¥ - Coronavirus (covid-19) suivi et évolution en Chine & Asie (pas de débats ici, utiliser "Politique de gestion du covid en Chine assouplie")

Vos inquietudes a propos de la situation sanitaire due au coronavirus (2019-ncov)

  • Je ne suis pas inquiet !

    Votes: 56 37,6%
  • Je suis tres inquiet !

    Votes: 36 24,2%
  • Je n'envisage pas de quitter la Chine !

    Votes: 40 26,8%
  • A partir de 500 victimes je quitte la Chine !

    Votes: 6 4,0%
  • A partir de 1000 victimes je quitte la Chine !

    Votes: 4 2,7%
  • Au dessus de 2000 victimes je quitte la Chine !

    Votes: 4 2,7%
  • Pensez vous que le gouvernement va stabiliser la situation dans les jours a venir ? Oui

    Votes: 31 20,8%
  • Pensez vous que le gouvernement va stabiliser la situation dans les jours a venir ? Non

    Votes: 38 25,5%
  • J'envisage serieusement de quitter la Chine si les etudes de mes enfants sont compromises !

    Votes: 7 4,7%
  • J'envisage serieusement de quitter la Chine si cette situation dure trop longtemps !

    Votes: 49 32,9%

  • Nombre total d'électeurs
    149
Tiens au sujet de la quarantaine, est-ce qu'il y a des destinations où on peut aller et revenir sans quarantaine depuis la Chine continentale?
Il y a Macao il me semble, mais y en a-t-il d'autres?

J'ai entendu dire que les chinois mainland pouvaient aller à Macao mais pas les étrangers résidents en Chine. A confirmer.
 

J'ai entendu dire que les chinois mainland pouvaient aller à Macao mais pas les étrangers résidents en Chine. A confirmer.
Merci pour le lien, ça ne semble pas parler de nationalité.
 
En fait cela doit être bon pour nous.

Residents of mainland China, Hong Kong, and Taiwan can enter Macau if they have not been to any other places in the previous 21 days. The government also permits foreign nationals to enter Macau from mainland China, provided their travel originated in Macau and they only traveled within mainland China.

 

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Mais bien sur, parceque t'es un expert en quarantaine sur le sol chinois? Faut vraiment etre stupide pour imaginer faire des quarantaines a 4 dans la meme chambre... D'ailleurs c'est la principale raison pourquoi la chine n'accepte que les personnes avec un permit de travail et pas leur famille. T'as pas recu le mail du consulat?
Je suis pas un expert mais je connais des dizaines de familles qui sont passées par la quarantaine. D'abord de base les enfants de moins de 14 ne sont jamais séparés des parents pour la quarantaine, c'est la règle. Ensuite dans tous la majorité des cas que je connais toute la famille est restée ensemble pour la quarantaine, quelques où la famille avait 2 enfants et ça a été un enfant un parent mais c'est plutôt l'exception et du avant tout à des problèmes de places dans les hôtels.
Les cas dont tu parles c'est qu'est-ce qu'il arrive si il y a des cas positifs. Dans ce cas là oui il y a un risque de séparation puisque les gens sont transférés à l'hôpital et mis à l'isolement.

Je ne suis peut-être pas spécialiste mais avant de parler de ce sujet je me suis renseigné, et pas que en utilisant Google qui n'est certainement pas la meilleure des sources pour les affaires internes chinoises. J'ai demandé aux gens qui ont vécu la quarantaine eux mêmes.

Quand au message de l'ambassade qui ne fait que relayer ce que le MoFA lui a indiqué, la Chine ne délivre plus des visas qu'aux seules personnes devant travailler parce qu'elle ne veut plus assumer des avions entiers qui arrivent avec des cas et ensuite tout le monde part en hopital pour 2, 3 voire 4 semaines. Je le regrette pour les familles mais tant qu'on (les autres pays) fera pas mieux au niveau contrôle, la Chine continuera de serrer la vis.
 
Dongguan lance un test de dépistage du coronavirus dans toute la ville

Le centre manufacturier de Dongguan, dans la province chinoise la plus peuplée, le Guangdong, a lancé lundi des tests de dépistage de masse du coronavirus et a bouclé des quartiers, après que la ville a détecté ses premières infections lors d'une flambée dans la province.

Communique : La variante Delta du COVID-19 a dominé les infections dans la flambée provinciale, la première fois qu'elle frappe la Chine. Considérée comme hautement transmissible, cette variante a été identifiée pour la première fois en Inde.

La ville de Dongguan, qui compte plus de 10 millions d'habitants, a lancé son programme de dépistage à l'échelle de la ville à la suite de deux cas signalés depuis vendredi.
Les autorités municipales ont demandé aux habitants de ne pas quitter la ville, sauf pour des raisons essentielles. Ceux qui partent doivent présenter des résultats de test négatifs dans les 48 heures suivant leur départ.

Quelques entrées d'autoroutes vers d'autres villes ont été fermées, tandis que toutes les navettes reliant les aéroports d'autres villes et les terminaux d'enregistrement de Dongguan ont été interrompues. Certains musées et bibliothèques de la ville ont également été fermés aux visiteurs. Ses usines sont toutefois toujours en activité.

"(Les travailleurs) doivent passer des tests COVID, mais ce n'est pas une condition préalable pour qu'ils puissent entrer dans les usines", a déclaré King Lau, qui aide à gérer une usine de revêtement métallique.

Voila pourquoi on m'a demande un nouveau test dans l'urgence hier soir ! Tout s'explique ....
Y a eu 2 cas dans l'université où étudie le cousin de ma femme et qui se trouve dans ce coin. L'université est bouclé et il ne peut plus sortir
 

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Dernière édition:

Une nouvelle mutation du variant Delta inquiète l'Inde

Face au variant «Delta plus», jugé «préoccupant», le ministère indien de la Santé a placé les États du Maharashtra, du Kerala et du Madhya Pradesh en alerte.

Extrait : En progression dans de nombreux pays, le variant indien, baptisé «Delta», pourrait déjà avoir un cousin. Dans un communiqué alarmant publié mardi 22 juin, le ministère indien de la Santé a indiqué avoir placé les États du Maharashtra, du Kerala et du Madhya Pradesh en alerte. En cause, une nouvelle mutation du variant du coronavirus, nommé «Delta Plus», classé comme «préoccupant» par les autorités sanitaires indiennes.

 

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Dernière édition:

Une nouvelle mutation du variant Delta inquiète l'Inde

Face au variant «Delta plus», jugé «préoccupant», le ministère indien de la Santé a placé les États du Maharashtra, du Kerala et du Madhya Pradesh en alerte.

Extrait : En progression dans de nombreux pays, le variant indien, baptisé «Delta», pourrait déjà avoir un cousin. Dans un communiqué alarmant publié mardi 22 juin, le ministère indien de la Santé a indiqué avoir placé les États du Maharashtra, du Kerala et du Madhya Pradesh en alerte. En cause, une nouvelle mutation du variant du coronavirus, nommé «Delta Plus», classé comme «préoccupant» par les autorités sanitaires indiennes.


Y a pas à dire ...

L'innovation et les exportations indiennes sont au top depuis quelques temps ...
 
Singapour annonce un changement de stratégie en matière de lutte contre le Covid.

Après avoir été, comme HK, Macau, Taiwan, le Mailand, le Vietnam,... un partisan du "zéro cas", le gouvernement de Singapour en arrive à la conclusion que c'est impossible, que le virus ne pourra pas (dans un avenir prévisible) être totalement éradiqué, et qu'il faut donc s'organiser pour vivre avec.
Cela passe par la vaccination, avec un programme de rappels annuels, et par la gestion et l'acceptation de contaminations, qui grâce à la vaccination devraient être moins nombreuses, et moins grave, mais qui sont en quelque sorte "inévitables"

Vivement que le gouvernement de HK (et du Mainland) fasse le même constat, et que l'on puisse enfin rouvrir le pays.

Singapore preparing to live with endemic Covid-19 as residents grow ‘battle weary’ of pandemic, ministers say​

  • The three ministers who co-head the government’s coronavirus task force said in an op-ed they were sketching out a plan to treat Covid-19 as endemic
  • This could include ‘multi-year’ vaccine booster shots, a shift away from monitoring daily cases and a return of mass gatherings, they said

Singapore is drawing up a blueprint for Covid-19 becoming endemic in a plan that may include “multi-year” vaccine booster shots such as those given for the flu virus, a shift away from monitoring daily cases and a return of mass gatherings like the country’s annual National Day Parade, officials said on Thursday.
In an op-ed for the The Straits Times, the three ministers who co-head the government’s coronavirus task force said they were sketching out the plan as residents increasingly became “battle weary” after 18 months of weathering the pandemic.
Their comments follow recent intimations by other governments, including neighbouring Malaysia, that a different approach to deal with the pandemic may be required as it becomes increasingly apparent that there is no credible route to eliminating Covid-19 from the world.
(...)
Singapore, which is in the midst of scaling back restrictions on public gatherings put in place in May following a surge in cases, has one of the world’s lowest death tolls from the pandemic.
The government last week said more than half the population had received at least one dose of a Covid-19 vaccine.
In a Thursday press conference, officials said the republic would begin vaccinating 80,000 people daily from Saturday, an increase from the current 47,000.
The vaccination programme will also be expanded to include permanent residents and long-term pass holders aged 12 to 39 starting next month.
“All are asking: when and how will the pandemic end?” ministers Gan Kim Yong, Ong Ye Kung and Lawrence Wong wrote in their opinion piece.
“The bad news is that Covid-19 may never go away. The good news is that it is possible to live normally with it in our midst. This means Covid-19 will very likely become endemic.”
Like influenza, Covid-19 will continue to mutate and survive in the community, though a majority of those who contract it will recover without needing to be hospitalised and with little or no medication, the ministers said.
“We can work towards a similar outcome for Covid-19. We can’t eradicate it, but we can turn the pandemic into something much less threatening, like influenza, hand, foot and mouth disease, or chickenpox, and get on with our lives,” they said.
The ministers said vaccinations would be a key part of this new approach, citing Israel’s experience that showed the infection rate among vaccinated people was 30 times lower than among the unvaccinated. The hospitalisation rate among vaccinated people was also 10 times lower.
In Singapore, of the “120 plus” fully vaccinated people who had still caught Covid-19 – and were not nursing homes residents or hospital inpatients – all either had no or mild symptoms, the ministers said. About eight per cent of unvaccinated people developed serious symptoms by contrast, they said.
“To sustain a high level of protection, and to defend against new mutant strains resistant to current vaccines, booster shots may be needed in the future,” the three ministers said in the op-ed. “We may have to sustain a comprehensive, multi-year vaccination programme.”
(...)
Source : https://www.scmp.com/week-asia/heal...ore-preparing-live-endemic-covid-19-residents
 
Vivement que le gouvernement de HK (et du Mainland) fasse le même constat, et que l'on puisse enfin rouvrir le pays.
Bonsoir,

il est possible que finalement les raisons économiques prennent le dessus lorsque 70 a 80% de la population soit vaccinée en chine.

aussi fine que soient les mailles du filet, il y aurras toujours un poisson qui passera au travers.
 
«Des gens en sont morts pendant des milliers d’années» : il y a 25000 ans, une épidémie de coronavirus frappait l’Asie

Une étude internationale a découvert qu’une épidémie de coronavirus avait éclaté dans la région de l’Asie de l’Est il y a près de 900 générations. Le patrimoine génétique des personnes originaires de cette région en porte encore des traces. De là à les protéger? Rien n’est moins sûr.​

Le 24 juin 2021
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Bien avant le SARS-CoV-2, il y a près de 25 000 années, la population de l’Asie de l’Est subissait déjà une épidémie de coronavirus. Des chercheurs des universités d’Arizona, de Californie (Etats-Unis) et d’Adélaïde (Australie) ont fait cette découverte en comparant les génomes de milliers d’individus. Le combat contre cet ancien agent pathogène a en effet été si intense qu’il a laissé des traces dans les gènes de ses hôtes et de ses descendants. L‘étude - « spectaculaire », selon le généticien Lluis Quintana-Murci, professeur au Collège de France et à l’Institut Pasteur- vient de paraître dans la revue Current Biology.

Leurs travaux ont été rendus possibles grâce au projet international 1000 Génomes, lancé en 2008, qui a permis de constituer le plus grand catalogue public des variations génétiques humaines. Ils ont ainsi pu analyser le génome de 2504 individus de 26 populations ethniques sur cinq continents. « Le génome humain moderne contient des informations sur l’évolution qui remontent à des dizaines de milliers d’années, comme l’étude des anneaux d’un arbre nous donne un aperçu des conditions qu’il a connues au cours de sa croissance », explique le professeur Kirill Alexandrov, qui a participé à l’étude.
Alors que la pandémie actuelle a mis en évidence la vulnérabilité humaine face à des nouveaux virus, les scientifiques ont voulu savoir si d’anciennes épidémies de coronavirus ont entraîné une adaptation dans les populations humaines modernes.

Sélection naturelle​

« Face à un nouveau virus qui provoque une pandémie, certains individus dans la population ancestrale ont une meilleure chance de survie car ils possèdent des variants génétiques aux effets protecteurs contre ce virus », explique au Parisien David Enard, professeur à l’université de l’Arizona, qui a participé à l’étude. « C’est la sélection naturelle. Ils ont par conséquent davantage de descendants et, à chaque génération, la variation génétique se répand un peu plus dans la population. »
Les chercheurs ont examiné les gènes qui produisent des protéines censées interagir avec les coronavirus. Ces 420 protéines, les VIP, peuvent être soit anti-virales, « elles attaquent le virus quand il est entré dans le corps », soit pro-virales, « le virus peut les utiliser à son avantage », précise David Enard. Ils ont constaté la présence de 42 variants génétiques portant la marque de cette production de protéines dans les gènes de certains individus : les Asiatiques de l’Est.
« Au départ, on n’avait pas d’a priori sur les populations à qui cela aurait pu arriver, donc on a testé les groupes ethniques de chaque continent (NDLR : grâce à la base de données 1000 Génomes). Il s’est trouvé que le signal était spécifique aux Asiatiques de l’Est. »

Une immunité régionale ?​

L’étape suivante a consisté à dater cette évolution génétique. Une compétence qui n’aurait pas été envisageable il y a encore deux ans. Mais depuis, « de nouvelles méthodes ont été développées. Elles permettent de savoir à partir de quand ces variants protecteurs ont commencé à se propager », explique le biologiste de l’évolution. Les scientifiques estiment que cette adaptation s’est produite il y a 900 générations, soit environ 25 000 ans, chez les peuples originaires de la région qui représente aujourd’hui la Chine, le Japon, la Mongolie, la Corée du Nord, la Corée du Sud et Taïwan.

« Nous pensons que la sélection a probablement été la plus forte lorsque la population d’hôtes naïfs a été infectée pour la première fois, avant de s’estomper progressivement à mesure que la population hôte s’adaptait à la pression virale », développent les chercheurs dans l’étude. « De même, une diminution de la virulence du virus au fil du temps, un phénomène qui a été rapporté pendant les épisodes à long terme de coévolution hôte-virus, entraînerait également une diminution progressive de la sélection au fil du temps. »
La pression épidémique apparue il y a 900 générations s'est atténuée avec le temps.

La pression épidémique apparue il y a 900 générations s'est atténuée avec le temps. Université de technologie du Queensland
L’étude montre bien que « les populations d’Asie de l’Est se sont adaptées depuis un bon moment aux coronavirus », souligne auprès du Parisien le généticien Lluis Quintana-Murci, qui a lu les travaux avec grand intérêt. Selon lui, cette adaptation génétique pourrait expliquer en partie la faible mortalité, par rapport au nombre de cas, de certains pays d’Asie face au Covid-19. La Chine, par exemple, ne recense officiellement que 3,3 morts du Covid-19 par million d’habitants, à Taiwan ce taux atteint 23 et il est à 0,7 au Viêt Nam. A titre de comparaison, la France compte 970 morts par million d’habitants. « Certes, il existe des différences culturelles et sociales, mais cela n’explique pas des bilans aussi infimes », note le chercheur.

David Enard ne partage pas le même avis. « On parle d’un coronavirus ancien, qui n’est pas forcément présent actuellement. Or chaque nouveau virus est différent et nécessite de repartir de zéro. S’il y a une différence génétique liée a cette épidémie ancienne, elle ne serait que très faible et probablement insuffisante pour expliquer ce que l’on voit aujourd’hui », avance-t-il. Lui plaide plutôt pour « une résistance croisée avec d’autres coronavirus plus récents ».

Prévoir des vaccins​

Au-delà du simple intérêt académique, cette recherche montre qu’il est possible « d’identifier les virus qui ont provoqué des épidémies dans un passé lointain et qui pourraient le faire à l’avenir », observent les scientifiques. « Cela nous permet, en principe, de dresser une liste des virus potentiellement dangereux, puis de développer des diagnostics, des vaccins et des médicaments pour le cas où ils reviendraient. »

Dans des milliers d’années, nos descendants porteront-ils en eux la trace de la pandémie de Covid-19, à l’image des populations d’Asie de l’Est avec cette ancienne épidémie de coronavirus ? « J’espère que non ! » lâche David Enard. « Nous on a la vaccination » qui permet d’échapper à la sélection naturelle, rappelle-t-il.

Ce qui l’inquiète en revanche, c’est que « ces populations humaines ancestrales ont dû s’adapter pendant des centaines de générations à ce coronavirus » qui a des similarités avec le SARS-CoV-2. « Des gens en sont morts pendant des milliers d’années. » Face à ce constat, le scientifique craint que le Covid-19 continue de tuer pendant « potentiellement plusieurs générations » si « le niveau de vaccination n’est pas suffisant ».
Lien retiré
 

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Dernière édition:
Vivement que le gouvernement de HK (et du Mainland) fasse le même constat, et que l'on puisse enfin rouvrir le pays.

Tu me decois. On dirait que t'as rien apris depuis tout le temps que t'es en Chine...

Pour commencer, "on" ne prend pas de decisions en Chine. "Ils" (le pouvoir) prennent les decisions, et "on" s'en accomode.