"Why Expats in China are an endangered species"

Fizz

Dieu créateur
23 Oct 2005
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Liège
Why Expats in China are an endangered species

"In the recent years, China has grown as an economic power and I am frequently contacted by foreigners either young or old trying to land a job here.

[...]

What no one tells you is that these great opportunities are now for locals much more than they are for foreigners.
Most foreign companies are now well established and their years of tax free benefits and favorable labor costs are now over. Margins have reduced, Western economies have slowed (China’s clients), and we have seen a dramatic shift toward relieving the payroll of all those expensive expats.

On the other side, local talents have learned and grown, trained under countless foreign companies and JVs. The education level is catching up, and the knowledge base is transferring. They are ready to take over.
[....]"

L'article entier ici: https://www.linkedin.com/pulse/why-expats-china-endangered-species-rémy-cimadomo

Rien de bien nouveau a mon avis, a par le paragraphe sur l’inutilité d'apprendre le chinois.
 
Intéressant, le graphique date de 2010... Année du Census.

Pour le chinois, ce n est pas une nouveauté bien que cela peut améliorer son quotidien avec ses collègues chinois ou présenter un confort de travail pour soi. Mais en aucun cas une grosse valeur ajoute pour trouver un job. Nombre de fois ou mes interlocuteurs préféraient parler avec un traducteur.

Apres, c est clair que l ouest chinois peut proposer plus d opportunités (Ne serait ce qu en terme de visas, ils sont plus souples) mais je ne sais pas si bon nombre d expats accepteront d aller vivre dans des villes ou actuellement il n y a ni école internationale ou établissement de santé avec carre VIP ou autres structures style parkway.
 
Apres, c est clair que l ouest chinois peut proposer plus d opportunités (Ne serait ce qu en terme de visas, ils sont plus souples) mais je ne sais pas si bon nombre d expats accepteront d aller vivre dans des villes ou actuellement il n y a ni école internationale ou établissement de santé avec carre VIP ou autres structures style parkway.
perso j'aimerais bien bouger sur Hefei, mais c'est pas encore assez développé en niveau d'entreprises étrangères (loin derrière Nanjing qui est en plein boom, Chongqin aussi d'après ce qu'on m'a dit) il y a genre 1 bureau de représentation de Schneider Electric et une centrale d'achat de carrefour et puis c'est tout
je vais donc encore attendre 2 ou 3 ans
 
perso j'aimerais bien bouger sur Hefei, mais c'est pas encore assez développé en niveau d'entreprises étrangères (loin derrière Nanjing qui est en plein boom) il y a genre 1 bureau de représentation de Schneider Electric et une centrale d'achat de carrefour...
je vais donc encore attendre 2 ou 3 ans
A ce propos, Carrefour a mis son QG logistique a Wuhan (2h de trains de Hefei) pour couvrir et contrôler toute la partie ouest de la Chine.
 
Un ingénieur-manager qui considère la langue comme quasi inutile (puisqu'inutile dans sa carrière), mouais, more of the same. Excellent guide pour bosser à Shanghai dans une multinationale ou une boîte de chasseurs de têtes, comme d'hab - pour le reste passez votre chemin. Et ces stats... Les Russes n'existent pas en Chine, ou en tout cas pas suffisamment pour figurer aux côtés des Allemands ou de Français on dirait, et personne ne fronce des sourcils...
 
Intéressant, le graphique date de 2010... Année du Census.

Pour le chinois, ce n est pas une nouveauté bien que cela peut améliorer son quotidien avec ses collègues chinois ou présenter un confort de travail pour soi. Mais en aucun cas une grosse valeur ajoute pour trouver un job. Nombre de fois ou mes interlocuteurs préféraient parler avec un traducteur.

Apres, c est clair que l ouest chinois peut proposer plus d opportunités (Ne serait ce qu en terme de visas, ils sont plus souples) mais je ne sais pas si bon nombre d expats accepteront d aller vivre dans des villes ou actuellement il n y a ni école internationale ou établissement de santé avec carre VIP ou autres structures style parkway.
Il y a encore beaucoup de boss chinois unpeu agé qui ne parlent pas anglais. Apprendre le chinois permet au moins de voir que "l'interprete" traduit ce quil veut bien traduire. Parfois ca permet de tisser des relations sans passer par les intermediaires, mais ca peut etre A double tranchant.
 
Le truc qui n' est pas pas tres nouveau mais qui est toujours revoltant, que l'on peut voir apparaitre dans l'article: It is an unpaid internship, we will probably not offer a job afterwards and we will not help you get a visa. Welcome on board!
Le pire c'est que c'est tres courant, parfois ca me donne bonne conscience pour la delation. Un conseil si vous tombez sur ce genre de sociétés; debrouillez vous pour trouver le flic avec qui vous avez le plus de feeling. Denoncer la boite; ils vous enverront peut etre sur place pour les prendre en flag. Ca sera profitable pour tout le monde; enplus ces policiers connaissent bien du monde et ils vous aideront parfois A trouver un autre travail en echange de votre collaboration. En tout cas une bonne occasion; de se faire des potes dans la police. Meme si vous ne parlez pas chinois, ce genre de flic parle tres bien anglais.
 
Tres bon article de base! Surtout pour ceux qui veulent venir ici! Apres il y a toujours des petites choses a ajouter... mais la tendance est bien a la localisation des contrats pour les etrangers... mais bon a 1 euro pour 7RMB on va pas se plaindre!
 
L'article entier ici: https://www.linkedin.com/pulse/why-expats-china-endangered-species-rémy-cimadomo
Rien de bien nouveau a mon avis, a par le paragraphe sur l’inutilité d'apprendre le chinois.
Je ne vois surtout rien de spécifique au marché de l'emploi chinois dans cet article. Le monde entier s'internationalise, les étudiants suivent des cursurs de plus en plus internationaux, les disparités de niveaux de vie s'amoindrissent... en vrai c'est surtout à la source que les opportunités d'expatriation se tarissent.

Les généreux packages offerts aux expatriés n'étaient destinés qu'à une seule chose: accorder une contre-partie à des employés réticents à partir au risque que cela flingue leur carrière.

La déprime générale dans beaucoup de pays "émetteurs" d'expatriés et une nouvelle génération de cadres plus à l'aise avec l'idée de travailler dans d'autres langues et dans d'autres pays et moins attachés à une carrière dans une boite unique, rendent le besoin de packages expatriés totalement caduque. Les employeurs n'ont aucun mal à trouver des candidats au départ et aucune raison de leur accorder le moindre bénéfice au delà du remboursement de leurs coûts de déménagement (une dépense mineure, qui leur revient parfois même moins cher que de trouver et embaucher un local)

Au delà du remboursement de ces frais d'installation, l'harmonisation progressive des salaires au niveau mondial (je parle pour les cadres) et la difficulté de calculer un vrai "coût de la vie" comparable d'un pays à l'autre permettent plus facilement qu'avant de faire accepter aux employés qu'ils signent un contrat local.

Conséquence, les postes d'expatriés "full package" sont de plus en plus réservés à des cadres très supérieurs, en mobilité internationale régulière (2 ans ici, 3 ans là), et pour lesquels je conçois que s'investir dans la langue locale au delà des simples mots de politesse n'est pas vraiment une nécessité.
 
oui et ce n'est pas que pour la Chine, dans tous les pays du Monde, les postes s'ouvrent de plus en plus aux locaux ou aux contrats locaux, c'est peut etre nouveau en chine mais dans le reste du monde ce n'est pas du tout une tendance recente , au contraire ca fait un moment

comme tout gestionnaire on ne distribue pas des postes pour rien , alors en temps de crise , ca fait quand meme dix ans la crise , on serre les boulons
 
Je ne vois surtout rien de spécifique au marché de l'emploi chinois dans cet article. Le monde entier s'internationalise, les étudiants suivent des cursurs de plus en plus internationaux, les disparités de niveaux de vie s'amoindrissent... en vrai c'est surtout à la source que les opportunités d'expatriation se tarissent.

Les généreux packages offerts aux expatriés n'étaient destinés qu'à une seule chose: accorder une contre-partie à des employés réticents à partir au risque que cela flingue leur carrière.

La déprime générale dans beaucoup de pays "émetteurs" d'expatriés et une nouvelle génération de cadres plus à l'aise avec l'idée de travailler dans d'autres langues et dans d'autres pays et moins attachés à une carrière dans une boite unique, rendent le besoin de packages expatriés totalement caduque. Les employeurs n'ont aucun mal à trouver des candidats au départ et aucune raison de leur accorder le moindre bénéfice au delà du remboursement de leurs coûts de déménagement (une dépense mineure, qui leur revient parfois même moins cher que de trouver et embaucher un local)

Au delà du remboursement de ces frais d'installation, l'harmonisation progressive des salaires au niveau mondial (je parle pour les cadres) et la difficulté de calculer un vrai "coût de la vie" comparable d'un pays à l'autre permettent plus facilement qu'avant de faire accepter aux employés qu'ils signent un contrat local.

Conséquence, les postes d'expatriés "full package" sont de plus en plus réservés à des cadres très supérieurs, en mobilité internationale régulière (2 ans ici, 3 ans là), et pour lesquels je conçois que s'investir dans la langue locale au delà des simples mots de politesse n'est pas vraiment une nécessité.
D'accord avec toi. Le corollaire de ce que tu viens de dire est que ceux qui ont besoin d'un contrat, si ce n'est "full package expat" mais tout du moins "local++" (par exemple ceux ayant des enfants qu'ils comptent mettre a l’école française) ont du mal a trouver des entreprises qui acceptent de payer un supplément non négligeable.
Résultat des choses: les opportunités sont pour les jeunes n'ayant pas encore d'enfants, ou aux "vieux" (je m'excuse par avance pour ceux que cela concerne) dont les gamins sont majeurs. La tranche 30-50 ans est la plus impactée.
 
Si les locaux arrivent à mettre leurs enfants dans des établissements privés, je ne vois pas pourquoi des étrangers en contrat local n'y arriveraient pas. Le lycée français n'est pas fondamentalement plus cher qu'un autre lycée privé.

La plupart des couples que j'ai rencontrés et qui n'arrivaient pas à gérer étaient des cas où un contrat local a été signé mais où le couple refuse d'adopter le mode de vie qui va avec: conjoint qui ne fait pas trop d'efforts pour trouver un emploi, appartement dans un quartier à expat' largement au dessus des standards locaux (et de ce qu'ils avaient en France, d'ailleurs), consommation exclusive de produits d'importation etc.

Conclusion: même quand on est dans le cadre d'une expatriation d'entreprise, il est essentiel de bien analyser son contrat et de bien anticiper son budget, à la fois la partie expatriation et pour le récurrent qui suivra.

[mode lafoy]Dans le cas de HK, heureusement, on peut compter sur Mars qui a ça tout prêt pour vous aider.[/mode lafoy]
 
Dernière édition:
Résultat des choses: les opportunités sont pour les jeunes n'ayant pas encore d'enfants, ou aux "vieux" (je m'excuse par avance pour ceux que cela concerne) dont les gamins sont majeurs. La tranche 30-50 ans est la plus impactée.

Oui c'est effectivement la tranche la plus touchée. On voir encore arrivé plein de jeunes européens qui viennent chercher les opportunités en Chine sans forcement les trouver à la fin.
On voit un peu moins de familles arrivées.
Je relativise quand même : les écoles française sont pleines à craquer ! Donc y' a encore des familles :)
 
Si les locaux arrivent à mettre leurs enfants dans des établissements privés, je ne vois pas pourquoi des étrangers en contrat local n'y arriveraient pas. Le lycée français n'est pas fondamentalement plus cher qu'un autre lycée privé.
A hk je ne sais pas, mais a Shanghai ou autres villes en Mainland, c est du simple au double: Kg école française, tout compris pour une premiere année inscription: un peu plus de 100 000 rmb l année sur SH Pudong. Ecole privée chinoise, moitié moins.
Apres concernant les écoles internationales non chinoises, elles ne sont pas accessibles aux chinois sauf dossier et accord du ministère de l éducation nationale (Ou alors double nationalité bien sur)
 
Vu la teneur de l'article (comme tous ceux de linkedin pulse d'ailleurs), ce n'est pas la peine de s'affoler, même si je ne doute pas que le nombre d'expatriés européens et anglo-saxons soit voué à diminuer, les entreprises occidentales cherchant à diminuer leurs dépenses.
 
Ce qui est dur c'est pour les jeunes.
Ils sont nombreux a vouloir lancer leur carriere ici mais vu les salaires proposes, le cout de la vie qui augmente, les opportunites long termes qui diminuent, le jeu n'en vaut peut etre pas la chandelle!
 
Ce qui est dur c'est pour les jeunes.
Ils sont nombreux a vouloir lancer leur carriere ici mais vu les salaires proposes, le cout de la vie qui augmente, les opportunites long termes qui diminuent, le jeu n'en vaut peut etre pas la chandelle!
La question ne se pose pas vraiment. Avec moins de deux ans d'XP et à moins d'avoir étudié/fait un stage sur place, leurs chances d'obtenir un visa pour travailler sont proches de zéro. J'en ai vu plus d'un(e) débarquer à HK avec un working holiday visa et rentrer en France sans avoir trouvé...
 
La question ne se pose pas vraiment. Avec moins de deux ans d'XP et à moins d'avoir étudié/fait un stage sur place, leurs chances d'obtenir un visa pour travailler sont proches de zéro. J'en ai vu plus d'un(e) débarquer à HK avec un working holiday visa et rentrer en France sans avoir trouvé...
C'est qu'il faut bien chercher aussi, il ne faut pas oublier les institions para/publiques chinoises qui sont des gros employeurs. Je me souviens avoir postuler carrement à la mairie; deja cetait plus un poste pour un chinois et enplus je n'etais pas trop en regle... il faut postuler la ou justement il n y a pas encore trop/ ou pas d etrangers. Mais quand on insiste on trouve, c est comme pour tout. Meme au PSB tu peux te faire recruter, mais ils vont utiliser une societé de l'un des fonctionnaires.
 
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