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lafoy-china

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08 Mar 2009
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Le conglomérat public chinois Citic a annoncé mercredi que ses différentes divisions investiraient plus de 700 milliards de yuans (plus de 100 milliards d'euros) dans l'initiative chinoise d'une nouvelle "Route de la Soie", laquelle, comme l'originale, sera dans les faits double, terrestre et maritime.

Extrait :
Cette initiative recouvre environ 300 projets de grands travaux reliant l'Asie à l'Europe par le biais de réseaux aussi bien ferroviaires que routiers, électriques qu'internet, mais aussi de gazoducs et d'oléoducs et autres infrastructures maritimes et terrestres.
Le président chinois, Xi Jinping, a dit en mars qu'il espérait que les échanges commerciaux annuels de la Chine avec les pays concernés par ces grands travaux dépassent les 2.500 milliards de dollars en l'espace d'une décennie.
China CITIC Bank, qui dispose d'un actif dépassant les 4.000 milliards de yuans, a annoncé qu'elle financerait plus de 200 projets à hauteur de plus de 400 milliards de yuans dans des domaines tels que les infrastructures, l'énergie, l'agriculture et la culture par le biais de ses succursales locales.

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Dernière édition:

Le conglomérat public chinois Citic a annoncé mercredi que ses différentes divisions investiraient plus de 700 milliards de yuans (plus de 100 milliards d'euros) dans l'initiative chinoise d'une nouvelle "Route de la Soie", laquelle, comme l'originale, sera dans les faits double, terrestre et maritime.


Extrait : Cette initiative recouvre environ 300 projets de grands travaux reliant l'Asie à l'Europe par le biais de réseaux aussi bien ferroviaires que routiers, électriques qu'internet, mais aussi de gazoducs et d'oléoducs et autres infrastructures maritimes et terrestres.
Le président chinois, Xi Jinping, a dit en mars qu'il espérait que les échanges commerciaux annuels de la Chine avec les pays concernés par ces grands travaux dépassent les 2.500 milliards de dollars en l'espace d'une décennie.
China CITIC Bank, qui dispose d'un actif dépassant les 4.000 milliards de yuans, a annoncé qu'elle financerait plus de 200 projets à hauteur de plus de 400 milliards de yuans dans des domaines tels que les infrastructures, l'énergie, l'agriculture et la culture par le biais de ses succursales locales.

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Source : LA TRIBUNE

A quand le TGV Beijing-Paris-Londre ?
 
Avec, a terme, l'ouverture des routes maritimes du nord.. Je me pose quand meme la question de la necessite de tels projets mis a part vis a vis sur l'aspect politique: developement/investissement transversale/copinage avec les voisins, des pays traverses
 
Et New York .... Car quitte à faire un projet absurde, autant creuser un tunnel sous l'Atlantique ...
C etait a l etude... Mais sous le Pacifique.

Marcou,
C est en bonne voie le rail Chine/Europe... Tout du moins, jusqu a Moscou.
Les russes et chinois travaillent ensemble pour du grande vitesse en Russie et aussi un acces rapide pour la marchandise.
J ai vu et/ou mis quelques articles d ailleurs sur le forum... Dans les performances chinoises entre autres.
Il n y a pas que des projets absurdes en Chine (Meme si il y en a), heureusement d ailleurs.
Ceci dit, un projet, meme irrealisable ou difficile, montre d une le dynamisme d un pays, l ambition et deux si ils parviennent a realiser ne serait ce que la moitie ou moins d un projet grandiose, c est deja pas mal... (Faut voir quel projet aussi)
 
Il n y a pas que des projets absurdes en Chine (Meme si il y en a), heureusement d ailleurs.

Les chinois sont des hommes comme tous les autres, donc rien de plus normal ...

Mais étant sur BJC, c'est plus accès sur eux que sur les autres ...
 
Routes de la soie : le plan de Pékin pour dominer le monde

Lien retiré

La Chine n’est pas au mieux de sa forme. Mais elle poursuit son ambition : retrouver, d’ici à 2050, la place centrale qu’elle estime être la sienne dans le monde. Un gigantesque programme d’infrastructures en Europe, en Asie centrale et en Afrique, vise à sécuriser ses échanges et à contrôler les mers. L’Inde et la Russie s’inquiètent.

Sale temps pour Pékin. La croissance est au plus bas depuis vingt-cinq ans. Les Bourses tanguent. L’air est irrespirable. Le pays est désormais trop cher pour être l’atelier du monde, pas encore assez riche pour vivre de la consommation de ses classes moyennes. Qui commencent à s’interroger sur le modèle...

Mais, dans les étages les plus élevés du pouvoir, on voit plus loin. Au-delà de ces difficultés nécessairement conjoncturelles. On y pense à l’horizon 2050. La République populaire de Chine, créée le 1er octobre 1949, soufflera alors ses 100 bougies. Et, c’est une certitude pour ses dirigeants, elle aura à cette date retrouvé dans le monde le lustre et la suprématie qui étaient les siens jusqu’au xixe siècle. Et qu’elle n’aurait jamais dû perdre.
L’un des éléments essentiels de la reconquête est un vaste plan de maillage logistique, terrestre et maritime, qui doit à la fois sécuriser l’approvisionnement en ressources et favoriser les exportations. Cette stratégie porte un nom qui colporte son lot de fantasmes aux oreilles occidentales : les Nouvelles Routes de la soie.

Le long du quai du terminal de Duisbourg, en Allemagne, on voit désormais d’énormes locomotives arriver, comme épuisées par un trajet de plus de 10 000 kilomètres. Depuis Xian, départ de l’ancienne Route de la soie, elles ont traversé les steppes d’Asie centrale, jusqu’au port fluvial de la Ruhr, le plus grand du monde. La liaison est effectuée chaque semaine et dure en moyenne dix-sept jours. Environ 300 convois de ce type ont transité entre les deux pays en 2014. Car le train est deux fois plus rapide que le fret maritime pour un coût d’acheminement deux fois plus faible que celui de l’avion.

Les Routes de la soie du xxie siècle ne sont ni plus ni moins pour l’Etat chinois qu’« une projection de sa puissance dans le monde », résume Françoise Nicolas, économiste et responsable du département Asie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Et là, on ne parle pas seulement de commerce, mais d’influence et d’intégration régionale. Lorsque, fin 2013, Xi Jinping, le président chinois, évoque pour la première fois ce concept de « Yi Dai Yi Lu », littéralement « un bassin, une route », il fait apparaître le maillage d’un monde dont la Chine serait à la fois le centre et le grand ordonnateur.

Suite sur http://www.lesechos.fr/week-end/bus...e-1196248.php?ZRvFZUJRo6eMbVim.99#xtor=RSS-37
 
Routes de la soie : le plan de Pékin pour dominer le monde

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La Chine n’est pas au mieux de sa forme. Mais elle poursuit son ambition : retrouver, d’ici à 2050, la place centrale qu’elle estime être la sienne dans le monde. Un gigantesque programme d’infrastructures en Europe, en Asie centrale et en Afrique, vise à sécuriser ses échanges et à contrôler les mers. L’Inde et la Russie s’inquiètent.

Sale temps pour Pékin. La croissance est au plus bas depuis vingt-cinq ans. Les Bourses tanguent. L’air est irrespirable. Le pays est désormais trop cher pour être l’atelier du monde, pas encore assez riche pour vivre de la consommation de ses classes moyennes. Qui commencent à s’interroger sur le modèle...

Mais, dans les étages les plus élevés du pouvoir, on voit plus loin. Au-delà de ces difficultés nécessairement conjoncturelles. On y pense à l’horizon 2050. La République populaire de Chine, créée le 1er octobre 1949, soufflera alors ses 100 bougies. Et, c’est une certitude pour ses dirigeants, elle aura à cette date retrouvé dans le monde le lustre et la suprématie qui étaient les siens jusqu’au xixe siècle. Et qu’elle n’aurait jamais dû perdre.
L’un des éléments essentiels de la reconquête est un vaste plan de maillage logistique, terrestre et maritime, qui doit à la fois sécuriser l’approvisionnement en ressources et favoriser les exportations. Cette stratégie porte un nom qui colporte son lot de fantasmes aux oreilles occidentales : les Nouvelles Routes de la soie.

Le long du quai du terminal de Duisbourg, en Allemagne, on voit désormais d’énormes locomotives arriver, comme épuisées par un trajet de plus de 10 000 kilomètres. Depuis Xian, départ de l’ancienne Route de la soie, elles ont traversé les steppes d’Asie centrale, jusqu’au port fluvial de la Ruhr, le plus grand du monde. La liaison est effectuée chaque semaine et dure en moyenne dix-sept jours. Environ 300 convois de ce type ont transité entre les deux pays en 2014. Car le train est deux fois plus rapide que le fret maritime pour un coût d’acheminement deux fois plus faible que celui de l’avion.

Les Routes de la soie du xxie siècle ne sont ni plus ni moins pour l’Etat chinois qu’« une projection de sa puissance dans le monde », résume Françoise Nicolas, économiste et responsable du département Asie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Et là, on ne parle pas seulement de commerce, mais d’influence et d’intégration régionale. Lorsque, fin 2013, Xi Jinping, le président chinois, évoque pour la première fois ce concept de « Yi Dai Yi Lu », littéralement « un bassin, une route », il fait apparaître le maillage d’un monde dont la Chine serait à la fois le centre et le grand ordonnateur.

Suite sur http://www.lesechos.fr/week-end/bus...e-1196248.php?ZRvFZUJRo6eMbVim.99#xtor=RSS-37

Pour résumer, le "plan de Pékin pour dominer le monde", c'est de développer davantage son commerce et son influence. En voilà un sacré scoop. Tremblez dans vos chaumières, l'impérialisme chinois menace la planète ! Hahaha.
 
Un train chinois arrivé en Iran fait revivre la route de la soie

"Un train de marchandises en provenance de Chine est arrivé lundi à Téhéran après avoir emprunté l’itinéraire de l’ancienne route de la soie qui reliait l’Asie à l’Europe, ont rapporté les médias iraniens.
«Avec l’arrivée du premier train en provenance de Chine, nous assistons à la renaissance de la route de la soie», s’est réjoui le chef de la compagnie nationale ferroviaire d’Iran, Mohsen Pourseyed Aghaie, cité par l’agence de presse de la télévision d’Etat Iribnews.
Les lignes de chemin de fer existaient déjà sur ce trajet, mais ce voyage a été rendu possible par la volonté des deux pays de renforcer leurs relations économiques, selon la compagnie ferroviaire d’Iran.
Lors d’une cérémonie en gare de Téhéran à l’arrivée du train, le responsable iranien a précisé que le trajet de 10.400 km entre l’Est de la Chine et Téhéran, via le Kazakhstan et le Turkménistan, avait duré «moins de 14 jours». Selon lui, ce trajet a permis de gagner 30 jours sur la route maritime entre les ports chinois de Shanghai et iranien de Bandar Abbas (sud).....
"

Lien retiré
 
Et la Thailande envoie la Chine bouler:
http://www.todayonline.com/chinaindia/china/xis-silk-road-dream-china-hits-speed-bump-thailand
Quand on veut le beurre, l'argent du beurre, le cul de la fermière et le sourire du fermier...

Peut être que s'ils envoyaient plutôt des ayis chinoises en Thaïlande, plutôt que 4 malheureux policiers en Italie, le gouvernement thaïlandais reverrait sa copie ...:siffle:

Thai temple to build separate toilets for non-Chinese visitors after complaints: report

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Plus sérieusement, quand on voit le positionnement et l'intransigeance de la Chine sur le dossier du "South China Sea", on peut tout de même se poser des questions de manière légitime sur la volonté réelle qu'ont les chinois a développé un tel réseau d'infrastructures de type "pieuvre" ...

Certes, c'est pour faciliter les échanges, enfin, surtout l'exportation des produits chinois ...

Par contre, il serait intéressant de voir les évolutions de la balance commerciale des différents pays dont cette route traversera la Chine ...
 
La Chine met sur les rails un train de fret vers Londres

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La capitale anglaise devient ainsi la 15e ville reliée directement par trajet ferroviaire direct depuis la Chine depuis le lancement en 2013 de l'initiative "Belt and Road", version moderne de la Route de la Soie.

Extrait : Plus de 12.000 kilomètres en 18 jours. Un train de fret est parti dimanche de la ville chinoise de Yiwu (au sud de Shanghai) pour rallier Londres, a annoncé la compagnie ferroviaire China Railway sur son site internet (lien en chinois). Transportant, entre autres, vêtements, sacs et valises, les wagons de passeront par le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie, la Pologne, l'Allemagne, la Belgique et enfin la France avant d'emprunter le tunnel sous la Manche avant de terminer son périple à Barking, un district du Grand Londres, détaille le communiqué.

La capitale anglaise devient ainsi la 15e ville reliée directement par trajet ferroviaire direct depuis la Chine depuis le lancement en 2013 de l'initiative "Belt and Road" ou "Route économique Eurasie". Introduite par le président chinois Xi Jinping, celle-ci vise à renforcer l'influence économique du pays au-delà de l'Asie en créant une "Route de la Soie" moderne, mais aussi, de façon sous-jacente, à développer l'ouest de la Chine en incitant les entreprises à exporter.

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Source : LA TRIBUNE
 
Quelques photos prises lors de mon dernier passage à Yiwu (la gare) en décembre dernier ...

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Sur les nouvelles routes de la soie, un voyage en cinq étapes

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REPORTAGES - De l'Asie centrale à l'Europe en passant par l'Afrique, la Chine est en train de tisser une gigantesque toile de routes, de voies ferrées et de ports. Le Figaro part à la découverte de cinq étapes de ces nouvelles routes de la soie.


Extrait : C'est le grand œuvre stratégique et économique du président chinois Xi Jinping. Les nouvelles routes de la soie, projet pharaonique, aux contours parfois flous, ont été lancées par le leader de l'empire du Milieu en 2013. Rebaptisé officiellement lors d'un sommet international qui y était consacré en juin, «Belt and road initiative» ( «Initiative de la ceinture et de la route»), ce plan vise à étendre une toile de routes, de voies ferrées, de gazoducs, d'oléoducs et de ports de la Chine jusqu'en Europe occidentale, en passant par l'Asie centrale, la Russie mais aussi la péninsule indochinoise et l'Afrique de l'Est. Pour Xi Jinping, il s'agit autant d'avoir un meilleur accès à des marchés, à de la main-d'œuvre bon marché, à des matières premières que d'étendre l'influence économique et militaire de la Chine à travers l'Eurasie.

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Source : LE FIGARO