Bruxelles refuse la fusion entre alstom et siemens

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08 Mar 2009
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La Commission européenne a rejeté le projet de fusion entre Alstom et Siemens, censé créer un champion européen du ferroviaire face à la concurrence internationale, notamment chinoise. En Bourse, le cours d'Alstom grimpe, tandis que l'action Siemens était durablement chahutée.


Extrait : La Commission européenne a rejeté mercredi le projet de fusion entre Alstom et Siemens, censé créer un champion européen du ferroviaire avec le soutien de Paris et Berlin face à la concurrence internationale, notamment chinoise.

"La Commission a interdit la concentration parce que les parties n'étaient pas disposées à remédier aux importants problèmes de concurrence que nous avons relevés", a déclaré la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager.​

Selon la Commission, la fusion aurait notamment porté atteinte à la concurrence sur les marchés des systèmes de signalisation et des trains à très grande vitesse (TGV).

L'entité issue de la fusion serait ainsi devenue le "leader incontesté" sur plusieurs marchés de la signalisation des grandes lignes et des lignes urbaines et aurait réduit "de façon significative" la concurrence pour le matériel roulant TGV, au préjudice des clients européens.

Dans la foulée, Alstom a annoncé qu'il renonçait à son rapprochement avec les activités ferroviaires de l'allemand Siemens pour "repartir de l'avant".

"Ce n'est pas seulement ceux qui crient le plus fort qu'il faut écouter"

"L'intérêt pour cette fusion a été très important de la part de l'Allemagne et de la France, mais il y a 26 autres pays qui eux aussi ont un intérêt pour ce marché", a souligné Margrethe Vestager lors d'une conférence de presse. "Ce n'est pas seulement ceux qui crient le plus fort qu'il faut écouter."​

Cette décision largement attendue a été critiquée par les deux gouvernements, le patronat européen et les dirigeants des deux entreprises. Ils reprochent à la Commission de limiter son analyse au seul marché intérieur européen sans tenir compte de l'évolution de l'environnement mondial, marqué notamment par l'émergence de géants chinois comme CRRC dans le ferroviaire.

"Bruxelles sert les intérêts de la Chine" (Le Maire)

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Source : LA TRIBUNE

Scier la branche sur laquelle on est assis* ! Sacree Europe ! :ptdr:C'est une chance dans un sens que le consortium Airbus ait vu le jour en 1970 ce qui en a fait un des deux leader mondiaux dans le domaine de l'aeronautique !

*La métaphore est facile à comprendre si on se représente un benêt qui, devant couper une grosse branche à sa racine, s'installe à califourchon sur celle-ci, forcément sur la partie qui va tomber au sol et qu'il va inévitablement accompagner dans sa chute. On peut alors dire, mais pendant un très court instant, que le benêt vole.
On peut imaginer qu'est tout aussi benêt celui qui s'arrange pour ne plus bénéficier d'avantages dont il profitait pleinement. Mais, si on creuse un peu, hormis un acte plus ou moins irréfléchi, il peut parfaitement y avoir des raisons légales, de morale ou d'éthique qui justifieraient pleinement ce genre de comportement en apparence idiot.

Comme scier quelque chose correspond souvent à un acte de destruction, c'est depuis la fin du XIXe siècle qu'au figuré, "scier (la branche)", veut dire "détruire la situation (de quelqu'un)".
Il aura suffi, au XXe siècle, d'y rajouter le complément "sur laquelle on est assis" pour que l'action s'applique à soi-même.
 
Dernière édition:
"L'intérêt pour cette fusion a été très important de la part de l'Allemagne et de la France, mais il y a 26 autres pays qui eux aussi ont un intérêt pour ce marché", a souligné Margrethe Vestager lors d'une conférence de presse. "Ce n'est pas seulement ceux qui crient le plus fort qu'il faut écouter."
Il parait que l'union fait la force...

Et il parait même qu'il y a encore des gens en France qui pensent que l'Union Européenne peut être changée..

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