25 mai, je rentre à moto chez moi. Sans raison, un automobiliste essaie de me tuer à trois reprises.
Insertion brutale pour me coincer contre le muret central, coup de volant à haute vitesse pour me déséquilibrer et enfin percussion de ma moto me faisant tomber.
Ma moto est détruite, moi sans défense face à ce monstre d'acier aux mains d'un meurtrier.
Dans un ultime réflexe de survie, je tente de séparer l'assassin de son arme en m'en prenant à sa voiture, j'y parviens en détruisant le toit ouvrant. La menace est annulée…
J'appelle la Police, des amis, le consulat, un avocat...
Trois chinois m'attaquent à coups de poings. Téléphone cassé, lunettes cassées, dent cassée.
La tête me tourne, j'ai envie de vomir.
La Police arrive, elle parle au conducteur, refuse de me parler, refuse de prendre un traducteur au téléphone (qui fonctionne encore), refuse de m'amener à l'hôpital.
Je prends les clefs de ma moto et essaie de m’y rendre en taxi.
Les policiers me l'interdisent et m'enferment dans la voiture.
Après attente, on démarre, je réclame de nouveau l'hôpital. Sourde oreille, nous arrivons au poste de Police.
Après une bonne heure, nous nous rendons à l'hôpital, scanner, c'est bon, rien à la tête. (si c’était le cas, je serais déjà mort…)
Retour au poste, interrogatoire avec traduction, essai d'éluder la partie où l'automobiliste en attente à ma vie.
Corrections de la déposition, à trois reprises... Mais qu’est-il exactement écrit?
Commence la garde à vue de 24 h qui durera plus de 29 heures !
Le lendemain, on m'informe que je dois payer 18 000 Rmb. Ce sont les termes de la conciliation dont le contenu n'est pas défini, mais que je dois accepter… sous peine de poursuites…
Supérieur à 6000 Rmb de dégâts matériel, mon acte est classé parmi les crimes.
Le tueur n'est pas inquiété.
Conclusion : la loi chinoise ne protège que les chinois, tueurs y compris. La vie d'un étranger vaut moins de 6000 Rmb, voire les chinois fortunés ont le droit de tuer les étrangers sur leur territoire et y sont encouragés financièrement.
Pour la petite histoire, cela fait la seconde fois que l'on me tape dessus dans la rue en Chine. Et comme la première fois, la Police ne fera rien pour attraper les responsables. Depuis que je suis né, je n'ai jamais tapé personne et ne suis donc pas un semeur de trouble.
Le 27 mai, 14h30 : rendez-vous pour le renouvellement de mon contrat... Élégante suspension d’une semaine pour ma santé et attendre les résultats de l'enquête…
Insertion brutale pour me coincer contre le muret central, coup de volant à haute vitesse pour me déséquilibrer et enfin percussion de ma moto me faisant tomber.
Ma moto est détruite, moi sans défense face à ce monstre d'acier aux mains d'un meurtrier.
Dans un ultime réflexe de survie, je tente de séparer l'assassin de son arme en m'en prenant à sa voiture, j'y parviens en détruisant le toit ouvrant. La menace est annulée…
J'appelle la Police, des amis, le consulat, un avocat...
Trois chinois m'attaquent à coups de poings. Téléphone cassé, lunettes cassées, dent cassée.
La tête me tourne, j'ai envie de vomir.
La Police arrive, elle parle au conducteur, refuse de me parler, refuse de prendre un traducteur au téléphone (qui fonctionne encore), refuse de m'amener à l'hôpital.
Je prends les clefs de ma moto et essaie de m’y rendre en taxi.
Les policiers me l'interdisent et m'enferment dans la voiture.
Après attente, on démarre, je réclame de nouveau l'hôpital. Sourde oreille, nous arrivons au poste de Police.
Après une bonne heure, nous nous rendons à l'hôpital, scanner, c'est bon, rien à la tête. (si c’était le cas, je serais déjà mort…)
Retour au poste, interrogatoire avec traduction, essai d'éluder la partie où l'automobiliste en attente à ma vie.
Corrections de la déposition, à trois reprises... Mais qu’est-il exactement écrit?
Commence la garde à vue de 24 h qui durera plus de 29 heures !
Le lendemain, on m'informe que je dois payer 18 000 Rmb. Ce sont les termes de la conciliation dont le contenu n'est pas défini, mais que je dois accepter… sous peine de poursuites…
Supérieur à 6000 Rmb de dégâts matériel, mon acte est classé parmi les crimes.
Le tueur n'est pas inquiété.
Conclusion : la loi chinoise ne protège que les chinois, tueurs y compris. La vie d'un étranger vaut moins de 6000 Rmb, voire les chinois fortunés ont le droit de tuer les étrangers sur leur territoire et y sont encouragés financièrement.
Pour la petite histoire, cela fait la seconde fois que l'on me tape dessus dans la rue en Chine. Et comme la première fois, la Police ne fera rien pour attraper les responsables. Depuis que je suis né, je n'ai jamais tapé personne et ne suis donc pas un semeur de trouble.
Le 27 mai, 14h30 : rendez-vous pour le renouvellement de mon contrat... Élégante suspension d’une semaine pour ma santé et attendre les résultats de l'enquête…