Building china's comac c919 airplane involved a lot of hacking, report says

Orang Malang

Alpha & Oméga
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23 Oct 2005
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常熟,江苏
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De toutes facons un A320 neuf a disparu de la circulation pendant je crois 1 an lors de sa livraison , et maintenant on les assemblent en Chine , ce n'est pas pour des prunes non plus que la technologie est copiee , tu donnes les clefs de ta maison !

Apres tout le monde copie tout le monde , si les americains et les russes n'avaient pas captures voir arraches les savants nazis et ce qui va avec , ni l'aeronautique , ni la course a l'espace n' auraient evolues de cette facon surtout avec une telle rapidite pour ces 2 pays !

Les chinois ne sont pas des idiots du village , ils ont optes pour les meilleures technologies et c'est plutot rassurant au niveau aeronautique ! C'est de bonne guerre ... Apres il ne fallait pas laisser la porte ouverte , on a deja eu le cas avec les japonais des decennies auparavant !

De toutes facons si Airbus & Boeing et autres fournisseurs veulent continuer a vendre en Chine ils n'ont guere le choix !

Apres il ne tient qu' aux constructeurs et Boeing en l’occurrence de proposer autre chose que des 737 updates qui datent des annees 60 en conception globale , qui coutent encore environ 110 millions suivant les versions , et dont ces dernieres memes versions volent comme des fers a repasser !

J'ai lu qu'ils sont sur une nouvelle moulte version du 767 remotorise , pareil comme le 330 ca date du debut des annees 80 et le 777 du debut des annees 90 ce sont de tres bons appareils c'est un fait certain , tout comme le 747 mais meme update technologiquement et relooke ca reste ancien en conception !

Airbus a deux longeurs d'avance avec ses Neo en moyen courrier ,mais pour combien de temps ?


 
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De toutes facons un A320 neuf a disparu de la circulation pendant je crois 1 an lors de sa livraison , et maintenant on les assemblent en Chine , ce n'est pas pour des prunes non plus que la technologie est copiee , tu donnes les clefs de ta maison !

Apres tout le monde copie tout le monde , si les americains et les russes n'avaient pas captures voir arraches les savants nazis et ce qui va avec , ni l'aeronautique , ni la course a l'espace n' auraient evolues de cette facon surtout avec une telle rapidite pour ces 2 pays !

Les chinois ne sont pas des idiots du village , ils ont optes pour les meilleures technologies et c'est plutot rassurant au niveau aeronautique ! C'est de bonne guerre ... Apres il ne fallait pas laisser la porte ouverte , on a deja eu le cas avec les japonais des decennies auparavant !

De toutes facons si Airbus & Boeing et autres fournisseurs veulent continuer a vendre en Chine ils n'ont guere le choix !

Apres il ne tient qu' aux constructeurs et Boeing en l’occurrence de proposer autre chose que des 737 updates qui datent des annees 60 en conception globale , qui coutent encore environ 110 millions suivant les versions , et dont ces dernieres memes versions volent comme des fers a repasser !

J'ai lu qu'ils sont sur une nouvelle moulte version du 767 remotorise , pareil comme le 330 ca date du debut des annees 80 et le 777 du debut des annees 90 ce sont de tres bons appareils c'est un fait certain , tout comme le 747 mais meme update technologiquement et relooke ca reste ancien en conception !

Airbus a deux longeurs d'avance avec ses Neo en moyen courrier ,mais pour combien de temps ?



Toutes mes excuses ... Je ne recommencerai plus ...:confused:
 
De toutes facons si Airbus & Boeing et autres fournisseurs veulent continuer a vendre en Chine ils n'ont guere le choix !
Juste pour rebondir la-dessus ...
Contrairement aux autres industries, Airbus et Boeing sont a peu pres les 2 seuls avionneurs connus qui font des gros avions (Bon OK, il y a bien Tupolev aussi, mais eux ils ne sont pas connus pour les bonnes raisons :grin: )
Du coup si les deux s'etaient mis d'accord pour ne pas produire leurs avions en Chine, les chinois auraient bien ete obliges de faire un ecart a leur super loi qui dit qu'il faut obligatoirement faire une JV ... Apres tout il faut bien qu'ils achetent leurs avions quelque part ...

... Ou alors je suis naif et il y a quelque chose que j'ai oublie de prendre en compte?
 
Juste pour rebondir la-dessus ...
Contrairement aux autres industries, Airbus et Boeing sont a peu pres les 2 seuls avionneurs connus qui font des gros avions (Bon OK, il y a bien Tupolev aussi, mais eux ils ne sont pas connus pour les bonnes raisons :grin: )
Du coup si les deux s'etaient mis d'accord pour ne pas produire leurs avions en Chine, les chinois auraient bien ete obliges de faire un ecart a leur super loi qui dit qu'il faut obligatoirement faire une JV ... Apres tout il faut bien qu'ils achetent leurs avions quelque part ...

... Ou alors je suis naif et il y a quelque chose que j'ai oublie de prendre en compte?
Bonsoir Adew

Le gouvernement chinois a simplement tire les ficelles de la situation semble t-il , tout comme il a ete le plus prompt a suspendre les vols concernant les Max il y a certainement de bonnes raisons pour cela , primo la securite c'est evident , mais avec une ferme intention de nuire a Boeing ce n'est pas a exclure !

Quand les constructeurs apportent d'eux meme leurs technologies et savoir faire sur un plateau a domicile a la Chine , que penser ? De ma vision les occidentaux sont les dindons de la farce tout simplement !

Les constructeurs japonais et occidentaux de trains ont eu le meme probleme , et de nos jours la Chine les fabriquent et commence a vendre ses propres trains en Europe !

Le premier article est malheureusement payant , mais le titre et resume suffisamment evocateur ! Le second resume bien la situation niveau economique !

La Chine, grande gagnante du duel fratricide entre Airbus et Boeing

DÉCRYPTAGE - Tandis que les deux avionneurs s’épuisent dans un combat sans fin, Pékin a donné confié à son constructeur national, Comac, la mission de faire exploser le duopole mondial.


L’interminable bras de fer entre les États-Unis et l’Union européenne autour des subventions aéronautiques n’a fait que deux gagnants. Les avocats des deux camps, qui ont engrangé des millions de dollars d’honoraires depuis 2004. Et la Chine, qui regarde, incrédule et amusée, Airbus et Boeing s’épuiser dans un duel fratricide. Pékin a tout intérêt à ce que la guerre soit totale entre les deux avionneurs occidentaux. Ils ne peuvent que s’affaiblir en se privant d’un accès réciproque à leur marché intérieur. Cette guerre donnerait naissance à deux monopoles régionaux.


L’empire aéronautique chinois, entre grandeur et concurrence

TRIBUNE - Dans un marché de l’aéronautique en forte croissance, la Chine se démarque et se donne les moyens de ses ambitions futures. Sébastien Maire, associé du cabinet Kea & Partners en charge de l’industrie et de l’aérospace & défense, invite à tirer profit de la situation au lieu de s’inquiéter.

• L’aérospatial en Chine, un marché à part entière

L’industrie aéronautique mondiale poursuit son développement à un rythme insolent. Le trafic aérien mondial a augmenté de 6,5 % en 2018. Dans ce marché dynamique, la Chine est l’un des pays les plus prometteurs. Le trafic passager a gagné 50 % entre 2014 et 2018: il a atteint 1,3 milliard et devrait poursuivre sa croissance au rythme de +6 % par an voire plus. Simultanément le trafic cargo a crû de 23% depuis 2014, pour atteindre un volume de 16,7 millions de tonnes en 2018.
En conséquence, la flotte avions se développe et la Chine deviendra dans cinq ans le plus grand marché mondial, devançant les États-Unis. Elle comptera dans dix ans près de 7800 avions de ligne, soit environ un cinquième de la flotte mondiale.

• Un acteur industriel clé sur un marché mondial, dont le dynamisme tient à différents aspects

La Chine bénéficie en premier lieu de relocalisation sur son territoire d’une partie des capacités des avionneurs et équipementiers occidentaux: Airbus produit des A320 et A330 sur son site à Tianjin, et débutera bientôt l’assemblage des hélicoptères H135 à Qingdao.

La Chine abrite également un champion national: Comac, fondé en 2008. Son modèle phare, le C919, qui prétend rivaliser avec le B737 et l’A320, enregistre plus de 1000 commandes. Une coopération sino-russe a également été établie en 2017 (Craic) pour le développement d’un avion WideBody (CRC 929), dont l’entrée en service pourrait avoir lieu entre 2025 et 2028.

Autre fait révélateur du dynamisme créé autour de Comac: l’implication directe de plus de 200 fournisseurs de premier rang, émanant de quinze pays. Les équipementiers du C919 sont en effet tenus par la législation d’assembler les composants en Chine par le biais de coentreprises avec des équipementiers chinois, ce qui garantit la montée en puissance des acteurs locaux à terme.

• Des moyens à la hauteur des ambitions chinoises

Le président Xi Jinping a identifié l’industrie aérospatiale comme l’une des dix clés du plan Made in China 2025 visant à faire de son pays une puissance industrielle avancée. C’est pourquoi le gouvernement central et les administrations régionales ont renforcé leurs investissements ces dernières années. On compte aujourd’hui 84 clusters régionaux pour l’aéronautique, soit deux fois plus qu’en 2014.

Pour faire face aux enjeux futurs, la Chine investit significativement dans l’innovation, la capitalisation de savoir-faire et le développement des talents. Le nombre de brevets déposés a d’ailleurs augmenté de plus de 30 % au cours des cinq dernières années, pour atteindre environ 12.000 en 2018 (contre 3500 pour l’ensemble des acteurs majeurs européens).

Le gouvernement a ensuite lancé plusieurs programmes de recherche portant sur la fabrication additive et les usines du futur. Enfin, le personnel technique formé est en constante augmentation depuis cinq ans (+5 % par an). 400.000 personnes ont été formées en 2018, un niveau très proche de celui des États-Unis.

• Des menaces sur la Chine et des opportunités pour les acteurs occidentaux?

Le premier risque est occasionné par les tensions politiques et la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, qui risquent de freiner l’expansion de l’empire du Milieu sur le marché aéronautique. Selon l’étude menée par KPMG, des droits de douane de 25 % pourraient entraîner une baisse de 2 à 3 % du PIB mondial.

Le deuxième risque est la pression écologique récente: le pays a récemment adopté une position ferme pour s’attaquer aux problèmes de durabilité et a adopté une taxe sur les industries les plus polluantes dont l’aéronautique fait partie.

Bonne nouvelle: l’industrie aéronautique chinoise va continuer à croître rapidement et se rapprocher des meilleurs standards mondiaux en matière de technologies, notamment pour répondre aux exigences environnementales plus strictes, au confort des passagers et à la réduction des coûts d’exploitation. Plus qu’une menace, la montée de l’aviation chinoise pourrait être vue comme une opportunité d’expansion étant donné la dépendance qui reste forte: Comac ne pourvoirait que 10 % de la demande locale sur la prochaine décennie et les équipementiers fournisseurs sont pour la majorité établis en coentreprises.

À terme, il faudra donc compter sur la Chine comme un acteur à part entière, avec des offres et solutions pour l’aviation commerciale conformes aux standards mondiaux. À l’image du rôle joué dans le spatial: la Chine est dans le peloton de tête des lancements orbitaux et met en place une stratégie d’accélération pour sécuriser sa première place, avec l’accès au marché désormais donné à des sociétés privées chinoises.



 
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Tout ce qui n'a pas été acheté a entre autres été volé chez Bombardier.. C'est une copie quasi parfaite de l'AIRBUS A200 ( ex CS300).
Innovation with Chinar © Characteristics.
 
Quand les constructeurs apportent d'eux meme leurs technologies et savoir faire sur un plateau a domicile a la Chine , que penser ? De ma vision les occidentaux sont les dindons de la farce tout simplement !

Les constructeurs japonais et occidentaux de trains ont eu le meme probleme , et de nos jours la Chine les fabriquent et commence a vendre ses propres trains en Europe !
Tout a fait, c'etait d'ailleurs bien ca l'objet de mon message ...
Imposer des JV c'est quelque chose qu'on peut se permettre dans un marche suffisamment concurrenciel, vu que dans ce cas si une entreprise refuse de jouer le jeu, ils perdront simplement acces au marche chinois au profit de leurs concurrents.
Mais dans le cas de l'aviation il n'y a que deux acteurs majeurs, Boeing et Airbus. Du coup si les deux avaient refuse de vendre/donner/ceder leur technologie, la Chine aurait bien ete obligee d'accepter -- apres tout c'est ca ou pas d'avion du tout, et quand on construit des aeroports grandioses c'est pas terrible pour la face ...

Au final je me demande si la decision n'a pas ete prise soit avec une vision court-termiste (ca permet de vendre des avions maintenant et on verra bien plus tard si ca cause probleme), soit avec un raisonnement du type dilemme du prisonnier: si je ne fais pas de JV l'autre avionneur le fera et je perdrai mon avance sur le marche, donc j'y perdrai moins a faire une JV maintenant et m'assurer une place des le debut (meme si objectivement la situation optimale aurait ete qu'aucune des 2 entreprises ne le fasse, mais ca ca n'es pas possible sans concertation).
 
Au final je me demande si la decision n'a pas ete prise soit avec une vision court-termiste (ca permet de vendre des avions maintenant et on verra bien plus tard si ca cause probleme), soit avec un raisonnement du type dilemme du prisonnier: si je ne fais pas de JV l'autre avionneur le fera et je perdrai mon avance sur le marche, donc j'y perdrai moins a faire une JV maintenant et m'assurer une place des le debut (meme si objectivement la situation optimale aurait ete qu'aucune des 2 entreprises ne le fasse, mais ca ca n'es pas possible sans concertation).

Probablement un peu des deux mais je dirais surtout la cause 1. Les dirigeants sont payes au resultat, ils se fichent pas mal du long terme la plupart du temps, leur but c'est d'augmenter la valeur pour leurs actionnaires et donc en consequence eux meme pendant la courte periode de leur mandat. Du coup, vendre peu importe les conditions et les consequences a long terme. C'est plutot logique si on se met a leur place.