http://www.liberation.fr/culture/20...ony-annule-la-sortie-de-the-interview_1166085
Dernier épisode des déboires du studio victime d'une attaque massive de pirates informatiques : la déprogrammation en série du film moquant la Corée du Nord, suite à des mails de menaces.
Il y a d’abord eu l’avant-première new-yorkaise annulée, puis tous les plus grands circuits de salles qui ont déprogrammé le film les uns après les autres en l'espace de vingt-quatre heures. Les cinémas Carmike avec leurs 250 établissements, AMC et leurs 350 adresses, Cineplex, Cinemark et Regal… Soit l’écrasante majorité des salles américaines qui devaient projeter The Interview, la comédie de Noël de Seth Rogen et Evan Goldberg. Devant une telle débandade, Sony a baissé les bras. «Nous avons décidé d’annuler la sortie prévue au 25 décembre», a déclaré la major au site The Wrap.
Lien retiréIl faut dire que l’atmosphère est particulièrement tendue. Les exploitants de cinéma devant programmer The Interview ont reçu hier des menaces préoccupantes : «Nous vous montrerons clairement, là où The Interview sera projeté, à quel sombre destin doivent être condamnés ceux qui cherchent le divertissement dans la terreur. Le monde sera paralysé par la peur. Souvenez-vous du 11 septembre 2001.»
Derrière cet e-mail aux allures terroristes, les hackers à l’identité toujours mystérieuses qui terrorisent Sony depuis plus de trois semaines. Ils se sont introduits dans leur réseau informatique comme dans du beurre, affirment avoir dérobé 100 téraoctets d’informations sensibles, et les distillent chaque jour sur le web. Mots de passe, documents financiers, dossiers médicaux des salariés de Sony, e-mails des patrons truffés de secrets de production, fichiers vidéo de films pas encore sortis au cinéma… Leurs ressources semblent inépuisables.
A LIRE :Lien retiré
D’abord très flous dans leurs revendications, les hackers réclament depuis peu la déprogrammation de The Interview, qualifié de «film terroriste». Seth Rogen et James Franco y jouent des reporters partant assassiner le dictateur Kim Jong-un en mission secrète pour la CIA… Si Pyongyang s’est réellement fâché en voyant la bande-annonce il y a quelques mois, promettant «des représailles», rien n’indique clairement qu’une armée de pirates nord-coréens furibards se cachent derrière les problèmes de Sony Pictures. Mais NBC et CNN disent en avoir la confirmation. Sur le plateau de l'émission The Situation Room, hier soir, le présentateur Evan Pérez avance que «la Corée du Nord est derrière les attaques de Sony», selon «les enquêteurs américains» (sans doute le FBI, qui enquête sur le Net).
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La police américaine ne semblait toutefois pas croire à une menace sérieuse d’attentats dans les salles. Mais les hackers ont atteint leur objectif : plonger l’industrie du cinéma dans la panique la plus totale.
Dernier épisode des déboires du studio victime d'une attaque massive de pirates informatiques : la déprogrammation en série du film moquant la Corée du Nord, suite à des mails de menaces.
Il y a d’abord eu l’avant-première new-yorkaise annulée, puis tous les plus grands circuits de salles qui ont déprogrammé le film les uns après les autres en l'espace de vingt-quatre heures. Les cinémas Carmike avec leurs 250 établissements, AMC et leurs 350 adresses, Cineplex, Cinemark et Regal… Soit l’écrasante majorité des salles américaines qui devaient projeter The Interview, la comédie de Noël de Seth Rogen et Evan Goldberg. Devant une telle débandade, Sony a baissé les bras. «Nous avons décidé d’annuler la sortie prévue au 25 décembre», a déclaré la major au site The Wrap.
Lien retiréIl faut dire que l’atmosphère est particulièrement tendue. Les exploitants de cinéma devant programmer The Interview ont reçu hier des menaces préoccupantes : «Nous vous montrerons clairement, là où The Interview sera projeté, à quel sombre destin doivent être condamnés ceux qui cherchent le divertissement dans la terreur. Le monde sera paralysé par la peur. Souvenez-vous du 11 septembre 2001.»
Derrière cet e-mail aux allures terroristes, les hackers à l’identité toujours mystérieuses qui terrorisent Sony depuis plus de trois semaines. Ils se sont introduits dans leur réseau informatique comme dans du beurre, affirment avoir dérobé 100 téraoctets d’informations sensibles, et les distillent chaque jour sur le web. Mots de passe, documents financiers, dossiers médicaux des salariés de Sony, e-mails des patrons truffés de secrets de production, fichiers vidéo de films pas encore sortis au cinéma… Leurs ressources semblent inépuisables.
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D’abord très flous dans leurs revendications, les hackers réclament depuis peu la déprogrammation de The Interview, qualifié de «film terroriste». Seth Rogen et James Franco y jouent des reporters partant assassiner le dictateur Kim Jong-un en mission secrète pour la CIA… Si Pyongyang s’est réellement fâché en voyant la bande-annonce il y a quelques mois, promettant «des représailles», rien n’indique clairement qu’une armée de pirates nord-coréens furibards se cachent derrière les problèmes de Sony Pictures. Mais NBC et CNN disent en avoir la confirmation. Sur le plateau de l'émission The Situation Room, hier soir, le présentateur Evan Pérez avance que «la Corée du Nord est derrière les attaques de Sony», selon «les enquêteurs américains» (sans doute le FBI, qui enquête sur le Net).
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La police américaine ne semblait toutefois pas croire à une menace sérieuse d’attentats dans les salles. Mais les hackers ont atteint leur objectif : plonger l’industrie du cinéma dans la panique la plus totale.