[Brexit] Vos pronostics

Quel sera le résultat du Brexit ?


  • Nombre total d'électeurs
    31
  • Sondage fermé .
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Non, mais aucunement ...

C'est encore plus simple ...

Les jeunes n'avaient qu'à se bouger pour aller voter !!!!
ca, c est sur... On a le detail dans le 72 % de participation ?
 
Exactement ce que je disais dans le chat ! Une décision de personnes qui ne vivront pas assez longtemps pour vivre les conséquences de leurs actes !
En même temps, les vieux qui vont voter ne disent pas forcément "je me fous de ce qui se passera dans 10 ans puisque je serai mort". En tout cas, laissez-moi la faiblesse de croire que quand mon père se rend au bureau de vote dans son fauteuil roulant, il pense aussi à l'avenir de ses 4 enfants et 8 petits-enfants, et qu'il vote ce qu'il croit sincèrement être le mieux pour l'avenir du pays...
 
C'est du meme niveau que le gars qui s'est planque un fumigene dans les fesses pour le rentrer dans une fan zone avec et a reussi a se blesser et blesser 3 autres personnes avec avant de finir en taule ...

Au moins il saura à quoi s'attendre dans les douches smiley-sex012.gif
 
A noter que le cours de l'or, qui est la valeur refuge la plus classique qui soit, est en train de retrouver, lentement mais surement, son cours pre-Brexit... Lundi tout sera (presque) oublie :)
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ca, c est sur... On a le detail dans le 72 % de participation ?

J'ai cru voir des chiffres trainer, mais je ne sais plus où ... Il y a tellement d'informations hystériques dans tous les sens ...

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Certes, c'est grave, mais il y a pire que le BREXIT, surtout que l'on savait qu'il y avait un risque que cela arrive, alors que l'on arrête de pleurer ici et là ...

Ils ont choisis comme des grands, comme des cons, (du reste) ... Maintenant que l'on applique strictement les conditions de sortie du RU

Sinon, cela sert à rien et l'on en va pas encore donner des passe-droits aux Anglais alors qu'ils nous prennent pour des cons depuis leur entrée dans l'UE ... Et tout ce bordel, pour en revenir à une solution intermédiaire ... : "Enough is enough !!!!"

Le seul avantage que je vois dans le BREXIT est un avertissement sérieux pour l'UE ... "Last chance, Bruxelles" ... Le prochain sera le coup de trop ....

Par contre, pour reprendre un point abordé par Mathieu plus haut .... Ceux qui se sont amusés avec les cours pendant la matinée pour se faire des "couilles" en argent ou en or, c'est vraiment des en******.
 
La Loi travail a rien a voir avec l'Europe par exemple

Ben si justement. C'est Bruxelles qui impose ses directives et Hollande ne fait que les transcrire en droit français. C'est bien tout le nœud du problème entre des citoyens qui sont dans la vie réel et ces technocrates qui y sont complètement déconnectés.
 
Le seul avantage que je vois dans le BREXIT est un avertissement sérieux pour l'UE ... "Last chance, Bruxelles" ... Le prochain sera le coup de trop ....
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J espère, en tout cas ce sont les propos de la matinée concernant la France... Mais le passe et plutôt proche me plonge dans le scepticisme. Des alertes, des chances, des opportunités pour la remise en question... Nous en avons eu pas mal ces 15 dernières années, notamment le résultat 2002 ou encore le non de 2005 et force est de constater que rien n a évolué...
 
Mendes France, un populiste ?
Le 18 janvier 1957, Pierre Mendès France (1907-1982) intervient à l’Assemblée nationale dans le débat sur le projet du Traité de Rome qui, signé deux mois plus tard, le 25 mars, instituera la première communauté économique européenne, composée de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et des trois pays du Benelux, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas. Alors figure du Parti radical, il avait quitté la présidence du Conseil deux ans auparavant, après sept mois et dix-huit jours de gouvernement dont la brièveté n’empêchera pas le souvenir durable, celui d’un homme d’État vertueux, averti en matière économique, soucieux des comptes publics, respectueux du débat démocratique et, de plus, en quête d’une issue à la crise coloniale.

À bientôt soixante ans de distance, ce discours oublié semble une mise en garde prophétique, tant Mendès France y met en évidence les vices originels d’un marché économique commun qui, politiquement, ne pouvait que produire un éloignement progressif des peuples de l’idéal européen. Mendès France, qui sera parmi les 207 voix contre la poursuite des négociations sur l’élaboration du Traité (322 pour, 30 abstentions), n’hésite pas en effet à affirmer que ce projet « est basé sur le libéralisme classique du XIXe siècle » et à y voir, si la politique économique de la France devait lui être soumise, « l’abdication d’une démocratie ».

Autrement dit, pour Mendès France qui, pourtant, prenait l’économie au sérieux, celle-ci ne pouvait être l’absolu d’une politique. Ou, plutôt, la politique, comme bien commun, délibération permanente et confiance partagée, ne pouvait s’y dissoudre, sauf à perdre en route la démocratie elle-même, son idéal et sa vitalité. Écoutons donc ce Cassandre, fort lucide et toujours jeune, qui, déjà, plaide au nom d’une forte exigence sociale et, surtout, prédit l’engrenage fatal d’une pédagogie anti-démocratique de la future Union européenne.

« L’harmonisation doit se faire dans le sens du progrès social, affirme le député Mendès France, dans le sens du relèvement parallèle des avantages sociaux et non pas, comme les gouvernements français le redoutent depuis si longtemps, au profit des pays les plus conservateurs et au détriment des pays socialement les plus avancés. »

« Mes chers collègues, poursuit Mendès France, il m’est arrivé souvent de recommander plus de rigueur dans notre gestion économique. Mais je ne suis pas résigné, je vous l’avoue, à en faire juge un aréopage européen dans lequel règne un esprit qui est loin d’être le nôtre. Sur ce point, je mets le gouvernement en garde : nous ne pouvons pas nous laisser dépouiller de notre liberté de décision dans des matières qui touchent d’aussi près notre conception même du progrès et de la justice sociale ; les suites peuvent en être trop graves du point de vue social comme du point de vue politique.

« Prenons-y bien garde aussi : le mécanisme une fois mis en marche, nous ne pourrons plus l’arrêter. (…) Nous ne pourrons plus nous dégager. Nous serons entièrement assujettis aux décisions de l’autorité supranationale devant laquelle, si notre situation est trop mauvaise, nous serons condamnés à venir quémander des dérogations et des exemptions, qu’elle ne nous accordera pas, soyez-en assurés, sans contreparties et sans conditions. »

À la lecture de ces anciennes paroles, Mendès France prend soudain stature de devin tragique, anticipant ce que ses contemporains ne voient pas, parce qu’ils sont aveugles ou parce qu’ils s’aveuglent. Car c’est peu dire que la suite, notamment celle vécue ces trente dernières années par des gouvernements de gauche, élus sur des promesses sociales alternatives, aura donné raison à cette prophétie.

À la fin de son discours, Mendès France souligne le cœur du désaccord : ce projet de marché commun, résume-t-il, « est basé sur le libéralisme classique du XIXe siècle, selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes ». Autrement dit, un libéralisme économique qui ruine tout libéralisme politique, imposant la loi d’airain de la concurrence à la vie sociale, au détriment des solidarités collectives et des libertés individuelles.

« L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, conclut Mendès France, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement “une politique”, au sens le plus large du mot, nationale et internationale. »

« Dire cela, ajoutait Pierre Mendès France, ce n’est pas être hostile à l’édification de l’Europe, mais c’est ne pas vouloir que l’entreprise se traduise, demain, par une déception terrible pour notre pays, après un grand et bel espoir, par le sentiment qu’il en serait la victime et, tout d’abord, ses éléments déjà les plus défavorisés. »

Faute de l’avoir écouté, nous vivons aujourd’hui ces temps de « déception terrible » prédits par Mendès France.
https://www.mediapart.fr/journal/in...tissement-prophetique-de-pierre-mendes-france

Bonus:
 
Dernière édition:
Monsieur Donald Trump qui est en ce moment en Ecosse , vient de se rejouir du " Non "

Quitte à le citer :

"Je pense que c'est extraordinaire, je pense que cela va être extraordinaire. C'est fantastique"

Et pour rajouter :

Avant ce voyage, Donald Trump avait déclaré à la chaîne Fox News pencher pour le Brexit, tout en admettant ne s'être "pas trop intéressé à la question".

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Du Trump quoi ...
 
Monsieur Donald Trump qui est en ce moment en Ecosse , vient de se rejouir du " Non " la suite risque de ne pas etre triste pour l'Europe en Novembre !

Bon baisers de Pekin ...
Bonjour Lafoy,
Et il ose dire cela d une partie du RU qui a vote majoritairement pour l UE et qui souhaite a moitie son indépendance.
 
Je demande le remboursement de ce que l'union européenne leur à donné, ça doit être pas mal...
Un bon roastbeef pour qu'il soit tendre à manger il faut le laisser au frigo quelques jours, voir une semaine...
Apparemment les Ecossaits, on eut les couilles de vouloir resté et demande leur indépendance...
 
Je demande le remboursement de ce que l'union européenne leur à donné, ça doit être pas mal...
Ouais, mais dans ce cas la, L UE doit rembourser ce que le RU a donne... le RU est le quatrieme contributeur de l Europe.
Pas sur que ce soit une bonne idee en fait...:grin:

édit
en 2013 : Dépenses et recettes de l UE...
Revenus de l UE par rapport au UK
17,068 M euros
Dépenses de l UE par rapport au UK
6,308 M euros

L UE concernant la France, Revenus 23 M et dépenses 14 M

source : Commission européenne
 
Dernière édition:
Bonjour Lafoy,
Et il ose dire cela d une partie du RU qui a vote majoritairement pour l UE et qui souhaite a moitie son indépendance.

Et dans laquelle il y avait des manifestations contre sa venue ...

Il y était pour inaugurer un parcours de golf ... et du côté de sa mère, ils sont écossais ...
 
Capture d’écran 2016-06-24 à 18.26.54.png
 
Source : LE MONDE

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Certes, mais il reste a minima la base, le cadre de l'OMC. Ca prendrait certes plus de 24hr aux Anglais pour le signer mais pas 10 dix ans non plus.

Complément sur les différentes possibilités ... (Source : LE MONDE)

Quel accord de libre-échange le Royaume-Uni peut-il négocier ?

Londres devra nécessairement renégocier des accords d’échanges économiques avec Bruxelles. Il pourra s’appuyer sur différents précédents :

L’OPTION NORVÉGIENNE

La Norvège fait partie de l’Espace économique européen (EEE), qui bénéficie d’un accès complet au marché unique. En revanche, elle doit obéir à la plupart des règles de l’Union européenne, dont la libre circulation des biens et des personnes. Elle contribue aussi au budget européen. Elle ne bénéficie pas des 50 différents accords de libre-échange de l’Union européenne, mais en tant que membre de l’Association européenne de libre-échange (AELE), comme tous les pays de l’EEE, il peut négocier ses propres accords commerciaux.

L’OPTION SUISSE

La Suisse fait partie de l’AELE, mais à la différence de la Norvège, elle a négocié des accords bilatéraux avec l’UE. Elle contribue au budget européen et obéit aussi à la libre circulation des biens et des personnes. Certaines de ses industries, dont l’industrie bancaire, ont des accès restreints à l’Union européenne. En revanche, elle est libre de négocier des accords bilatéraux avec des pays tiers.

L’OPTION CANADIENNE

L’Accord économique et commercial global (CETA) implique la levée des droits de douane sur de nombreux produits à l’importation ou à l’exportation entre le Canada et l’Union européenne. Les négociations ont duré plus de sept ans et l’accord n’est pas encore ratifié. Si Londres choisit cette option, elle ne sera probablement pas en position de force : seuls 6 % des biens de l’UE sont exportés au Royaume-Uni. De plus, le CETA ne garantit pas la levée des barrières douanières sur les services.

L’OPTION DE L’ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE (OMC)

Si aucun deal n’est trouvé, ou en attendant qu’il le soit, le Royaume-Uni devra avoir recours aux règles de base de l’OMC, comprenant des obstacles douaniers mais aussi l’évaluation en douane des marchandises ou le contrôle de l’origine des produits.

Quelle que soit l’option choisie, il y a de fortes chances que différents pays de l’UE en profitent pour affaiblir, à leur avantage, l’un des domaines économiques où le Royaume-Uni est réputé. Par exemple, l’UE pourrait proposer un accord de libre-échange qui ne concernerait que les biens manufacturés, ce qui contraindrait la City à perdre de l’influence et des parts de marché dans les secteurs financiers et bancaires.
 
Statut
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