[Brexit] Vos pronostics

Quel sera le résultat du Brexit ?


  • Nombre total d'électeurs
    31
  • Sondage fermé .
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Ce qui est amusant, c'est que :
- lorsque BJ est désigné Premier Ministre parce que les Tories sont majoritaires à la Chambre, c'est normal et "démocratique"
- lorsqu'il perd cette majorité (notamment en excluant des membres de sont propre parti), et que du coup une majorité de la Chambre s'oppose à lui, ce n'est plus "démocratique"

Comme quoi la "démocratie" est un concept à géométrie variable .... :siffle: :siffle: :siffle:
Je sais si tu es au courant mais le vote sur le Brexit a eu lieu il y a plus de 3 ans et il n'est toujours pas appliqué.

La démocratie va bien au dela du seul cas de BoJo (auparavant on avait Theresa May qui était une remaineuse qui avait perdu le référendum.... Un comble.....), et concernant la "majorité" à l'assemblée, elle a précisement refusé l'organisation d'élections générales.

Maintenant il y a le droit internatinal positif: on ne peut aliéner indéfiniment un peuple dans un traité contre sa volonté.

Sinon, parmi les anciens référendum on trouve:

1992 Danemark, résultat Non => revoté
1994 Norvège, accepté
2000 Danemark accepté
2001 Irlande, revoté
2001 Suisse, accepté
2003 Suède accepté
2005 France, ignoré
2005 Hollande, ignoré
2015 Grece, ignoré
2016 Hollande, ignoré
2016 Autriche, RIC local décliné par le parlement
2016 Grande Bretagne, toujours pas appliqué 3 ans après

Depuis 14 ans, la tendance n'est pas bonne...
 
Londres assure que le Royaume-Uni quittera bien l'UE le 31/10

LONDRES (Reuters) - Au lendemain d'un nouveau rebondissement dans le feuilleton du Brexit, le gouvernement britannique a assuré dimanche que le Royaume-Uni quitterait bien comme prévu l'Union européenne le 31 octobre, faisant de la demande de Boris Johnson d'un nouveau report une formalité sans conséquence sur la détermination du Premier ministre à sortir du bloc.

Communique :
"Nous partirons d'ici au 31 octobre, nous avons les moyens et la capacité d'y arriver", a déclaré le ministre chargé des préparatifs d'un "no-deal", Michael Gove, à Sky News. "Cette lettre a été envoyée parce que le Parlement a demandé qu'elle le soit (...) mais le Parlement ne peut pas changer la pensée du Premier ministre, le Parlement ne peut pas changer la politique du gouvernement ou sa détermination".
Réunie en session extraordinaire, la Chambre des communes britannique a adopté samedi une amendement reportant l'approbation par le Parlement de l'accord conclu entre Londres et Bruxelles sur le Brexit et contraignant le Premier ministre à demander à l'UE un nouveau report de la date du divorce.

Au total, le dirigeant conservateur, qui avait déclaré en septembre qu'il préférerait "crever la gueule ouverte" plutôt que de demander un report, a adressé samedi soir tard trois courriers au président du Conseil européen, Donald Tusk.

Le premier est une lettre non signée sur le modèle intégré à la loi Benn - adoptée début septembre pour éviter un "no deal" - qui obligeait le Premier ministre à demander à l'UE une nouvelle extension du calendrier dans l'éventualité où le Parlement n'approuvait pas un accord de retrait ou un divorce sans accord avant le 20 octobre.
Le second est une note de "couverture" de l'ambassadeur du Royaume-Uni auprès de l'UE, Tim Barrow, expliquant que le gouvernement est tenu par la loi de demander ce report et le troisième, une lettre dans laquelle Boris Johnson indique aux Européens qu'un report serait une erreur.

"Depuis que je suis Premier ministre et à nouveau aujourd'hui devant le Parlement, j'ai clairement indiqué mon opinion et la position du gouvernement, qu'une nouvelle extension nuirait aux intérêts du Royaume-Uni et de nos partenaires européens, et à notre relation", écrit le Premier ministre.

PLUS DE CLARTE


A Bruxelles, Donald Tusk a confirmé avoir reçu la demande de Boris Johnson et a indiqué sur Twitter qu'il allait désormais "consulter les dirigeants de l'UE" pour décider de la réponse à donner au Premier ministre britannique.
Il apparaît peu probable que les Vingt-Sept refusent d'accorder à Londres ce délai supplémentaire même si le chef de l'Etat français Emmanuel Macron a une nouvelle fois martelé samedi qu'un délai "ne serait dans l'intérêt d'aucune partie".
Lors d'une réunion organisée à la dernière minute dimanche matin, les ambassadeurs des 27 Etats membres ont décidé de transmettre pour approbation l'accord de Boris Johnson au Parlement européen qui siège à Strasbourg la semaine prochaine.

"Nous souhaitons avoir plus de clarté à la fin de la semaine, en espérant que d'ici là nous verrons également comment les choses évoluent à Londres", a dit un diplomate européen.

Outre-Manche, le porte-parole du Labour, le principal parti d'opposition, Keir Starmer a dénoncé dimanche l'attitude "enfantine" de Boris Johnson pour ne pas avoir signé la première lettre, et prévenu que ce dernier porterait la responsabilité en cas de "no deal" le 31 octobre.

Oliver Letwin, le député à l'origine de l'amendement adopté samedi, a pour sa part estimé que le Premier ministre obtiendrait probablement le feu vert sur son accord sur le Brexit et assuré qu'il n'avait pas l'intention de déposer de nouvel amendement la semaine prochaine.


 
Bercy exhorte les PME à "passer à l'action" face au Brexit

PARIS (Reuters) - La secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, appelle les PME françaises à "passer à l'action" face à la perspective du Brexit après la publication d'une étude montrant que 54% d'entre elles n'ont pas étudié l'impact de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.


Communique :
"Je ne peux me satisfaire de ce que 54% des entreprises interrogées déclarent ne pas avoir examiné les conséquences d'un Brexit pour elles, leurs clients et leurs fournisseurs", déclare la secrétaire d'Etat dans les colonnes du Journal du Dimanche. "Il faut qu'elles se dépêchent de passer à l'action".

Selon l'enquête de la direction générale des entreprises (DGE) - qui dépend de Bercy - dévoilée par le JDD, 54% des 3.000 PME françaises commerçant avec le Royaume-Uni déclarent ne pas connaître les effets du Brexit, 40% s'en soucier sans en chiffrer l'impact potentiel et 6% l'avoir mesuré avec précision.

Cinquante-trois pour cent d'entre elles disent être mal préparées contre 47% qui s'estiment à l'inverse être bien préparées.

Initialement prévu pour le 29 mars, le Brexit - conséquence du référendum de juin 2016 qui a vu les Britanniques voter à 52% en faveur d'une sortie de l'UE - est désormais prévu pour le 31 octobre. Après un énième rebondissement samedi à la Chambre des communes, le Premier ministre britannique Boris Johnson a réaffirmé son intention de réaliser le Brexit à cette date, avec ou sans accord, mais l'incertitude demeure concernant un potentiel nouveau report.

Selon le Medef, l'organisation patronale française, un Brexit dur - c'est à dire sans accord- pourrait coûter à l'économie française 0,2 point de PIB dès l'an prochain et une perte de 3 milliards d'euros pour les 30.000 entreprises françaises qui exportent vers le Royaume-Uni.

 
ça veut dire quoi cette phrase?? On leur déclare la guerre?? On ne leur vend plus rien donc pas de business?? On les taxe à mort?? Ils nous taxent à mort aussi??
ça n'arrivera pas, nada, business as usual!!
C'est vraiment n'importe quoi!!
A mettre dans le bon post; https://www.bonjourchine.com/thread...-culotte-dans-le-respect-de-ton-genre.148506/
:chinois:
Bonjour Yiyuan
Ce ne sera pas la guerre , mais une mise en application des regles de l'OMC et de toutes les formalites administratives qui vont avec a l'import comme a l'export ainsi que les mesures Europeennes pour ne citer que le Taric en matiere de taxes a l'import en Europe , acheter au Royaume Uni pour le client francais reviendra au meme que d'importer des Etats Unis ou de Chine pour exemple ! Donc couts d'achats et frais administratifs plus eleves = clients plus reticents car augmentation significative du produit ...

Si on rentre dans les normes phytosanitaires , veterinaires et autres en vigueur dans les pays concernes , ca devient trop complique d'expliquer ca en 3 lignes !

Il convient egalement de souligner les problemes au niveau logistique pour les exportateurs et entretreprises francaises pour citer uniquement ce qui nous concerne , si les camions doivent passer un temps infini entre les 2 cotes du chanel niveaux controles et formalites douanieres le cout de transport va prendre un grand coup et cout dans le nez vu les delais supplementaires d'attentes tout comme le soulignait Mathieu ... Ce qui va encore augmenter le cout des marchandises en plus des taxes en vigueur !

De plus la quasi totalite des marchandises du continent a destination d'Irlande transitaient par le Royaume Uni par le biais du reseau routier , les Irlandais vont se trouver face a de serieux problemes d'approvisionnements , bien que des structures intra-portuaires maritimes soient mises en place actuellement en prevision ! Dans de domaine on rentre dans des couts extremement eleves pour les entreprises exportatrices au niveau des etapes de transbordements !

Les entreprises de peches maritimes sont egalement concernes si le droit est suspendu dans les eaux territoriales britanniques , donc cout des peches plus eleves car il faudra en trouver des plus eloignees !

etc... etc... Beaucoup d'entreprises sont concernees par des tracas plus ou moins importants ..

Niveau taxes Monsieur Johson a affirme que seuls les produits agricoles serait concernes niveau taxes a l'import au Royaume Uni , sera t-il de meme au niveau de la communaute europeenne a l'import , rien n'est moins sur !

.....
 
Dernière édition:
Brexit: les Européens collent à la stratégie de Boris Johnson

Malgré les déboires du premier ministre anglais aux Communes, les ambassadeurs des Vingt-Sept tentent d’aller de l’avant pour que les textes soient ratifiés par le Parlement européen
.

Extrait : La réunion des ambassadeurs des Vingt-Sept, consacrée au Brexit et convoquée à Bruxelles dimanche matin, n’aura duré qu’une quinzaine de minutes. Le report, la veille aux Communes, du vote sur l’accord de retrait scellé jeudi entre l’UE et le gouvernement britannique, n’a rien changé à l’ordre du jour de la rencontre. Comme attendu, les ambassadeurs ont donné leur feu vert pour que les textes soient transmis au Parlement européen qui doit également les ratifier. En effet, cette ratification ne peut être inscrite à l’ordre du jour de la plénière de Strasbourg - qui se tient cette semaine - que si les textes ont été préalablement adressés et, ce, dans un délai contraint.

«Comme prévu, les ambassadeurs européens se sont vus ce matin pour fixer les prochaines étapes de la ratification par l’UE», a déclaré, à l’issue de la réunion, le négociateur en chef du Brexit pour l’UE, Michel Barnier. «L’Europe va de l’avant dans son processus interne de façon à ratifier dans les délais», confie un diplomate. Deux dates sont envisagées pour cette ratification au Parlement européen: mercredi ou jeudi. C’est ce lundi, lors de la Conférence des présidents, que la décision sera arrêtée.


La crainte d'un hard Brexit est bien presente !
 
Brexit: les Européens collent à la stratégie de Boris Johnson

Malgré les déboires du premier ministre anglais aux Communes, les ambassadeurs des Vingt-Sept tentent d’aller de l’avant pour que les textes soient ratifiés par le Parlement européen
.

Extrait : La réunion des ambassadeurs des Vingt-Sept, consacrée au Brexit et convoquée à Bruxelles dimanche matin, n’aura duré qu’une quinzaine de minutes. Le report, la veille aux Communes, du vote sur l’accord de retrait scellé jeudi entre l’UE et le gouvernement britannique, n’a rien changé à l’ordre du jour de la rencontre. Comme attendu, les ambassadeurs ont donné leur feu vert pour que les textes soient transmis au Parlement européen qui doit également les ratifier. En effet, cette ratification ne peut être inscrite à l’ordre du jour de la plénière de Strasbourg - qui se tient cette semaine - que si les textes ont été préalablement adressés et, ce, dans un délai contraint.

«Comme prévu, les ambassadeurs européens se sont vus ce matin pour fixer les prochaines étapes de la ratification par l’UE», a déclaré, à l’issue de la réunion, le négociateur en chef du Brexit pour l’UE, Michel Barnier. «L’Europe va de l’avant dans son processus interne de façon à ratifier dans les délais», confie un diplomate. Deux dates sont envisagées pour cette ratification au Parlement européen: mercredi ou jeudi. C’est ce lundi, lors de la Conférence des présidents, que la décision sera arrêtée.


La crainte d'un hard Brexit est bien presente !

Crainte de qui et de quoi ?
 
Crainte de qui et de quoi ?
Bonjour Mon bon Mahu
Attendons de voir ce qui va se passer cette semaine ! Il peut y avoir des surprises d'ici le 31 ! Il vaut mieux un accord boiteux mais amenageable par la suite en faisant place aux discussions , qu'un Hard Brexit si il devait se produire ce que l'on ignore a ce jour !

" En réalité, les Européens veulent jouer la montre. Car il n’est pas question pour eux de se projeter dès maintenant dans le scénario d’un report du Brexit. Trois raisons à cela. D’abord toute demande de report doit être préalablement justifiée et elle ne l’est pas à ce stade. Ensuite, les Vingt-Sept préfèrent attendre que le vote sur l’accord de retrait ait bel et bien eu lieu plutôt que d’en préempter le résultat. Enfin, laisser de côté la question du report, c’est mettre une pression supplémentaire sur les Britanniques et donner plus de poids à la stratégie de Boris Johnson. Bien sûr, l’hypothèse d’un vote négatif - et d’un sommet européen à convoquer d’urgence - reste dans les têtes. Mais beaucoup estiment que, dans ce cas, le premier ministre britannique remporterait les élections et ferait donc passer, au final, l’accord. «Nous comptons sur le fait que les parlementaires britanniques vont finir par le comprendre», veut croire un diplomate. "
....
 
Dernière édition:
Brexit: Berlin ouvert à un «court report technique»

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, n'a pas exclu lundi un «court report technique» pour la mise en oeuvre d'un Brexit «ordonné».

Communique :
Le premier ministre britannique Boris Johnson va de nouveau tenter lundi d'obtenir un vote de la Chambre des communes sur l'accord de sortie de l'Union européenne conclu la semaine dernière à Bruxelles. Le vote aura lieu si le président de la Chambre des communes John Bercow l'accepte - le «speaker» devrait annoncer sa décision vers 14h30 GMT - et si aucun amendement qui viderait de sens le contenu de l'accord n'est soumis aux voix des élus, a précisé le porte-parole de Boris Johnson lundi à la mi-journée.

«J'espère que la chambre basse britannique, avec la responsabilité qui s'impose, va prendre une décision aujourd'hui et que nous serons en mesure de mettre en oeuvre un Brexit ordonné sur la base de cette décision», a déclaré Heiko Maas. «S'il y avait des problèmes de ratification en Grande-Bretagne, je n'exclus pas qu'il puisse y avoir un court report technique», a-t-il ajouté. «S'il n'y avait pas de majorité à la chambre basse britannique, il nous faudrait, au sein de l'Union européenne, regarder si un report est nécessaire - et c'est seulement à ce moment-là qu'une décision serait prise à ce sujet. Je ne pense pas qu'il soit pertinent ou approprié de spéculer sur cela maintenant.»


Logique !
 
Brexit : Tusk recommande aux Vingt-Sept d'accepter un nouveau report pour éviter un "no deal"

Le président du Conseil européen Donald Tusk a recommandé mardi aux dirigeants de l'UE d'accepter un nouveau report de la date de sortie du Royaume-Uni.

Communique : Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a déclaré mardi qu'il allait préconiser aux Vingt-Sept d'accepter un nouveau report du Brexit pour éviter le risque d'un "no deal".

Johnson suspend l'examen du projet de loi

Cette annonce intervient alors que le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé la suspension de l'examen du projet de loi visant à transposer l'accord de Brexit négocié avec Bruxelles dans la législation britannique après le rejet par les députés du calendrier très serré qu'il voulait leur imposer pour en débattre. Faute de pouvoir faire adopter le projet de loi à temps pour parvenir à un Brexit ordonné d'ici au 31 octobre, Boris Johnson va désormais se tourner vers les dirigeants européens auquel il est contraint par la loi de demander un nouveau report de trois mois, a déclaré son porte-parole.

"Une extension pour quoi faire?"

De son côté, la France ne souhaite pas "étendre à l'infini" le processus de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, a déclaré mardi soir la secrétaire d'état aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin.
"Une extension est demandée : pour quoi faire ? Avec quelles justifications ? Nous savons que le temps seul n'apportera pas la solution, mais une décision politique. Nous ne pouvons pas étendre à l'infini cette situation", a déclaré Amélie de Montchalin, qui est en charge du dossier du Brexit, devant l'Assemblée nationale.

 
Bien d’accord avec Amélie, ça fait 3 ans qu’ils nous cassent les burnes avec leurs jérémiades, au bout d’un moment faut assumer sa décision et partir ...
 
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Oui le Brexit s'accélère.
Cette semaine les irlandais frappent à la porte.
Ils font des campagnes marketing produits pour vendre leurs produits "made in china" en France.
Concrètement ça donne quoi? prix d'achat pareil, prix de vente 2 euros moins cher... impôt société bien mieux là-bas..
Les anglais foutent le marché en l'air. on se marre...
 
Un article de CNN qui résume bien comment on en est arrivé à ce foutoir :

The UK has messed up Brexit. Now Boris Johnson is trapped in hell

London (CNN)The UK is staggering towards another Brexit cliff edge. A deal has been agreed between Boris Johnson's government and the European Union, but there's very little chance that this will be ratified in London before Halloween, the current deadline for the United Kingdom's departure.
That date can change, and Brussels may well grant a third extension beyond October 31. This would stop the UK crashing out of the bloc at the end of the month. But it would do nothing to calm the mayhem, nastiness and confusion that has engulfed Westminster for three years.
Johnson says he will ask for an early election on Monday -- the third time in his short premiership that he has made this request. Yet there is no political consensus over when this election should happen. So the UK will keep limping forward, with no one able to break the deadlock or provide any clarity for an exhausted public.
It didn't need to have been like this. Looking back at the last three years, it's easy to pinpoint the errors that made delivering Brexit on time impossible.

Rewind to June 24, 2016. David Cameron resigned as Prime Minister, having campaigned to remain in the EU and lost.
That triggered a leadership contest that many thought was an open goal for Boris Johnson. He'd led the successful Leave campaign and had a team of Brexit disciples ready in place. Unfortunately for Johnson, one of his team didn't think he was up to the job. The man at his side for the referendum campaign, Michael Gove, shocked the nation when he stood against Johnson. This tanked both men's campaigns and paved the way for Theresa May to lead the nation.
Just weeks after the referendum, this might have been when things first started going wrong for Brexit. May had campaigned to remain in the EU. She needed to prove her credentials as a born-again Brexiteer. She didn't try to build a consensus or engage with the EU on a way for the UK to leave. Instead, she marched around the country regurgitating meaningless statements like "Brexit means Brexit," "no deal is better than a bad deal," and declaring that she didn't want a hard or a soft Brexit, but a "red, white and blue Brexit."

Underestimating the EU
As Georgina Wright, an EU expert at the Institute for Government explains, the UK ignored the reality of how Brexit talks would go. "As a big EU member state, the UK could essentially call the shots. If it agreed with a Commission policy, it would say so loudly at the EU Council. If it disagreed, it could say so even louder and build coalitions with other like-minded member states. That was obviously never going to work with Brexit. The UK would be sitting on the other side of the table with 27 member states opposite," Wright said.
Meanwhile, Brussels was getting its house in order. It appointed Michel Barnier as its chief negotiator and employed a team around him. Back in London, rather than starting negotiations, May cracked on with her Brexit evangelism.
Triggering Article 50
On March 29, 2017, May triggered Article 50, the formal notification of a nation's intention to leave the EU. No formal negotiations had taken place and no Brexit plan existed.
One of the biggest critics of this decision was Dominic Cummings, the man who pulled the strings of the Leave campaign and now works as Johnson's most senior political adviser. At the time, he wrote on his personal blog that by not having any plan or agreement in place with the EU, "the government has irretrievably botched this."
A senior Downing Street aide pointed CNN toward the Vote Leave campaign's policy on Article 50, as stated back in 2016. Vote Leave said the way forward would be to agree "a new UK-EU Treaty based on free trade and friendly cooperation." They even went so far as to claim, "We do not necessarily have to use Article 50 -- we may agree with the EU another path that is in both our interests."
In an alternative reality, the implication here is that a Johnson government would have started negotiating with the EU from day one, possibly putting contentious issues like the divorce bill and EU citizen rights to bed. This, the aide claims, would have set a much more pleasant tone for negotiations than the tense atmosphere created by May's team.
An election backfires
After triggering Article 50, May determined that instead of heading to Brussels to open talks, a better use of everyone's time would be a snap election. Her logic was that she needed a huge majority to ram through her Brexit plan.
However, as polls closed on June 8, 2017, it soon became clear that this plan had badly backfired. May lost her slim majority in Parliament after alienating both remain voters and those who favored a softer Brexit. And with negotiations in Brussels due to start just days later, she needed a lifeline.
Rather than working on a cross-party basis to create a solution, May cut a deal with the Northern Irish Democratic Unionist Party (DUP) and its 10 MPs. The DUP supports Brexit but -- more than anything -- wants to ensure that Northern Ireland remains in the UK at any cost. More on this later.
Reality dawns
Brexit talks finally started in Brussels on June 19, 2017. It's fair to say that they didn't go terribly well. As one EU source recalls, from day one "the UK had problems with the financial settlement, the role of the ECJ (European Court of Justice), the need for a backstop in Ireland and the sequencing of the talks."
The EU insisted that these issues were settled, and the concerns of its member states and institutions were secure, before even discussing any kind of free trade deal or future relationship. As the Brexit realities dawned on May, she rubbed out nearly all of her own red lines, and closed in on a deal with the EU in November 2018. May's concessions to the EU cost her two Brexit secretaries and, most importantly, her Foreign Secretary, Boris Johnson.
It also cost her the support of the DUP, who believed May had sold them out in securing a deal.
Without the support of the hard-line Brexiteers or the DUP, May's deal was dead on arrival. By keeping the details of the agreement so quiet throughout the process, she arguably made the sting of her perceived betrayals more painful. And the deal's multiple defeats in Parliament, after months of negotiations, shook the EU's confidence in any promise made by the UK.
May's failure made her resignation certain. And from the second she announced her plan to step down, something else became inevitable: the coronation of Johnson as Prime Minister.
Setting the bar too high
The boy who dreamed of being "world king" began his premiership by employing key players from the Vote Leave team -- most notably, Dominic Cummings.
The Brexit victors thought they could sweep aside May's failures and get on with their optimistic vision. What they didn't bank on was just how poisoned a chalice May had handed over.
Parliament had been at each other's throats for months. The public was tired, bored and more divided than in 2016. Business was pressing for an end to uncertainty. As a result, Johnson leaned into a much harder Brexit stance. He said he'd get Brexit done, "do or die," by October 31. He promised to get rid of the Irish backstop mechanism that helped doom May's deal. He said he'd secure a new deal. He swore he'd rather be "dead in a ditch" than request another extension. And he told the DUP that he would do nothing that harmed the union.
Johnson set the bar too high. And, ultimately, he found he was going to have to throw someone under a bus. When he returned from Brussels with a surprise new deal earlier this month, the DUP told the PM that his deal was even worse than May's.
Privately, some DUP MPs now express regret for not backing May's deal. It might have left Northern Ireland tied to the EU, but it also tied it to the rest of the UK. Johnson's deal does the one thing the DUP insisted against: it makes a special case for Northern Ireland, meaning it deviates from the rest of the UK.
Mired in confusion
Without DUP support, with the backing of more liberal Conservatives long gone, and with no serious cross-party talks to speak of, Johnson is stuck.
Parliament doesn't trust Johnson. The Prime Minister cannot do anything without the consent of Parliament. The EU is getting sick of granting Brexit extensions only for the UK to waste time. Even an election could result in more confusion.
here is no clear evidence that any single party can secure a majority. An election would likely result in another minority Conservative government or a coalition between the main opposition parties, all of whom hate one another and don't agree on a way forward.
There is no easy fix to the Brexit crisis that doesn't make it all worse. Two Prime Ministers and various opposition figures have made promises they cannot keep. It's left the nation horribly divided and seemingly with no way out.
Brexit is supposed to be done next Thursday. In reality we will probably still be talking about this for months, if not years, from now.

Source https://edition.cnn.com/2019/10/26/...-to-be-like-this-analysis-intl-gbr/index.html
 
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Après quelques hésitations, surtout dans le camp français, les Européens ont fini par accepter, lundi 28 octobre, un compromis pour un décalage du Brexit au 31 janvier 2020. Un décalage « flexible » : le Royaume-Uni pourra sortir de l’Union européenne (UE) plus tôt s’il est prêt, et si le gouvernement Johnson parvient donc à faire définitivement adopter par le Parlement britannique la loi d’application dans le droit national de son accord avec Bruxelles.

Dans un Tweet, lundi matin, Donald Tusk, le président du Conseil européen, a confirmé définitivement l’information :

« Les Vingt-Sept ont accepté la demande britannique d’un report du Brexit flexible au 31 janvier 2020. La décision doit être formalisée par procédure écrite [sans nécessité d’un sommet européen spécial]. »


Ce soir chez Boris, c'est soirée disco !

Boris Johnson: I'd rather be dead in ditch than agree Brexit extension

 
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Bon, ça fait quelques temps qu'on a pas parlé du Brexit.

Alors :
- le 31 octobre est passé, et le Brexit n'a toujours pas eu lieu
- Boris Johnson a demandé un report
- L'UE a accepté le report
- Boris Johnson n'a pas crevé dans un fossé.
- Des élections générales sont prévues pour le 12 décembre

Royaume-Uni : pourquoi les élections législatives anticipées vont déterminer l'avenir du Brexit
Les députés britanniques ont approuvé mardi la tenue d'élections législatives anticipées, comme le souhaitait Boris Johnson. Mais l'issue du scrutin pourrait influencer (voire bouleverser) les conditions du divorce entre Londres et Bruxelles.

La quatrième tentative était la bonne. Après avoir essuyé trois refus des députés britanniques, le Premier ministre Boris Johnson a obtenu un accord, mardi 29 octobre, pour l'organisation d'élections législatives anticipées. La Chambre des communes, puis les Lords, ont approuvé la tenue d'un scrutin à la date du 12 décembre. Le texte n'a plus que quelques autres étapes à franchir, qui ne devraient être que des formalités, afin de permettre la dissolution du Parlement le 6 novembre.

L'issue de ces élections déterminera l'avenir du Brexit, qui sera au centre de la campagne. Boris Johnson parviendra-t-il à retrouver la majorité nécessaire pour faire adopter l'accord qu'il a négocié avec Bruxelles ? Les europhiles obtiendront-ils suffisamment de sièges pour empêcher la sortie de l'UE ? Ou repartira-t-on pour un tour de négociations si aucune majorité absolue ne se dégage ? Franceinfo vous explique pourquoi ces élections anticipées pourraient bouleverser la situation au Royaume-Uni.

Parce qu'elles pourraient (enfin) débloquer la situation
Boris Johnson espère sortir son pays de l'impasse du Brexit en obtenant une majorité absolue au Parlement. "La raison principale pour laquelle le Royaume-Uni n'est pas sorti de l'Union [européenne] depuis quasiment un an est qu'aucun plan de sortie (...) n'a pu être adopté par un Parlement qui n'a pas de majorité absolue, rappelle Thibault Muzergues, politologue, dans un entretien à Marianne. On a pu, à de maintes reprises, savoir ce qu'il ne voulait pas (pas de no deal, pas de plan May, pas de nouveau référendum...), mais il est très difficile de voir ce qu'il veut réellement."

Le Premier ministre britannique souhaite donc éviter les déconvenues rencontrées par sa prédécesseure Theresa May, qui a vu échouer toutes ses tentatives de faire ratifier un accord sur le Brexit. En cas de large victoire de son parti aux législatives anticipées, Boris Johnson aurait les mains libres pour faire adopter l'accord qu'il a négocié avec Bruxelles. Il pourrait ainsi honorer sa promesse de faire sortir le Royaume-Uni de l'Union "coûte que coûte". Mais les autres partis espèrent, eux aussi, remporter suffisamment de sièges aux législatives anticipées pour influencer le Brexit, selon leur programme.

Parce que les partis ont des visions très différentes du Brexit
Les programmes des formations politiques britanniques diffèrent largement sur la question du Brexit. Voici ce que chacun des principaux partis prévoit de faire s'il obtient la majorité absolue à la Chambre des communes, à l'issue des élections anticipées.

Les conservateurs veulent un Brexit au 31 janvier. Boris Johnson va faire campagne sur sa promesse de ratifier l'accord qu'il a négocié avec Bruxelles, afin d'obtenir une sortie "ordonnée" de l'UE au 31 janvier. "La seule façon de réaliser un grand Brexit est de voter pour ce parti et ce gouvernement", a-t-il lancé à la Chambre des communes, mercredi 30 octobre.

Son plan prévoit notamment un statut particulier pour l'Irlande du Nord (qui continuerait d'appliquer les règles européennes sur les marchandises), une période de transition jusqu'en 2020 et un versement de 38 milliards d'euros à Bruxelles. Il a également jeté les bases de la négociation de la relation future entre le Royaume-Uni et l'UE, qui serait fondée sur un accord de libre-échange.

Les travaillistes veulent un nouveau référendum. Jeremy Corbyn a promis qu'il écarterait la possibilité d'un no deal (ce que Boris Johnson s'est toujours refusé à faire) s'il arrivait au pouvoir. Le Labour renégocierait par ailleurs l'accord avec Bruxelles, afin de maintenir le Royaume-Uni dans une union douanière avec l'UE et une étroite collaboration avec le marché unique européen, explique le HuffPost (en anglais).

Ce nouvel accord serait soumis au vote populaire via un nouveau référendum. Les Britanniques auraient deux options : approuver le texte ou rester dans l'Union européenne. Le Labour n'a pas indiqué s'il ferait campagne pour ce nouvel accord sur le Brexit ou pour une annulation du Brexit, relève le HuffPost.

Le Lib-Dem veut annuler le Brexit. Les libéraux-démocrates, europhiles, souhaitent purement et simplement annuler le divorce avec l'UE. La cheffe de file du parti s'est ainsi engagée à révoquer l'article 50, qui déclenche le Brexit, si elle arrive au pouvoir. Comme le note le HuffPost, le slogan du Lib-Dem est d'ailleurs assez clair : "Merde au Brexit".

Le Brexit Party veut un "no deal". Le mouvement de Nigel Farage, eurosceptique, prône un "Brexit net". S'il emporte la majorité absolue (ce qui est très peu probable), le parti se contentera de mettre un terme aux négociations avec Bruxelles et d'attendre que l'extension de l'article 50 expire. Le Royaume-Uni sortirait ainsi brutalement de l'UE le 31 janvier 2020, à minuit.

Parce que l'issue du scrutin est incertaine
Organiser des élections anticipées est un pari risqué. Mardi 29 octobre, le Parti conservateur disposait d'une avance de 10 points sur le Labour, selon des sondages relayés par le Guardian (en anglais). Mais les Tories gardent en tête les élections générales anticipées de 2017, lorsque la Première ministre Theresa May avait perdu des sièges alors qu'elle tentait d'asseoir son autorité au Parlement. " Au début de la campagne, elle disposait d'une avance de 16 points dans les sondages. A l'arrivée, après une campagne calamiteuse de sa part et plutôt bonne de Jeremy Corbyn, elle avait perdu sa majorité", rappelle Libération.

Les conservateurs pourraient être concurrencés par le Brexit Party, qui va tenter d'obtenir les votes des eurosceptiques déçus de voir le divorce avec l'UE sans cesse repoussé. "Les Britanniques encore favorables au Brexit ont la perception que [Boris Johnson] a tout tenté pour tenir sa promesse de départ au 31 octobre, estime toutefois Thibault Muzergues dans les colonnes de Marianne. Il y a donc peu de chances de voir Farage jouer un rôle dans les prochaines semaines, à moins d'une mauvaise campagne des conservateurs."

Boris Johnson a préparé le terrain à l'édification d'une majorité en réintégrant 10 des 21 députés rebelles qu'il avait exclus du parti pour avoir contrarié la stratégie de l'exécutif sur le Brexit. Mais d'autres députés conservateurs ont décidé de jeter l'éponge, comme l'ex-ministre Amber Rudd ou l'ancien numéro deux du gouvernement de Theresa May, David Lidington.

Le Labour pâtit, pour sa part, de ses divisions internes. Depuis plusieurs mois, les travaillistes se déchirent entre partisans d'un second référendum et pro-Brexit. "Veulent-ils rester dans l'Union européenne ou veulent-ils partir ? La plupart des Britanniques n'ont pas de réponse à cette question, parce que le message du Labour est flou", souligne le politologue Thibault Muzergues. Un manque de clarté qui pourrait desservir les travaillistes dans les urnes.

D'autant plus que le Lib-Dem compte capitaliser sur ces dissensions pour récupérer les votes des "remainers" déçus du Labour. "Je pense que le choix qui nous est offert entre Boris Johnson et Jeremy Corbyn est loin d'être suffisant. Aucun de ces hommes n'est apte à diriger notre pays", a commenté sur la BBC la cheffe du parti, Jo Swinson, elle-même "candidate" au poste de Premier ministre. Néanmoins, le parti n'est pour l'instant crédité que de 18% des intentions de vote.

Un dernier scénario est possible : qu'aucune majorité absolue ne se dégage à l'issue des élections du 12 décembre, tant l'électorat britannique est indécis et volatil. "Et dans ce cas, toutes les options restent ouvertes", prévient Libération.
 
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