Chine : enquête sur Daimler, les constructeurs étrangers dans le viseur

马马虎虎

10 ans de galéjade
10 Avr 2010
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Chine : enquête sur Daimler, les constructeurs étrangers dans le viseur
AFP le 05/08/2014 à 12:37
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Logo du constructeur allemand Daimler ( DPA/AFP/Archives / Bernd Von Jutrczenka )
La Chine a ouvert une enquête visant Daimler, confirmée mardi par le groupe allemand, et perquisitionné des locaux de sa marque Mercedes-Benz --Pékin semblant résolu à s'attaquer désormais aux pratiques commerciales des constructeurs automobiles étrangers.

"Nous confirmons que nous apportons notre collaboration à une enquête des autorités chinoises", a souligné un porte-parole de Daimler Chine dans un courriel envoyé à l'AFP.

Neuf inspecteurs de la NDRC -- l'une des autorités chinoises de la concurrence -- ont effectué une visite surprise lundi dans des bureaux de Mercedes-Benz à Shanghai, a rapporté Jiemian, site d'informations d'un groupe d'Etat shanghaïen.

Ces inspecteurs ont interrogé des responsables de l'entreprise et examiné "de force" les ordinateurs, a-t-il ajouté.

Selon une source anonyme citée par Jiemian, l'enquête "se concentre sur les prix pratiqués par Benz pour les véhicules finis" et "sa stratégie (commerciale) consistant à maintenir des prix minimum chez ses distributeurs".

Dans son email, Daimler s'est refusé à offrir des détails, soulignant qu'il s'agissait d'investigations "en cours".



- "Une escalade" -



Les locaux de Mercedes-Benz concernés, dans l'ouest de Shanghai, comprennent un espace de vente et d'exposition, ainsi qu'un centre de services.

Sur place, plusieurs employés ont déclaré à l'AFP ne pas être au courant de l'enquête. Mais un agent de sécurité a indiqué que le site avait été visité par les inspecteurs lundi "toute la journée", et à nouveau mardi matin.

Selon une enseigne à l'extérieur, il s'agit d'un concessionnaire pour Mercedes-Benz China, mais aussi Beijing Benz Automotive --coentreprise crée avec le géant chinois du secteur BAIC, et qui fabrique depuis 2006 des Mercedes en Chine.

Après une série d'enquêtes dans les secteurs de la pharmacie et de l'agroalimentaire, les régulateurs chinois avaient affiché leur intention de se pencher sur le secteur automobile.

Mais l'enquête contre Daimler constitue "une véritable escalade", a commenté Namrita Chow, principal analyste du cabinet IHS Automotive à Londres.

Selon elle, l'enquête ne semble pas viser une éventuelle "entente de prix" entre plusieurs entreprises, mais plutôt les prix de pièces détachées en Chine, que Pékin estime être exagérément élevés par rapport à d'autres marchés.

La Chine impose de lourdes taxes douanières sur l'importation de véhicules et de pièces détachées --ce qui explique le prix de vente très élevé de ces dernières dans le pays, selon les constructeurs.



- Du secteur pharmaceutique à Microsoft -



Dans le collimateur, Daimler avait annoncé dimanche qu'il allait abaisser drastiquement les prix de plus de 10.000 pièces détachées pour ses voitures Mercedes-Benz en Chine, à partir du 1er septembre.

Les rabais représentent en moyenne 15%, mais peuvent atteindre jusqu'à 29% pour certains produits, comme les pare-brise, selon sa déclaration.

Daimler justifiait alors cette décision par une enquête des autorités chinoises concernant l'ensemble du secteur automobile et portant "sur les prix et (pratiques) monopolistiques".

De leur côté, des concurrents de Mercedes-Benz sur le créneau de l'automobile premium et de luxe avaient dévoilé courant juillet des décisions similaires.

L'allemand Audi (groupe Volkswagen) avait ainsi fait part de réductions allant jusqu'à 38% pour ses pièces détachées en Chine à partir du 1er août, tandis le britannique Jaguar Land Rover annonçait abaisser son prix de vente pour certains modèles.

Depuis l'an dernier, les autorités chinoises ont lancé de vastes enquêtes contre de grands groupes étrangers --visant notamment des laboratoires pharmaceutiques et des fabricants de lait infantils--, mis en cause pour des faits de corruption ou pour leurs pratiques commerciales.

L'administration d'Etat pour l'industrie et le commerce (SAIC) a par ailleurs annoncé la semaine dernière avoir ouvert une enquête "antimonopole" contre le géant informatique américain Microsoft.

L'agence gouvernementale, qui a perquisitionné quatre bureaux du groupe, a précisé cibler son système d'exploitation Windows --qui équipe en Chine la quasi-totalité des ordinateurs-- et sa suite de logiciels bureautique Office.

La SAIC a averti lundi Microsoft de "ne pas faire obstruction" à ses investigations, selon un communiqué au ton sévère diffusé sur son site internet.

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L'Etat chinois percevant de juteuses "commissions" lors de l'importation de pièces détachés ou de véhicules, il ne faudrait pas que ces messieurs les constructeurs essaient de passer outre ...

Petit rappel : La Chine fait partie de l'OMC, mais c'est pas grave ...
 
L'Etat chinois percevant de juteuses "commissions" lors de l'importation de pièces détachés ou de véhicules, il ne faudrait pas que ces messieurs les constructeurs essaient de passer outre ...

Petit rappel : La Chine fait partie de l'OMC, mais c'est pas grave ...

la corruption, c'est pas du passé avec Xi JinPing ?
 
Toyota, Honda et Nissan soupçonnés d'entente en Chine

Par Challenges.fr
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Publié le 11-08-2014 à 08h23Mis à jour à 09h08
A+A-
L'enquête des autorités de la concurrence en Chine a déjà épinglé les marques de luxe BMW, Mercedes-Benz, Audi, Chrysler et Jaguar Land Rover.
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Une usine de Toyota (ROMEO GACAD / AFP)
Toyota, Honda et Nissan sont à leur tour dans le viseur des autorités de la concurrence en Chine, dont l'enquête sur des ententes de prix présumées semble maintenant s'étendre au-delà des seules marques automobiles de luxe.

GAC Toyota Motor Co, coentreprise de Toyota avec le chinois GAC Croup, et Guangqi Honda Automobile Co, coentreprise de Honda avec le même groupe chinois, ont toutes deux annoncé vendredi 8 août au soir qu'elles baisseraient les prix de leurs pièces détachées en conséquence de l'enquête menée par la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR).

La coentreprise de Nissan avec Dongfeng Motor Group Co a fait savoir de son côté qu'elle était attentive aux suggestions du régulateur et étudiait activement toute amélioration qu'elle pourrait apporter.

L'enquête de la CNDR a épinglé au cours du dernier mois les marques de luxe BMW, Mercedes-Benz, Audi, Chrysler et Jaguar Land Rover.

Avant le secteur automobile, d'autres secteurs comme le lait en poudre, les logiciels ou l'électronique avaient essuyé les foudres des autorités de la concurrence.

Les multinationales Mead Johnson Nutrition et Danone ont ainsi écopé de lourdes amendes et le fabricant de puces américain Qualcomm pourrait se voir infliger une pénalité d'un milliard de dollars.

Les experts de la CNDR estiment que les constructeurs automobiles ont trop de pouvoir sur les concessionnaires et fournisseurs de pièces détachées, ce qui leur permet de contrôler les prix au détriment des consommateurs.

Le marché automobile chinois, le plus important du monde, est dominé par les constructeurs étrangers.

http://www.challenges.fr/entreprise...-et-nissan-soupconnes-d-entente-en-chine.html

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Audi sanctionné par la Chine

LE POINT du 11 août 2014

L'heure est grave pour Lien retiré. Des investigations des régulateurs dans la province du Hubei (Centre) ont identifié "des violations aux lois (chinoises) antimonopole" dans le réseau des concessionnaires Audi, a souligné la division Lien retiré d'Audi dans une déclaration à l'Lien retiré. La coentreprise concernée, FAW-Volkswagen, "a coopéré étroitement à l'enquête, et acceptera la sanction", a ajouté le groupe. FAW-Volkswagen avait été créée conjointement par le groupe allemand et First Automotive Works, le troisième constructeur chinois, pour produire des Audi en Chine.

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Audi "acceptera" la sanction chinoise pour pratiques monopolistiques

LE POINT du 11 août 2014

Lien retiré, marque haut de gamme du constructeur allemand Lien retiré, a annoncé lundi que sa coentreprise en Lien retiré "allait accepter" une sanction des autorités après la mise au jour par une enquête de "pratiques monopolistiques" dans le pays.

Des investigations des régulateurs dans la province du Hubei (centre) ont identifié "des violations aux lois (chinoises) antimonopole" dans le réseau des concessionnaires Audi, a souligné la division Chine d'Audi dans une déclaration à l'AFP.

La coentreprise concernée, FAW-Volkswagen, "a coopéré étroitement à l'enquête, et acceptera la sanction", a ajouté le groupe.

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Lien pour les deux articles ...

http://pan.baidu.com/s/1ntmK7iD


 
On a l'impression qu'ils s'attaquent bcp aux entreprises etrangeres depuis peu. Mais en fait non, enfin d'apres cet article :
China is shocked—shocked!—at the suggestion that it is bullying foreign companies

China’s anti-trust regulator is insisting that contrary to appearances, both foreign and domestic companies are fair game in its recent crackdown.

Bon s'ils le disent alors, on va les croire ;)

Cela dit, ca doit jouer aussi :

In the last year and a half, Chinese regulators have been more active than in the previous four years combined, under anti-trust law laws that were established in 2008.
 
Volkswagen: l'étau se resserre en Chine.
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Cercle Finance
Le 12/08/2014 à 10:04
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cet article
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(CercleFinance.com) - Actuellement dans le collimateur des autorités chinoises, Volkswagen fait profil bas. Alors que le constructeur automobile allemand pourrait détenir le leadership mondial en termes de ventes cette année - il a écoulé 5,07 millions de véhicules au premier semestre, à peine 20.000 de moins que Toyota, et est donc à tout le moins bien passé pour franchir le seuil symbolique des 10 millions d'ici au 31 décembre, ce qui serait une première -, la NRDC (Commission nationale pour la réforme et le développement) dit avoir constaté des violations aux lois nationales antimonopole dans le réseau des concessionnaires Audi du pays.

La joint venture concernée, FAW (First Automotive Works)-Volkswagen, créée conjointement par le groupe d'outre-Rhin et le troisième constructeur chinois pour produire des modèles de la marque aux anneaux dans l'Empire du Milieu, a reconnu avoir opté pour une stratégie monopoliste et illégale.

Audi China avait précédemment fait savoir que 'les procédures de management dans les ventes et les réseaux de concessionnaires sont en cours d'amélioration afin d'éviter que des incidents similaires se reproduisent à l'avenir'.

De son côté, la NRDC n'a fourni aucun détail quant aux faits reprochés à cette co-entreprise, laquelle a assuré avoir coopéré étroitement à l'enquête.

Ces sanctions interviennent dans un contexte de défiance générale des autorités à l'endroit des grands groupes étrangers implantés en Chine. Parfois très forte, leur profitabilité suscite en effet une certaine suspicion et toutes les industries où leur domination est forte (automobile, informatique, agroalimentaire etc.) sont actuellement passées au crible par les organismes habilités, relève Aurel BGC, pour qui il est 'difficile de savoir si les constructeurs étrangers ont véritablement violé certaines lois antitrust'.

'Dans l'automobile, plusieurs constructeurs étrangers ont récemment été contraints de baisser les prix des véhicules et des pièces détachées', souligne également l'analyste.

Une concession notable qui porte sur un marché en plein essor. Les ventes de véhicules ont ainsi grimpé de 14% l'an passé. Audi a fait encore mieux avec un bond de 21%.

Une performance qui pourrait cependant être bien difficile à rééditer en 2014...

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Comme quoi, cela ne concerne pas que les entreprises étrangères...

Source AFP

"Un ancien responsable politique shanghaïen connu pour ses liens avec l'ex-président chinois Jiang Zemin, a été interpellé, ont annoncé mardi des autorités judiciaires, alors la campagne anticorruption en cours dans le pays ne cesse de prendre de l'ampleur.

Wang Zongnan, aujourd'hui homme d'affaires, a été placé sous enquête il y a deux semaines, soupçonné d'avoir détourné des fonds publics et accepté des pots-de-vin lorsqu'il était à la tête de deux chaînes commerciales publiques, ont précisé les procureurs de Shanghai dans un communiqué.

Wang avait précédemment été le bras droit de l'ancien patron du Parti communiste à Shanghai, Chen Liangyu, qui avait été emporté par un énorme scandale de corruption et condamné en 2008 à 18 ans d'emprisonnement.

Shanghai, capitale financière du pays, a longtemps été le bastion de Jiang Zemin, qui lui-même y avait dirigé le Parti communiste. L'ancien dirigeant et ses alliés au sommet de l'Etat étaient d'ailleurs surnommés "la fraction de Shanghai", et Jiang a conservé de solides attaches dans la ville.

Chen était lui même considéré comme un très proche allié politique de Jiang Zemin.

Le président Xi Jinping, arrivé au pouvoir fin 2012, a lancé une vaste campagne anticorruption, disant vouloir s'attaquer aussi bien aux mouches (petits fonctionnaires) qu'aux tigres (hauts dirigeants).

Depuis, au moins 40 responsables d'un rang égal ou supérieur à celui de vice-ministre ont fait l'objet d'une disgrâce, et la mise sous enquête fin juillet de Zhou Yongkang, ancien grand patron de la police chinoise, a fait figure de coup de tonnerre.

Zhou, qui avait été pendant dix ans l'un des hommes les plus puissants du régime, est le plus haut responsable à faire l'objet d'une enquête depuis près de quatre décennies.

Or, Zhou était aussi considéré comme un allié de Jiang Zemin.

Certains médias officiels chinois n'hésitaient d'ailleurs pas à souligner que l'arrestation de Wang Zongnan -- qui s'était retiré il y a un an de la direction du conglomérat public Bright Food -- "pourrait marquer le début d'une tempête anticorruption balayant Shanghai".

Des médias d'Etat avaient par ailleurs indiqué que des investigations approfondies seraient conduites pendant deux mois à Shanghai par des inspecteurs de la Commission centrale d'inspection de la discipline, le gendarme du PC."
 
Chine: les régulateurs enquêtent sur plus de 1.000 firmes automobiles, selon un média d'Etat
Pékin (AFP) - 13.08.2014 05:38
Une voiture Chrysler garée dans une rue de Shanghai le 6 août 2014. Chrysler, comme Audi et au total plus de 1.000 entreprises seraient impliquées dans des enquêtes antimonopoles en Chine

Lien retiréUne voiture Chrysler garée dans une rue de Shanghai le 6 août 2014. Chrysler, comme Audi et au total plus de 1.000 entreprises seraient impliquées dans des enquêtes antimonopoles en Chine
afp.com - Johannes Eisele

Plus de 1.000 entreprises de l'industrie automobile, à la fois chinoises et étrangères, sont "impliquées" dans les enquêtes antimonopoles menées par les autorités chinoises de la concurrence, a indiqué mercredi un média d'Etat.

Sans offrir de détails, un responsable de la puissante Commission nationale pour la réforme et le développement (NDRC), cité par le China Daily, a précisé que les enquêtes concernaient aussi bien des firmes internationales que des groupes publics chinois.

Il n'était pas précisé combien parmi ce millier d'entreprises --constructeurs, fabricants de pièces détachées, sous-traitants et concessionnaires-- sont vraiment soupçonnées d'avoir enfreint la loi et les règlements contre les monopoles.

Shanghai General Motors, coentreprise du géant américain en Chine, avait annoncé lundi dans un communiqué en chinois qu'il entendait "coopérer activement" avec la NDRC, et qu'il continuerait à "respecter" les lois régulant le secteur.

La NDRC, qui est l'une des autorités chinoises de la concurrence, avait accusé la semaine dernière l'allemand Audi (groupe Volkswagen) et l'américain Chrysler (groupe Fiat Chrysler) de "pratiques monopolistiques", promettant des sanctions à leur encontre.

Audi s'était dit prêt lundi à "accepter" la sanction des régulateurs, sans préciser quels faits lui avaient été reprochés.

La NDRC avait par ailleurs fait état d'enquêtes visant l'allemand Mercedes-Benz (groupe Daimler) ainsi que 12 firmes japonaises non identifiées, ajoutant qu'elle se penchait sur le secteur automobile depuis plus de deux ans.

Les autorités avaient précédemment fait part de leurs préoccupations concernant les prix des véhicules et des pièces détachées automobiles, considérés comme exagérément élevés.

Dans le collimateur, plusieurs constructeurs --Mercedes, Audi, Chrysler, Jaguar Land Rover-- se sont précipités ces dernières semaines pour annoncer des réductions drastiques de leurs prix de vente en Chine sur les pièces détachées, voire certains modèles de voitures.

Depuis l'an dernier, les régulateurs chinois ont lancé de vastes enquêtes sur les pratiques commerciales de grands groupes étrangers, notamment des laboratoires pharmaceutiques, des fabricants de lait infantile ou, plus récemment, des firmes informatiques.

Mais le ministère du Commerce a insisté samedi que le fait que la Loi chinoise contre les monopoles --adoptée il y a six ans-- ne faisait "aucune discrimination" entre firmes chinoises et étrangères.

A telle enseigne qu'un cas de pratiques monopolistiques par une entreprise automobile chinoise contrôlée par l'Etat sera "bientôt dévoilé", a souligné le responsable de la NDRC cité sous couvert d'anonymat par le China Daily.

Les pénalités pour infractions à la loi antimonopole peuvent s'élever jusqu'à 10% des revenus engrangés l'année précédente.

Dominé par les constructeurs étrangers et leurs coentreprises, le marché automobile chinois connaît toujours une croissance insolente --avec un bond de 14% des ventes l'an dernier, à 21,98 millions de véhicules.

http://www.tv5.org/cms/chaine-franc...0813.50d272e1.d5e0.4a57.a30d.333cf61cf5d9.xml
 
Pas de problème pour ma Chery QQ ! Ouf ! Elle va pouvoir me tuer tranquillement en ville à cause de ses problèmes de freins !
 
Mais le ministère du Commerce a insisté samedi que le fait que la Loi chinoise contre les monopoles --adoptée il y a six ans-- ne faisait "aucune discrimination" entre firmes chinoises et étrangères.

A telle enseigne qu'un cas de pratiques monopolistiques par une entreprise automobile chinoise contrôlée par l'Etat sera "bientôt dévoilé", a souligné le responsable de la NDRC cité sous couvert d'anonymat par le China Daily.

On s'attaque en priorité aux entreprises étrangères.... mais pour ne pas prêter le flanc à la critique, on "sacrifie" une entreprise chinoise....
Hypocrisie, quand tu nous tiens ! :grin:
 
on "sacrifie" une entreprise chinoise....

o_O il semblerait que la compagnie "sacrifiée" soit la 奇瑞 (qihui). le gouvernement chinois aurait trouvé des traces de reversements occultes de commissions, extorsions et ventes par propagande, à destination d'un laowai français habitant hangzhou et actionnaire d'une QQ avec problèmes de freins.
 
Audi écope d'une amende de 30 millions d'euros en Chine
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Publié dans Economie / Politique > FinanceLien retiréLien retiré

par Audric Doche Le 17 Août 2014 à 17h00

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Fin juillet, nous vous parlions d'une affaire de monopole en Chine qui touchait notamment Mercedes et Audi. Le constructeur aux anneaux va justement recevoir une amende de 30 millions d'euros dans l'Empire du Milieu pour avoir violé les lois anti monopole.


Audi était depuis le mois dernier sous le coup d'une enquête de l'autorité chinoise qui s'occupe de vérifier les pratiques tarifaires des entreprises présentes en Chine, et le constructeur avait d'ores et déjà annoncé qu'il accepterait sans discuter la sanction que lui infligerait le gouvernement chinois.

Ce dernier a en effet trouvé que Mercedes, Jaguar Land Rover mais aussi Audi avait une situation qui violait les règles anti monopole de la Chine au niveau des pièces détachées mais aussi de la vente de véhicules. Du coup, Audi a été contraint de réduire immédiatement ses prix en après-vente mais aussi en concession.

Toutefois, l'affaire n'est pas terminée puisque nous ne connaissions pas la sanction exacte infligée par l'Etat chinois. C'est aujourd'hui chose faite puisque Audi devra 30 millions d'euros à la Chine pour sa situation de monopole. La Chine était trop importante pour Audi, le constructeur allemand paiera évidemment sans broncher et ne discutera pas la décision.

http://www.caradisiac.com/Audi-ecope-d-une-amende-de-30-millions-d-euros-en-Chine-96701.htm
 
o_O il semblerait que la compagnie "sacrifiée" soit la 奇瑞 (qihui). le gouvernement chinois aurait trouvé des traces de reversements occultes de commissions, extorsions et ventes par propagande, à destination d'un laowai français habitant hangzhou et actionnaire d'une QQ avec problèmes de freins.
On m avait dit la QQ me tuerai mais j étais loin d imaginer que ça serait comme cela.

La dernière phrase de Marko aka King QQ en direct de la prison de Hangzhou avant son transfert pour les kolkhozes de Pyongyang
 
Dernière édition:
disant vouloir s'attaquer aussi bien aux mouches (petits fonctionnaires) qu'aux tigres (hauts dirigeants).

Entre les deux, il y a quand même pas mal de cafards ...