LE MONDE du 10 juin 2014
Il semblerait que le cinéma d'auteur de Chine continentale commence à faire parler la poudre. Probable que la situation du pays, livré à une version sans chichis du capitalisme sauvage, y soit pour quelque chose. Après People Mountain People Sea(2013), de Cai Shangjun, histoire de vengeance qui reconduit Germinal dans l'empire du Milieu, ou A Touch of Sin (2013), de Jia Zhang-ke, chronique sanglante de la revanche sociale renouant avec la tradition du film de sabre, voici un incisif polar signé Diao Yinan, opportunément couronné d'un Ours d'or, en février, au Festival de Berlin.
Agé de 44 ans, ce réalisateur est déjà l'auteur de deux longs-métrages remarquables. Uniforme (2003) met en scène un jeune homme pauvre qui se déguise en policier pour tirer les avantages inhérents au port de cet uniforme.Train de nuit (2007) voit une femme bourreau se rapprocher, lors d'une soirée pour célibataires, du veuf d'une de ses victimes.
http://pan.baidu.com/s/1hq44wAC
Il semblerait que le cinéma d'auteur de Chine continentale commence à faire parler la poudre. Probable que la situation du pays, livré à une version sans chichis du capitalisme sauvage, y soit pour quelque chose. Après People Mountain People Sea(2013), de Cai Shangjun, histoire de vengeance qui reconduit Germinal dans l'empire du Milieu, ou A Touch of Sin (2013), de Jia Zhang-ke, chronique sanglante de la revanche sociale renouant avec la tradition du film de sabre, voici un incisif polar signé Diao Yinan, opportunément couronné d'un Ours d'or, en février, au Festival de Berlin.
Agé de 44 ans, ce réalisateur est déjà l'auteur de deux longs-métrages remarquables. Uniforme (2003) met en scène un jeune homme pauvre qui se déguise en policier pour tirer les avantages inhérents au port de cet uniforme.Train de nuit (2007) voit une femme bourreau se rapprocher, lors d'une soirée pour célibataires, du veuf d'une de ses victimes.
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