Ca je continue à le penser.L'auto confinement de l'ensemble de la Chine à un stade peu avancé pour ces provinces, quand bien même il n'était pas aussi imposé/hermétique que celui de Wuhan a probablement été l'élément qui a sauvé le pays de la pandémie. Le seul confinement du Hubei ne l'aurait pas évité.
Ce dont je doute plus, c'est de l'origine chinoise du virus.
Et qu'il ait existé une quelconque chance d'échapper à la pandémie... à part le masque.
Le facteur que tu as cité fonctionne un peu comme une masse critique.
Il semble en effet rationel de penser qu'un fort taux d'asymptomatiques induit une forte probabilité de super-spreader qui le deviendraient par accumulation de faibles charges virales reçues et pourraient ainsi se mettre à émettre de fortes charges virales.
Mais c'est perturbant parce que si une certaine concentration de personnes contaminées à bas bruit favorise le déclenchement de l'emballement, alors quand on est "à bas bruit", on a intérêt à une forte mobilité des personnes plutôt qu'à un cloisonnement.
Je comprend la stratégie chinoise en février du cloisonnement comme une solution pour identifier les zones où l'emballement était sur le point de débuter en laissant au virus le temps de s'exprimer en quelque sorte. Qu'il n'y ait pas eu de telle zone est heureux, mais statistiquement, c'était très cohérent avec une origine du virus à Wuhan à une époque peu reculée.
Le second terme de cette cohérence est remis en cause par cette donné désormais admise de circulation sur toute la planète à bas bruit et depuis fort longtemps.
D'où mes doutes.
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