujet Lien retiré a été fermé)
 
Jaguar Land Rover va supprimer 1.100 emplois

BANGALORE (Reuters) - Jaguar Land Rover (JLR) va supprimer environ 1.100 emplois intérimaires et va s'efforcer de réaliser un milliard de livres (1,1 milliard d'euros) d'économies supplémentaires pour faire face à la crise provoquée par le coronavirus, a annoncé lundi le groupe indien Tata Motors, propriétaire du constructeur automobile haut de gamme.

Communique : Tata Motors s'attend désormais à ce que sa filiale réalise 5 milliards de livres d'économies d'ici mars 2021, a précisé le directeur financier du groupe indien, PB Balaji, ajoutant que, sur cette somme, 3,5 milliards ont déjà été réalisées.
Les dépenses d'investissement de Jaguar Land Rover vont en outre être ramenées à 2,5 milliards de livres sur l'exercice en cours, contre plus de 3 milliards lors des années précédentes.
L'objectif de ces mesures est de préserver la trésorerie et d'établir des priorités dans les investissements, a dit PB Balaji à la presse.
Jaguar Land Rover, dont dépendent en grande partie les revenus de Tata Motors, a subi sur le trimestre janvier-mars une perte avant impôts de 501 millions de livres en raison de l'impact de 800 millions de livres provoqué par la pandémie de COVID-19.

Ralf Speth, qui dirige JLR depuis 2010, quittera ses fonctions à l'expiration de son contrat en septembre.


Deja que BMW a rachete Rolls Royce , Audi > Bentley nous ne sommes qu'en mesures de voir le declin de la civilisation ! Tout du moins pour ceux qui comprennent la situation , c'est pourtant l'evidence meme ! :cry: La fin du monde en fait ! :(
 
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Bruits de couloir : la BCE prépare la constitution d’une bad bank pour sortir les pertes des comptes des banques
 
Bruits de couloir : la BCE prépare la constitution d’une bad bank pour sortir les pertes des comptes des banques

Y a plein d'articles sur les sujets qui datent de 5 ou 6 jours
 
Qatar Airways ne prendra livraison d'aucun avion d'ici 2022
17 juin 2020
LONDRES (Reuters) - Qatar Airways ne prendra livraison d'aucun nouvel avion, qu'il s'agisse de Boeing ou d'Airbus, en 2020 et en 2021, a déclaré mercredi le directeur général de la compagnie aérienne, ajoutant que la pandémie de coronavirus aurait un impact sur les futures livraisons.

Communique :
"Beaucoup (de livraisons) seront reportées. Nous avons déjà informé à la fois Boeing et Airbus que nous ne prendrions livraison d'aucun appareil cette année et l'an prochain", a-t-il dit lors d'un entretien à la chaîne de télévision Sky News.
"Tous les autres appareils dont nous avions passé commande et qui étaient censés nous être livrés dans les deux ou trois prochaines années vont maintenant être reportés, sur une durée qui pourrait atteindre jusqu'à huit à dix ans."


EasyJet détaille le report de livraison des Airbus A320neo
17 juin 2020
La compagnie aérienne low cost easyJet a trouvé un accord avec Airbus pour le report de livraison de 24 monocouloirs à la période 2025-2027, soit cinq ans plus tard que prévu.

Extrait :
Annoncé dès avril, l’accord entre la spécialiste britannique du vol pas cher et l’avionneur européen a été précisé le 16 juin 2020. EasyJet explique dans un communiqué aux investisseurs que les 24 avions de la famille A320neo attendus entre juin 2020 et décembre 2021 voient leurs livraisons repoussées à 2025-2027. Au total, ce sont finalement 32 appareils, dont les dates de livraison initiales se situaient entre juin 2020 et décembre 2021, qui ont été reportés. Comme huit avions ont déjà été reportés de cette année financière à celle de 2022, « le nombre net de reports des exercices 2020, 2021 et 2022 est de 24 avions (soit 32 moins 8), comme annoncé le 9 avril 2020 ». Ces 24 avions « ont été initialement reportés au-delà de décembre 2022, et il a maintenant été convenu que ces avions seront livrés de FY2025 à FY2027 ».

 
Face à la crise, BMW va supprimer 6.000 emplois

Le groupe allemand va tailler dans ses effectifs en supprimant 6.000 emplois sur 126.016 fin 2019. Ces mesures impacteront principalement les sites allemands.

Extrait : Le constructeur automobile a annoncé vendredi une suppression de 6.000 emplois cette année. Un porte-parole du groupe allemand a indiqué à l'AFP que BMW allait tailler dans ses effectifs, notamment via des départs en retraite anticipés, sur fond de crise liée au coronavirus. "Après les mesures existantes de flexibilité", comme le chômage partiel, "des mesures supplémentaires sont nécessaires" et concerneront "principalement les sites allemands".
Par ailleurs, des contrats de 40 heures passeront à 38 et certains employés pourront choisir de bénéficier de huit jours de congés supplémentaires en renonçant à une partie du salaire.

 
Lufthansa n’écarte pas la faillite ou la vente de Brussels Airlines

Le groupe aérien Lufthansa pourrait laisser sa filiale belge Brussels Airlines tomber en faillite ou bien la vendre, rapporte le quotidien belge La Libre, qui cite des sources anonymes au sein du groupe allemand qui détient aussi la filiale suisse SWISS et l’autrichienne Austrian Airlines.

Communique :
La « direction de Brussels Airlines devrait rencontrer ce lundi celle de sa maison mère, le groupe Lufthansa, avec un plan déterminant son futur« , précise le quotidien, qui s’appuie sur une « source interne« .
Brussels Airlines, qui emploie 4.200 personnes, a annoncé en mai une réduction de 30% de sa flotte et d’un quart de ses effectifs pour tenter d’assurer sa survie après l’épidémie de coronavirus qui a lourdement pénalisé les compagnies aériennes, contraintes de clouer au sol leurs avions.
Des négociations sont en cours entre Lufthansa et le gouvernement belge qui s’est dit prêt le mois dernier à verser une aide de quelque 300 millions d’euros si l’avenir de Brussels Airlines était assuré.

J'espere que le gouvernement Belge ne va reediter la sequence Sabena et abandonner la compagnie !
 
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Airbus : plan de restructuration annoncé avant fin juillet, des milliers d’emploi menacés

De nouvelles réductions de cadence de production sont à envisager pour Airbus qui pourrait être amené à prendre des décisions « amères » et « difficiles » pour l’emploi « avant fin juillet« , a prévenu Guillaume Faury, le président exécutif de l’avionneur européen.

Communique :
Dans une lettre adressée aux près de 140.000 salariés du groupe et publiée par le journal La Tribune hier, Guillaume Faury leur indique qu’il a « l’intention de revenir » vers eux « avant fin juillet avec plus de détails » sur le « plan d’adaptation » du groupe, qui a déjà réduit de 40% sa production pour 2020 et 2021 comparé aux prévisions précédentes pour ces deux années, afin de faire face à la crise du covid-19.
Selon le patron d’Airbus, le niveau de trafic aérien de 2019 ne sera pas retrouvé au niveau mondial avant 2023 « au mieux« , « voire 2025 » : « L’ampleur de la crise du covid-19 pour notre secteur impose à Airbus de s’adapter. Cette adaptation signifie en fait une réduction significative du format de notre entreprise. Après des décennies de croissance ininterrompue, c’est une véritable épreuve. Elle nous contraint à des décisions amères« , ajoute Guillaume Faury dans sa lettre qui évoque aussi le besoin de « courage » face à « des décisions difficiles« . « Ces décisions sont malheureusement nécessaires pour protéger l’avenir de notre entreprise« , estime le dirigeant.
Il y a à peine un plus d’un mois, Airbus avait présenté aux syndicats l’extension du chômage partiel aux 48.000 salariés de la division Aviation civile en France. Le 14 mai, devant des cadres du groupe, Guillaume Faury avait déjà indiqué qu’un plan de restructuration comprenant des suppressions d’emplois serait nécessaire. Selon le quotidien britannique The Telegraph, la direction d’Airbus travaillerait à l’élaboration d’un plan de restructuration massif qui porterait sur la suppression de 10.000 postes.

 
Qantas va supprimer 20% des effectifs, soit 6.000 emplois

Qantas compte réduire d’au moins 20% des effectifs, soit 6.000 postes sur 29.000, dont la moitié à des postes non-opérationnels et au sol et l’autre moitié parmi le personnel de cabine, les pilotes et les ingénieurs, dans le cadre d’un plan de restructuration lancé à la suite de la crise du coronavirus.

Communique : Elle prévoit également de mettre au chômage technique 15.000 autres salariés jusqu’à ce que l’activité se redresse. Ce plan de restructuration qui, avec la baisse des dépenses de carburant, devrait permettre d’économiser environ 15 milliards de dollars australiens (9,19 milliards d’euros), s’accompagnera d’une augmentation de capital via une levée de fonds propres jusqu’à 1,9 milliard de dollars australiens (1,16 milliard d’euros) pour soutenir sa trésorerie.
La compagnie australienne a également déclaré aujourd’hui qu’elle allait immobiliser 100 avions (sur quelque 140 que compte sa flotte) pour une période maximale de 12 mois et retirer immédiatement les Boeing 747 restants, six mois avant la date prévue, compte tenu des restrictions de voyage imposées par le gouvernement australien.
L’Australie ayant fermé ses frontières jusqu’à la fin de l’année pour tenter de contenir la pandémie du coronavirus, Qantas ne devrait pas relancer son réseau international avant 2021. Alors que les vols intérieurs ont commencé à reprendre, la compagnie australienne estime atteindre 40% de sa capacité en juillet, 70% en 2021 avant un retour à la normal pour 2022.


Swissport va supprimer plus de 4 000 emplois au Royaume-Uni

Swissport, spécialiste des services aéroportuaires, va supprimer de plus de 4.000 emplois au Royaume-Uni, soit près de la moitié de ses effectifs dans le pays.

Communique : « L’épidémie de Covid-19 nous a fait beaucoup mal« , a annoncé hier dans une déclaration hier Jason Holt, patron du groupe pour le Royaume-Uni et l’Irlande. Présent dans de nombreux aéroports britanniques comme Londres-Heathrow et Londres-Gatwick, le groupe suisse a déclaré devoir réduire sa taille pour survivre à la crise.
Ses difficultés ont commencé avec la faillite de la compagnie aérienne régionale britannique Flybe en mars, l’une des premières victimes de la crise sanitaire. Par la suite, la mise à l’arrêt du trafic aérien pendant le confinement a plombé son activité, avec par exemple une baisse de chiffre d’affaires de 75% en mai. Aujourd’hui, la situation ne s’améliore pas au Royaume-Uni en raison de la quarantaine mise en place pour les voyageurs arrivant dans le pays, ainsi que de l’absence de plan d’aide au secteur contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays.
Selon un porte-parole du groupe, « il n’y a tout simplement pas assez d’avions qui volent pour que notre activité se poursuive comme avant le Covid-19 et cela sera le cas pour quelque temps encore« . Swissport emploie 8.500 personnes au Royaume-Uni qui s’occupent par exemple de l’enregistrement des voyageurs, de leurs bagages ou encore du chargement et déchargement du fret. Le groupe suisse, filiale du conglomérat chinois HNA, est présent dans 300 aéroports dans le monde. Il avait déjà décidé de déclarer en faillite deux de ses filiales belges à l’aéroport de Bruxelles, menaçant près de 1.500 emplois.

 
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Reprise progressive mais incomplète de l'activité des services

PARIS (Reuters) - Principaux résultats définitifs, publiés vendredi, des enquêtes Markit auprès des directeurs d'achat du secteur des services en Europe:


* ZONE EURO - LA CHUTE DE L'ACTIVITÉ S'EST ATTÉNUÉE EN JUIN

Extrait :
La contraction de l'activité du secteur des services dans la zone euro s'est nettement atténuée en juin grâce à la levée partielle des mesures de confinement dans la plupart des pays de la région, montrent les résultats définitifs de l'enquête mensuelle de l'institut ISH Markit auprès des directeurs d'achats du secteur.
L'indice PMI sectoriel est remonté à 48,3 après 30,5 en mai, dépassant nettement la première estimation qui l'avait donné à 47,3 le mois dernier.
La demande a toutefois encore reculé et les entreprises ont continué de réduire leurs effectifs, pour le quatrième mois d'affilée.
L'indice PMI composite de la zone euro, qui rassemble services et industrie manufacturière, est remonté à 48,5 après 31,9 en mai et 47,5 en estimation "flash", se rapprochant du seuil de 50 au-dessus duquel il traduit une croissance de l'activité globale du secteur privé.
"L'amélioration du climat des affaires nourrit l'espoir de voir le PIB renouer avec la croissance au troisième trimestre", commente Chris Williamson, économiste en chef d'IHS Markit.

* ALLEMAGNE - LA FAIBLESSE DE LA DEMANDE FREINE LA REPRISE

BERLIN - La faiblesse de la demande ralentit la reprise de l'activité du secteur allemand des services, montre l'enquête mensuelle d'IHS Markit.
L'indice PMI sectoriel s'est certes redressé à 47,3 après 32,6 en mai, dépassant même une première estimation qui l'avait donné à 45,8, mais il continue de traduire une contraction de l'activité.
Le PMI composite, qui rassemble les données des enquêtes dans les services et dans l'industrie manufacturière, reste lui aussi inférieur au seuil de 50 puisqu'il ne remonte qu'à 47,0 après 32,3 en mai et 45,8 en estimation "flash".