[Brexit] Vos pronostics

Quel sera le résultat du Brexit ?


  • Nombre total d'électeurs
    31
  • Sondage fermé .
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Tu analyses ça avec les yeux d'un français mais d'un point de vue britannique ce qu'il en ressortait était tout autre. Les anglais n'ont jamais affiché le drapeau européen de l'union jack sur leur bâtiments publics -comme le fait la France, l'Allemagne, l'Italie, etc..- depuis leur entrée dans l'UE, cela montre bien qu'il y a quelque chose de bien plus profond, que l'assentiment populaire était contre la participation à l'UE. La Grande-Bretagne est un pays insulaire, et par nature, a tendance à rejeter ce qui vient du continent. (D'ailleurs De Gaulle a dit une phrase du type pour justifier sont refus d'accepter la GB dans le marché commun: "Les gens n'en reviennent pas quand je leur dit que c'est une île ")

Chaque pays réagit en fonction de ce je nommerai sa conscience profonde (les Polonais sont eurosceptiques alors qu'ils sont largement subventionnés par l'UE et profitent des délocalisations: oui mais c'est une nation qui n'a eu sa pleine souveraineté que par courtes périodes durant les derniers siècles, ils ne veulent donc pas la reperdre à nouveau.., à l'inverse les italiens et les espagnols ne souhaitent pas tant que ça sortir de l'UE alors que leurs économies se sont faites dévastées par l'euro, mais ils sont dogmatiques alors ils restent dans leurs croyances.., etc)


Que les britanniques puissent souffrir d'une crise financière certainement, mais plus que les continentaux cela reste à voir ^^ Ils ont tous leviers à disposition et leur situation actuelle leur donne des marges de manoeuvre (leur endettement est maitrisé, chômage au plus bas... bref tout ce que tu as cité plus haut ^^). De l'autre côté du channel, on a une zone euro (19 pays sur les 27 de l'UE) très endettée avec un chômage plus élevé qu'ailleurs ne disposant que d'un seul levier à Francfort qui a déjà utilisé toutes ses cartouches pour sauver le soldat Euro. Ce ne sont pas les espèces animales les plus fortes ni les plus intelligentes qui ont survécu au cours du temps, mais celles qui ont su s'adapter. La Grande Bretagne a toutes les facultés pour s'adapter à la crise qui vient contrairement au mamouth à l'UE.

En parlant de la santé de la zone euro..:
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/la-bce-plus-pessimiste-sur-l-economie-en-zone-euro-20190124
Ce n'est pas une question d'analyser leur situation sous un angle Français mais de mettre en balance objectivement leur position au sein de l'UE.
Avec tes arguments tu ne fais en fait que confirmer ce que je dis, les fondements de leur vote relèvent de beaucoup de choses mais pas de leur situation propre au sein de l'UE et des avantages qu'ils en tiraient.
Nationalisme, société libertaire inégalitaire, le particularisme de leur insularité ou rejet de l'immigration sont autant d'arguments valables pour expliquer leur vote mais économiquement ils étaient assez bénéficiaires du système.
 
Bonjour Alplob
Il ne reste plus qu'a attendre le resultat des courses , on va vite etre fixe Brexit dur , Brexit mou ,Brexit differe or not Brexit !

Sortez le pop corn ! il va y avoir du sport , ca va etre chaud bouillant !

on va faire porter le chapeau de la crise qui vient au brexit
mes wumao
 
Plus de 600.000 emplois menacés dans le monde en cas de Brexit dur

À moins de 50 jours de la date à laquelle le Royaume-Uni est censé quitter l'Union européenne, un institut allemand estime qu'une absence d'accord menacerait des centaines de milliers d'emplois dans le monde. En France, 50.000 postes seraient concernés.

Un nouveau pavé dans la mare. Alors que le négociateur en chef de Bruxelles en charge du Brexit, Michel Barnier, vient de répéter que le Royaume-Uni devait lâcher du lest pour qu'un accord soit enfin validé entre Albion et l'Union, une étude de l'Institut allemand Halle pour la recherche économique (IWH) parue ce lundi met en exergue les conséquences d'une sortie sans accord (ou «hard Brexit») sur l'emploi. Et les chiffres sont alarmants: selon les conclusions du rapport, plus de 612.000 emplois seraient menacés dans 43 pays, directement ou indirectement, sans compter les effets dans d'autres nations.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...enaces-dans-le-monde-en-cas-de-brexit-dur.php

Pour arriver à ce chiffre, l'Institut est parti du constat qu'un Brexit dur entraînerait une baisse de 25% des importations européennes depuis le Royaume-Uni, un postulat supérieur aux prévisions du gouvernement britannique.
Alors cet institut prévoit une chute de 25% des importations, ce qui est absolument catastrophique. Et supérieur aux attentes British.

Selon lui, les industriels se préparent toutefois progressivement au Brexit en modifiant «leur comportement»: «le poids des exportations vers le Royaume-Uni dans le total des exportations allemandes a reculé depuis le vote sur le référendum», une progression identifiable également en France: les entreprises ont donc «réalloué leurs ressources», devenant de fait «moins dépendantes de leurs échanges avec le Royaume-Uni». Rappelant que les données utilisées par l'IWH datent de 2014, l'économiste tempère ces résultats, en estimant que ce «changement d'attitude» et cette adaptation des chefs d'entreprise permettront de limiter l'effet du Brexit sur l'économie et l'emploi.
Ensuite il utilise des datas vieille de 4ans, qui sont déjà obsolète car les compagnies ont déjà modifié leur stratégie.

Ca c’est un article de qualité.


Pour terminer, supposons qu’on a ces 25%, cela voudra dire aussi que les britanniques exporteront aussi moins dans l’UE (allons, soyons fou, disons 25%), du coup les parts de marché anglaises se redistribueront en grande partie sur les compétiteurs européens. Du coup cela se compense. Moi aussi je fais de la macro économie.
 
Et du coup on va en remettre une couche sur ces British

ué c'est culturel.

j'avais un pote qui avait une théorie sur le pourquoi les anglais sont si moches. Y disait que comme y z"envoyaient tous leurs gars valides conquérir le monde, y restait plus que les estropiés sur l’île.
 
ué c'est culturel.

j'avais un pote qui avait une théorie sur le pourquoi les anglais sont si moches. Y disait que comme y z"envoyaient tous leurs gars valides conquérir le monde, y restait plus que les estropiés sur l’île.
Et quand ils étaient trop moche même pour le British , direction l’Australie.
 
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Selon Juncker, personne en Europe ne s'opposerait à un report du Brexit

A 39 jours de la date fixée pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, le ministre britannique chargé du Brexit, Stephen Barclay, a déclaré avoir eu une rencontre "positive" lundi à Bruxelles avec le négociateur en chef des Européens, Michel Barnier.

Les deux hommes ont convenu de se revoir en milieu de semaine, a-t-il ajouté. Barclay était accompagné de Geoffrey Cox, le procureur général et conseiller juridique du gouvernement britannique, qui a exposé son analyse juridique des moyens de surmonter l'impasse au sujet du "backstop" nord-irlandais.

C'est sur ce dispositif prévu pour éviter en dernier recours le rétablissement d'une frontière physique à travers l'île d'Irlande que se focalisent les critiques des plus fervents "Brexiters" à la Chambre des communes, bloquant de fait toute ratification de l'accord de retrait aux 584 pages difficilement négociées.

De son côté, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, relève dans une interview accordée au quotidien allemand Stuttgarter Zeitung que si le gouvernement britannique demandait une extension des discussions sur le Brexit, personne en Europe ne s'y opposerait.

La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne est pour l'heure programmée le 29 mars prochain au soir. Mais Londres a la possibilité de demander une prolongation des négociations lancées en application de l'article 50 des traités européens.

Et face à l'incapacité de Theresa May de réunir une majorité à la Chambre des communes sur l'accord de retrait qu'elle a négocié avec Bruxelles et que les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept ont entériné en novembre dernier, l'idée de repousser la date du divorce semble pour de nombreux responsables européens la seule à même d'éviter le "saut dans le vide" qu'entraînerait un Brexit sans accord.

En Grande-Bretagne, où le numéro deux du gouvernement britannique a admis qu'il serait difficile de "rouvrir" l'accord de retrait, le quotidien The Guardian rapporte lundi soir que quatre ministres britanniques ont sommé May de cesser d'instrumentaliser la menace d'un Brexit sans accord afin de négocier.

Amber Rudd, ministre des Retraites, David Gauke (Justice) et leurs deux collègues ont transmis leur message lors d'une rencontre qui s'est tenue lundi avec May, à leur demande, précise le quotidien britannique.

Ils lui ont expliqué que si le "no deal" avait pu être une tactique de négociation pertinente, le nombre d'annonces alarmistes émanant ces dernières semaines des milieux économiques signifiait qu'il était temps à présent de l'exclure catégoriquement, ajoute le Guardian.

En dépit du revers qu'elle a essuyé jeudi dernier à la Chambre des communes, où elle n'a pas obtenu de majorité sur sa stratégie, Theresa May, qui devrait s'entretenir dans la semaine, sans doute mercredi, avec Juncker, dit vouloir persévérer dans sa volonté d'obtenir une réouverture de l'accord de retrait. Ce que les Européens rejettent.

Près de trois ans après le référendum de juin 2016 par lequel les électeurs britanniques se sont prononcés à un peu moins de 52% en faveur d'une sortie de l'UE, un divorce sans accord serait "un dénouement insensé", a réaffirmé lundi à Bruxelles le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney, dans le pays est en première ligne.

"Nous avons moins de 40 jours avant que le Royaume-Uni ne quitte officiellement l'UE et nous ne savons toujours pas ce dont le gouvernement britannique a réellement besoin pour faire ratifier cet accord (ndlr, par les députés de la Chambre des communes)", a-t-il ajouté.

Repousser la date du divorce, ainsi que le permettent les textes, permettrait de gagner du temps.

"Toute décision visant à demander davantage de temps relève du Royaume-Uni. Si une telle requête devait être formulée, nul en Europe ne s'y opposerait. Si vous me demandez de combien de temps ce retrait pourrait être repoussé, je n'ai aucun calendrier en tête", a déclaré Juncker à la Stuttgarter Zeitung.

La tenue des élections européennes étalées entre le 23 et le 26 mai prochain et la première séance du futur Parlement européen le 2 juillet, avec l'approbation par la suite du président de la future Commission européenne, fixent cependant une "limite naturelle" à une telle extension, autour de la fin juin.
 
En dépit du revers qu'elle a essuyé jeudi dernier à la Chambre des communes, où elle n'a pas obtenu de majorité sur sa stratégie, Theresa May, qui devrait s'entretenir dans la semaine, sans doute mercredi, avec Juncker, dit vouloir persévérer dans sa volonté d'obtenir une réouverture de l'accord de retrait. Ce que les Européens rejettent.
Si l’Europe n’envisage pas de renégocier l’accord de retrait, à quoi servirait un report du Brexit?
 
Si l’Europe n’envisage pas de renégocier l’accord de retrait, à quoi servirait un report du Brexit?
un statut quo?? Personne ne perd la face. Et tout fonctionne comme avant. En passant ils s'assoient sur le vote anglais.
 
un statut quo?? Personne ne perd la face. Et tout fonctionne comme avant. En passant ils s'assoient sur le vote anglais.
Mais le report ne serait que jusqu’en juin.
 
Selon Juncker, personne en Europe ne s'opposerait à un report du Brexit

A 39 jours de la date fixée pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, le ministre britannique chargé du Brexit, Stephen Barclay, a déclaré avoir eu une rencontre "positive" lundi à Bruxelles avec le négociateur en chef des Européens, Michel Barnier.

Les deux hommes ont convenu de se revoir en milieu de semaine, a-t-il ajouté. Barclay était accompagné de Geoffrey Cox, le procureur général et conseiller juridique du gouvernement britannique, qui a exposé son analyse juridique des moyens de surmonter l'impasse au sujet du "backstop" nord-irlandais.

C'est sur ce dispositif prévu pour éviter en dernier recours le rétablissement d'une frontière physique à travers l'île d'Irlande que se focalisent les critiques des plus fervents "Brexiters" à la Chambre des communes, bloquant de fait toute ratification de l'accord de retrait aux 584 pages difficilement négociées.

De son côté, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, relève dans une interview accordée au quotidien allemand Stuttgarter Zeitung que si le gouvernement britannique demandait une extension des discussions sur le Brexit, personne en Europe ne s'y opposerait.

La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne est pour l'heure programmée le 29 mars prochain au soir. Mais Londres a la possibilité de demander une prolongation des négociations lancées en application de l'article 50 des traités européens.

Et face à l'incapacité de Theresa May de réunir une majorité à la Chambre des communes sur l'accord de retrait qu'elle a négocié avec Bruxelles et que les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept ont entériné en novembre dernier, l'idée de repousser la date du divorce semble pour de nombreux responsables européens la seule à même d'éviter le "saut dans le vide" qu'entraînerait un Brexit sans accord.

En Grande-Bretagne, où le numéro deux du gouvernement britannique a admis qu'il serait difficile de "rouvrir" l'accord de retrait, le quotidien The Guardian rapporte lundi soir que quatre ministres britanniques ont sommé May de cesser d'instrumentaliser la menace d'un Brexit sans accord afin de négocier.

Amber Rudd, ministre des Retraites, David Gauke (Justice) et leurs deux collègues ont transmis leur message lors d'une rencontre qui s'est tenue lundi avec May, à leur demande, précise le quotidien britannique.

Ils lui ont expliqué que si le "no deal" avait pu être une tactique de négociation pertinente, le nombre d'annonces alarmistes émanant ces dernières semaines des milieux économiques signifiait qu'il était temps à présent de l'exclure catégoriquement, ajoute le Guardian.

En dépit du revers qu'elle a essuyé jeudi dernier à la Chambre des communes, où elle n'a pas obtenu de majorité sur sa stratégie, Theresa May, qui devrait s'entretenir dans la semaine, sans doute mercredi, avec Juncker, dit vouloir persévérer dans sa volonté d'obtenir une réouverture de l'accord de retrait. Ce que les Européens rejettent.

Près de trois ans après le référendum de juin 2016 par lequel les électeurs britanniques se sont prononcés à un peu moins de 52% en faveur d'une sortie de l'UE, un divorce sans accord serait "un dénouement insensé", a réaffirmé lundi à Bruxelles le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney, dans le pays est en première ligne.

"Nous avons moins de 40 jours avant que le Royaume-Uni ne quitte officiellement l'UE et nous ne savons toujours pas ce dont le gouvernement britannique a réellement besoin pour faire ratifier cet accord (ndlr, par les députés de la Chambre des communes)", a-t-il ajouté.

Repousser la date du divorce, ainsi que le permettent les textes, permettrait de gagner du temps.

"Toute décision visant à demander davantage de temps relève du Royaume-Uni. Si une telle requête devait être formulée, nul en Europe ne s'y opposerait. Si vous me demandez de combien de temps ce retrait pourrait être repoussé, je n'ai aucun calendrier en tête", a déclaré Juncker à la Stuttgarter Zeitung.

La tenue des élections européennes étalées entre le 23 et le 26 mai prochain et la première séance du futur Parlement européen le 2 juillet, avec l'approbation par la suite du président de la future Commission européenne, fixent cependant une "limite naturelle" à une telle extension, autour de la fin juin.
Ouais personne ne s’oppesera au report. Cela sera comme pour la ratification du parlement UK pour l’accord négocié par May: finger in the nose.
 
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Cet exemple n'est pas sur le Brexit proprement dit, mais c'est la même logique qui est en oeuvre. Ça te parait toujours autant improbable? ... ...


Mais l'Allemagne peut faire le forcing qu'elle veut et elle a bien raison de le faire. Elle ne va pas seule décider de ce qui se passe. Quasi tout ce qui est adopté a le vote conjoint de l'Allemagne et de la France. Si la France venait à voter de concert avec l'Allemagne une mesure qui est défavorable à la France et qui est sans contrepartie (car a la limite y a pas de soucis comme dans toute négo de lâcher des choses pour en obtenir d'autres), le problème n'est pas l'Europe mais la manière dont la France y défendrait ses intérêts.

Quand on accuse l'Europe de quelque chose, dans 99.9999% la France a voté pour.

Si selon toi on est pas bon pour défendre nos intérêts au sein de l'Europe ou notre poids est nettement plus élevés que celui qu'on a dans le monde, tu te ment à toi même en croyant qu'on défendra mieux nos intérêts seuls au monde avec un poids x fois plus faible.

C'est vraiment ça le fond du débat.
 
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Mais l'Allemagne peut faire le forcing qu'elle veut et elle a bien raison de le faire. Elle ne va pas seule décider de ce qui se passe. Quasi tout ce qui est adopté a le vote conjoint de l'Allemagne et de la France. Si la France venait à voter de concert avec l'Allemagne une mesure qui est défavorable à la France et qui est sans contrepartie (car a la limite y a pas de soucis comme dans toute négo de lâcher des choses pour en obtenir d'autres), le problème n'est pas l'Europe mais la manière dont la France y défendrait ses intérêts.
Peut-être que tout simplement la vision de la France est minoritaire en Europe, nan? Et à un moment c'est ça la prise de décision collective, on suit ce que dit le groupe, conformément à ce qui est écrit dans les traités.

Quand on accuse l'Europe de quelque chose, dans 99.9999% la France a voté pour.
À voir si les dirigeants français défendent vraiment les intérêts de la France ou ceux de l"UE. Avec Macron, il n'y a pas de doute, tout est pour l'UE, voir même tout à l'Allemagne.

Si selon toi on est pas bon pour défendre nos intérêts au sein de l'Europe ou notre poids est nettement plus élevés que celui qu'on a dans le monde, tu te ment à toi même en croyant qu'on défendra mieux nos intérêts seuls au monde avec un poids x fois plus faible.
Il n'est pas nécessaire de faire une union politique complète à durée illimitée pour défendre ses intérêts économiques.... ... .... La Suisse, la Norvège, Singapour, l'Australie, Taiwan, le Canada, la Corée du Sud, etc... nous le prouvent tous les jours.

C'est vraiment ça le fond du débat.
Ce qui serait constructif pour le débat serait de donnes des exemples dans lequel le "poids" de l'UE a influé quoi que ce soit...

En quoi appartenir à l'UE nous permet de peser face aux USA (rachat d'Alstom, interdiction business en Iran, achat de F16 par les pays de l'Est, impossibilité de taxer les GAFA, etc... ) ???
En quoi appartenir à l'UE nous permet de peser face à la Chine ?


Ensuite j'aimerai bien que tu nous explique en quoi nous avons intérêts à nous allier avec:
- la Pologne qu'on subventionne 1 milliards d'euros par an... et qui profite des délocalisations et des travailleurs détachés, et qui malgré ça envoie bouler Airbus et Dassault, pareil pour les autres pays de l'Est
- avec les paradis fiscaux de type Irlande, Luxembourg, Chypre, etc ... qui syphonnent nos rentrées fiscales grace à des écritures comptables
- avec l'Allemagne qui a des intérêts économiques fondamentalement différents aux nôtres

Par ailleurs:
Le Japon (120 Millions d'habitants) s'est-il fait ratatiné par l'UE lors de la négociation de l'accord de libre-échange ? => non
La Corée du Sud (51 Millions d'habitants) s'est-elle faite écrasée par l'UE ? => non
Singapour (5,6 Millions d'habitants) s'est-il fait laminé par l'UE ? => non
Et la Nouvelle-Zélande (4,8 Millions d'habitants) s'est faite vaporisée ? => Caramba, encore raté, non

Et puis comment se fait-il que les pays hors UE performent plus que ceux dans l'UE, et ceux hors zone Euros performent plus que ceux dans la zone euros? ... ....

Merci d'avance pour tes explications pour l'ensemble des questions ci-dessus :)

Une union a du sens lorsque tous les partenaires tirent dans le même sens, dans le cas contraire c'est contreproductif. Les intérêts des pays européens sont divergeants et opposés. Et tu souhaites faire de l'impérialisme en imposant à l'Allemagne des décisions contraires à ses intérêts? Moi non, ce n'est pas ma vision des relations de bon voisinages entre deux pays.

Et à l'inverse, il est possible de défendre ses intérêts avec d'autres pays qui ont les mêmes intérêts. L'avantage est que le périmètre est limité, et peut être arreté facilement. L'exemple le plus connu est celui des pays du groupe de Cairns (et faire ça ne coute pas 9 milliards d'euros par an - toi qui cherche à réduire les dépenses publiques, hein ;)). Mais en étant dans l'UE, on ne peut pas le faire car c'est la commission européenne qui a la prérogative...

Ce fétichisme sur la somme des poids des pays européens est tout simplement ridicule.
 
Mais l'Allemagne peut faire le forcing qu'elle veut et elle a bien raison de le faire. Elle ne va pas seule décider de ce qui se passe. Quasi tout ce qui est adopté a le vote conjoint de l'Allemagne et de la France. Si la France venait à voter de concert avec l'Allemagne une mesure qui est défavorable à la France et qui est sans contrepartie (car a la limite y a pas de soucis comme dans toute négo de lâcher des choses pour en obtenir d'autres), le problème n'est pas l'Europe mais la manière dont la France y défendrait ses intérêts.

Quand on accuse l'Europe de quelque chose, dans 99.9999% la France a voté pour.

Si selon toi on est pas bon pour défendre nos intérêts au sein de l'Europe ou notre poids est nettement plus élevés que celui qu'on a dans le monde, tu te ment à toi même en croyant qu'on défendra mieux nos intérêts seuls au monde avec un poids x fois plus faible.

C'est vraiment ça le fond du débat.
Pourtant c’est simple. 70<400. Mathématique.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.