Les choses sont simples :
- les produits de ce site sont-ils utiles ?
- Bor peut-elle rénover ces installations ?
- Bor peut-elle se passer des revenus de ses mines ?
- les utilisateurs de la production sont-il prêt à payer une rénovation de ce site ?
- les profits éventuels du siècle précédents peuvent-ils être disponibilisés pour la rénovation du site ?
En gros, qui a le choix dans cette histoire ?
Mais pour continuer sur le parallèle (qui n'est pas une comparaison), la désindustrialisation de la France l'a tout simplement foutu dans la merde. Certains en ont profité, mais le pays y a perdu et la Chine y a gagné. Pour Bor, c'est peut-être bien la sortie du tunnel.
Cuivre : le géant chinois Zijin s'empare de la plus grande mine de Serbie
31/08/2018
En mettant la main sur le conglomérat public serbe RTB Bor, criblé de dettes, le troisième producteur de cuivre de la Chine et premier producteur d'or, a aussi accepté de reprendre sa dette (200 millions de dollars), de conserver 5.000 emplois, et d'investir plus de 1 milliard de dollars. L'inquiétude grandit en Europe de l'Ouest face à la boulimie d'acquisitions de la Chine dans les Balkans.
Article : Le groupe minier chinois Zijin Mining prendra une part de 63% dans le conglomérat serbe de cuivre RTB Bor, une entreprise publique que le gouvernement avait cherché en vain à privatiser depuis plusieurs années, a annoncé vendredi Aleksandar Antic, le ministre serbe de l'Energie et des Mines.
Aux termes de l'accord conclu avec les autorités serbes, Zijin s'est engagé à investir 1,26 milliard de dollars dans la plus grande mine de cuivre du pays qui croule sous les dettes.
Le groupe Zijin, troisième producteur de cuivre de la Chine et premier producteur d'or, a également accepté de reprendre la dette de 200 millions de dollars de RTB Bor et de conserver 5.000 emplois à la mine située dans l'est de la Serbie, a expliqué le ministre devant des journalistes.
L'influence de la Chine dans les Balkans inquiète Bruxelles
Le contrat devrait être signé en septembre et Zijin devrait commencer à prendre la direction du conglomérat au début de l'année prochaine, a précisé M. Antic. Cet accord est le dernier exemple en date de l'implantation des groupes chinois dans les Balkans.
Une entreprise chinoise avait acquis en 2016 la seule aciérie de la Serbie, et d'autres sociétés chinoises ont mené à bien des projets d'infrastructures dans les Balkans.
Ces accords ont suscité des inquiétudes à Bruxelles et ailleurs en Europe de l'Ouest sur l'influence grandissante de la Chine dans la région.
Des difficultés qui remontent à la mise au ban du régime Milosevic
La Serbie avait tenté depuis longtemps de privatiser la mine de cuivre, mais plusieurs appels d'offres ont échoué faute de candidats, les investisseurs étrangers s'étant montrés peu intéressés. Le pays avait ainsi rejeté comme "incomplète" en 2009 une offre du groupe industriel autrichien A-Tec, alors seule compagnie à avoir participé à un troisième appel d'offres.
Jadis l'un des piliers du secteur industriel serbe, avant l'éclatement de la Yougoslavie, le conglomérat RTB Bor a pâti d'une mauvaise gestion et des sanctions internationales infligées durant les années 1990 au régime de Slobodan Milosevic.
En raison d'un manque d'investissement et d'une technologie obsolète, la production annuelle de cuivre de RTB Bor a chuté à moins de 40.000 tonnes en 2005, comparé à plus de 170.000 tonnes avant 2000.
Le conglomérat a exporté 15.000 tonnes de cuivre au premier semestre de 2018 pour une valeur de 107 millions de dollars, en hausse de 23% comparé à la même période de l'an dernier.
En mettant la main sur le conglomérat public serbe RTB Bor, criblé de dettes, le troisième producteur de cuivre de la Chine et premier producteur d'or, a aussi accepté de reprendre sa dette (200 millions de dollars), de conserver 5.000 emplois, et d'investir plus de 1 milliard de dollars...
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LA DÉPENDANCE AUX MÉTAUX STRATÉGIQUES : QUELLES SOLUTIONS POUR L’ÉCONOMIE ?
Extrait : Longtemps négligée, la dépendance française à des métaux essentiellement importés s'est rappelée à nos entreprises lors de crises successives, conséquences d’un contexte géostratégique à l’origine de tensions sur certains marchés : terres rares, cobalt, aluminium. La fréquence de ces dernières risque fortement de s'accentuer, au fur et à mesure de l'augmentation de la demande mondiale portée par la croissance de la population et du niveau de vie. Or, plusieurs de ces métaux sont indispensables à de nombreux secteurs de l'industrie française, en particulier le tungstène, le cobalt, l’antimoine et certaines terres rares. D'après une récente étude de l'OCDE, la consommation de métaux passerait de 7 à 19 milliards de tonnes par an d’ici à 2060, faisant peser des menaces sérieuses sur les approvisionnements. Or, ceux-ci sont indispensables pour de nombreuses industries comme le numérique, l’énergie, l’automobile ou l’aéronautique-défense.Côté offre, selon l’US Bureau of Mines (USBM) et certains cabinets de consultants privés,
il resterait dans le monde, en l’état actuel des réserves, 18 ans de chrome, 20 ans d’étain, 30 ans de nickel, 33 ans de manganèse,
38 ans de cuivre, 60 ans de cobalt, ...
Le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) est la troisième assemblée constitutionnelle de la République.
www.lecese.fr
Bonjour Jean
Entre la construction de la nouvelle usine en cours depuis mai 2020 et la destruction des anciennes prevues en 2022 et les previsions de production , Post 7 (prend la peine de lire les articles , ca evite de poser des questions inutiles ) et la situation financiere desatreuse au moment de la reprise par les chinois voila les infos !Le cuivre est un metal majeur dans l'industrie !
Le but de mon intervention sur ce fil etait de demontrer les desinformations et autres divagations ethyliques orchestrees et divulguees par madame Natha(lie) Lefuneste , dans son article !