¥ - Coronavirus (covid-19) suivi et évolution en Chine & Asie (pas de débats ici, utiliser "Politique de gestion du covid en Chine assouplie")

Vos inquietudes a propos de la situation sanitaire due au coronavirus (2019-ncov)

  • Je ne suis pas inquiet !

    Votes: 56 37,6%
  • Je suis tres inquiet !

    Votes: 36 24,2%
  • Je n'envisage pas de quitter la Chine !

    Votes: 40 26,8%
  • A partir de 500 victimes je quitte la Chine !

    Votes: 6 4,0%
  • A partir de 1000 victimes je quitte la Chine !

    Votes: 4 2,7%
  • Au dessus de 2000 victimes je quitte la Chine !

    Votes: 4 2,7%
  • Pensez vous que le gouvernement va stabiliser la situation dans les jours a venir ? Oui

    Votes: 31 20,8%
  • Pensez vous que le gouvernement va stabiliser la situation dans les jours a venir ? Non

    Votes: 38 25,5%
  • J'envisage serieusement de quitter la Chine si les etudes de mes enfants sont compromises !

    Votes: 7 4,7%
  • J'envisage serieusement de quitter la Chine si cette situation dure trop longtemps !

    Votes: 49 32,9%

  • Nombre total d'électeurs
    149
hk2.jpg
1643430662905.png


1643082545313.png
1643397690307.png


1625649437701.png
1643397737890.png

 
Dernière édition:
18 cas sur une population de plus de 10 millions d'habitants........
Autant sur un model type Europe/Etats unis, le virus peut avoir des croissances exponentielles, dût à nos modèles socio-politiques et aux moyens attribués, autant si vous avez les moyens politiques et matériels de limiter les entrées venant des foyers principaux (Europe, USA...), de tracer les chaines de contamination et d'isoler les cas COVID et leurs périphéries, ça peut calmer une épidémie. Ca demande beaucoup de sacrifice, mais c'est possible je pense.
 
hk2.jpg
1643490567673.png

1643082545313.png
1643490488475.png

1625649437701.png
1643490733538.png
 
Dernière édition:
Une dose de rappel de Coronavac augmente l'immunité contre le COVID-19 : étude

1643491205234.png
2022-01-29

Une équipe de scientifiques chinois a signalé qu'une troisième dose d'un vaccin inactivé COVID-19 pouvait renforcer efficacement l'immunité des personnes contre le coronavirus, y compris la variante Omicron fortement mutée.

Communique : Des scientifiques de l'Académie chinoise des sciences (CAS), du Peking Union Medical College, de l'Académie des sciences médicales militaires et des National Institutes for Food and Drug Control ont examiné des échantillons de sérum provenant de personnes ayant reçu deux ou trois doses du vaccin inactivé Coronavac.

Ils ont constaté que les taux de séroconversion des anticorps neutralisants étaient respectivement de 3,3 % et de 95 % pour les personnes ayant reçu deux et trois doses, selon une étude publiée vendredi dans Nature.

Les chercheurs ont également isolé 323 anticorps monoclonaux (AcM) humains dérivés de cellules B à mémoire chez les personnes ayant reçu trois doses du vaccin, dont la moitié reconnaissait le domaine de liaison au récepteur, l'antigène de la protéine de pointe du virus.

Selon l'étude, les traitements thérapeutiques à l'aide d'anticorps monoclonaux représentatifs et largement neutralisants se sont révélés hautement protecteurs contre les infections par le SRAS-CoV-2 Beta et Omicron chez la souris.

Les chercheurs ont estimé qu'une dose de rappel du vaccin pourrait contribuer à protéger contre les symptômes graves du COVID-19, bien que le titre moyen des anticorps de neutralisation de l'Omicron chez les personnes ayant reçu trois doses ait été inférieur à celui du virus original.

Wang Xiangxi, chercheur à l'Institut de biophysique de la CAS et coauteur de l'article, a déclaré que les résultats de l'étude rationalisaient l'utilisation des schémas d'immunisation à trois doses.

 
Le monde opte pour la stratégie de l'immunité collective
alors qu'en Chine c'est stratégie 0 COVID

C'est pas viable sur le long terme, sauf si la pandémie disparaît été 2022
 
Une dose de rappel de Coronavac augmente l'immunité contre le COVID-19 : étude

2022-01-29

Une équipe de scientifiques chinois a signalé qu'une troisième dose d'un vaccin inactivé COVID-19 pouvait renforcer efficacement l'immunité des personnes contre le coronavirus, y compris la variante Omicron fortement mutée.

Communique : Des scientifiques de l'Académie chinoise des sciences (CAS), du Peking Union Medical College, de l'Académie des sciences médicales militaires et des National Institutes for Food and Drug Control ont examiné des échantillons de sérum provenant de personnes ayant reçu deux ou trois doses du vaccin inactivé Coronavac.

Ils ont constaté que les taux de séroconversion des anticorps neutralisants étaient respectivement de 3,3 % et de 95 % pour les personnes ayant reçu deux et trois doses, selon une étude publiée vendredi dans Nature.

Les chercheurs ont également isolé 323 anticorps monoclonaux (AcM) humains dérivés de cellules B à mémoire chez les personnes ayant reçu trois doses du vaccin, dont la moitié reconnaissait le domaine de liaison au récepteur, l'antigène de la protéine de pointe du virus.

Selon l'étude, les traitements thérapeutiques à l'aide d'anticorps monoclonaux représentatifs et largement neutralisants se sont révélés hautement protecteurs contre les infections par le SRAS-CoV-2 Beta et Omicron chez la souris.

Les chercheurs ont estimé qu'une dose de rappel du vaccin pourrait contribuer à protéger contre les symptômes graves du COVID-19, bien que le titre moyen des anticorps de neutralisation de l'Omicron chez les personnes ayant reçu trois doses ait été inférieur à celui du virus original.

Wang Xiangxi, chercheur à l'Institut de biophysique de la CAS et coauteur de l'article, a déclaré que les résultats de l'étude rationalisaient l'utilisation des schémas d'immunisation à trois doses.

Ils ne peuvent pas dire le contraire et puis c’est comme tout, tant qu’on y croit.

The two vaccines were 52% effective against Delta infection and 60% for symptomatic disease, researchers wrote in a peer-reviewed paper.

The study did not generate sufficient data to deliver effectiveness readings for the two vaccines separately or by age groups, researchers from a local disease control authority and two Chinese universities said in a paper published in the Annals of Internal Medicine.

The data is based on an analysis of more than 100 infections and more than 10,000 of their close contacts during a Delta outbreak in the southern Chinese province of Guangdong in May and June last year.
 
Voilà ce qu'est un vrai leadership, n'en déplaise à certains.




comme d'hab on se demande vraiment pourquoi tu es contre le pass et la vaccination ARNm en France alors que tu acclames la chose poussée à l'extrême à Singapore :)
 
Voilà ce qu'est un vrai leadership, n'en déplaise à certains.

1643515076695.png

Comme aurait pu citer le regrette Bernard Blier " Excusez moi de vous contrarier au sujet du leadership et cela sans vouloir vous porter ombrage et emettre des doutes a ce que vous avez peut-etre entre les 2 oreilles " mais si on se rapporte a la population de Shanghai en ratio on aurait eu environ 200000 contaminations dans les 7 jours avec un taux de vaccination optimal a Singapour (36000 cas) , et des mesures sanitaires rigoureuses ! Apres certes tout est relatif et certains egalement me diront que le vivre avec et un plus , mais quand j'observe l'emoi pour 5 ou 6 cas dans le mois a Shanghai , j'ai des doutes ? :hum:

Et encore une fois ce que tout le monde souhaite c'est une disparition de ce satane virus ou un booster efficace , cela ne nous fait pas plaisir loin de la ce qui se passe , dans mon cas j'esperai un drastique diminution des cas a Singapour , car nous aimons Singapour ... Mais bon je garde espoir et a chacun sa vision de la situation ... :calin:

Apres au niveau mondial et dans certains pays quand on estime atteindre 60 % des populations contaminees dans un futur tres proche , faites les calculs sur une base d'un milliard 450 millions en Chine ... Je rajoute de mon point de vu qu'il vaut mieux perdre 1 point de PIB voir 2 avec la tentative " zero covid " plutot qu'une revolution populaire ...
 
Dernière édition:


Huang also said the isolation period for confirmed cases in the loop had been halved to seven days.



“Experts found that many [positive] personnel entering the country had been infected in the past or had recovered, and their infectivity was extremely low,”

Espérons que cette approche fasse son chemin et soit un jour appliquée à toutes les personnes pas seulement pour les JO
 
hk2.jpg
1643600820978.png

1643082545313.png
1643600630747.png


1625649437701.png
1643600584132.png

 
Hong Kong se prépare à abandonner la stratégie du 0-Covid.
Avec les récents clusters d'Omicron qui ne sont pas encore maîtrisés, avec des chaines de transmission non identifiées, de plus en plus de voix, parmi les experts et officiels, prônent un abandon de la politique du 0-Covid, en faveur d'un "vivre avec le virus".
Principaux obstacles :
- cela remet en cause la possibilité de l'ouverture de la frontière avec le Mainland (ouverture qui de toute façon était l'arlésienne, sans cesse repoussée, avec des conditions qui une fois qu'elles étaient atteintes se voyaient durcies au point qu'aujourd'hui on ne sait même plus dans quelles conditions cette ouverture pourrait être envisagée)
- le taux de vaccination parmi les personnes âgées, et donc les plus vulnérables, est ridiculement bas (seuls 20% des plus de 80 ans ont reçu 2 doses, et 1% pour 3 doses ...), et rien ne semble envisagé pour y remédier.
Cela prendra donc certainement encore beaucoup de temps ... à moins que les clusters deviennent incontrôlables, et qu'il ne soit matériellement plus possible d'hospitaliser tous les patients positifs (en grande majorité asymptomatiques), ni d'envoyer les cas contacts en centre de détention quarantaine… C'est ce que de nombreux lecteurs appellent de tous leurs vœux, depuis très longtemps, dans les commentaires des articles concernant le Covid.

 
- le taux de vaccination parmi les personnes âgées, et donc les plus vulnérables, est ridiculement bas (seuls 20% des plus de 80 ans ont reçu 2 doses, et 1% pour 3 doses ...)
c'est sur que ca n'aide pas... au global seulement 64% de double dose et 12.5% de triple dose
 
Hong Kong se prépare à abandonner la stratégie du 0-Covid.

Merci de nous faire partager tes dons de voyance. Tu repares aussi les motos par telepathie? Moi ca m'interesse :grin:

jjsphere_lifestyle-billet-humeur_petites-annonces-telepathie_mamadou-ngueye_1.jpg
 
Dernière édition:
hk2.jpg
1643752654116.png


1643082545313.png
1643671860629.png


1625649437701.png
1643672044068.png
 
Dernière édition:
Capture d’écran 2022-02-01 à 10.49.47.png
 
En mode Hercule Poirot.

Souris par-ci, souris par-là.

La variante Omicron du coronavirus pourrait-elle avoir évolué chez la souris ? De nouvelles recherches indiquent que la variante hautement infectieuse du SRAS-CoV-2 connue sous le nom d’Omicron pourrait être passée de l’homme à l’animal, et inversement.

Une étude évaluée par des pairs et intitulée « Evidence for a mouse origin of the SARS-CoV-2 Omicron variant », publiée dans le numéro du mois dernier du Journal of Genetics and Genomics, a examiné l’accumulation rapide de mutations dans la variante Omicron et a tenté de comprendre comment et pourquoi le virus a acquis les mutations qu’il a acquises en si peu de temps.

La mutation Omicron a été détectée pour la première fois par des scientifiques sud-africains le 24 novembre 2021 et a été classée comme une variante d’intérêt par l’Organisation mondiale de la santé, principalement en raison de sa propagation rapide et d’un nombre élevé de mutations inhabituelles.
Alors que deux théories dominantes existaient déjà parmi les scientifiques pour expliquer comment Omicron s’est développé exactement, une équipe de chercheurs de l’Académie chinoise des sciences à Pékin a trouvé des preuves d’une troisième théorie qui suggère qu’Omicron a pu muter et évoluer chez les souris.

La première théorie concernant la façon dont Omicron a évolué de façon si importante sans être détecté jusqu’en novembre émet l’hypothèse qu’il aurait pu se propager de façon cryptique, se développant et mutant dans une population où la surveillance virale et la technologie de séquençage étaient insuffisantes. Dans ce cas, il aurait pu se propager sans être détecté jusqu’à ce qu’il atteigne l’Afrique du Sud, où des technologies avancées l’ont repéré. Toutefois, les chercheurs ont suggéré que ce scénario est hautement improbable, car les étapes intermédiaires de l’évolution d’Omicron auraient quand même dû être captées par des personnes voyageant d’un pays à l’autre.

La deuxième hypothèse suggère qu’Omicron pourrait s’être développé chez une seule personne, un patient atteint d’une infection chronique qui a fourni un environnement hôte approprié pour que le virus puisse muter et s’adapter sur une longue période. Ce phénomène a déjà été observé chez des patients atteints d’une infection chronique par le COVID-19 et dont le système immunitaire est compromis, mais jamais dans une mesure aussi importante que celle observée chez Omicron, qui a accumulé plus de 50 mutations.

La troisième option. Insatisfaite de ces deux options, l’équipe de recherche de Pékin a entrepris d’étudier la possibilité d’une troisième option, selon laquelle une mutation antérieure serait passée de l’homme à la souris dans le courant de l’année 2020, aurait muté discrètement en se propageant parmi les souris pendant plus d’un an, avant de revenir à l’homme vers la fin de l’année 2021.

Depuis le début de la pandémie, le SRAS-CoV-2 a prouvé à plusieurs reprises qu’il était capable de se propager à d’autres espèces avec une relative facilité. Il a été détecté chez des chats et des chiens, des hyènes et des hippopotames, des furets et des hamsters, et même chez un léopard sauvage. En fait, des millions de visons ont été abattus dans des fermes en Europe en 2020 après que l’on ait découvert que le virus circulait parmi les espèces. Il n’est donc pas impossible de suggérer qu’il ait pu passer aux souris à un moment donné au cours des deux dernières années.

Afin de prouver leur hypothèse, l’équipe de recherche a identifié les mutations acquises par Omicron avant son apparition et a testé si le spectre moléculaire des mutations correspondait ou non à l’environnement cellulaire des hôtes humains.

Selon des études antérieures menées par la même équipe, les génomes de nombreux virus à ARN mutés ont tendance à acquérir davantage de mutations dans des bases particulières, en fonction de l’espèce dans laquelle ils se répliquent. Cela signifie que les génomes des virus dépendent de processus et de mécanismes spécifiques à l’espèce pour se diviser et évoluer. Par conséquent, des types de mutations spécifiques seront très répandus en fonction de l’espèce dans laquelle le virus a évolué.

Dans ce cas, en testant les mutations d’Omicron avant l’épidémie, l’équipe de recherche a constaté des dissemblances importantes entre le spectre moléculaire d’Omicron et le spectre moléculaire de plusieurs variantes différentes connues pour avoir évolué chez l’homme, y compris celui de trois variantes qui ont évolué chez des patients chroniques atteints de COVID-19.Par conséquent, la structure moléculaire d’Omicron était incompatible avec le spectre moléculaire standard des variants qui se sont développés chez l’homme.

À la lumière de ce constat, les scientifiques ont cherché à déterminer quelles espèces d’hôtes non humaines auraient pu être à l’origine des mutations du virus. Pour ce faire, ils ont récupéré 17 séquences de virus de l’hépatite murine (souris), 13 coronavirus canins, 54 coronavirus félins, 23 coronavirus bovins (bovins) et 110 coronavirus porcins (porcins) Delta.

L’équipe de recherche s’est ensuite attachée à comparer le spectre moléculaire d’Omicron à celui de ces séquences, en utilisant des analyses basées sur l’amarrage (docking) moléculaire afin de déterminer si les mutations de la protéine de pointe d’Omicron pouvaient être associées à des adaptations réalisées par le virus chez d’autres espèces hôtes. En effet, les chercheurs ont constaté que les mutations de la protéine de pointe Omicron présentaient un chevauchement important avec les mutations du virus SARS-CoV-2 adapté à la souris.

Plusieurs des mutations d’Omicron ont permis à la variante du coronavirus de se lier étroitement aux souris et aux rats, mais n’auraient pas été aussi efficaces lorsqu’il s’agissait de se lier aux humains, ce qui rend très improbable leur développement ailleurs que chez les rongeurs. Alors qu’à l’origine, au début de la pandémie, on avait signalé que les souris étaient de mauvais hôtes pour le virus, l’apparition de différents variants a permis à plusieurs d’entre eux d’infecter des souris.

Par exemple, les variants portant la mutation de pointe spécifique N501Y étaient relativement courants chez les patients humains, mais ils étaient également capables d’infecter les souris, ce qui permettait potentiellement à la maladie de passer de l’homme à la souris et de se propager parmi les espèces de rongeurs.

Une fois le passage de l’homme à la souris effectué, l’infection aurait pu se propager librement chez les souris, évoluant et s’adaptant de manière indépendante, alors même que d’autres variantes, comme Delta, continuaient à se propager chez l’homme, jusqu’à ce qu’une occasion se présente pour la variante de la souris, alors complètement mutée, de revenir dans l’espèce humaine.

En outre, la recherche a suggéré que, tout en évoluant chez les souris, le virus a développé des mutations associées à l’échappement immunitaire, ce qui explique sa propagation rapide chez l’homme.

Cette étude, souligne l’équipe de recherche, met en évidence « la nécessité de la surveillance et du séquençage des virus chez les animaux, en particulier ceux qui sont en contact étroit avec les humains. » En effet, les humains constituent le plus grand groupe connu de porteurs du SRAS-CoV-2 et entrent fréquemment en contact avec d’autres animaux, qu’il s’agisse d’animaux de compagnie, d’animaux sauvages ou de bétail.

« Étant donné la capacité du SRAS-CoV-2 à passer d’une espèce à l’autre, il est probable que les populations mondiales seront confrontées à d’autres variantes d’origine animale jusqu’à ce que la pandémie soit bien maîtrisée », conclut l’étude.

1643687303654.jpeg
 
En mode Hercule Poirot.

Souris par-ci, souris par-là.

La variante Omicron du coronavirus pourrait-elle avoir évolué chez la souris ? De nouvelles recherches indiquent que la variante hautement infectieuse du SRAS-CoV-2 connue sous le nom d’Omicron pourrait être passée de l’homme à l’animal, et inversement.

Une étude évaluée par des pairs et intitulée « Evidence for a mouse origin of the SARS-CoV-2 Omicron variant », publiée dans le numéro du mois dernier du Journal of Genetics and Genomics, a examiné l’accumulation rapide de mutations dans la variante Omicron et a tenté de comprendre comment et pourquoi le virus a acquis les mutations qu’il a acquises en si peu de temps.

La mutation Omicron a été détectée pour la première fois par des scientifiques sud-africains le 24 novembre 2021 et a été classée comme une variante d’intérêt par l’Organisation mondiale de la santé, principalement en raison de sa propagation rapide et d’un nombre élevé de mutations inhabituelles.
Alors que deux théories dominantes existaient déjà parmi les scientifiques pour expliquer comment Omicron s’est développé exactement, une équipe de chercheurs de l’Académie chinoise des sciences à Pékin a trouvé des preuves d’une troisième théorie qui suggère qu’Omicron a pu muter et évoluer chez les souris.

La première théorie concernant la façon dont Omicron a évolué de façon si importante sans être détecté jusqu’en novembre émet l’hypothèse qu’il aurait pu se propager de façon cryptique, se développant et mutant dans une population où la surveillance virale et la technologie de séquençage étaient insuffisantes. Dans ce cas, il aurait pu se propager sans être détecté jusqu’à ce qu’il atteigne l’Afrique du Sud, où des technologies avancées l’ont repéré. Toutefois, les chercheurs ont suggéré que ce scénario est hautement improbable, car les étapes intermédiaires de l’évolution d’Omicron auraient quand même dû être captées par des personnes voyageant d’un pays à l’autre.

La deuxième hypothèse suggère qu’Omicron pourrait s’être développé chez une seule personne, un patient atteint d’une infection chronique qui a fourni un environnement hôte approprié pour que le virus puisse muter et s’adapter sur une longue période. Ce phénomène a déjà été observé chez des patients atteints d’une infection chronique par le COVID-19 et dont le système immunitaire est compromis, mais jamais dans une mesure aussi importante que celle observée chez Omicron, qui a accumulé plus de 50 mutations.

La troisième option. Insatisfaite de ces deux options, l’équipe de recherche de Pékin a entrepris d’étudier la possibilité d’une troisième option, selon laquelle une mutation antérieure serait passée de l’homme à la souris dans le courant de l’année 2020, aurait muté discrètement en se propageant parmi les souris pendant plus d’un an, avant de revenir à l’homme vers la fin de l’année 2021.

Depuis le début de la pandémie, le SRAS-CoV-2 a prouvé à plusieurs reprises qu’il était capable de se propager à d’autres espèces avec une relative facilité. Il a été détecté chez des chats et des chiens, des hyènes et des hippopotames, des furets et des hamsters, et même chez un léopard sauvage. En fait, des millions de visons ont été abattus dans des fermes en Europe en 2020 après que l’on ait découvert que le virus circulait parmi les espèces. Il n’est donc pas impossible de suggérer qu’il ait pu passer aux souris à un moment donné au cours des deux dernières années.

Afin de prouver leur hypothèse, l’équipe de recherche a identifié les mutations acquises par Omicron avant son apparition et a testé si le spectre moléculaire des mutations correspondait ou non à l’environnement cellulaire des hôtes humains.

Selon des études antérieures menées par la même équipe, les génomes de nombreux virus à ARN mutés ont tendance à acquérir davantage de mutations dans des bases particulières, en fonction de l’espèce dans laquelle ils se répliquent. Cela signifie que les génomes des virus dépendent de processus et de mécanismes spécifiques à l’espèce pour se diviser et évoluer. Par conséquent, des types de mutations spécifiques seront très répandus en fonction de l’espèce dans laquelle le virus a évolué.

Dans ce cas, en testant les mutations d’Omicron avant l’épidémie, l’équipe de recherche a constaté des dissemblances importantes entre le spectre moléculaire d’Omicron et le spectre moléculaire de plusieurs variantes différentes connues pour avoir évolué chez l’homme, y compris celui de trois variantes qui ont évolué chez des patients chroniques atteints de COVID-19.Par conséquent, la structure moléculaire d’Omicron était incompatible avec le spectre moléculaire standard des variants qui se sont développés chez l’homme.

À la lumière de ce constat, les scientifiques ont cherché à déterminer quelles espèces d’hôtes non humaines auraient pu être à l’origine des mutations du virus. Pour ce faire, ils ont récupéré 17 séquences de virus de l’hépatite murine (souris), 13 coronavirus canins, 54 coronavirus félins, 23 coronavirus bovins (bovins) et 110 coronavirus porcins (porcins) Delta.

L’équipe de recherche s’est ensuite attachée à comparer le spectre moléculaire d’Omicron à celui de ces séquences, en utilisant des analyses basées sur l’amarrage (docking) moléculaire afin de déterminer si les mutations de la protéine de pointe d’Omicron pouvaient être associées à des adaptations réalisées par le virus chez d’autres espèces hôtes. En effet, les chercheurs ont constaté que les mutations de la protéine de pointe Omicron présentaient un chevauchement important avec les mutations du virus SARS-CoV-2 adapté à la souris.

Plusieurs des mutations d’Omicron ont permis à la variante du coronavirus de se lier étroitement aux souris et aux rats, mais n’auraient pas été aussi efficaces lorsqu’il s’agissait de se lier aux humains, ce qui rend très improbable leur développement ailleurs que chez les rongeurs. Alors qu’à l’origine, au début de la pandémie, on avait signalé que les souris étaient de mauvais hôtes pour le virus, l’apparition de différents variants a permis à plusieurs d’entre eux d’infecter des souris.

Par exemple, les variants portant la mutation de pointe spécifique N501Y étaient relativement courants chez les patients humains, mais ils étaient également capables d’infecter les souris, ce qui permettait potentiellement à la maladie de passer de l’homme à la souris et de se propager parmi les espèces de rongeurs.

Une fois le passage de l’homme à la souris effectué, l’infection aurait pu se propager librement chez les souris, évoluant et s’adaptant de manière indépendante, alors même que d’autres variantes, comme Delta, continuaient à se propager chez l’homme, jusqu’à ce qu’une occasion se présente pour la variante de la souris, alors complètement mutée, de revenir dans l’espèce humaine.

En outre, la recherche a suggéré que, tout en évoluant chez les souris, le virus a développé des mutations associées à l’échappement immunitaire, ce qui explique sa propagation rapide chez l’homme.

Cette étude, souligne l’équipe de recherche, met en évidence « la nécessité de la surveillance et du séquençage des virus chez les animaux, en particulier ceux qui sont en contact étroit avec les humains. » En effet, les humains constituent le plus grand groupe connu de porteurs du SRAS-CoV-2 et entrent fréquemment en contact avec d’autres animaux, qu’il s’agisse d’animaux de compagnie, d’animaux sauvages ou de bétail.

« Étant donné la capacité du SRAS-CoV-2 à passer d’une espèce à l’autre, il est probable que les populations mondiales seront confrontées à d’autres variantes d’origine animale jusqu’à ce que la pandémie soit bien maîtrisée », conclut l’étude.

Voir la pièce jointe 121653
Bonjour Loulou
Merci pour l'article
Des le 5 novembre 2020 j'evoquai le probleme qui a provoque hilarite sur le forum ! :ptdr:Si les personnes contaminees jettent les masques usages dans les egouts par exemple les rats grand amateurs de matieres de ce genre surtout impregrees d'odeurs humaines , et vu que ces bestioles courrent de partout dans de nombreux endroits souillent aliments et autres a leurs contacts et dejections , il y a par exemple + de 6 millions de rats a Paris ...

1643688202141.png

 
Dernière édition: