Ces touristes blancs qui font la manche en Asie du Sud-Est

Tu oublies un détail: ils n'ont pas de visa de travail et les autorités ne rigolent pas avec les travailleurs au black. S'ils veulent pouvoir rester un minimum, ils n'ont pas d'autre choix.

Cela dit je ne partage pas ton appréciation. Il y a une grosse génération de jeunes occidentaux - notamment d'Europe de l'Est - qui sont vraiment pauvres et viennent chercher ici un endroit où vivre pour moins cher. Et beaucoup sont totalement déconnectés de la réalité du coût d'un voyage. Ils ont été abreuvés de blogs où d'autres jeunes leur envoient du rêve à coup de tours du monde et de photos de malades, sans se rendre compte que les personnes en question 1. sont des pionniers du domaine, 2. sont d'excellents communiquants qui savent enjoliver leurs expériences et 3. ont une approche du voyage qui relève de l'activité professionnelle.

j'embauche souvent des gars qui étaient des bagpackers 1 ou 2 ans auparavant.
Ils sont hyper débrouillards, rechignent pas, et restent très décontractes.
mais eux tapaient pas la manche pour réaliser leur envie de voyages. ils bourlinguaient en petits jobs.

ceci-dit, je te rejoins complètement sur ton post. le marketing des blogs de voyageurs solo vende du rêve à ceux qui naïvement les suivent.
 
j'embauche souvent des gars qui étaient des bagpackers 1 ou 2 ans auparavant.
Ils sont hyper débrouillards, rechignent pas, et restent très décontractes.
mais eux tapaient pas la manche pour réaliser leur envie de voyages. ils bourlinguaient en petits jobs.
C'est la différence. S'ils "bourlinguaient en petits jobs", ce n'étaient par définition pas des "begpackers".

ceci-dit, je te rejoins complètement sur ton post. le marketing des blogs de voyageurs solo vende du rêve à ceux qui naïvement les suivent.
J'en ai plusieurs dans mes proches, ils sont brillants, inventifs, débrouillards... et bosseurs.
Sans oublier de mentionner "beaux gosses" pour les mecs et "canons" pour les nanas.
 
C'est la différence. S'ils "bourlinguaient en petits jobs", ce n'étaient par définition pas des "begpackers".

J'en ai plusieurs dans mes proches, ils sont brillants, inventifs, débrouillards... et bosseurs.
Sans oublier de mentionner "beaux gosses" pour les mecs et "canons" pour les nanas.

vazy, balance les tofs des nanas
 
Pourquoi "les voyageurs blanc" et pas les "voyageurs des pays riches"?
Puis si il y a des couillons pour donner où est le problème. On en voit tous les jours à la TV ou sur internet des gens qui ont ou réclame de l'argent sans mérite.
 
vazy, balance les tofs des nanas

La première est espagnole, elle a fait de ses voyages une activité à temps complet avec son mari (un ancien collègue). Ils ont commencé en mode blog, maintenant ils se font inviter par des hôtels dans le monde entier pour leur faire du buzz.

La seconde est américaine d'origine coréenne, elle vient de finir un tour du monde en 15 mois payé entièrement par son blog et ses photos.




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Dernière édition:
Pourquoi "les voyageurs blanc" et pas les "voyageurs des pays riches"?
Puis si il y a des couillons pour donner où est le problème. On en voit tous les jours à la TV ou sur internet des gens qui ont ou réclame de l'argent sans mérite.
Il y a donc une hiérarchie en terme de qui a le plus de "mérite" à faire la manche, et c'est être un "couillon" que de ne pas donner à la bonne personne?
 
Dernière édition:
La première est espagnole, elle a fait de ses voyages une activité à temps complet avec son mari (un ancien collègue). Ils ont commencé en mode blog, maintenant ils se font inviter par des hôtels dans le monde entier pour leur faire du buzz.

La seconde est américaine d'origine coréenne, elle vient de finir un tour du monde en 15 mois payé entièrement par son blog et ses photos.




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Bof.
Le terme canons est une arnaque
 
http://www.francetvinfo.fr/replay-r...sur-le-dos-ont-enerve-les-locaux_2143698.html
Quatre fois où des "backpackers", ces touristes qui parcourent le monde sac sur le dos, ont énervé les habitants
Les "backpackers", ou routards en français, sont des touristes qui voyagent à moindre frais, en dehors des séjours organisés. Mais l'attitude d'une minorité d'entre eux peut parfois sembler irrespectueuse.

Ils rêvent de parcourir le monde à moindre frais, sac sur le dos et chaussures de randonnée aux pieds. Les "backpackers", ou routards en français, souhaitent voyager de manière autonome, loin des circuits organisés et des lieux les plus touristiques afin de sortir des sentiers battus. Mais, présentée comme une alternative au tourisme de masse, la pratique énerve de plus en plus les habitants des pays visités, excédés par le manque de respect d'une minorité de ces voyageurs.

Voici quatre fois où certains de ces touristes, souvent jeunes et occidentaux, sont allés trop loin.
 
Pourquoi les backpackers ont mauvaise réputation ?

routard-ou-backpacker-1024x683.jpg

Voyager avec son sac à dos : la plus simple expression de liberté à mes yeux. Besoin de rien, envie de tout : de prendre la route, découvrir de nouveaux paysages, faire de belles rencontres, s’isoler au bout du monde, apprendre l’histoire des premières civilisations de notre planète, se découvrir de nouvelles passions…

Les vertus du voyage sont innombrables. Pourtant, à travers la planète, un mouvement négatif s’amplifie au fil du temps, créant une aura péjorative autour des « backpackers ».

L’évolution de l’image du backpacker


Extrait :
Le voyageur sac à dos éveillait bien d’autres sentiments à l’origine. Petit routard sans le sou, il se lançait dans le vaste monde avec son baluchon sur le dos, plein d’espoirs naïfs accompagnés d’un esprit débrouillard.
Cette image romantique a suscité beaucoup d’envie : le mythe du « retour aux sources ».
La nature. Les choses simples. L’essentiel.
Mais avec le temps, l’image du bourlingueur a perdu de son authenticité à en devenir une caricature d’elle-même. Le voyageur, qui n’est plus réellement « sans le sou », décide de voyager de manière simple afin de se faire ses sensations. L’Aventure !
Quelle aventure que de se revendiquer un « vrai voyageur » (et non un mouton de touriste) et de ne voyager qu’en dépensant 5 € par jours ! Quelle victoire sur ce monde capitaliste qui nous impose des besoins qui n’en sont pas !

Suite de l'article >>>


Source : Un sac sur le dos


 
Dernière édition:
Sinon il y a ceux de "Nus et Culottes". C'est une serie sur la 5, les mecs partent a poil d un endroit et doivent atteindre un objectif avec 0 argent. C est drole, chaleureux, et les mecs ne mendient pas ^^
 
beg_pack_teaser.jpg


tiens ils sont a canton ces deux la
je les ai vu lundi soir tout pareil avec la nappe rose et les cartes postales. sauf qu'il s'essayait a gratter une guitare
 
beg_pack_teaser.jpg


tiens ils sont a canton ces deux la
je les ai vu lundi soir tout pareil avec la nappe rose et les cartes postales. sauf qu'il s'essayait a gratter une guitare

Comment ça, tu es à Canton, et tu ne préviens pas ?
Canton fair j'imagine non?

Bienvenu, et bon séjour dans notre belle ville... Et oui, il fait chaud, moite et humide. C'est normal!

Bon, pour revenir sinon sur le lien donné par @Johann@easyMandarin , l'histoire des pieds est marrante... Mais disons que prendre le car au plus profond de certains pays (Chine comprise), c'est assez hardcore. Donc, bon...
Mais globalement, oui, je trouve que mendier pour voyager, c'est répréhensible et inacceptable.
 
J'ai un ami qui a fait pareils pendant 1 an. Il a économisé environ 10 000 euros pour pouvoir partir à la conquête du monde. Il a crée des amitiés, il n'a jamais fait la manche, les habitants la plupart n'acceptaient pas de l'argent donc il faisait du "troc", on donnant des petits objets venant de France ou des autres pays où il a voyagé et dormait chez l'habitant.
Ce genre de voyage ça se prépare (financièrement, psychologiquement ...), ceux sont des amateurs qui ont rien compris à la vie, ceux qui partent avec leur bi** et leur couteau...
Se la jouer en faisant le mendiant, qu'ils aillent transpirer un peu pour vraiment comprendre le sens de la vie.
 
J'ai un ami qui a fait pareils pendant 1 an. Il a économisé environ 10 000 euros pour pouvoir partir à la conquête du monde. Il a crée des amitiés, il n'a jamais fait la manche, les habitants la plupart n'acceptaient pas de l'argent donc il faisait du "troc", on donnant des petits objets venant de France ou des autres pays où il a voyagé et dormait chez l'habitant.
Ce genre de voyage ça se prépare (financièrement, psychologiquement ...), ceux sont des amateurs qui ont rien compris à la vie, ceux qui partent avec leur bi** et leur couteau...
Se la jouer en faisant le mendiant, qu'ils aillent transpirer un peu pour vraiment comprendre le sens de la vie.

J'ai également un ami allemand qui a essayé de rejoindre la Chine à moto en partant de Hambourg - il a traversé la Russie et la Mongolie à moto. Le reste du voyage c'est fini en train jusqu'à Shanghai. Bref, il s'est préparé plusieurs années, il a également vendu son appartement en Allemagne et il avait étudié dans notre école le chinois pendant 6 mois.

Il y a et il y aura tout simplement plusieurs types de voyageurs/aventuriers - si le terme backpackers c'est dégradé, c'est tout simplement la faute au réseau sociaux qui propagent le meilleur comme le pire.

Il y a qq années quand j'ai fait mes études en Australie au début des années 2000 - les français avaient déjà mauvaise réputation là-bas. Mais je ne me souviens pas avoir eu d'échos en France.

J'ai des amis d'enfance en France un peu bohême, ils sont toujours sans le sous et vivent des allocs chaumage. Curieusement pour la fumette et la picole, ils trouvent toujours de quoi
 
J'applique la meme politique que pour les autres clodos. Je les ignore.
Franchement pour avoir vecu a Paris, je ne suis vraiment choque de voir des clochards, qu'ils soient blancs, noirs, jaunes, orange, vert ou fuschia.
Les bonhommes ils font ce qu'ils veulent, s'ils ont envie de voyager en mode clodo qu'ils le fassent. Tant qu'ils ne demandent pas un rapatriement si les choses tournent mal :)
 
J'aime beaucoup le dernier cas, qui essaye de faire passer le Laos pour un pays victime des touristes drogués (je ne vois plus trop le rapport avec les backpackers, au passage), et la description de ces "habitants locaux, très attachés à la pudeur, qui voient [les touristes qui se torchent publiquement] comme un affront."

On rappellera que la restauration est un secteur protégé au Laos et réservé aux locaux. La pizzeria incriminée qui "sert de la drogue" appartient donc à un laosien. Le pays a depuis plus de 50 ans une réputation de bordel à ciel ouvert, où l'Opium ne coûte pas plus cher que le tabac et où la police ferme les yeux sur le tourisme sexuel et stupéfiant.